Opinion - Le 27 Septembre 2024 - 5 min / Bénédicte Manier Journaliste
Depuis le début de l’année, l’Asie subit un déluge de désastres climatiques. En avril et mai, l’Inde et le Pakistan ont connu plusieurs semaines de températures supérieures à 40°C, qui ont culminé à 49,9°C dans la capitale indienne New Delhi et 50°C dans la province du Sindh au Pakistan.
Combinées à l’humidité, ces chaleurs potentiellement fatales pour l’humain ont fait 270 morts à New Delhi et 568 au Pakistan, un bilan que l’on sait très sous-estimé. Des records de températures ont aussi été battus en Asie centrale, en Chine, au Japon et au Kazakhstan.
Puis la mousson d’été a amené des pluies torrentielles en Inde, au Bangladesh et au Pakistan. Elles ont provoqué des inondations qui ont provoqué plusieurs centaines de morts et de blessés. En septembre, le typhon Yagi a tué plus de 500 personnes au Vietnam, au Laos, en Thaïlande et en Birmanie.
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Cette inertie politique face aux avertissements scientifiques – dans une Asie frappée par les désastres ou ailleurs dans le monde – est devenue inacceptable. Tout comme la réticence des dirigeants à agir sur les grands émetteurs de gaz à effet de serre : l’industrie, l’agriculture, les transports, ainsi que les compagnies pétrolières qui, elles, savaient dès les années 1970 que les énergies fossiles provoqueraient le dérèglement climatique.
Alors que l’évolution du climat affecte déjà la vie quotidienne de millions de personnes, et qu’elle est devenue un enjeu existentiel pour l’humanité, cet aveuglement et cette irresponsabilité ne sont plus admissibles.
Aux États-Unis, les pétroliers pourraient payer la facture des catastrophes climatiques - 5 juin 2024 à 09h55 / Edward Maille - REPORTERRE
Mis à jour le 6 juin 2024 à 09h57 - Durée de lecture : 4 minutes
L’État du Vermont a fait passer une loi, le 30 mai, pour réclamer de l’argent aux entreprises d’énergies fossiles, responsables de catastrophes climatiques. Une loi historique, pas si simple à mettre en place.
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Connu / TG le 27/03/24 à 11:10
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Un article intéressant sur le coût des événements climatiques extrêmes en France en 2023 :
6,5 milliards d’euros en 2023 : les assureurs inquiets devant le coût des catastrophes climatiques
En 2023, les catastrophes climatiques en France ont coûté 6,5 milliards d’euros aux assureurs. Ils s’inquiètent du « changement d’échelle » et de l’accélération de ces événements dévastateurs.
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- AUBUSSON - Samedi 6 avril À 18H30
- Le 09 avril 2024, à 18h30 36000 Châteauroux
- Le 10 avril 2024, à 18h30 Espace Franquin 1 boulevard Berthelot 16000 Angoulême
- ÉVREUX - Mercredi 2 octobre
- CHARTRES - Jeudi 3 octobre
- LE TEIL - Mardi 5 novembre
- MONTPELLIER - Mercredi 6 novembre
- MANOSQUE - Jeudi 7 novembre
- RODEZ - Vendredi 8 novembre
Avec la crise, les égoïsmes reviennent. C’est une idée reçue ! Non seulement ce sont les égoïsmes qui sont à la racine des problèmes, mais c’est plutôt l’entraide qui émerge en temps de catastrophe ! Pourquoi ? Comment ? De quelle entraide parlons-nous ? Et comment est-elle la clé pour traverser les tempêtes ? Une conférence pour nous faire changer de regard, pour retrouver puissance, résilience et espérance.
AVEC L’INTERVENTION DE
Pablo Servigne, ancien chercheur en éthologie. Depuis 2008, il se consacre à l’éducation populaire, à travers des livres, des conférences et des formations. Il est notamment le co créateur du concept de collapsologie (l’étude des effondrements) et il a coécrit avec Gauthier Chapelle L’Entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017).
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Mots-clés : Solidarités, Conférences, Partage de la connaissance
Stocker l’eau en sous-sol, mieux que les mégabassines / Reporterre
Les eaux souterraines s’épuisent partout dans le monde. Une catastrophe qui ne cesse de s’accélérer d’après une étude publiée dans la revue Nature, qui déconseille la création
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Connu / TG le 25/01/24 à 9:30
#EnFace 👉 F. Courchamp : "On se dirige vers un avenir post-apocalyptique" - 8 févr. 2019 / EXPLICITE
4:11 - 6,75 k abonnés - 218+ - 7 550 vues - 16 commentaires
Franck Courchamp est chercheur en écologie au CNRS, spécialiste de l'évolution des espèces et de la biodiversité. Son constat est aussi terrible que formel : l'environnement va si mal qu'on court à la catastrophe.
Le chocolat, une catastrophe écologique et sociale ? ©Getty - AJ_Watt
Le chocolat a une empreinte écologique importante et des conditions de production très problématiques. Comment ce produit emblème de la mondialisation pourrait-il devenir plus éthique et durable ?
Culture et récolte du cacao, transformation en chocolat, transport, emballages : toutes les étapes de la production du chcoolat émettent des gaz à effet de serre. De plus, les conditions de sa production sont problématiques : manque de transparence, déforestation, exploitation humaine...
Pour Frédéric Amiel, auteur d'une Petite histoire de la mondialisation à l’usage des amateurs de chocolat (Éditions de l’Atelier, 2021), le chocolat est un symbole de notre système mondialisé :
« Le marché international du cacao-chocolat est aujourd’hui emblématique d’un capitalisme à bout de souffle enfermé dans se propres contradictions : la quantité colossale d’argent investi et mobilisé pour maintenir les niveaux de production et de consommation nécessaires à al survie du modèle paralyse totalement l’action et l’innovation »
Depuis les années 1990, les industriels du chocolat ont décidé de répondre aux problèmes de durabilité du cacao en ayant recours à des certifications durables et équitables. Mais quelle est la valeur réelle de ces certifications ? Sont-elles fiables ? Un chocolat éthique et durable est-il possible ?
Publié le 12 décembre 2022, une nouvelle réglementation européenne vise à interdire l'importation de produits dérivés issus de la déforestation : va-t-elle permettre de réformer en profondeur la filière ?
Analyste au BASIC, Marion Feige-Muller a coordonné des études estimant les coûts et les impacts de la filière, et une étude intitulée « la face cachée du chocolat ».
Clés : Environnement Climat Biodiversité
Le trop-plein d’écrans sur les enfants a des conséquences catastrophiques. Et pourtant, l’État investit massivement dans le numérique à l’école, dénonce notre chroniqueuse. Celia Izoard est autrice
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Connu / TG 19/09/22 À 19:15
Après un été marqué par des catastrophes climatiques en cascade, de nombreux militants écologistes estiment que leurs actions doivent être plus visibles, quitte à choisir des modes d'actions
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Connu / TG 2/10/22 À 10:08
Durée : 2018 – 2021
Un des grands défis dans le domaine de la sécurité et de la sûreté des populations est de progresser dans la compréhension et la capacité à anticiper les comportements humains, individuels et collectifs, face à des menaces et des catastrophes complexes et de toutes origines. La façon de prévoir ou anticiper les réactions humaines dans leur dimension spatio-temporelle détermine la manière dont nous gérons les situations d’urgence (Drury et Reicher, 2011).
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Ces recherches s’inscrivent dans les priorités 1 (comprendre les risques de catastrophe dans toutes leurs dimensions […]) et 3 (investir dans la réduction des risques de catastrophe aux fins de la résilience) du cadre d’action de Sendai des Nations Unies.
... trois volets complémentaires et fondamentaux :
– Production et analyse de données empiriques permettant l’identification, la description et la classification des comportements humains, et ce, quelle que soit l’origine de l’événement ;
– Modélisation mathématique de la dynamique spatio-temporelle des comportements sur la base des expérimentations, des études empiriques et statistiques réalisées ;
– Développement d’une plate-forme web cartographique de simulation des réactions humaines destinée à la communauté scientifique, aux professionnels en charge de la sécurité et sûreté des citoyens et au public dans un cadre de formation et d’amélioration de la culture du risque.
Deux terrains d’étude retenus : un tsunami local sur le littoral azuréen et un accident technologique sur l’agglomération havraise.
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rassemble des chercheurs de plusieurs disciplines : géographes, géophysiciens, géomaticiens, mathématiciens, informaticiens et psychologues issus des UMR Géoazur, UMR ESPACE (Étude des Structures et des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace), UMR Géographie-Cités, LMAH (Laboratoire de Mathématiques Appliquées du Havre) et LPPL (Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire). Il bénéficie de partenariats avec des structures institutionnelles et opérationnelles en charge d’assurer la sécurité et la sûreté des citoyens et des territoires.
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labellisé par le Safe Cluster https://www.safecluster.com/.
... aujourd’hui :
Fini le franc, le mark allemande, la lire italienne… il y a 20 ans apparaissait la monnaie unique européenne : l’euro ! 340 millions de citoyennes et de citoyens de 19 Etats de l'Union utilisent la devise. Et l'euro a aujourd'hui un poids comparable à celui du dollar dans les transactions financières mondiales. Fin du dumping monétaire entre états, régulations, inflation… on va faire le tri 20 ans après.
Le gaz et le nucléaire, des énergies durables ? En tout cas ils pourront bénéficier de financements labellisés « durables », selon une proposition de la Commission européenne envoyée aux États membres le 31 décembre. Médiapart titre “Énergie : l’Europe accusée de « greenwashing »”. En effet le document provoque une levée de boucliers et divise l’Europe, c’est ce que nous raconte le papier. Notre Président de la République Emmanuel Macron en est certain : “le cœur de la stratégie européenne doit passer par le nucléaire” tout en disant qu’en France, “nous allons construire des réacteurs de nouvelle génération plus sûrs et qui produisent moins de déchets” dans les colonnes du Parisien.
L'article de Médiapart : https://www.mediapart.fr/journal/economie/040122/energie-l-europe-accusee-de-greenwashing
L'article du Parisien : https://www.leparisien.fr/politique/europe-vaccination-presidentielle-emmanuel-macron-se-livre-a-nos-lecteurs-04-01-2022-2KVQ3ESNSREABMTDWR25OMGWEA.php
Valérie Pécresse veut “nettoyer les quartiers au Karsher”, dit-elle dans le journal La Provence. Perdue entre LREM et l’extrême droite qui tous deux marchent sur ses plates bandes, la candidate LR réaffirme sa stratégie et s’inspire du sarkozysme dont elle reprochait l’absence de solutions nouvelles d’ailleurs. En 3 mots : délinquance, immigration, autorité. Voilà la ligne claire de LR pour cette campagne présidentielle.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1480616050119090180
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Le Média @LeMediaTV · 10 janv.
POURQUOI L'EURO EST UNE CATASTROPHE MONÉTAIRE
"L’euro n'a pas tenu sa promesse. La croissance n'a pas été là. Les emplois n'ont pas été là. Aujourd'hui, ce qui règne c'est la concurrence, l'austérité, et la précarité pour les plus jeunes".
681 vues - 9:29 - 11 - 47 - 75
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Ndlr: il cite négawatt, mais n'est pas clair / atteinte de 100%enr Car passera par le gaz. Désolant :-(
Connu / https://twitter.com/flashgamma/status/1467513869421658113
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flashgamma @flashgamma · 4h En réponse à @JLMelenchon - 3 - 0 - 0
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54 minutes
La catastrophe industrielle de Lubrizol a mis en lumière les inégalités environnementales que subissent celles et ceux que l'on nomme les "gens du voyage". Les aires d'accueil qui leur sont réservées sont généralement à proximité de diverses sources de nuisances.
Photo © Getty / Joel Carillet
Dans son livre « Où sont les gens du voyage ? Inventaire critique des aires d’accueil » paru aux Editions du commun, William Acker propose une approche historique, sociétale et environnementale de la question des aires d’accueil destinées aux « gens du voyage ». Son travail de recensement et d’inventaire fait suite à la catastrophe industrielle de Lubrizol, à proximité de laquelle une aire d’accueil jouxtait la zone Seveso.
Après une action publique et une tribune menées notamment avec l’anthropologue Lise Foisneau, le juriste William Acker s’attèle au recensement de la localisation des aires d’accueil des « gens du voyage » pour démontrer la récurrence des localisations de ces dernières à proximité de lieux pollués tels que les déchetteries, les cimenteries, les autoroutes, les zones industrielles. Cela demeure une gageure de quantifier l’atteinte environnementale.
Ces localisations s’expliquent aussi par le fait d’une certaine volonté à reléguer les « gens du voyage » loin des centres. Grâce à cet inventaire, le constat est sans appel, il y a un caractère systémique dans la mise à l'écart et des atteintes environnementales que subissent les "gens du voyage" ne fait aucun doute. Néanmoins les données sur ce sujet des aires d’accueil dans le domaine de la santé environnementale manquent.
« Les mouvements de justice environnementale ne peuvent ignorer la situation des « gens du voyage » en France tant elle lie intimement les questions de discriminations sociales, raciales et environnementales. » écrit William Acker.
La lecture de ce livre est aussi l’occasion de mieux comprendre les subtilités de ceux et celles que l’on nomme « gens du voyage » en France, de retracer l’histoire juridique, d'évoquer les mémoires et d’envisager les luttes environnementales et sociales à venir.
Les invités William Acker, juriste et Sue Ellen Demestre, membre du collectif des Femmes de l'aire d'accueil d'Hellemmes-Ronchin
Ndlr : la société aurait-elle peur des gens mobiles ? qui ne sont pas "dans le moule" ? Questionner ACT
#GIEC #Climat #Écologie
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Le 9 août 2021, le GIEC dévoilait la première partie de son 6e rapport, au cœur d’un été marqué par les catastrophes climatiques. C'est sans doute un des rapports scientifiques les plus importants du siècle, qui confirme que la situation n’a jamais été aussi dramatique et qu’elle nécessite des mesures politiques urgentes et rapides pour limiter au maximum les dégâts.
En cette rentrée, Paloma Moritz prend le temps de décrypter ce rapport, d’expliquer ce qu’est le GIEC, son histoire, l’impact de ses travaux sur les négociations climatiques. De comprendre ce que ces experts nous disent, nous redisent et pourquoi il est essentiel d’écouter plus que jamais la parole des scientifiques sur le climat.
Pour aller plus loin :
Le résumé du premier volet du 6e rapport à l’intention des décideurs (en anglais) : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/do...
Le site du GIEC et lien vers les rapports : https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/
Le travail de vulgarisation de Bon Pote :
https://bonpote.com/synthese-et-analyse-du-nouveau-rapport-du-giec/
https://bonpote.com/le-rapport-du-giec-pour-les-parents-et-enseignants/
https://bonpote.com/comment-les-medias-politiques-et-lobbies-ont-accueilli-le-rapport-du-giec/
Atlas interactif du GIEC https://interactive-atlas.ipcc.ch
Interview Christophe Cassou, co auteur du GIEC : https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-changement-climatique-nous-touche-deja-de-plein-fouet
Vidéo précédente Blast sur le dérèglement climatique avec Christophe Cassou :
https://www.youtube.com/watch?v=ttuwmxq-ytA&t=81s
L’étude de Carbone 4 “Faire sa part” : https://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2019/06/Publication-Carbone-4-Faire-sa-part-pouvoir-responsabilite-climat.pdf
Journaliste : Paloma Moritz Montage : Ameyes Aït-Oufella
Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat
Réseaux Sociaux : Maxime Hector Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
Le site : https://www.blast-info.fr/
Émissions Géopolitique 3 minutes
Les violents affrontements entre juifs et arabes dans les villes mixtes d’Israël ont fait ressurgir de vieux réflexes hérités de blessures historiques profondes de part et d’autre. Mais chacun ignore les traumatismes de l’autre.
Les forces de sécurité israéliennes sur le qui-vive dans la ville de Lod, soumise au couvre-feu après de violents affrontements entre juifs et arabes depuis trois jours. © AFP / AHMAD GHARABLI / AFP
Le conflit entre Israéliens et Palestiniens a des causes bien connues et identifiées : territoriales, historiques ou religieuses. Mais il en existe d’autres plus souterraines, plus inconscientes, qui remontent à la surface lorsque se produisent des événements dramatiques.
C’est ce qui se passe avec les scènes très violentes qui se sont déroulées ces derniers jours dans les villes mixtes d’Israël, Lod, Ramleh ou Acre. Elles font remonter de chaque côté des traumatismes historiques profonds.
Lorsqu’une synagogue et des commerces juifs ont été incendiés à Lod, le maire de la ville a immédiatement fait la comparaison avec la nuit de Cristal, en 1938, lorsque les nazis ont brûlé des synagogues, saccagé les commerces juifs, et fait plus de cent morts.
Lorsque des juifs d’extrême droite s’en sont pris, dans la même ville, aux commerces arabes et ont lynché un homme sorti de sa voiture en direct à la télévision, les Palestiniens ont aussitôt évoqué 1948, ce qu’ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » ; l’expulsion ou le départ de centaines de milliers de Palestiniens lors de la création d’Israël.
Ces deux références historiques sont devenues constitutives des identités de chaque peuple. Chaque Israélien et chaque Palestinien grandit dans l’ombre de la grande histoire. Le calendrier est rythmé par ces références : en Israël, le « jour de la Shoah » perpétue le souvenir de la destruction des juifs pendant la guerre et le serment « plus jamais ça » ; les Palestiniens ont leur « Journée de la Nakba », journée du souvenir qui tombe justement demain, le 15 mai, jour de tension prévisible.
Il ne s’agit pas ici de comparer ces deux événements, ou de procéder à une quelconque concurrence victimaire ; il s’agit de comprendre les réflexes que déclenchent ces traumatismes historiques distincts.
Un souvenir personnel : après les Accords de paix d’Oslo, en 1993, alors que j’étais correspondant à Jérusalem, j’avais réuni deux intellectuels, l’un Israélien, l’autre Palestinien. Le Palestinien avait suggéré que chacun reconnaisse le traumatisme de l’autre, pour les dépasser afin de vivre en paix, évoquant justement la Shoah et la Nakba, en prenant bien soin de ne pas les comparer. C’était un geste de bonne volonté, mais qui ne fut pas compris, la discussion tourna court. Un quart de siècle plus tard, on retrouve cette problématique dans les affrontements de Lod.
Le poids de l’histoire peut être étouffant, surtout quand celle-ci n’est pas partagée. Rien n’effacera la réaction d’un juif face à ce qu’il vit comme la répétition de l’innommable ; mais quand les jeunes Palestiniens se mobilisent pour empêcher des expulsions de résidents dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, le même réflexe est à l’œuvre.
Ignorer l’histoire de l’autre et ses traumatismes, c’est garantir de ne jamais se comprendre ; c’est rendre la cohabitation plus difficile encore. Dans la crise actuelle, ce sont ces affrontements entre citoyens Israéliens, juifs et arabes, qui constituent la dimension la plus dangereuse pour l’avenir, plus encore que les roquettes du Hamas.
Pour surmonter ce fossé qui s’est creusé, et dont le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, a redouté hier qu’il n’entraîne une « guerre civile », peut-être faut-il commencer par comprendre ce qu’il y a dans la tête de l’autre, ses rêves et ses cauchemars.
Thèmes associés Monde géopolitique Israël Palestine Jérusalem Moyen-Orient Seconde Guerre mondiale Hamas
Connu / https://twitter.com/pierrehaski/status/1393091155122868224
"thomas legrand a retweeté pierre haski @pierrehaski · 21h - 19 - 122- 217"
Lors d’un débat organisé par Reporterre, Arnaud Montebourg a affirmé que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl avait fait « zéro mort ». Il a tout de suite été contredit.
CRIIRAD @CRIIRAD · 11 mars
{1/3} Rapport du 9/03/2021 : l'@UNSCEAR affirme, en opposition aux résultats de plusieurs études indépendantes, que l'augmentation importante au #Japon de l'incidence des #cancersdelathyroïde chez les enfants n'est pas le résultat d'une exposition aux rayonnements de #Fukushima.
CRIIRAD @CRIIRAD En réponse à @CRIIRAD {2/3} La @CRIIRAD s'élève contre ces conclusions catégoriques peu scientifiques
➡️ https://urlz.fr/f7vi et invite à visionner l’intervention de la Docteure en #médecine Hisako Sakiyama lors du webinaire CRIIRAD du 6/03/21
➡️ Intervention Hisako Sakiyama - Webinaire "Fukushima 10 ans : quelles...
Découvrez ou redécouvrez la présentation d'Hisako Sakiyama lors du webinaire CRIIRAD "Fukushima 10 ans : quelles réalités ?" du samedi 6 mars 2021.Docteure e...
6:50 PM · 11 mars 2021·- 10 Retweets 16 J'aime
CRIIRAD @CRIIRAD · 11 mars En réponse à @CRIIRAD {3/3} Madame Sakiyama démontre, sur la base des chiffres officiels produits par l'Université Médicale de #Fukushima, que l'augmentation du nombre de #cancersdelathyroïde chez les enfants ne peut plus se justifier par un effet de dépistage, comme l’affirme l’@UNSCEAR.
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissants, isolés et enfermés chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
Lire l'appel https://lessoulevementsdelaterre.org/appel
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arracher des terres à l'exploitation capitaliste pour constituer des espaces libérés, propices à une multiplicité d'usages communs, de relations et d'attachements. Nous voulons défendre le monde vivant grâce à une agroécologie paysanne et solidaire, à la protection des milieux de vie et à une foresterie respectueuse.
Cela commence par trois gestes :
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Depuis la Zad de Notre-Dame-des-Landes, le Dimanche 24 janvier 2021
PREMIERS SIGNATAIRES (pour signer : lessoulevementsdelaterre@riseup.net) :
ORGANISATIONS, COOPÉRATIVES, ASSOCIATIONS, GROUPES (ETC.) DU MONDE PAYSAN ET DE LA FORÊT
Adret Morvan (58,21,71,89), la Confédération Paysanne France, Conf’IDF, la coopérative bocagère (Notre Dame des Landes, 44), le collectif du Jardin des ronces (Nantes, 44), Collectif de Paysan-Forestier Longo Maï Treynas (07), le Collectif l'Îlot Vivant (Rennes 35), des terres pour Auber (Aubervilliers, 93), GAB44 (Groupement des Agriculteurs Biologistes 44), GAB (25/90), ISF Agrista (Ingénieur.es sans frontières groupe Agricultures et souveraineté alimentaire), l'association les Jardins des Vaîtes (25), l’association Abiosol, l’association Vigilanceogm21, les Lombrics Utopiques (44), l’Atelier Paysan, la classe BPREA 3 de l´Ecole du Breuil (75), le GFA citoyen Champs Libres, les ami·es de la Confédération Paysanne, La Maison Paysanne de l'Aude, MIRAMAP (mouvement inter-régional des AMAP), Mouvement des coopératives Longo Maï, Nature et Progrès, Pôle INPACT (Initiative pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale), le RAF (le Réseau pour les Alternatives Forestières), SCIC Couveuse Coopérative Les Champs des Possibles, Sème ta ZAD (Notre Dame des Landes, 44), SOS forêt France
FERMES
La Bête Rave (23), Baptiste Cousin (vigneron, 49), Bergerie La Pastorale (38), Domaine Les Déplaude de Tartaras (42), GAEC De Croix Perriere (69), GAEC de La Viry (42), GAEC Ty Menez (35), GAEC St Hubert (44), Estelle Cizeron paysanne, Jardins de Vauvenise (70), l'association Lâche tout (Plessé, 44), la ferme ciboulette (Savagna, 39), la ferme collective de l'âne arrosé (79), la ferme collective de la Tournerie (87), la ferme de l’Oseraie (76), la ferme de la Pommeraie (39), la ferme des pailles (Quilly, 44), la ferme du Bouffay (44),
La ferme de Lachaud sur le plateau de millevaches (Creuse -23), la ferme du Limeur (44), la ferme Lou Vié Staou (38)la ferme du Moulin du Châtillon, la ferme des Trois Fontaines (69), la ferme du mouton noir (25), la ferme Duthilleul (70), la ferme en Cavale (ferme Paysanne et Pédagogique, 35), la ferme de la Quintilliere (69), la ferme le Miam (Larchant, 77), le collectif de Vispens (St Affrique, 12), le collectif des jardins de Marsaü (65), le jardin debout (34), le jardin des tille légumes (21), le jardin des maraîchers (21), les trois parcelles (45), Romain Balandier paysan dans les Vosges, Récoltes et Semailles, ferme maraîchère (95)
COLLECTIFS, ORGANISATIONS, GROUPES ETC.
Alternatiba ANV COP 21 Besancon, Amis de la Terre France, ARPENT (L'Association pour la Restauration et la Protection de l'Environnement Naturel du Tonnerrois), Assemblée des usages de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (44), ATTAC France, Attac Besançon, Baronnies en transition (26), CAPEN71 (Confédération des Associations de Protection de l’Environnement et de la Nature pour la Saône et Loire), COLL•E•C - Collectif d'Échanges Citoyens du Pays d'Aix, Collectif l'Îlot Vivant (Rennes 35), La coopérative de le Maison Commune de la décroissance (85), Coordination des oposant.e.s à l’A45, collectif Jaggernaut - Editions Crise et critiques, comité Pli (revue, éditions, désertion), Désobéissance ecolo Paris, Espace autogéré des Tanneries (21), l'association Sciences citoyennes, l'Union syndicale Solidaires 25, l’association Après la Révolution, l’Internationale des Savoirs pour Tous, la Brigade d'Intervention Champêtre (BIC) (Rennes, 35), la cagette des terres (44), La Commune de Chantenay (44), la Coopération Intégrale du Haut Berry CIBH (18), la Foncière Antidote, le groupe "Ecologie sociale Liège", Les jardins de l'Engrenage (21), la librairie-café Les Villes Invisibles (Clisson, 44), Les faucheurs Volontaires (69/42), la lutte des sucs : le collectif contre la RN88 de Haute-Loire (43), la tendance Emancipation intersyndicale et pédagogique, la ZAD du Moulin (67), le Carrouège - café culturel (58), le Chaudron des alternatives (centre Alsace), le collectif artistique ZO PROD (Poitiers 86), le collectif bassines non merci de la Vienne (86) et des Deux-Sèvres, le collectif l’Antivol (37), le collectif la tête dans le sable (St Colomban, 44), le collectif Le Sabot (revue littériaire de sabotage), le collectif Or de Question, le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), le collectif SAGA (Nantes, 44), le GRAPE (Groupe de Recherche et d'Action sur la Production de l'Espace), Ledokiosque (Lons le Saunier, 39), les casse-noix (26, 38), les militant·es du Plateau de Saclay, Maiouri Nature Guyane, NDDL Poursuivre Ensemble, Quartier Libre des Lentillères (21), Reprises de Terres (collectif d'enquêtes) , RER (Résistance Ecologiste Rennes), réseau RELIER (réseau d’expérimentation et de liaison des initiatives en espace rural), RISOMES (Réseau d'Initiatives Solidaires Mutuelles et Écologiques) (Malain, 21), Terrestres (revue d'écologie politique), UCL65 (l'union communiste libertaire 65), XR France, XR PEPPS, XR Poitiers, XR Besançon, Youth For Climate France, ZEA
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Qui sommes nous ?
Venus de toute la France, nous nous sommes retrouvé-es à plus d’une centaine pour lancer Les Soulèvements de la Terre
Nous sommes des jeunes révolté·es qui ont grandi avec la catastrophe écologique en fond d'écran et la précarité comme seul horizon. Nous avons lutté contre la loi travail, les violences policières, le racisme, le sexisme et l'apocalypse climatique.
Nous sommes des habitant·es en lutte attachés à leur territoire. Des recours juridiques à l'action directe, nous avons arraché des victoires locales. Face aux bétonneurs, nos résistances partout se multiplient.
Nous sommes des paysan·nes. La France n'en compte presque plus. Nous nous efforçons d'établir une relation de soin quotidien à la terre et au vivant pour nourrir nos semblables.
Nous sommes : toi, moi, vous. Tous celles et ceux qui se sentent isolé-es et impuissant-es face à l’atomisation des luttes, aux difficultés d’agir, et à la voracité des possédants. Celles et ceux qui attendaient d’être plus nombreux-ses pour se battre. Voilà une occasion, pour rejoindre nos actions et nos réflexions, c’est le moment !
Il y a 5 ans tout juste, la COP21 n'a pas désamorcé la bombe climatique. Elle a même entériné un réchauffement climatique supérieur à 3,5°C. Les mêmes nous promettant une « prophétie auto-réalisatrice » pour résoudre le problème, parient désormais sur la « neutralité carbone » en 2050. Nouvelle promesse sans consistance qui ne peut que nous conduire dans le mur. Le temps est venu de se ressaisir.
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En 2015, la COP21 n'a pas désamorcé la bombe climatique
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En 2015, les Etats ont entériné un crime climatique
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La promesse d'une « prophétie auto-réalisatrice » a explosé en plein vol
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« La neutralité carbone », un dangereux pis-aller climatique
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La somme des neutralités carbone nationale ne fait pas la neutralité carbone planétaire
Le premier conduit à invisibiliser les objectifs de court-terme pour lui substituer une promesse à long terme, oubliant de fait, que du point de vue climatique, c'est le stock de GES dans l'atmosphère qui compte plutôt que le niveau d'arrivée. La date du début d'une action résolue et l'ambition de cette action (pourcentage annuel de réduction) ont plus d'importance que la date d'arrivée : il faut donc réduire les niveaux d'émission aussi vite que possible. Sans attendre.
Le second consiste à offrir aux gouvernements et aux pollueurs la possibilité d'échapper à leurs responsabilités et de dissimuler leur inaction climatique derrière l'idée selon laquelle des émissions de GES en bonne et due forme pourraient être compensées par d'éventuels stockages de carbone par des écosystèmes ou de nouvelles technologies.
Une telle approche ouvre la porte à toute sorte d'arrangements avec la réalité ainsi qu'à de nombreuses fausses solutions. Or, les technologies de captage et stockage du carbone ne sont pas au point, et il n'y a tout simplement pas assez de terres disponibles sur la planète pour imaginer que les terres ou les plantations d'arbres pourraient couvrir les émissions de GES conjointes des Etats et des entreprises multinationales.
si la neutralité carbone peut faire sens d'un point de vue géophysique – la stabilité du climat s'obtient au moment où il n'y a pas plus d'émissions de GES relâchées dans l'atmosphère que de carbone que les écosystèmes ne peuvent stocker – cela ne fait plus du tout sens à l'échelle d'un Etat, d'une entreprise ou d'un particulier.
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Il est temps de stopper la « gouvernance par la promesse » et le désengagement des Etats
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Voilà l'urgence : descendre au plus vite de ce train infernal. Une récente étude publiée par la revue britannique Nature Climate Change doit nous conduire à conserver détermination et espérance : de fortes réductions d'émissions de GES auraient un effet substantiel sur le réchauffement au cours des 20 prochaines années. Le risque de vague de chaleurs pourrait être 13 fois plus faible en cas d'action déterminée.
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Connu / https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/post/48154
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excellent reportage de @filippo-ortona qui montre que Le Média tient plus que jamais sa promesse de nous éclairer sur le monde sans céder à la dictature de l'urgence.
Avec sensibilité et intelligence, ce reportage nous montre la complexité de la situation libanaise, l'impasse politique, la souffrance du peuple, sa colère (dont on sent qu'elle pourrait amener aussi le pire) et, lueur d'espoir dans ce chaos, sa capacité d'auto-organisation.
Décidément, je suis fier en tant que socio de contribuer à financer de telles productions qui feront date.
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