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Dom Mabb - il y a environ un jour
TOUS SURVEILLÉS : UNE ÉTAPE À ÉTÉ FRANCHIE AVEC LA PA#NDÉMIE
#surveillance #pandémie #Tesquet #technologie #économie #libertés 1 J'aime
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Tr.: ... Livre de oliver Tesquet "État d'urgence technologique"
.#Technologie #Environnement
Alors qu’elle pourrait faire office d’accélérateur de la transition écologique, la low-tech peine à s’imposer comme une alternative crédible et désirable. Si l’enthousiasme est grandissant, l’intérêt reste superficiel et l’action marginale, nous dit Christelle Gilabert, consultante et rédactrice indépendante, qui vient d'achever le Master Climat et Média http://esj-lille.fr/formations/formations-a-distance/master-changement-climatique-medias-a-distance/ dispensé par l'Université Paris-Saclay et l'ESJ de Lille. Dans ce cadre, elle a mené un projet de recherche sous la supervision de l'historien Christophe Bonneuil sur la critique de notre rapport à l'innovation technologique face à l'impératif écologique.
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La désignation d’un concept, d’un objet ou d’un système comme « low-tech » s’avère on ne peut plus délicate, le choix des différents critères pouvant rapidement faire basculer le débat dans un piège idéologique bien connu : celui de croire qu’une « bonne » technologie n’aurait que des effets vertueux, par opposition à une « mauvaise technologie » aux effets forcément délétères. Autre impasse conceptuelle : celle d’une technologie « neutre » qui ne dépendrait que de nos usages et de nos intentions, sans remise en question de ses propres fondements ou des implications de son déploiement à une certaine échelle. Le problème, c’est que cette confrontation alimente un débat stérile n’admettant pas d’autres choix que le refus ou l’acceptation entre des éléments quasiment indissociables, à savoir l’objet technique en lui-même, ses usages et le système dans lequel il s’insère.
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Au-delà d'une démarche technique, la low-tech se présente avant tout comme une alternative systémique qui revendique un autre modèle de société.
Poids du mythe moderne
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s’affranchir d’une vision ultra-technologisée de notre société. Mais difficile, alors, de lutter contre deux siècles de puissance et d’esthétisme moderne.
Comme le souligne l’historien François Jarrige dans son livre Techno-critiques : du refus des machines à la contestation des technosciences (La Découverte, 2014), l’histoire des technologies a été accompagnée par « un intense travail de persuasion et de diffusion des imaginaires technologiques ». Les politiques, les médias mais aussi les arts, la culture et même les religions ont fortement contribué à cet enthousiasme, permettant au passage de décrédibiliser ou d’invisibiliser les critiques à son égard. Plus récemment, le rôle du design dans notre rapport addictif aux technologies numériques a fait lui aussi couler beaucoup d’encre. D’où ce constat du chercheur Richard Sclove : « Même si on considère que le progrès technologique est nécessairement guidé par la recherche du profit, du confort et de la supériorité militaire, les motivations religieuses et esthétiques ont souvent été au cours de l’histoire tout aussi importantes », écrit-il dans son livre Choix Technologiques, Choix de Sociétés (Charles Léopold Mayer, 2003).
« Comment faire de la low-tech une source de jouissance, d’émancipation et de confort ?
Or, face à l’urgence écologique, la low-tech est perçue principalement comme une source de contraintes, de sacrifices, voire comme une perte de prestige. En y regardant de plus près, entre les fours solaires, les toilettes sèches ou les cultures de mouches, les différents outils et pratiques semblent bien éloignés des standards esthétiques actuels.
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Risque de « recyclage » libéral
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La difficulté consiste à affronter la capacité du modèle techno-libéral à absorber les critiques et à se les réapproprier pour les mettre au service de son propre essor. Et ce sans toucher au cœur de son fonctionnement, qu’il prétend ainsi rendre plus « vertueux » ou « durable ».
Manque de prise politique
... Langdon Winner, théoricien du pouvoir politique des technologies, ... vision non-conflictuelle presque naïve du changement technique et évite toute « confrontation directe avec les réalités du pouvoir politique et social ». Selon lui, difficile de peser dans le développement technique sans une prise en considération de ses composantes historiques, politiques et économiques, ni l’élaboration de stratégies précises pour y faire face.
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fait écho aux paroles, plus récentes, de la chercheuse spécialiste des usages numériques Zeynep Tufekci. En 2017, dans une conférence intitulée Online social change : easy to organise, hard to win, elle explique comment les possibilités de mobilisation massive permises par les nouvelles technologies détournent les mouvements sociaux d’une tâche essentielle : un travail organisationnel profond afin d’agir collectivement, tactiquement, et de se structurer dans le temps, permettant ainsi d’affronter les obstacles nécessaires à leur ascension. https://www.ted.com/talks/zeynep_tufekci_online_social_change_easy_to_organize_hard_to_win
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un énorme travail reste à mener pour bâtir de nouveaux standards capables de s’insérer et de modifier la dynamique en cours. Une lutte qui passe aussi par une solide organisation de l’intérieur, afin de mobiliser une capacité d’action robuste, flexible et durable. À l’image de la low-tech !
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Image à la une : POC21 - Proof of Concept / CC BY-SA 2.0
Christelle Gilabert
Consultante et rédactrice indépendante, décrypte les enjeux liés aux questions technologiques et écologiques qui impactent notre société, et accompagne organisations et citoyens dans leurs réflexions pour mieux les appréhender. Après plusieurs années à former les organisations aux enjeux de la transition numérique, Christelle quitte son agence fin 2018 pour se spécialiser sur la question du changement climatique et de la transition écologique en suivant le Master Climat & Média dispensé par l'Université Paris-Saclay et l'ESJ de Lille (qu’elle découvre dans les lignes de notre magazine !). Au cours de cette année, elle mène un projet de recherche où elle tente de relier les questions technologiques et écologiques. Sous la supervision de l’historien et chercheur Christophe Bonneuil, elle travaille donc sur une critique de notre rapport à l’innovation technologique face à l’impératif écologique. Vaste sujet, à travers lequel elle se penche notamment sur l’émergence de l’alternative Low-Tech.
Connu / https://twitter.com/fab_mob/status/1223268113401204745
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Fabrique Mobilités @fab_mob
[Meetup] Venez échanger et questionner la #LowTech
4:33 PM · 31 janv. 2020·- 8 Retweets avec un commentaire 11 J'aime
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François BOCQUET a retweeté christine Trabado @ctrabado1 · 20h
La place de la robotique et du numérique dans les usages des enseignants
➡ http://ife.ens-lyon.fr/kadekol/hors-series/episode-19
A écouter 👉 ITW de Sophie guichard et d'André Tricot
Via #Kadékol la Webradio de @educIFE #robotique #enseignants #numérique #sciencesdelingenieur #technologie #education
Image 22 Ko André Tricot et 3 autres
Regards sur le numérique
.#Technologie #Environnement
Face aux dangers posés par la pollution de l’air, notamment en milieu urbain, plusieurs start-up proposent des produits permettant de la mesurer plus efficacement et de s’en prémunir.
une étude parue dans The Lancet, une publication médicale britannique, affirme quant à elle que la pollution de l’air a entraîné 6,5 millions de décès dans le monde en 2015. Cette dernière est également coûteuse : un rapport de l’OCDE estime ainsi les coûts médicaux liés à la pollution de l’air à 21 milliards de dollars pour l’année 2015, et prévoit une hausse significative de ce chiffre dans les années à venir. Enfin, ce problème n'affecte pas que les grandes métropoles des pays en voie de développement : en Europe, plus de 500 000 personnes meurent chaque année des conséquences de la pollution de l’air.
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la qualité de l’air n’est souvent pas la même à l'intérieur et à l’extérieur. Plusieurs start-up se sont donc lancées dans la création d'appareils permettant aux particuliers de mesurer la qualité de l’air chez eux avec une grande précision. Parmi celles-ci, on compte notamment les Français Netatmo et Plume Labs, mais aussi Awair, installée à San Francisco, ou encore Airviz, basée à Pittsburgh (Pennsylvanie). Elles proposent toutes un petit appareil capable de mesurer la présence de différents polluants dans l’air, de manière précise et actualisée en temps réel. Ces appareils suggèrent également des recommandations en fonction de ce qu’ils mesurent (ouvrir ou fermer les fenêtres, éviter de pratiquer des activités physiques à l’extérieur, éteindre les bougies, etc.).
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crowdsourcing de la qualité de l’air, reposant sur le traitement de masses de données, et ainsi de donner aux pouvoirs publics davantage de clefs pour prendre des mesures susceptibles d’améliorer la situation. Plume Labs a par exemple recueilli les données de plusieurs centaines de volontaires londoniens équipés de son appareil, ce qui lui a permis de mettre en place une carte offrant une vue précise et actualisée en temps réel de la qualité de l’air dans la capitale britannique. Airviz propose également une carte interactive permettant de consulter différents types de données sur la qualité de l’air dans les villes où se trouvent des utilisateurs de son appareil.
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#Technologie #Société
Il y a dix ans, en 2007, Maryanne Wolf, chercheuse en neurosciences cognitives, dressait avec Proust et le Calamar, traduit en 13 langues dont le français en 2015, un premier constat : les nouvelles technologies ont profondément modifié notre façon de lire, et par conséquent, celle dont nous pensons. Dix ans plus tard, la directrice du Center for Dyslexia, Diverse Learners, and Social Justice de l'université UCLA s’attaque au futur de nos cerveaux-lecteurs, avec une préoccupation non dénuée d’inquiétude, au coeur de son nouveau livre Reader, come home : the reading brain in a digital world (Harpers Collins, août 2018) : comment préserver la pensée critique, l’empathie et la réflexion, alors que nos cerveaux sont de moins en moins entraînés à la « lecture profonde », c'est à dire ralentie, entière, éloignée des distractions numériques, et que bon nombre d’entre nous assurent avoir des difficultés à « lire comme avant » ? À la suite d'une tribune parue fin août dans le Guardian, nous l’avons contactée, pour évoquer ce sujet qui divise les chercheurs depuis des années, puisque les deux supports, print et digital, stimulent différemment notre intelligence. Maryanne Wolf appelle de son côté à ne pas les opposer, et plaide pour une éducation qui sache alterner les bienfaits des deux pour nos cerveaux.
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« Si l’espèce humaine commence à être de moins en moins empathique, de moins en moins analytique, nous serons gouvernés par des démagogues »
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« La lecture profonde est centrale : tout ce qui sert à l'analyse critique en est issu »
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« Beaucoup de gens parlent de leur difficulté à se plonger dans une lecture : si vous lisez 12 heures par jour sur écran, vous n'arrivez plus à lire de "l’ancienne manière" ».
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« L’accent doit être mis sur la préservation et le développement des capacités que nous développons sur chaque médium »
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