Le climatoscepticisme du Rassemblement national nous mène tout droit vers le chaos, alors que « nous n’avons que quelques années devant nous pour opérer la transition », alerte Aurélien Boutaud, chercheur spécialiste des limites planétaires.
Aurélien Boutaud est docteur en sciences de la terre et de l’environnement. Consultant indépendant, il est l’auteur de Déclarer l’état d’urgence climatique, Et s’il était trop tard pour la transition ? (éditions rue de l’Échiquier, mai 2024). Il a aussi publié précédemment aux éditions La Découverte deux ouvrages sur les enjeux environnementaux planétaires avec Natacha Gondran : L’Empreinte écologique et Les limites planétaires.
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Le RN ne s’est jamais vraiment intéressé à l’écologie, encore moins au climat. Certains élus RN sont climatosceptiques, d’autres considèrent que les membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) « exagèrent » alors que c’est exactement le contraire. Ce qu’on peut reprocher au Giec, c’est sans doute d’avoir été trop prudent et précautionneux dans ses messages par le passé.
Le discours du RN consiste à dire : « même s’il y a un problème, ce n’est pas si grave ni si urgent que ça ». Cela participe à relativiser l’urgence en prétendant qu’« on a le temps ». C’est ce que j’appelle le gradualisme climatique, qui est très fort au sein du RN.
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seuil critique au-delà duquel un système peut changer de manière abrupte et irréversible, comme la disparition de la calotte glaciaire du Groenland et de celle de l’Antarctique de l’Ouest ; le dégel des sols gelés en permanence ; la disparition des coraux ; et la perturbation de la circulation océanique dans l’Atlantique Nord.
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des centaines de millions de personnes seraient obligées de migrer car leurs territoires ne seraient plus vivables ... nouvelle injustice puisque les gens qui ont la plus faible responsabilité historique dans le changement climatique vont être les premières victimes.
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diviser par deux les émissions mondiales en quelques années. Or, nous n’avons toujours pas même commencé à réduire les émissions mondiales. Il faut donc un changement radical et rapide dans notre organisation sociétale pour aller vers la neutralité carbone.
C’est la raison pour laquelle il est pertinent de parler d’urgence climatique d’un point de vue scientifique. Nous n’avons pas 30 ans devant nous pour faire cette transition. On a tout au plus 5 ou 6 ans. Après, ce sera trop tard
1,05 M d’abonnés - 4,4k+ - 73 838 vues - 1 676 commentaires #Islamophobie #Valence #ValeursEtReussite
L’école privée musulmane Valeurs et Réussite a-t-elle été victime de discrimination, de racisme voire d’islamophobie de la part des pouvoirs publics?
En 2022 dans la commune drômoise, une école privée musulmane installée dans les locaux de la grande mosquée de Valence va signer un compromis de vente avec la mairie afin de construire son établissement scolaire et passer sous contrat avec l'État. Mais le projet est annulé à la suite d'une polémique déclenchée par un article de Charlie Hebdo qui pointait des liens entre les responsables de l'association et les Frères musulmans. L'article fait également mention du port du voile par les petites filles et la non-mixité dans les classes.
Le journal est condamné en première instance pour diffamation publique, mais le mal est fait et les pouvoirs publics vont faire marche arrière. Charlie Hebdo a fait appel de cette décision.
Mourad Jabri le président de l’association Valeurs et Réussite est déterminé à "laver l’honneur de l’école". Il va déposer plainte contre le maire de Valence et la préfète de la Drôme pour faux et usages de faux en écritures publiques, discrimination, dénonciation calomnieuse et menace sous condition.
Comment, en l’espace de dix jours, les pouvoirs publics ont réussi à faire échouer le projet d’une école privée musulmane ?
Blast révèle dans ce long format, enrichi d’enregistrements privés et de courriers tenus secrets, les dessous à tout le moins d'une injustice caractérisée.
Journaliste : Hamza Chennaf, Xavier Monnier
Tr.: ... Association Libre pensée ...
Manon Loisel : « Il faut en finir avec la démocratie participative, qui accentue la crise qu’elle prétend résoudre » - Le 13 Avril 2024 | Alternatives Economiques
13 min
Manon Loisel Consultante en stratégies territoriales et enseignante à l’Ecole Urbaine de SciencesPo
Convention citoyenne pour le climat, grand débat post-gilets jaunes, budgets participatifs, conseils de quartier, enquête publique, réunions publiques, panels citoyens… les dispositifs de démocratie participative se sont multipliés ces dernières années. Leur objectif : répondre à la crise de la démocratie représentative matérialisée par la progression de l’abstention. La participation des citoyens à la fabrique des politiques publiques est ainsi présentée comme un remède à leur désintérêt croissant pour le vote.
Ces dispositifs sont cependant largement critiqués par les chercheurs, à la fois en raison de leur fonctionnement et de leur instrumentalisation fréquente par les élus. Dans un ouvrage récent, Pour en finir avec la démocratie participative (Ed. Textuel), Manon Loisel et Nicolas Rio en appellent donc à mettre fin à la « fuite en avant participative ». A la fois chercheurs (ils sont politistes à Sciences Po) et acteurs de terrain (ils ont cofondé Partie prenante, une agence de conseil aux collectivités locales), ils déplorent les limites de la démocratie participative et plaident pour une démocratisation de l’action publique qui déborde largement le champ des élections.
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anti-redistributif ... sont surtout investis par ceux que qui sont parfois surnommés les « TLM » (Toujours les mêmes). Anciens élus, citoyens engagés, leaders associatifs… ces profils très marqués socialement s’emparent seuls de ces dispositifs. Je défie n’importe qui de trouver un abstentionniste dans une réunion publique ... renforcer la « présentocratie », le pouvoir de ceux qui peuvent se rendre disponibles pour débattre de questions politiques, et ne parvient donc pas à faire entendre les sans-voix. Pire, elle essentialise la parole « des citoyens » à partir de la participation de seulement quelques-uns d’entre eux, très minoritaires en nombre et très peu représentatifs ... générer de l’espoir chez les participants… et donc des désillusions lorsqu’ils n’ont pas de traduction politique ... L’impératif de participation a pris la forme d’une injonction bureaucratique. ... sont intrinsèquement dysfonctionnels, notamment parce qu’ils sont incapables de faire émerger la parole des sans-voix. Où entend-on ceux qui ne votent pas et qui ne prennent jamais la parole dans le débat public ? Souvent dans les mouvements sociaux spontanés comme les gilets jaunes. Parfois dans les manifestations ou dans des collectifs qui échappent largement aux autorités. Parfois aussi dans la presse. Mais jamais dans des dispositifs de démocratie participative. Il est difficile pour les élus d’écouter ces sans-voix dans la mesure où ils n’ont aucun crédit électoral à en tirer. ... La vraie démocratie, c’est l’existence de toute une série de contre-pouvoirs qui agissent comme des filtres successifs. La loi Immigration l’a montré récemment : le Parlement a joué un rôle, le Conseil constitutionnel aussi. D’autres filtres (syndicats, acteurs de l’éducation populaire, manifestants…) sont, ces dernières années, régulièrement évincés, voire réprimés, ce qui affaiblit dangereusement la démocratie en excluant du débat des publics qui n’existent que grâce à eux. Aujourd’hui, qui peut porter la voix des plus marginalisés si ATD Quart Monde n’est pas associée à la politique de lutte contre la pauvreté ? Cette association a une pratique très aboutie du recueil de l’expérience des sans-voix. Mais elle n’est pas sérieusement considérée au niveau national.
Comment faire émerger la parole de ces sans-voix ?
M. L. : Je disais précédemment qu’il est fondamental que les élus accordent plus de crédit et d’attention aux expériences de vie des citoyens, en rééquilibrant leur poids par rapport aux experts. Le cas des zones à faible émission (ZFE) est un bon exemple2. Face à cette mesure, les citoyens les plus pauvres expriment un sentiment d’injustice. Il est très présent dans les médias locaux ou sur les pages Facebook locales qui ne sont pas gérées par des institutions. Mais au niveau politique, c’est l’expertise qui l’emporte. Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas faire les ZFE. Mais que les difficultés qu’elles rencontrent aujourd’hui [leur mise en place a été repoussée dans de nombreuses villes, y compris dans des métropoles à majorité écolo, NDLR] auraient pu être évitées en tenant davantage compte des ressentis des ménages modestes. ... écouter des acteurs au profil social différent. Par exemple, un actif périurbain modeste qui vient tous les jours travailler en voiture en ville. Ou encore une personne qui souffre d’asthme et vit proche du périphérique. Plutôt qu’avoir deux élus qui viennent à une réunion publique écouter d’une oreille les conclusions de 100 personnes déjà très investies dans la vie locale, mieux vaut 100 élus qui écoutent avec leurs deux oreilles les récits de vie de deux personnes qui n’ont jamais voix au chapitre. ... Prétendre écouter tout le monde sans distinction, c’est faire fi de tous les mécanismes de domination qui parcourent la société. Le combat pour la parité homme-femme en est l’illustration. C’est en objectivant et en contestant la surreprésentation des hommes que les féministes sont parvenues à la réduire. La parité montre que pour entendre l’ensemble des citoyens, il ne suffit pas de redoubler d’efforts pour aller vers les inaudibles. Il faut aussi restreindre la place accordée à ceux qui s’expriment déjà. ... Le problème de la transition écologique, c’est notre crise démocratique. Comme notre système met les classes populaires hors jeu, la transition devient technocratique et fait l’objet d’un retour de bâton important. Si notre démocratie était plus fonctionnelle, on peut penser que la redistribution des richesses serait plus importante. La mise en place d’une taxe carbone ou de ZFE serait alors beaucoup mieux acceptée puisque les plus riches seraient davantage mis à contribution.
Aujourd’hui, nombre de mesures écologiques apparaissent injustes, car elles ne frappent pas vraiment les riches qui peuvent facilement les contourner (en achetant une grosse voiture électrique pour s’adapter aux ZFE par exemple) ou les assumer (en pouvant se permettre de payer le carburant plus cher dans le cas d’une hausse de la taxe carbone).
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les lobbies ... l’administration. Cette dernière est souvent vue comme un espace « apolitique », où des techniciens appliquent les politiques décidées par les élus. En réalité, les deux millions d’agents publics qui travaillent dans les collectivités locales ont un poids politique important. C’est particulièrement vrai dans les plus petites d’entre elles, où les élus sont souvent des retraités bénévoles aux connaissances techniques limitées. Dans ces cas-là, il n’est pas rare de voir les techniciens choisir les orientations politiques, car ils considèrent que leurs élus ne font pas le travail. ... la technicité de certains dossiers est telle que les agents jouent forcément un rôle central. Sans parler des cabinets de conseil privés qui ont une influence de plus en plus importante mais ne rendent de comptes à personne ... Démocratiser l’action publique, c’est faire entrer dans l’arène politique tous ces acteurs. ... désacraliser la fonction de l’élu qui décide de tout. Le travail d’un élu, ce n’est pas que de décider, c’est d’écouter et de représenter tous les citoyens, et notamment les absents. Plutôt que de valoriser la figure de l’élu, il faudrait préférer la figure du représentant.
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utiliser le tirage au sort comme une réponse à la hausse de l’abstention électorale et à la baisse de la représentativité des élus. Si l’on se base sur les élections législatives de 2022, qui déterminent la composition de l’Assemblée nationale, on pourrait procéder de la façon suivante : 46 % des sièges seraient attribués à des élus, sur le modèle actuel. Cette proportion correspond au taux de participation lors de ce scrutin. Les 54 % des sièges restants seraient accordés à des citoyens tirés au sort, de quoi représenter mathématiquement les abstentionnistes. Ce tirage au sort serait corrigé des biais sociaux que l’on constate chez les élus.
Bien sûr, un tel changement nécessiterait un accompagnement et des moyens importants. Mais si l’on met un moratoire sur les démarches de démocratie participative et qu’on réalloue les moyens et les personnels qui y sont dédiés, cela peut se faire à moyens constants. On nous rétorquera que ces nouveaux représentants ne seraient pas compétents, mais la compétence technique est moins importante que l’existence de contre-pouvoirs. Pour qu’une discussion sur la relance sur le nucléaire soit démocratique, l’enjeu n’est pas que tous les députés soient des physiciens chevronnés, mais que leur délibération puisse s’appuyer sur des expertises contradictoires produites par plusieurs institutions et corps intermédiaires compétents sur le sujet. ... guérir la démocratie représentative, car elle est à notre avis le moins mauvais des systèmes ... La démocratie participative a de nombreux défauts, comme on vient de le voir. La démocratie directe, de son côté, n’évite pas non plus l’écueil du présentéisme, à l’image de l’expérience de « Nuit debout » il y a quelques années. La transformation de nos institutions ne viendra pas d’une autre démocratie mais d’une exigence renouvelée sur la mise en pratique de ses principes théoriques.
Edition spéciale : Israël-Gaza : l'onde de choc en replay - diffusé le 19/10/2023 à 21h11 - France 2
Politique 1 h 51 min Français tous publics - Disponible jusqu'au 18/10/2024
Le 7 octobre 2023, une série d'attaques menées par le Hamas depuis la bande de Gaza a fait de nombreuses victimes en Israël, en majorité civiles. Depuis, la riposte menée par l'Etat hébreu a entraîné la mort et le déplacement de nombre de Palestiniens. Des milliers de blessés sont en outre à déplorer dans les deux camps. Devant la gravité de la situation, le service politique de France Télévisions propose une émission spéciale pour tenter de faire le point sur le conflit afin de mieux comprendre ses tenants et ses aboutissants. Tout au long de la soirée, de nombreux spécialistes du Moyen-Orient s'expriment sur le plateau pour éclairer cet événement géopolitique qui rebat les cartes de la dynamique enclenchée par les accords d'Abraham en 2020.
Présenté par : Caroline Roux, Julian Bugier
Tr. après avoir eu des propos empathiques et modérés pour toutes les populations touchées, Kahina Bahloul, Imam ++ a dénoncé le biais dans le tableau de la première partie sur la question de ce conflit israëlo-palestinien : on a tendance à réduire ce problème là au Hamas. Le conflit israëlo-palestinien n'est pas le Hamas. On a parlé pendant plus d'une heure du Hamas. Ya aussi le peuple palestinien qu'il ne faut pas oublier. À chaque attentat tout le monde exprime son soutien au peuple israëlien et c'est normal de le faire. Mais pourquoi on ne le fait jamais pour le peuple palestinien ? On ne le fait pas assez. On ne le fait jamais assez. Ça fait 75 ans que le peuple palestinien souffre, qu'il est chassé de ses terres, de ses maisons, qu'il subit des exactions de la part de l'État Israëlien, que des enfants palestiniens sont emprisonnés dans des prisons Israëliennes. Ça, l'Europe ne veut pas en parler. Et ça, c'est ressenti comme étant une injustice.
NDLR : elle a dit très exactement ce que je ressentais : l'émission évoque le conflit Hamas-Israël en ne le remettant pas en perspective avec le conflit principal Israëlo-Palestinien. D'ailleurs, l'invité historien Mr BADIE (professeur de relations internationales à Sciences Po) n'a pas pu dérouler tout son raisonnement, interrompu à de nombreuses reprises. Dénoncer ACT L'Europe a créé le problème, elle doit le résoudre, c'est sa responsabilité.
-> https://twitter.com/infofrance2/status/1715108329813356966
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Image de profil carrée Info France 2 @infofrance2
🗣 "Je tiens à m’adresser à la population juive de France pour leur dire que leurs vies sont précieuses et que toute vie humaine est sacrée que ce soit les juifs, les chrétiens, les musulmans, les athées" rappelle la première imame de France Kahina Bahloul. 10:51 PM · 19 oct. 2023 · 2 962 vues
- Julien Delalande @JulienDelalande · 26 min
#KahinaBahloul, Imame, a ensuite dénoncé le biais dans le tableau de la première partie sur la question de ce conflit israëlo-palestinien : on a tendance à réduire ce problème là au Hamas.
#France2 #ConflitIsraelPalestine
1/n - Julien Delalande @JulienDelalande · 23 min
Le #ConflitIsraelPalestine n'est pas le #Hamas. On a parlé pendant + d'1 heure du Hamas. Ya aussi le peuple palestinien qu'il ne faut pas oublier. À chaque attentat tt le monde exprime son soutien au peuple israëlien & c'est normal de le faire.
#France2 #Israël #Palestine
2/n - Julien Delalande @JulienDelalande · 18 min
Mais pourquoi on ne le fait jamais / le peuple palestinien ? On ne le fait pas assez. On ne le fait jamais assez. Ça fait 75 ans que le #PeuplePalestinien souffre, qu'il est chassé de ses terres, de ses maisons, qu'il subit des exactions de la part de l'État Israëlien,
#Nakba
3/n - Julien Delalande @JulienDelalande · 14 min
que des enfants palestiniens sont emprisonnés dans des prisons Israëliennes. Ça, l'Europe ne veut pas en parler. Et ça, c'est ressenti comme étant une injustice.
#France2 #ConflitIsraelPalestine #Nakba #GrandeCatastrophe #Injustice #Europe #France #GrandeBretagne #Israël
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L’urgence à sortir d’un système destructeur pour la planète, l’humanité et le vivant interroge les façons d’agir. Que peut la désobéissance civile face aux injustices sociales et climatiques, montantes et insupportables ?
Deux définitions à connaître :
- Action Directe Non Violente : Action qui vise généralement à exposer ou à confronter une activité injuste. Le non-respect de la loi n’est pas l’objectif mais bien une conséquence inévitable.
- Désobéissance Civile : Refus d'obéir à une loi ou à un ordre que le manifestant considère comme injuste, tel que le fameux refus de Rosa Parks de céder son siège d'autobus à un passager blanc en 1955, comme l'exigeaient les lois locales sur la ségrégation à l’époque.
Rejoins-nous : https://www.greenpeace.fr/groupes-locaux/
POUR ALLER PLUS LOIN :
Pourquoi la non-violence ? https://www.greenpeace.fr/connaitre-greenpeace/la-non-violence-reponse-a-lurgence-dagir/
SE FORMER A LA NON VIOLENCE :
Greenpeace : https://www.greenpeace.fr/groupes-locaux/
ANV COP21 : https://anv-cop21.org/se-former/
CHAPITRES :
00:00:00 : Intro
00:00:39 : La désobéissance civile c’est quoi ?
00:00:58 : Un outil de contre-pouvoir
00:01:46 : Apprendre à désobéir
00:02:22 : Action collective à l’AG de Total
00:02:49 : Libres d’agir
00:03:32 : Outil international et intergénérationnel…
00:03:52 : …Et même en France
00:04:09 : Conclusion
Connue / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1690272407200960512
"6 - 69 -108 - 5471"
*Tr.: ... Pauline Boyer, chargée de campagne chez Greenpeace France, activiste climat, co-autrice du Manifeste pour la non-violence. ... fait collectivement pour l'intérêt général ... Emma Tosini, porte-parole d'ANV-COP21 ... se former sur le plan stratégique et pratique ... loi injuste
Le 6 mars 2020
En amont de la Journée internationale des droits des femmes, Greenpeace France relaie l'appel de Jennifer Morgan, directrice générale de Greenpeace International, et soutient toutes les femmes qui, en France et partout ailleurs, sont victimes de discriminations et de violences, luttent au quotidien pour l'environnement ou pour leurs droits (causes intimement liées) et ont le courage d’élever la voix pour dénoncer injustices et inégalités.
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Les femmes [2] ne sont pas les seules à être affectées et piégées par le problème du patriarcat : les filles et les personnes non binaires, mais aussi de nombreux hommes et garçons, le sont également.
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j’appelle les hommes à ne pas se contenter d’être féministes et de célébrer les femmes.
Pour commencer, nous avons besoin que les hommes dénoncent le patriarcat, la misogynie, et qu’ils militent activement contre le climatoscepticisme, pour le bien de tous et toutes. C’est seulement à cette condition que nous pourrons commencer à nous rapprocher des objectifs d’égalité de cette Journée internationale.
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nous avons mis en place des mesures contre le harcèlement, les préjugés inconscients et pour promouvoir la parité dans les organes de direction et de gouvernance.
Nous appliquons la tolérance zéro pour le harcèlement sexuel, verbal, moral ou physique, ainsi que pour toutes les discriminations fondées sur le genre, l’origine ou la couleur de peau, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, le handicap, la confession ou n’importe quel trait de nos personnalités.
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nous montrent déjà l’exemple, comme Autumn Peltier et Brianna Fruean, matriarches du peuple autochtone canadien Wet’suwet’en en lutte contre le gazoduc Coastal GasLink, ou Vanessa Nakata et Winona LaDuke, pour ne citer qu’elles.
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[1] Ndt : Par hommes, nous désignons dans ce texte les hommes cis, soit les personnes de sexe masculin se considérant comme tel. Le cisgenre est un type d’identité de genre où le genre ressenti d’une personne correspond à son sexe biologique, assigné à sa naissance (terme original en anglais : « cis men »).
[2] Ndt : Par femmes, nous désignons dans ce texte les femmes cis, trans et personnes non binaires (terme original en anglais : “wxmen”).
... soutient la mobilisation interprofessionnelle et les travailleurs et travailleuses en grève contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.
En voulant passer le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation, le gouvernement propose une réforme injuste qui frappera en premier lieu les plus précaires. Cette réforme est le résultat d’une volonté dogmatique de diminuer les taxes des plus riches coûte que coûte et d’aller chercher l’argent sur le dos des travailleurs et travailleuses. Cette réforme entraînera également un recours accru aux régimes de retraites supplémentaires qui alimentent des fonds spéculatifs privés : ceux-ci sont parmi les premiers financeurs d’activités néfastes pour l’environnement
Plus loin que la retraite, elle pose donc la question de la société dans laquelle nous voulons vivre et des priorités du gouvernement: l’urgence devrait être à la transition écologique, non à la casse des droits des travailleurs et travailleuses.
... c’est le même modèle économique qui maltraite les travailleuses et travailleurs et détruit notre environnement. ... nos exigences d’une société écologique, solidaire et démocratique, d’une société plus juste.
Crédit photo : Elodie Sempere
« Dans cette époque qui accorde tant de crédits aux injustices sociales, les rêves de révolte et de bonheur semblent bien dérisoires. Pourtant les hommes aspirent
261 861 ont signé
Intersyndicale RETRAITES a lancé cette pétition
Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l'indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
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Bertrand bosse à l'usine la nuit, enchaîne avec VTC au petit matin, et ne part pourtant pas en vacances avec ses gamins. Les 500 fortunes françaises ont, elles, quadruplé en dix ans, comme le dévoile Challenges. Voilà l'injustice qu'on va tenter de faire éclater à l'assemblée, pour obtenir autre chose que des aumônes et des chéquounets. Mais Macron, lui, sert les firmes... jusqu'en Nouvelle-Zélande !
GFLC et Nicolas Voisin ont aimé @attac_fr · 3h
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