REC Group a lancé sa dernière innovation en matière de panneaux solaires à haut rendement. Atteignant 470 Wc, le REC Alpha Pure-RX est le panneau résidentiel le plus puissant de l’histoire de la marque. La production de ce panneau, basé sur la technologie avancée des cellules à hétérojonction (HJT), devrait commencer en janvier 2024 dans l’usine de type Industrie 4.0 de REC à Singapour
... densité de puissance accrue de 226 W/m² ... basé sur de grandes cellules G12 HJT avec une conception de cellule en demi-coupe sans interstice pour une esthétique améliorée et une puissance accrue de 40 Wc, le tout étant sans plomb et conforme à la directive RoHS pour une plus grande durabilité.
« Alors que de nombreux fabricants de panneaux solaires ont adopté le TOPCon comme successeur rapide et simple de la technologie PERC pour offrir des gains d’efficacité supplémentaires, REC reste fidèle à la technologie HJT comme véritable technologie pionnière, présentant le plus grand potentiel pour des sauts d’efficacité dans un avenir proche. Chez REC, nous pensons que le HJT est également la meilleure option pour les développements futurs tels que les structures en tandem. ... », a déclaré Jan Enno Bicker, p-dg du groupe
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combinaison innovante de feuilles et de fils sans soudure ... garantissent une puissance d’au moins 92% au bout de 25 ans ... réduire la consommation de ressources et l’élimination des déchets ... l’élimination du plomb dans les panneaux solaires simplifie le recyclage des panneaux solaires en fin de vie et vaut la peine de faire un effort supplémentaire », explique Shankar G. Sridhara, directeur de la technologie ... Depuis décembre 2021, REC fait partie de Reliance Industries, la plus importante entreprise du secteur privé de l’Inde, avec un chiffre d’affaires de 104,6 milliards de dollars.
l’INES a réalisé un panneau photovoltaïque démonstrateur qui présente un bilan carbone de 317 kgCO2éq/kWc. Cette réalisation embarque plusieurs innovations et place nos laboratoires parmi les leaders au niveau européen.
L’industrie photovoltaïque devient une des sources d’énergie majeures, la plus installée actuellement sur la planète. Diminuer encore son impact environnemental est désormais un levier de compétitivité pour l’industrie, ainsi qu’un axe d’innovation indispensable pour maintenir le rythme de croissance du secteur et répondre toujours mieux aux enjeux sociétaux.
Engagé dans cette démarche depuis plusieurs années, le CEA à l’INES s’est fixé le défi de développer un panneau photovoltaïque utilisant la technologie hétérojonction en cherchant à allier tout ce que l’on peut attendre d’un produit «premium» soit:
• des caractéristiques de puissance et fiabilité exemplaires,
• un impact environnemental réduit significativement,
• et des composants fabriqués en Europe.
... aspects les plus critiques pour le bilan carbone : les plaques de silicium, la face avant en verre et le cadre en aluminium.
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rendement moyen de 22.9% Il atteint un très bas bilan carbone de 317 kgCO2éq/kWc comparé aux panneaux chinois standard (700 à 800 kgCO2éq/kWc), et place nos laboratoires parmi les leaders au niveau européen.
Ce résultat est atteint principalement grâce :
• Au mix électrique des lieux de fabrication des principaux éléments : l’Allemagne, la Norvège et la France. Ces pays bénéficient d’un mix à bas bilan carbone estimé respectivement à 650 gCO2éq/kWh, 29 gCO2éq/kWh et 52 gCO2éq/kWh à comparer au mix chinois au bilan carbone de 1023 gCO2éq/kWh.
• A l’épaisseur du verre et des plaquettes de silicium contribuent également à une réduction significative du bilan carbone.
• Au remplacement du cadre aluminium par un cadre en matière végétale (essence de bois) a permis de réduire le bilan carbone de plus de 50 kgCO2éq/kWc.
Pour garantir un rendement élevé qui est également un levier critique, l’interconnexion des cellules par procédé « paving » (ou gapless) a été privilégiée. Ce procédé supprime l’espace entre les cellules solaires, en créant un chevauchement de 1 mm entre cellules, tout en gardant les rubans d’interconnexion. Cela permet de densifier le panneau et d’augmenter sa puissance au m² (ou rendement de conversion).
Le fabricant ambitionne de rendre commercialisables des modules à haute performance basés sur des cellules tandem en pérovskite à hétérojonction. Ces travaux visent à industrialiser dans les années à venir des cellules et des modules affichant des taux de rendement de 30 %.
décembre 21, 2022 Sandra Enkhardt - D’après pv magazine Allemagne - Traduction assurée par Christelle Taureau.
Clés : Innovation Modules et production en amont Allemagne
Meyer Burger met à nouveau l’accent sur la technologie à pérovskite, notamment pour l’associer à ses modules solaires à hétérojonction.
Meyer Burger a conclu un nouvel accord de coopération sur plusieurs années avec le CSEM de Suisse, le Centre Helmholtz de Berlin (HZB), l’Institut Fraunhofer pour les systèmes d’énergie solaire (ISE) de Fribourg et l’Université de Stuttgart en vue d’industrialiser la technologie tandem en pérovskite. L’objectif est de produire des cellules solaires affichant un rendement supérieur à 30 %, en faisant appel exclusivement aux techniques de production propres à Meyer Burger, comme l’a annoncé mardi dernier le fabricant suisse de photovoltaïque.
« Avec une longue tradition de développement exclusif, Meyer Burger dispose d’un vaste portefeuille de processus, de technologies et de techniques de production pour la fabrication de masse potentielle en interne de cellules et de modules solaires tandem, a indiqué Marcel König, directeur de la section Recherche et Développement chez Meyer Burger. Cela comprend les processus de fabrication et les machines indispensables pour les cellules solaires tandem en pérovskite à base de silicium, ainsi que les modules solaires correspondants dotés de la technologie de connexion SmartWire exclusive de Meyer Burger. Associés aux compétences de nos partenaires académiques, c’est la recette idéale pour réussir ».
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Des premiers succès en matière de développement auraient d’ailleurs déjà été enregistrés : le CSEM et Meyer Burger ont ainsi atteint un rendement record de 29,6 % pour une cellule solaire tandem à pérovskite de 25 cm². Pour y parvenir, les chercheurs ont associé des cellules en silicium à hétérojonction avec des structures en pérovskite. « Cet excellent résultat prouve le potentiel des cellules tandem pérovskite-silicium pour atteindre des rendements élevés, se réjouit le Professeur Christophe Ballif, directeur du Sustainable Energy Center du CSEM. Il reste encore beaucoup à faire, mais l’industrialisation de cellules solaires affichant un rendement supérieur à 30 % est sur la bonne voie ».
Un point clé sur Made in Europe
Le HZB, qui mène lui aussi des recherches sur la technologie pérovskite depuis longtemps, a déjà atteint des rendements de plus de 31 % en laboratoire en associant des cellules à hétérojonction. À présent, avec Meyer Burger et les autres partenaires, il s’agit de transposer ces résultats à l’échelle de la fabrication de masse. « Meyer Burger fabrique en Europe, créant des emplois de grande qualité. L’entreprise s’appuie en outre sur des technologies qui ont été développées en Europe », explique Rutger Schlatmann, directeur du Centre de compétences en photovoltaïque de Berlin (PVcomB) au HZB.
La stabilité du processus de fabrication industriel ainsi que la grande fiabilité des modules revêtent une importance centrale pour le succès de la technologie en tandem pérovskite-silicium. « Notre but est que les modules pérovskite-silicium réalisent des performances aussi élevées en matière de fiabilité et de longévité que la technologie photovoltaïque classique en silicium », précise Andreas Bett, directeur du Fraunhofer ISE. Son institut est prêt à s’investir dans la transposition à grande échelle des processus de fabrication ainsi que dans la certification des modules solaires.
Les scientifiques de Stuttgart travaillent eux aussi avec ardeur sur les caractéristiques des nouveaux matériaux destinés à la nouvelles technologie de cellules solaires. Pour les cellules à pérovskite, il s’agit d’une nouvelle catégorie de semi-conducteurs qui émettent et absorbent de la lumière dans l’ensemble du spectre visible et de l’infrarouge, et dont les composants sont peu coûteux et largement répandus. « C’est grâce à cette équipe performante qu’il sera possible de faire des semi-conducteurs en pérovskite un produit durable et concurrentiel », estime Michael Saliba, directeur de l’Institut pour le photovoltaïque (ipv) de l’Université de Stuttgart. Dans ce projet, Meyer Burger joue un rôle pivot. En effet, transposer les avancées de la recherche à la fabrication de masse constitue un élément fondamental pour établir une production photovoltaïque Made in Europe, conclut Michael Saliba.
Connu / https://twitter.com/pvmagfrance/status/1605581251439919104
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Vincent Boulanger a retweeté pv magazine France @pvmagfrance · 21 déc.
#solarenergy #solar #sustainability
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Clés : Enquête Europe Energie Energies renouvelables
Alors que la Commission européenne lance vendredi 9 décembre l’Alliance européenne pour l’industrie solaire avec l’ambition de retrouver une souveraineté dans un marché encore chasse gardée d’acteurs asiatiques, de nombreux projets français misent sur les nouvelles technologies photovoltaïques pour se distinguer. Top-con pour Carbon, Hétérojonction chez le CEA-Ines, tandems silicium-pérovskites pour l’IPVF et Voltec Solar… chacun fait valoir ses atouts.
7 min. de lecture © Guittet Pascal
Le CEA-Ines, à Chambéry, parie sur l’hétérojonction pour replacer la France parmi les pays producteurs de cellules photovoltaïques.
Après les batteries et l’hydrogène, le solaire photovoltaïque ? C’est en tous cas l’ambition de la Commission européenne, qui lance ce vendredi 9 décembre l’Alliance européenne pour l’industrie solaire. Annoncée en octobre dans le cadre du plan Repower EU, cette dernière est portée par l’accélérateur européen EIT InnoEnergy et plusieurs organisations d’industriels du secteur afin de «construire le cadre de la réindustrialisation de l’Europe dans le photovoltaïque avec pour objectif de faire émerger 30 GW de capacités manufacturières dans le solaire d’ici 2025», explique le PDG de l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France, Roch Drozdowski-Strehl, à l’Usine Nouvelle. Un objectif ambitieux, poussé par "l’électrochoc" de l’Inflation Reduction Act américain et la volonté de «faire en sorte que l’Europe puisse se battre à armes égales avec les Etats-Unis, la Chine ou l’Inde», espère l’industriel. Il souligne que la crise énergétique et les prévisions de croissance des renouvelables, encore revue à la hausse par l’Agence internationale de l’énergie le 6 décembre, «ont fait tourné tous les regards vers le monde du solaire, qui ressort comme le grand gagnant de la période.»
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... à Hambach (Moselle), créatrice d'au moins 1 500 emplois à partir de 2022, ... sur la zone d'accueil de l'usine automobile Smart, vendue en début de semaine par le groupe Daimler au Britannique Ineos.
... décision définitive mi-mars 2021 ...
L'usine se complèterait d'un centre de recherche et développement, autour de la technologie "innovante" de fabrication, "l'hétérojonction", que Rec Group développe avec le Commissariat à l'énergie atomique français, a précisé M.Semer.
Photovoltaïque : l'IPVF et le CEA travaillent ensemble sur une cellule à haut rendement « made in France »
© Dmytro S
L'Institut photovoltaïque d'Île-de-France (IPVF) et la plateforme de recherche et innovation du CEA à l'Institut national de l'énergie solaire (Ines) ont lancé, le 2 mai, un programme commun pour développer des cellules photovoltaïques à haut rendement. Baptisé « Tandem Made in France », ce programme associe des matériaux pérovskites (minéraux) à la technologie d'hétérojonction de silicium « afin de créer un dispositif tandem à haut rendement, transférable à l'échelle industrielle ».
L'objectif des deux instituts est d'accélérer, d'ici trois ans, « le développement d'une technologie française qui doit permettre d'atteindre 30 % de rendement ».
[Sophie Fabrégat: Rédactrice spécialisée] Sophie Fabrégat, journaliste
Rédactrice spécialisée
Haut rendement, fabrication simplifiée, rapide et moins énergivore, meilleure tenue en température : l’hétérojonction des cellules photovoltaïques confirme son potentiel. Il y a quelques jours, des lots de cellules solaires à hétérojonction de silicium, dotées d’un rendement record de 24%, ont été produits à haute cadence. Une performance qui fonde l’espoir d’une industrialisation prochaine et l’émergence d’une nouvelle filière industrielle du solaire en Europe.
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Alors que les cellules photovoltaïques du marché ont un rendement de conversion de l’énergie solaire de 19 à 20 %, les équipes du Liten (un laboratoire du CEA) sont parvenues à produire à la sortie d’une ligne pilote, des cellules affichant un rendement de 24%. Un résultat mesuré sur toute la surface de cellules de taille industrielle (244 cm2).
En termes de puissance nominale, la performance est aussi exceptionnelle : les chercheurs ont mesuré sur une surface comprenant 120 demi-cellules, une puissance de 348 W contre 320 W, au mieux, sur des cellules produites avec les procédés classiques.
Le Liten qui travaille sur le développement de la technologie depuis une quinzaine d’années, a fabriqué ces cellules avec des équipements industriels, à la cadence de 2.400 pièces par heure.
Ces résultats ont été obtenus dans des conditions certifiées comparables à celles de l’exploitation commerciale. En effet, les cellules testées sont fabriquées sur la chaîne pilote du CEA, installée à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines). Elles ont ensuite été assemblées en modules avec les équipements industriels de l’entreprise Meyer Burger.
Fabrication simplifiée, rapide et moins énergivore
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déjà adoptée dans deux projets industriels européens. Une filiale d’Enel, le plus important producteur d’électricité en Italie, a investi l’année passée 100 millions d’euros dans son usine de panneaux photovoltaïques située à Catane (Sicile) pour en faire le premier site de production de cellules à hétérojonction.
En France, Recom-Sillia, probablement le plus important acteur européen de l’industrie solaire, projette de construire en 2020 près de Lyon une gigafactory dont la production annuelle de panneaux photovoltaïques à hétérojonction se comptera en gigawatts. ...
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Cette technologie de rupture est à trouver dans la « fertilité des convergences » dixit Daniel Lincot. L’Hétérojonction, car c’est d’elle qu’il s’agit, est née de l’association du silicium amorphe des couches minces utilisé pour passiver les défauts de surface du cristallin. Ces cellules tandem pourraient atteindre des rendements de 30% d’ici à quelques années. « Aujourd’hui, de nombreuses solutions émergentes naissent d’association et de rapprochement de technologies éclectiques. Des mondes, des communautés qui s’ignoraient se parlent et font fructifier ensemble leur savoir faire. Les cellules PV à pérovskites sont par exemple nées de la rencontre entre l’imprimerie et la chimie. Il existe 23 catégories différentes de techno et donc un large foisonnement possible. Là où le rendement théorique du silicium seul plafonne à 29%, ces nouvelles combinaisons ouvrent les champs des possibles de rendement à 40 ou même plus de 50% » poursuit Daniel Lincot.
« Une gigafactory à technologie hétérojonction dans deux ans en France »
... la France est plutôt bien positionnée avec l’INES et son allié industriel Photowatt qui porte ses efforts spécifiquement sur sa technologie d’hétérojonction Monolike assisté par l’équipementier grenoblois ECM Greentech.
... La première ligne de 200 MW de capacité en hétérojonction a été installée par la société italienne 3Sun à Catane via un investissement de 50 millions d’euros. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Il y a même un caractère d’urgence. Nous disposons d’une vraie avance à l’échelle de quelques années. Nous devons la mettre à profit pour aller vite. Il nous suffit aujourd’hui d’appuyer sur le bouton pour viser dans deux ans un premier step, une gigafactory à technologie hétérojonction pour 200 millions d’euros en France.
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