au Havre
Objet : Manifestation à l'occasion des dix ans de l'association.
Organisée en trois temps avec la possibilité de déguster une très belle paëlla à déjeuner ou à dîner et de partager notre gâteau d'anniversaire, le premier est un temps de travail de 9 h à 15 h.
En effet, notre association humanitaire a pour vocation d'accompagner les personnes vers une vie et un emploi désirés. Apolitique et non confessionnelle, elle oeuvre sur trois axes :
- créer de nouvelles Activités,
- Rapprocher personnes, organisations, offres et demandes,
- oeuvrer à la Citoyenneté pour tous.
Programme
8 h installation des stands par les exposants
9 h Accueil - présentation de la journée par le président de l'association ARC-en-ciel développement
9 h 30 Répartition en ateliers
Ateliers
1 : économie & santé
2 : économie et mondialisation
3 : Autres formes d'économie
5 529 - 0 - 4 - 0
Pour marquer son dixième anniversaire, e-graine, avec le soutien des Acteurs du Paris Durable, vous propose le 16 décembre un événement pour découvrir comment *l’éducation populaire peut être un vecteur de changement. Diviser en deux temps, les collectivités et entreprises, puis les citoyens engagés et éducateurs de tous bords vont pouvoir découvrir des méthodes pédagogiques innovantes.
Connue / https://www.coordinationsud.org/offre-emploi/charge-e-de-projets-pedagogiques/
Tr.:* ... l'éducation à la pensée complexe ... des choix à faire ... amener les gens à être en capacité de faire des choix éclairés ... questionner l'aspect environnemental ... conditions de travail ...
l'urgence, accompagner les jeunes, les adultes, tout le monde ... comment contribuer au mieux ? ... le théâtre-forum ... de l'idée au projet ... sensibilisation ... village de l'écoconsommation ... professeur des écoles ... la parole à l'enfant, les laisser se tromper, effort de pédagogie ...animateurs de terrain ... accompagner le groupe dans sa réflexion ... des espaces d'expression, de parole ... on fait ... rendre possibles les utopies ... repenser l'éducation ... être à l'image du changement qu'on veut voir ... on a notre part à faire ... citoyen, consommateur, vivant sur la terre ...
Créé en 2013, Socialter est un magazine papier bimestriel disponible en kiosque dans toute la France.
Socialter se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Loin des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, avec une ligne qui questionne plus qu’elle n’impose, Socialter entend repolitiser le débat avec une question en tête : comment faire évoluer la société vers plus de justice, plus de démocratie, dans le respect des équilibres écologiques ?
...
Mentions légales
Socialter est une publication périodique et un site d'information politique et générale (IPG)
Directeur de la publication : Olivier Cohen de Timary
Socialter SAS, société de droit français au capital de 8 500 €.
Siège social - 108 rue du Théâtre - 75015 Paris
...
E-mail : contact@socialter.fr
Bureaux de la rédaction 5 passage Piver 75011 PARIS FRANCE E-mail : redaction@socialter.fr
Hébergement / OVH
Entretien — Culture
Corinne Morel Darleux : « S’émerveiller du monde n’est pas une marque de faiblesse » - 30 décembre 2023 à 09h24 Par Hervé Kempf
Mis à jour le 30 décembre 2023 à 17h28 - Durée de lecture : 10 minutes
Culture Grands entretiens
Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
...
Tr.: .... bataille culturelle (imaginaires) ... livre "Ailleurs, nous irons trouver la beauté ailleurs" ... Rosa Luxembourg ... la gentillesse ... le jour où nous nous retrouverons sans écrans??, ce sera terrible ...
Alors que le bâtiment est le premier secteur d’émissions de gaz à effet de serre en France, les habitats légers représentent une alternative intéressante. Mais qu’appelle-t-on habitat léger ? Que dit la loi, et quels sont les obstacles à l'installation ?
Les habitats légers, intégré dans la législation grâce à de nombreuses luttes, mobilisations et travaux académiques, seulement depuis 2014 avec la loi ALUR, se définit comme “résidences démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs” avec plusieurs critères :
- sans fondation disposant d’équipements intérieurs ou extérieurs,
- destinées à l’habitation et occupées à titre de résidence principale au moins huit mois par an
- les résidences et leurs équipements extérieurs sont, à tout moment, facilement et rapidement démontables."
Les habitats légers peuvent également ne pas être raccordées au réseau.
Mais l'habitat léger n'est pas seulement écologique, il peut également être accessible financièrement, et c'est ce pour quoi milite l'association Hameaux Légers, en privilégiant le bail emphytéotique avec les communes, un bail de 18 à 99 ans qui confère au locataire les mêmes droit sur le terrain que le propriétaire, mais sans pouvoir le revendre. Être propriétaire de son habitat mais pas du sol, pour accéder plus facilement à un logement tout en respectant la terre : sans fondation ni matériaux émetteurs comme le béton, ces habitats peuvent laisser le terrain comme ils l'ont trouvé (ou presque) s'ils déménagent un jour.
Victimes de nombreuses stigmatisations, les habitant.es de ces logements rencontrent de nombreuses épreuves, et s'installer en habitats légers relève souvent du parcours du combattant, et ne doit pas être idéalisé. Faute d'accord avec les mairies, et en situation d'urgence, beaucoup s'installent sans autorisation, et font face à de nombreux risques.
Qu'est-ce qu'un habitat léger ? Que dit la loi ? Quelles sont les réalités de ceux et celles qui habitent ces logement ? Est-ce une solution pour la transition écologique et énergétique du bâtiment ? On en parle avec nos invités.
Avec :
- Xavier Gisserot, cofondateur de l'association Hameaux légers
créée en 2017, est une association qui “accompagne la création d’éco-hameaux accessibles financièrement pour permettre à toutes et tous d’habiter de manière durable et solidaire", suivant trois modes d’action : accompagner les collectivités et collectifs d’habitants à monter un projet de hameau léger, transmission de ces connaissances (MOOC, livre, web formations), sensibilisation.”
Le livre “Guide pratique pour s’installer en habitat réversible” publié chez Ulmer en octobre 2023 est adapté du MOOC précédemment créé par l’association. - Béatrice Mesini, chargée de recherche au CNRS, en géographie et droit, (section 39 Espaces, territoires, sociétés) au laboratoire de sciences humaines et sociales TELEMMe, à Aix-Marseille Université.
- Nadine Roudil, enseignante chercheuse, professeure à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris Val de Seine, rattachée au laboratoire centre de recherche sur l’habitat.
47,1 k abonnés - 108+ - 1 516 vues - 40 commentaires #LaMidinale
En cette rentrée des classes, Laurence De Cock, enseignante et autrice de "Une journée fasciste, Célestin et Elise Freinet, pédagogues et militants" aux éditions Agone, est l'invitée de #LaMidinale.
Tr: ... à 11:59 ça ne fait pas disparaître la question sociale, ça la met au coeur du projet de l'école. C'est-à-dire que l'école devient un instrument de remédiation - parmi d'autres, elle ne peut pas faire tout toute seule - à la question des injustices sociale. Et ça se travaille aussi d'un point de vue pédagogique. Donc la question des classes sociales ne disparaît pas. Elle est travaillée pédagogiquement. À des fins critiques pour qu'idéalement, les élèves sortent de l'école en se disant "cette injustice sociale, on n'en veut plus. Et je ne veux pas être celui qui participe à la produire". ... les pédagogies alternatives, en soi, ça ne veut rien dire. ... détournées par les entreprises, par le gouvernement lui-même qui au moment de la bascule néolibérale : "si on peut utiliser les pédagogies alternatives comme un moyen de ne pas mettre des moyens dans l'école, tant mieux. Macron favorise ces alternatives, l'innovation pédagogique, un espèce de mantra qui est la condition pour toucher des moyens. Donc tout ça ne veut pas dire grand chose ... Ce qui m'intéresse, ce sont les pédagogies qui sont émancipatrices, qui ont à coeur de travailler à l'abolition des dominations, la fin des injustices sociales. Elles assument que l'école soit à la fois un lieu dans lequel on travaille, ya contraintes, savoirs car ils émancipent. Mais ya aussi un travail sur les valeurs, sur la coopération, sur les manières de faire. Et toutes les pédagogies ne font pas ça. Je défends celle de FRESNET, mais yen a d'autres. Montesori n'est pas inintéressant par ailleurs, mais a une approche plus individualiste des apprentissages. Et Steiner est sectaire. Ça n'a aucun sens de rapprocher ces trois là. On oublie "ALTERNATIVES". En revanche, on se forme sur les différents pédagogues et puis il faut que ça devienne un support de formation des enseignants car la plupart des enseignants n'en ont jamais entendu parler.
...
La droite s'est emparée des savoirs, des valeurs. /Abaya république, laïcité ...
Pour la gauche, l'important sont les savoirs critiques qui donnent à penser, qui ne se présentent pas comme toujours déjà là, à prendre ou à laisser. Des supports de réflexion. Comment on en est arrivé là en maths, en histoire, qui, comment, pourquoi ? ... des mises en doutes ... un rapport critique ... chantier énorme : réécriture du référentiel, du curriculum, qui reformule ces savoirs, ces contenus d'enseignement dans ces termes là. Donc il faut montrer que le savoir est l'aboutissement d'un processus de construction de savoirs. Sur la question de valeurs, c'est la même chose. Une valeur ne s'assène pas. Ça n'est pas un catéchisme républicain. Une valeur s'éprouve, se met en pratique.Ya des normes, des interdits ... connaissances, mise à l'épreuve des connaissances ...
/gauche : ... FSU ... Syndicats ... l'école doit répondre à deux questions fondamentales : 1- qu'est-ce qu'on apprend ? 2- comment on l'apprend ... sinon on est à côté de la plaque ... / union de la gauche centrée sur l'école ... c'est pas encore tout à fait le cas
/Sophie BINET /école privée ... les révolutionnaires ont tranché pour rendre l'école publique désirable. C'est ma position ... On ne convainc pas les gens par l'interdiction ... Les responsables politiques doivent à tout prix mettre le paque sur les conditions de l'école publique. Et ça passe notamment - c'est dans le programme de plusieurs partis politiques pendant les présidentielles - par une révision totale des subventions publiques. ... pas d'argent public pour les écoles privées ... c'est pas liberticide, ya un état éducateur. C'est la position que je défends ... On sait que c'est un sujet ultra-sensible ... la gauche doit avoir du courage politique. Et surtout le remettre dans le débat public comme un possible. Ça peut passer par un conditionnement des subventions aux écoles privées via la mixité sociale ...
Reportage — Alternatives - Mis à jour le 28 août 2023 à 16h29 - Durée de lecture : 9 minutes
Alimentaire, bien-être, écoconstruction... La culture du chanvre est remise au goût du jour sur le plateau de Millevaches, en Nouvelle-Aquitaine, par une poignée de paysans.
Peyrelevade (Corrèze), reportage
...
Sur les trois départements du Limousin, ils sont pourtant une quarantaine de producteurs à avoir misé sur cette plante pour se diversifier. Organisés au sein de l’association Lo Sanabao — la chanvrière en occitan —, et soutenus par l’antenne locale des Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam), ils exploitent un peu plus de 40 hectares.
...
« Grâce à son système racinaire pivotant, il va chercher l’eau jusqu’à plusieurs mètres de profondeur, ce qui en fait une culture très résistante à la sécheresse et permet de restructurer le sol et de l’oxygéner. » © Lilian Cazabet / Reporterre
...
On l’intègre dans notre rotation, une fois tous les sept ans, quand une prairie ne donne plus et avant une année de céréale. On s’aperçoit alors qu’on a des rendements bien supérieurs. » En langage agronomique, on dirait que le chanvre, culture de printemps récoltée fin août, constitue une très bonne « tête d’assolement » — soit la première culture d’une rotation.
...
Louis-Marie Allard, spécialiste du chanvre pour l’institut technique Terres Inovia https://www.terresinovia.fr/
...
Couche supérieure en terre-chanvre. Couche inférieure en chaux-chanvre. Ces deux mélanges sont utilisés pour renforcer l’isolation thermique. © Lilian Cazabet / Reporterre
...
« C’est une plante qui n’a besoin de rien, si ce n’est d’un peu de fumier pour les apports en azote. C’est très simple d’en faire une culture bio », résume Geoffroy Broussouloux, dont les parents ont converti l’exploitation dès 2002. Dans ces conditions, « la culture du chanvre fait aussi office de réservoir de biodiversité », observe Louis-Marie Allard. En particulier pour les araignées et les carabidés — des coléoptères terrestres de grande taille — qui viennent trouver refuge, humidité et nourriture dans l’épaisse litière de feuilles au pied des tiges.
Une culture historique en France
...
À son apogée, au milieu du XIXe, le chanvre occupait 176 000 hectares. Jusque dans les années 1940, il était encore cultivé sur tout le territoire pour alimenter les filières textiles et papetières
...
En Limousin, la culture doit son réveil à Didier Lorioux ... « Dans les années 1990, j’ai rencontré La Chanvrière de l’Aube https://lachanvriere.com/ qui était la seule du pays à produire à l’échelle industrielle pour l’industrie papetière, se souvient ce retraité dont le ton calme tranche avec l’hyperactivité. À l’époque, je savais juste que c’était bon pour le sol et que ça pouvait s’implanter partout. Avec une poignée de camarades, on s’est motivés à, nous aussi, faire du chanvre, mais paysan, en bio et en circuit court. » ... de la chènevotte — de la paille de chanvre ...
Un matériau biosourcé
...
Grâce un cribleur autoconstruit spécialement pour le chanvre, il récupère les fibres pour en faire de la laine et la partie ligneuse, la chènevotte, qui servira à produire du béton ... développer notre activité terre-chanvre ... plusieurs atouts. « C’est un bon isolant qui a une capacité à bien réguler l’humidité. Il est très adapté pour la rénovation de bâti ancien... » ... à l’instar d’autres matériaux biosourcés comme la paille ou la ouate de cellulose, le chanvre a un impact carbone quasi nul contrairement au ciment. Et si la production de la chaux — largement utilisée pour faire du béton de chanvre — est émettrice de CO2, elle peut être remplacée par de la terre argileuse, bien plus écologique.
...
« La France est le premier pays producteur de chanvre au monde avec 22 000 hectares cultivés et les besoins des clients des chanvrières nécessitent un doublement des surfaces d’ici à cinq ans », vante Nathalie Fichaux, directrice d’Interchanvre, l’association de l’interprofession.
Aux débouchés traditionnels comme le bâtiment ou la papeterie s’en ajoutent de nouveaux, plus surprenants. Le chanvre est transformé en « bioplastique » ou bien utilisé par le secteur de l’automobile, notamment pour les panneaux de porte ou les tableaux de bord.
...
Si des signaux interpellent comme la faible part du chanvre bio en France – 15 % alors que la plante l’est quasiment par nature — Nathalie Fichaux se veut rassurante. « Où qu’il soit produit, le chanvre n’est viable qu’au sein d’une rotation de culture. Il ne remplace rien et il n’y a pas de raisons pour que ça change. » ... « Si chacun de nous plante quelques hectares et monte de petites unités locales de transformation, on gardera le côté écolo du chanvre ! »
connu : https://twitter.com/Reporterre/status/1697127161465897152