Après la médiation de rue, les Gilets roses fêtent la journée de la laïcité
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Photo Une partie du collectif des Gilets roses
Education, Nîmes - CORRESPONDANT
C’est un projet original qui a vu le jour, cet été, à Valdegour : avec le soutien de la Maison de l’Accompagnement Scolaire (MAS), vingt-neuf femmes, mères de famille, du quartier, ont créé, au mois de juin dernier, le collectif des Gilets roses. "Nous sommes toutes des anciennes de Valdegour, explique Nora Hebtoune, membre du collectif, et nous en connaissons tous les habitants et tous nous connaissent. Nous avons créé ce collectif à la suite de plusieurs autres initiatives identiques en France. Nous nous sommes donné pour mission de faire de la médiation de rue au quotidien."
Une brigade agissant dans l’espace public
Les Gilets roses sont une brigade qui agit en effet dans l’espace public pour améliorer le vivre ensemble, pour imposer une présence citoyenne. "Ces citoyennes ne se donnent pas pour mission de faire des actions éducatives ou de la sécurité, souligne Amina Segueg, la directrice de la MAS. Elles ne sont ni volontaires, ni formées pour cela. Leur présence sur la voie publique est destinée à rassurer. Comme ce sont toutes des mères de famille connues de tous, impliquées dans la vie du quartier, dans ses associations, ses établissements scolaires, il est facile pour elles d’aborder les jeunes." Elles agissent donc comme n’importe quelle personne qui s’implique pour contribuer à une amélioration du quotidien. Les Gilets roses ? Une expression citoyenne, libre, apolitique, qui prône le mieux vivre ensemble.
Ce vendredi 9 décembre, le collectif organise une journée de partage sur le thème "Laïcité et égalité des chances" au centre social Simone Veil (1). De 9 heures à 17 heures, seront proposées au public une exposition de photographies, la diffusion de films ; à 11 heures, des interventions de spécialistes de la laïcité, parmi lesquels Sherif Toubal, docteur en psychanalyse et enseignant à l’IFME de Nîmes, et Nicolas Cadene, ancien rapporteur de l’Observatoire de la laïcité, seront suivies d’échanges avec le public ; à midi, les Volques offriront une pause musicale ; à 14 h 30, une table ronde réunira Nacer Raïs et Francine Cabane de la Réserve citoyenne de l’éducation nationale. Le temps fort de cette journée sera le vibrant hommage que le collectif des Gilets roses rendra à Samuel Paty en communion avec le public.
(1) 4, place Jean-Perrin, 30900 Nîmes. Entrée gratuite.
Correspondant Midi Libre : 06 17 12 97 92
Meeting de l'Union populaire à Nîmes avec Danièle Obono et Éric Coquerel
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Retrouvez le meeting de Nîmes qui était diffusé en direct le 8 janvier 2022 avec les interventions des parlementaires insoumis Danièle Obono et Éric Coquerel.
Toutes les prochains événement près de chez vous sur : https://actionpopulaire.fr/agenda/national/
Connu / https://twitter.com/ericcoquerel/status/1479872715486109699
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Eric Coquerel @ericcoquerel
Symbole de collision Plus de 200 personnes pour notre #MeetingNîmes avec ma collègue @Deputee_Obono !
Crise sociale, crise sanitaire, budget d’austérité… Pour 2022, il y a urgence à changer de cap radicalement : votons pour l’Union Populaire Poing levé
Députée Obono et 4 autres personnes
6:48 PM · 8 janv. 2022 - 101 Retweets 2 Tweets cités 257 J'aime
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Tr.: ... au peuple de dire ce qu'il veut ...
Révolutions démocratiques, féministes, écologiques
Contact ezln30@riseup.net
En avril et mai 2021, à Nîmes, un cycle de trois conférences-débats est organisé sur les thèmes suivants :
Rojava (15 avril)
Chiapas (29 avril)
L’autogestion, utopie concrète (05 mai)
Au milieu de notre désarroi, de nos colères et de nos découragements, prenons le temps d’écouter et de réfléchir, à l’invite des zapatistes du sud du Mexique, aux « personnes qui partagent les mêmes préoccupations et des luttes similaires, toutes les personnes honnêtes et tous les en-bas qui se rebellent et résistent dans les nombreux recoins du monde pour la VIE. »
Nous vous proposons de venir partager trois conférences-débat pour faire le point sur ces raisons d’espérer et de penser le monde via des mondes que trop souvent l’on ignore : le Rojava et sa révolution confédéraliste démocratique, le Chiapas zapatiste et insurgé pour finir par une réflexion sur le renouveau et l’actualité de l’autogestion.
France Enquête
En 2020, une dizaine de petites communes de l’agglomération nîmoise devront abandonner leur régie directe de l’eau au profit d’un contrat unique avec Veolia. Un choix qui étonne alors que la métropole a été éclaboussée par un scandale visant le précédent délégataire, la Saur, accusé de mal entretenir le réseau, et de faire payer ses erreurs aux contribuables.
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Cette centralisation de la gestion de l’eau est imposée par la loi NOTRe, qui confie, à partir de 2020, la compétence de l’eau non plus aux mairies mais aux intercommunalités. La réforme impose ainsi un contrat unique à l’ensemble des communes rassemblées dans l’agglomération.
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Le choix est dénoncé par l’association Eau Bien Commun https://eaubiencommungard.collectif-citoyen.fr/ qui, tout au long du processus, a tenté d’orienter le débat vers une régie publique. « Malgré une pétition signée par 1 100 usagers, nous n’avons jamais eu aucune réponse de l’agglomération », déclare Sébastien Berthaut-Clarac, représentant de l’association.
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l’émission Cash Investigation révélait le bilan scandaleux de la Saur, partenaire privilégié de la ville depuis 1968. En cause, un taux de renouvellement du réseau ridiculement faible (0,08 % / an) avec pour conséquence un taux de rendement (différence entre le volume d’eau injecté dans le réseau et le volume d’eau distribué aux usagers) de 70,5 %. Soit un litre d’eau potable sur trois perdu à cause des fuites – sauf que cette eau était traitée et donc facturée au contribuable.
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