« Les renouvelables ce n’est pas la solution, car on n’a pas les moyens de stocker leur électricité »... On entend souvent cette phrase dans la bouche des opposants aux parcs éoliens ou aux centrales solaire : ils leur reprochent de ne produire de l’électricité que quand il y a du vent ou du soleil et il faudrait selon eux de grandes capacités de stockage.
Des solutions de stockage existent déjà
Pourtant des solutions existent à commencer par les moyens de stockage déjà présents sur notre territoire depuis les années 70 : ce sont les STEP : Station de Transfert d’Energie par Pompage. Ces installations ressemblent beaucoup à des barrages hydrauliques avec 2 bassins d’eau : 1 en amont, 1 en aval. Les STEPS sont connectées au réseau électrique : s’il y a un surplus d’électricité à stocker, elles l'utilisent pour alimenter des pompes qui font remonter l’eau, du bassin inférieur vers le bassin supérieur. Et quand on a besoin de cette énergie, il suffit d’ouvrir les vannes : l’eau stockée chute et fait tourner des turbines qui produisent de l’électricité.
Les STEPS sont nécessaires mais ne suffiront pas car on ne pourra pas en construire beaucoup de nouvelles, la plupart des sites adaptés en France sont déjà pris
D'autres sont en développement
Avec le développement des énergies renouvelables, il va falloir trouver d’autres solutions, notamment les batteries : celles que l’on peut installer à son domicile, les batteries dites « stationnaires » sont encore chères. L’idée est donc surtout d’utiliser les batteries de nos véhicules électriques : on en comptera plus de 18 millions en France d’ici 2035, leur potentiel de stockage est donc très important et on pourra bientôt les connecter au réseau électrique pour pouvoir les utiliser comme les batteries stationnaires.
Mais en complément du stockage il y a une autre solution déjà disponible pour gérer l’intermittence des énergies renouvelables.
La "flexibilité de la demande"
Il s'agit de consommer davantage d’électricité au moment où elle est produite : ceux qui consomment l’électricité de leurs panneaux solaires le font déjà pour leur ballon d'eau chaude mais on peut tous le faire. Il devient donc urgent de généraliser les heures creuses en milieu de journée, et il existe aussi sur le marché des contrats d’abonnement d’électricité avec des prix différenciés heure par heure, qui peuvent permettre de faire de belles économies.
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Clés : Transition écologique
Si le développement de la filière photovoltaïque a bondi en 2024, l’installation d’éoliennes terrestres n’accélère pas et l’incertitude politique et économique inquiète le secteur.
Par Perrine Mouterde
Publié le 08 février 2025 à 06h00
Temps de Lecture 2 min.
A Chambéry, le 5 août 2023. VINCENT ISORE / IP3 PRESS/MAXPPP
Une année record qui cache des trajectoires contrastées : à l’heure de dresser le bilan de 2024, le secteur des énergies renouvelables affiche de bons résultats, tirés essentiellement par la filière solaire, dans un contexte encore incertain. Selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, la production d’électricité renouvelable (solaire, éolien et hydraulique essentiellement) a atteint un niveau inédit (148 TWh). Elle représente ainsi plus de 27 % de la production totale d’électricité, le reste étant produit par le parc nucléaire. La dernière édition du baromètre annuel, publié fin janvier, de l’électricité renouvelable précise que le pays a raccordé environ 6 gigawatts (GW) de capacités supplémentaires en énergies renouvelables, un chiffre, là encore, sans précédent.
« On a franchi un seuil, a noté le président de l’association Observ’ER, Vincent Jacques le Seigneur, lors de la présentation du baromètre. Nous ne sommes plus dans les balbutiements des énergies renouvelables ; nous sommes entrés dans une phase d’industrialisation, même si les signaux pour la suite ne sont pas tous très rassurants. »
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Présentation
de la formatrice
Pauline Petit, ingénieure dans les énergies renouvelables et l'agriculture
Ses expertises :
- Référente agrivoltaïque pour les projets de production chez Enercoop National
- Cheffe de projets développement photovoltaïque chez Valorem
Ses diplômes :
- Master international "Sciences et technologie de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement" - Institut Agro de Montpellier (Supagro)
- Diplôme d'ingénieure INSA (Lyon), département Génie Énergétique et Environnement
Comment
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09 72 12 64 03 - formation@enercoop.org
TR. : etm, énergie thermique des mers, houlomoteur, hydrolienne, énergie solaire ...
Ambassade de Suisse en France @AmbSuisseParis
⚡ Auparavant, 90 % de l'électricité provenait de l'énergie hydraulique et 10 % de l'énergie nucléaire. Désormais, la majorité proviendra toujours de l'énergie hydraulique, tandis que le reste sera constitué d'énergie renouvelable produite en Suisse et dans toute l'Europe. 🌍
🚆 Objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 % d'ici 2030 par rapport à 2018 ! 🌱
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5:48 PM · 10 janv. 2025 · 83 vues
Nicolas Nace, responsable de la campagne transition énergétique chez Greenpeace France, dénonce dénonce des choix budgétaires pro-atome, qui révèlent une volonté politique à rebours des enjeux environnementaux et sociaux actuels.
...
comment atteindre nos objectifs climatiques et limiter le réchauffement mondial à + 1,5 °C.
En cela, les chiffres sont édifiants : près de 70 % de l’électricité mondiale sera fournie par l’éolien et le solaire en 2050, chiffre qui atteindra près de 90 % pour l’ensemble des énergies renouvelables, selon les scénarios du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC 1) et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans ces scénarios, l’évidence est que le nucléaire sera relégué en 2050 au dernier plan. Là où la capacité mondiale d’énergie nucléaire fluctue depuis les années 2000 entre 350 et 400 GW installés, l’éolien et le solaire sont respectivement passés de 17 et 1 GW en 2000 à 1 017 et 1 406 GW fin 2023.
Sur la faisabilité technique, quand il fait nuit ou en périodes peu venteuses, les scénarios «Futurs énergétiques 2050» du Réseau de transport d’électricité (RTE) ou ceux de l’association NégaWatt ont tranché : le 100 % renouvelables est tout à fait possible. Côté coût, la différence entre les scénarios avec ou sans relance du nucléaire dépend des hypothèses envisagées : niveau de consommation d’électricité, évolution des prix des énergies renouvelables et de ceux des batteries, faisabilité des délais et des coûts des EPR2, etc. Ces écarts de coûts entre les scénarios restent relativement faibles, de l’ordre de 15 % d’ici à 2050.
...
En pleine austérité budgétaire, le gouvernement Barnier l’avait très bien compris : presque tous les budgets pour la transition, permettant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ont été sabrés dans le texte initial. MaPrimeRénov’, pour rénover les logements, moins 1,5 milliard d’euros ; le Fond vert, destiné aux bâtiments publics, dont les établissements scolaires, moins 1,5 milliard d’euros ; le Fonds chaleur, subventionnant la sortie des énergies fossiles dans la production de chaleur, moins 25 % pour son budget annuel.
...
l’industrie nucléaire se berce d’illusions, derrière lesquelles se cachent ses défenseurs refusant de regarder l’urgence climatique en face et de s’attaquer frontalement aux rapports de domination.
Pour aller plus loin :
Climat Libé Tour - Energie - Greenpeace
Connu / TG le 10/12/24 à 14:52
Éolien - solaire : une révolution l Le Dessous des Cartes - ARTE - 31 août 2024 / Le Dessous des Cartes - ARTE
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Arte est une chaîne de service public franco-allemande. Wikipedia
Dans un monde où le dérèglement climatique s’accélère, l’éolien et le solaire semblent plus que jamais être des énergies d’avenir. Cette semaine, "Le dessous des cartes" vous fait découvrir comment ces ressources utilisées depuis des millénaires sont remises au goût du jour par le XXIe siècle.
De l’Inde au Danemark, en passant par la Chine et les États-Unis, les projets d’envergure concernant les énergies renouvelables se multiplient. Résultat, la part de l’éolien et du solaire dans le mix électrique mondial a explosé ces dernières années. D’autant plus que les coûts des éoliennes et autres panneaux solaires se sont considérablement réduits, notamment parce que la Chine a investi massivement dans cette industrie, parvenant à casser les prix et à vendre au monde entier ses composants. De quoi faire des énergies renouvelables un enjeu écologique d’abord, géopolitique ensuite, pour le meilleur et pour le pire.
Magazine (2024, 12mn)
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6 fois où Jancovici se trompe - Feat @lereveilleur - 14 oct. 2024 / Osons Causer
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6 raisons pour lesquelles Jean-Marc Jancovici se trompe sur le solaire, l'éolien et les priorités de la transition énergétique. Découvrez une critique de fond du discours de Jancovici qui n'est PAS antinucléaire.
Chapitrage de la vidéo :
00:00:00 INTRODUCTION - Pourquoi critiquer le discours de Jean-Marc Jancovici ?
00:07:35 - ARGUMENT 1 - Solaire et éolien… beaucoup de bruit pour presque rien
00:07:40 - 1 Solaire et éolien, c'est l'épaisseur du trait
00:08:53 - 2 La production du solaire et de l'éolien explose, des taux de croissance faramineux
00:11:49 - 3 Solaire et éolien, bientôt des énergies majeures ?
00:14:04 - 4 L'effondrement des prix du solaire et de l'éolien
00:15:30 - ARGUMENT 2 - Solaire et éolien : l'intermittence, un problème fatal
00:15:37 - 1 Pilotable VS Intermittent
00:16:47 - 2 L'intermittence pour les nuls, expliquée de façon caricaturale et trompeuse
00:18:55 - 3 Le vrai problème de l'intermittence pour Jancovici
00:27:35 - ARGUMENT 3 - Solaire et éolien consomment trop de métaux
00:29:01 - 1 Assez de métaux pour un système électrique mondial bas carbone
00:30:55 2 - 2 Le stock c'est bon, mais le flux c'est foutu ?
00:34:47 - ARGUMENT 4 - Solaire et éolien énergies diffuses, consomment trop d'espace
00:36:07 - 1 Une éolienne par km2 ?
00:38:52 - 2 Le solaire, l'ennemi des forêts et des terres agricoles ?
00:42:26 - 3 Le nucléaire prend moins d'espace
00:43:59 - ARGUMENT 5 - Solaire et éolien : inefficacité énergétique, EROI trop faible
00:44:04 - 1 Le taux de retour énergétique contre les renouvelables - FEAT Le Réveilleur
00:50:38 - 2 Qualités et défauts des énergies fossiles : ce que Janco nous cache
00:55:18 - ARGUMENT 6 - Solaire et éolien n'existent que grâce aux fossiles
00:55:23 - 1 L'imbrication des énergies à la sauce Janco
00:58:53 - 2 Des panneaux solaires sans énergie fossile : mission impossible ?
01:02:02 - 2a Les mines et le transport
01:02:44 - 2b Le transport
01:03:31 - 2c Le transport routier
01:05:33 - 2d Bateaux sans fossiles : des voiliers du Moyen-Âge ?
01:08:46 - 2e Des métaux sans fossiles : mission impossible ?
01:11:05 - 3 Que se passe-t-il si on n'arrive pas à se passer de 100% des énergies fossiles ?
01:16:03 CONCLUSION : Renouvelables ET nucléaire : une autre vision de la transition
1 248 commentaires
DONT
@rodolpheremazeilles3961 il y a 1 jour
... le futur sera évidemment renouvelable ou ne sera tout simplement pas, ou du moins pour beaucoup moins d'humains en santé.
@st-ex8506 il y a 1 jour
Bravo, excellente vidéo!
Toutefois, elle est incomplète au niveau de l'intermittence des EnR. On peut pallier à cette intermittence non pas avec une seule approche (le stockage), mais bien avec SIX! D'ailleurs, dans l'ordre logique (pas forcément temporel) de priorité de ces 6 méthodes, le stocka est la dernière.
En tant qu'ingénieur-chimiste spécialisé dans les EnR ainsi que la chimie bio-sourcée (à la retraite depuis peu cependant), j'ai écrit un petit "white paper" à ce sujet. Je vous en livre ci-dessous le résumé:
Méthodes permettant de remédier à la nature intermittente des énergies renouvelables
N.B.: Ces méthodes sont ordonnées ci-dessous dans un ordre logique de prise en compte et d’optimalisation des potentiels.
- Taille du réseau électrique
Plus grand et plus diversifié géographiquement le réseau est, moindre sont les variations. Le réseau européen est le meilleur au monde sur cette dimension-là. Le réseau américain pourrait l’être également… s’il était unifié, ce qu’il n’est pas ! Le réseau d’une île ou d’un archipel (Hawaii ou Taiwan viennent à l’esprit) est de manière évidente à un grand désavantage sur cette dimension ! - Connections à grandes distances (via lignes HVDC)
Des connections est-ouest vont diminuer la variation de la production d’énergie solaire sur un cycle de 24 heures. Un réseau de lignes HVDC couvrant l’entièreté de la circonférence terrestre transformerait la production solaire d’électricité en une source constante ! Mais, bien évidemment, cette solution est un extrême non-économique, bien qu’il soit techniquement faisable.
Des connections du sud tropical ou sub-tropical au nord diminueraient la variabilité saisonnale. De tels projets existent déjà. - Un juste mix des technologies de génération, adapté aux caractéristiques climatiques de la région considérée, ainsi qu’à sa population et degré d’industrialisation. Le rendement d’un panneau solaire est bien évidemment nul la nuit et moindre en hiver qu’en été aux latitudes moyennes et septentrionales. Certes! Mais les capacités de génération éolienne sont précisément statistiquement plus élevées pendant ces périodes, l’un compensant l’autre fort bien (à une échelle mensuelle toutefois, et pas plus fine), comme le montrent les statistiques de production de courant renouvelable en Europe.
Il est bien entendu que cette optimalisation du mix n’est pas limitée au solaire et à l’éolien, mais doit inclure l’hydraulique, la géothermie, et autres méthodes… et même le nucléaire pour les pays qui en sont doté. - Le “foisonnement”
Il s’agit là d’installer des capacités de génération de courant renouvelable dimensionnées non pas pour couvrir une moyenne annuelle, mais bien la période, disons la semaine, la plus délicate de l’année. Bien entendu, cette solution ne peut être ni économiquement ni environnementalement justifiable si poussée à son extrême (suffisamment de panneaux solaires pour couvrir les besoins entiers d’un pays le jour le plus nuageux et sans vent de janvier !), mais un optimum doit être trouvé. - Abatement volontaire
Il s’agit là de payer des industries pour qu’elles soient prêtes à réduire volontairement leurs consommations électriques durant les périodes de stress du réseau. De tels contrats existent déjà! Ceci peut aussi être fait avec les consommateurs privés grâce à des structures de prix incitatives (voir tarif TEMPO d’EDF).
Cette solution est meilleur marché que de se doter de la capacité de stockage de la quantité de courant concernée ! Elle est particulièrement indiquée pour réduire le stress du réseau ce fameux jour de janvier, nuageux et sans vent ! - Capacités de stockage, qu’elle proviennent de STEPs (stations de pompage/turbinage, et en particulier des stations en cycle fermé, hors rivière), la solution de stockage d’énergie de loin la meilleur marché dans les régions à la géographie favorable (auxquelles la France appartient très clairement), de batteries ou d’autres technologies de stockage.
Le stockage est la dernière mesure dans l’ordre logique de mise en œuvre, après que les potentiels optimaux des cinq précédentes méthodes aient été extraits, et non la première ! Il est toutefois possible que des impératifs de timing de mises en œuvre fassent que du stockage doive être rapidement installé, mais nous parlons là d’un ordre logique d’examen et d’optimisation des potentiels, et non forcément d’un ordre chronologique !
Ndlr : ils démontent assez bien le Janco anti ENR, dommage qu'ils restent pro-nucléaires :-(
Car Janco y fait preuve de la même mauvaise foi. Heureusement bien démontés par d'autres retrouver ACT
France Renouvelables a publié un « Observatoire du système électrique renouvelable 2024 » avec plein de données et d’analyses
Connu / TG le 5/10/24 à 20:57
Connu / TG le 11/09/24 à 19:57
Des éoliennes à Senneville-sur-Mer, dans la région de Fécamp en Normandie, le 07 août 2024. ©AFP - Flora Elie / Hans Lucas
Est-ce que les éoliennes sont bruyantes ? Combien produisent-elles d'électricité ? Raphaël Gerson répond à ces questions
Les éoliennes sont-elles bruyantes?
Soyons factuels et mesurons. Le bruit d’une éolienne, à 500m, est de 35 décibels. En comparaison le bruit d’une voiture à la même distance, c’est 80 décibels. 35 décibels c’est le bruit mesuré d’un chuchotement. Il sera couvert par le bruit ambiant et il y a peu de chance que vous l’entendiez.
En fait, si certains riverains entendent les éoliennes, c’est parce qu’ils les voient. C’est la différence entre le bruit perçu, et le bruit réel. Un peu comme la météo, avec le froid réel, et le froid ressenti.
Une éolienne ne tourne pas lorsqu’il n’y a pas de vent, ou il y a-t-il d’autres raisons ?
Il peut y avoir d’autres raisons, comme à l’inverse un vent trop fort, un bridage nécessaire pour équilibrer le réseau, ou bien une opération de maintenance. Mais quand on lit que "une éolienne ne tourne que 25% du temps", c'est faux : une éolienne tourne et produit de l’électricité 75 à 95% du temps . 25% c’est le facteur de charge, c’est-à-dire le fonctionnement d’une éolienne à sa puissance maximale. Mais une éolienne fonctionne aussi à des vitesses inférieures. C’est comme une voiture : elle ne roule pas qu’à 130 km/h.
Une éolienne produit combien d’électricité en moyenne?
Une éolienne standard produit autour de 6 300 MWh par an, c’est-à-dire la consommation moyenne en électricité de 1500 foyers. Et il y a aussi les effets de foisonnement : quand le vent ne souffle pas à un endroit, il souffle en général à un autre.
À écouter aussi : Les éoliennes sont-elles écologiques ? - On se décarbone - 2 min
Les éoliennes font-elles baisser la valeur immobilière des maisons à proximité?
Une éolienne ça se voit, et certains parlent même d’une pollution visuelle qui ferait baisser la valeur immobilière des maisons situées à proximité. Cela peut effectivement arriver, comme cela a été le cas récemment dans le Finistère où la justice s'est prononcée en faveur des riverains. Mais l'étude qu'a fait l'ADEME sur le sujet en 2022 a montré qu'on ne peut pas en faire une règle générale.
On touche là du doigt le véritable enjeu de l’éolien : son intégration paysagère.
C'est sur cela qu'il faut travailler, comme il a été fait pour le balisage lumineux (ces flashs clignotants que les éoliennes doivent émettre pour avertir les avions) : depuis 2022 on peut les orienter vers le ciel, pour qu’il n’y ait plus de nuisance au sol. Et on peut saluer le travail de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage, qui mène de nombreux travaux de recherche, et accompagne les territoires sur ces sujets.
À écouter aussi : Éolien : le syndicat des énergies renouvelables s'inquiète du retard que la France peut prendre - Les documents franceinfo 5 min
Clés : Environnement Économie Écologie Entreprises – Marchés Énergies – Ressources Énergies renouvelables
Christophe Brun (à gauche) offre à ses voisins, comme Julie, le surplus d'électricité produit par les panneaux solaires du toit de sa maison. ©Radio France - Cécile Bidault / France Inter
En novembre, Esprit d’initiative partait à la découverte d’une AMEP à Simiane-Collongue. Dans ce village des Bouches-du-Rhône, les habitants partagent l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques d’un de leurs voisins. Nous avons pris des nouvelles de cette initiative.
"Une fois qu’on a commencé, on n’a plus du tout envie de s’arrêter", explique Christophe Brun au téléphone. Il y a plus de deux ans dans son village de Simiane-Collongue, il décide d’installer 16 panneaux photovoltaïques sur son toit pour produire son électricité. L’excédent est distribué aux voisins. Le groupe est aujourd’hui organisé en AMEP, Association pour la mutualisation d’une énergie de proximité, inspirée des AMAP pour l’agriculture. Christophe Brun donne la plus grande partie du surplus d’électricité à un ESAT, un établissement pour personnes handicapées. A lire et écouter ci-dessous.
À écouter : Energie renouvelable : passe à ton voisin
Esprit d'initiative
2 min
Quelques mois après le reportage, les panneaux photovoltaïques fonctionnent "toujours aussi bien !" selon Christophe Brun. Avec les beaux jours, ils produisent d’autant plus : "là, c’est la période". Toujours animé par cette volonté de partage, Christophe Brun continue de répartir le surplus d’électricité produite avec son voisinage et un ESAT (Etablissement d’accompagnement par le travail). Et le petit groupe s’agrandit : "On a un deuxième producteur qui nous a rejoints, qui était un membre consommateur avant et s’est équipé de panneaux. Un troisième est en train de nous rejoindre."
Sept AMEP en France aujourd’hui
Pionnier de l’autoconsommation collective, le modèle de l’AMEP commence à se faire connaître, "en partie grâce à la diffusion de votre reportage, on a eu beaucoup de demandes" raconte Christophe Brun. "Aujourd’hui, il y a sept AMEP en service un peu partout en France". Ces AMEP fonctionnent en réseau : "avec tous les porteurs de projets en France, il y a vraiment un état d’esprit solidaire et collectif, y compris parmi ceux qui ont envie de donner du temps et du savoir sur le sujet. C’est un peu notre bonne surprise."
Julie Lacombe, co-fondatrice de l’AMEP, prend le téléphone et poursuit la discussion. Le petit groupe de départ a bien l'intention de continuer à essaimer : "on a toujours un webinaire par mois", précise-t-elle, "là, on voit un engouement général. Il y a plus d’une quarantaine de projets en cours. Un des porteurs a même créé un document ’Les AMEP pour les nuls’. Vous voyez, ça nous dépasse", se réjouit-elle. “Les gens s’approprient le projet”.
Le prochain webinaire est programmé le 26 août.
À écouter : Des citoyens s'emparent de la question des énergies renouvelables : "il y a urgence"
L'esprit d'initiative
3 min
L'équipe Cécile Bidault, journaliste à France Bleu Nord, Production
rapport intéressant sur des scénarios 100% EnR
July 16, 2024 at 3:40:07 PM UTC
rapport intéressant sur des scénarios 100% EnR
En se basant sur les plans nationaux énergie et climat (NECP) soumis par la plupart des pays européens à l’Union européenne en 2023, Greenpeace France a analysé le niveau d’ambition des différents États membres sur les objectifs de développement à 2030 de deux filières d’énergies renouvelables : le solaire photovoltaïque et l’éolien terrestre. Ces deux filières constituent, selon les scientifiques de l’énergie et du climat, les principaux leviers de production d’énergie pour baisser, à long terme mais encore plus à court terme, nos émissions de gaz à effet de serre.
En rapportant ces objectifs d’éolien terrestre et de solaire photovoltaïque restant à installer d’ici à 2030 à la population, à la superficie ou au PIB des différents pays, le constat est sans appel : la France est à la traîne par rapport au reste de l’Europe en termes d’ambitions de développement des énergies renouvelables.
...
Recommandations de Greenpeace France
La France doit se fixer pour 2030 un niveau d’ambition de développement de l’éolien terrestre et du solaire photovoltaïque au moins équivalent à ce que prévoient nos plus proches voisins européens. Cela permettra, accompagné de politiques plus ambitieuses sur la sobriété et l’efficacité énergétiques, de faire face au « mur énergétique » prévu pour la France à horizon 2030, à une électrification accélérée des usages aujourd’hui fossiles et donc au défi climatique en visant une trajectoire de réchauffement limitée à + 1,5 °C et non à + 2 °C, voire plus, comme le prévoit actuellement le gouvernement. Pour cela, la France devrait viser :
- entre 100 et 120 GW de solaire photovoltaïque en 2030 contre les 54 à 60 GW visés actuellement par le gouvernement,
- entre 50 et 55 GW d’éolien terrestre en 2030 contre les 33 à 35 GW visés actuellement par le gouvernement.
Notre vision
rassemble plus de 300 membres, professionnels des énergies renouvelables électriques et du stockage en France et porte des solutions systémiques pour accélérer leur déploiement.
L’éolien et les énergie renouvelables sont en forte croissance partout dans le monde et les perspectives des prochaines années sont immenses. Les opportunités sont formidables pour les énergies renouvelables électriques en France qui constituent un véritable réservoir de croissance et d’emplois pour notre pays. Rien que pour l’éolien le tissu industriel éolien c’est plus de 900 entreprises et plus de 22 600 emplois en France en 2021 qui irriguent l’ensemble du territoire français.
Les énergies renouvelables sont la clé de la transition énergétique. Elles permettent de diversifier le mix électrique français, d’accroître l’indépendance énergétique et de lutter contre le changement climatique pour un coût maîtrisé pour la collectivité.
76%
des riverains vivant à proximité d'un parc éolien en ont une image positive
68% des Français déclarent que l’installation d’éoliennes près de chez eux serait une bonne chose. Plus de 3 Français sur 4 ont une bonne image de l’éolien (76%), ce chiffre est le même lorsque la population habite près d’un parc éolien selon la dernière enquête 2020 d’Harris Interactive.
Notre histoire
Porte-parole des professionnels de l’éolien
Créée en 1996, l’association France Energie Eolienne (FEE) représente, promeut et défend l’énergie éolienne en France. Elle est devenue France Renouvelable en septembre 2023.
Plus de 20 ans d’engagements, de convictions et de défis
D’une belle idée, l’énergie éolienne est devenue une véritable énergie de transition, propre, renouvelable et compétitive, couvrant 6% de la consommation d’électricité française. Aujourd’hui, tous les scénarios prospectifs de transition énergétique (RTE, ADEME, négaWatt) ou de prévisions d’investissements à moyen-long terme pour les énergies renouvelables intègrent l’éolien comme élément clef, incontournable. L’éolien est plébiscité par nos décideurs et les Français (77% d’opinions favorables en septembre 2016) qui sont convaincus de la nécessité de la transition énergétique
Ces 20 dernières années, les énergies renouvelables ont donné naissance à une véritable filière industrielle, du sous-traitant au développeur-exploitant en passant par les bureaux d’études, l’ingénierie, les constructeurs de turbines, et ce à l’échelle locale : c’est l’énergie des territoires par excellence. Elle a progressivement apporté des réponses économiques (énergie compétitive), industrielles (création d’emplois locaux et opportunités de diversification), écologiques (énergie bas-carbone, sûre et contribuant à lutter contre le réchauffement climatique) et stratégiques (utilisation des ressources locales, sécurité d’approvisionnement, énergie décentralisée), les EnR électriques s’inscrivent dans l’évolution vers un système de production d’électricité décentralisé et constituent une réponse locale plus adaptée au défi global de la transition écologique. Leur développement conduit à penser l’énergie différemment, en s’adaptant à une société en mutation rapide, imprégnée par les nouvelles technologies et le numérique.
Fonctionnement
Conseil d’administration
Le Conseil d’administration détermine les orientations stratégiques de France Renouvelables. Il est, composé de 19 membres élus par l’Assemblée générale (7 décembre 2021). Celui-ci est actuellement présidé par Anne-Catherine DE TOURTIER, par ailleurs Présidente de NORDEX France SAS.
Les membres du conseil d’administration assurent les responsabilités administratives et président les commissions de travail qui élaborent réflexions et propositions.
Commissions thématiques
France Energie Eolienne, s’appuie sur les connaissances et l’expertise de l’ensemble de ses membres, issus de diverses activités du secteur éolien.
L’association est organisée en commissions, elles-mêmes subdivisées en groupes de travail spécifiques.
Les groupes régionaux
Les Groupes régionaux sont constitués des membres de FEE présents en régions. Ils sont les interlocuteurs des préfets, des élus et de la presse régionale sur des problématiques locales et assurent un ancrage de FEE dans le territoire.
Équipe opérationelle
L’équipe de France Énergie Éolienne oeuvre chaque jour pour faire de l’éolien un pilier de la transition énergétique.
Découvrir l'équipe opérationnelle
Voir l'annuaire des membres
Le colloque national
Chaque année France Énergie Éolienne organise l’évènement majeur de l’éolien en France en réunissant les acteurs majeurs de la profession et les décideurs publics !
Autour d’un village d’exposants, de conférences, d’ateliers thématiques, et de rendez-vous d’affaires, cet événement annuel spécialisé permet :
- aux professionnels de l’éolien de s’informer « à la source » sur les évolutions techniques et réglementaires de leur activité
- d’aborder les questions de l’avenir économique et écologique de notre pays, et de la planète
- de parler différemment de l’éolien, de revenir sur les idées reçues et de rappeler et illustrer les bénéfices qu’apportent l’énergie éolienne
- De partager avec les différents parties prenantes les questions posées par le développement et l’exploitation des parcs éoliens, les réponses à apporter.
Pour sa 11ème édition, le Colloque National Eolien, aura lieux les 13 et 14 octobre 2021 au Parc Floral de Paris.
France Renouvelables
5 Avenue de la République 75011 Paris Contact : 01 42 60 07 41 / contact@fee.asso.fr
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- Fabrice CASSIN, CGR Légal
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- Dominique DARNE, EUROWATT
- Benoît GILBERT, VESTAS FRANCE
- Nicolas GIULIANO, ENGIE GREEN
- Ralf GRASS, ENERGIE TEAM
- Antoine GUIHEUX, Volta Avocats
- Loëtitia HUREZ, RWE Renouvelables France
- Raphaël LANCE, MIROVA
- Frédéric MAENHAUT, ENERCON
- Roy MAHFOUZ, H2AIR
- Vincent MASUREEL, ENERTRAG
- Pierre MÜLLER, RP GLOBAL
- Jean-François PETIT, QENERGY FRANCE
- Frédéric PETIT, SIEMENS
- Stéphane PASQUIER, BPCE ENERGECO
- Grégoire SIMON, WPD ONSHORE FRANCE
- Nicolas WOLFF, BORALEX
Connu / https://twitter.com/f_renouvelables/status/1727582754710376783
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France Renouvelables @f_renouvelables · 23 nov. 2023
[#Climat] Qu’est-ce qu’on attend ? Pour ne pas se retrouver dans le rouge à l'horizon 2035, nous n'avons pas le choix : plus d'énergies #renouvelables, c’est moins d'énergies #fossiles !
Sans changement, nous paierons tous l’addition. Nous devons accélérer.
#EnR #énergie #COP28
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... Loi dite APER ...offre à nos communes tout un panel d'outils pour planifier le développement des énergies renouvelables ... dont les zonages d'accélération des énergies renouvelables (ZaENR) ... Participer aux objectifs du Plan Climat de notre Communauté de Communes : après 2 ans et demi de travail avec les élus et les habitants, le Périgord Nontronnais s'est donné comme objectif à l'horizon 2050 de produire la même quantité d'énergies renouvelable que la quantité que nous consommerons ... en parallèle de l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal qui permettra de compléter nos choix sur d'autres aspects comme l'intégration paysagère des infrastructures de production d'ENR.
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L'usine souterraine de la STEP de Montézic / Image : Révolution Énergétique - HL.
L’énergéticien national souhaite réaliser une extension de la station de transfert d’énergie par pompage-turbinage (STEP) de Montézic dans l’Aveyron. Un projet à 500 millions d’euros qu’EDF se dit prêt à démarrer dès le feu de vert de l’État.
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La France dispose de 6 STEP sur son territoire, pour une puissance installée d’environ 5 GW. Érigées pour la plupart durant les années 1970 et 1980
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une seconde usine souterraine composée de 2 groupes pompe-turbines serait creusée dans le prolongement de la caverne actuelle, qui accueille 4 groupes de 230 MW chacun.
Si le projet augmentera de 430 MW (soit + 47 %) la puissance du site, de quoi alimenter de 300 000 personnes selon EDF, sa capacité de stockage restera inchangée. Aucune extension du réservoir supérieur n’est prévue. De 40 heures aujourd’hui, son autonomie à pleine puissance sera donc réduite
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La mise en concurrence des centrales hydroélectriques verrouille les projets
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La multiplication des projets agrivoltaïques alimente la méfiance sur l’avenir des terres. S’il existe parfois un intérêt agronomique, cette ...
Connu / TG le 13/10/23 à 14:41
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Q²
Une enquête très intéressante de reporterre en 3 volets sur l'agrivoltaïsme, pour alimenter nos discussions lors d'une prochaine mensuelle
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