Le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, alerte sur la progression de l’extrême droite partout en Europe, qui s’accompagne de nombreux reculs sur le front de la lutte contre le changement climatique.
Photo Jean-François Julliard. | JOSEPH MELIN-GREENPEACE
« La grammaire de l’extrême droite est bien connue : exploiter les peurs, désigner des boucs émissaires, manipuler l’information et instrumentaliser la colère. Ce schéma populiste, éprouvé depuis des décennies, opère aujourd’hui à plein régime.
L’offensive réactionnaire actuelle se nourrit de la haine, du racisme, de l’islamophobie, de l’antisémitisme, du sexisme, de la LGBTQI + phobie, elle menace directement certaines communautés et des pans entiers de notre société, des services publics à la culture en passant par la recherche scientifique.
Et elle cible aussi le cœur de notre mission sociale : l’écologie, et avec elle, toutes celles et ceux qui s’engagent pour mener les transformations sociétales dont notre monde a besoin face aux immenses défis des crises environnementales qui menacent la survie de l’humanité. La communauté scientifique, qui alerte sur le dépassement des limites planétaires et nous somme d’agir urgemment, est également attaquée. Ce phénomène porte un nom : le backlash écologique.
Aux États-Unis, Donald Trump et Elon Musk sont les figures de proue de ce mouvement
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Dans leur sillage se façonne un monde toujours plus dérégulé, au service des intérêts privés de quelques milliardaires. On y retrouve les puissants qui ont financé la campagne de Trump, des “carbofascistes” dont le refrain favori “Drill, baby, drill” commande de forer toujours plus, quitte à plonger toujours plus la planète dans le chaos climatique. Prêts à tout pour préserver leur fortune, ils attaquent frontalement les ONG environnementales comme Greenpeace USA, actuellement menacée par une poursuite bâillon aux États-Unis intentée par Energy Transfer. En cas de défaite, cette procédure pourrait entraîner la fermeture du bureau américain de Greenpeace, actif depuis plus de cinquante ans pour la protection de l’environnement.
La France n’échappe pas à ce mouvement délétère.
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«L’écologie d’extrême droite n’existe pas»
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ce que porte réellement l’écologie : des valeurs d’humanisme, de justice sociale et de tolérance. Loin des caricatures agitées par ses adversaires, elle se veut une promesse d’amélioration de qualité de vie pour toutes et tous, et doit être un rempart contre les inégalités sociales et les dérives autoritaires.
...
L’extrême droite ne sauvera ni le pouvoir d’achat, ni notre environnement. Elle ne réglera pas la crise climatique ni n’empêchera la disparition des espèces. Elle n’améliorera pas les conditions de vie des Français et Françaises. Au contraire, derrière ses discours prétendument à l’écoute des préoccupations du peuple, elle est et restera du côté des élites économiques et des industries polluantes qui ne font qu’accroître les inégalités. Son projet est un mirage dangereux face auquel nous devons faire unité avec l’ensemble des forces qui se battent pour défendre l’environnement, les libertés associatives et les droits humains et contre toute forme de discrimination. »
#132 - CATASTROPHES CLIMATIQUES : LE PIRE EST-IL À VENIR ? - 5 janv. 2025 / Greenletter Club
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Ouragans en Europe, vagues de chaleur en Arctique, ou pluies diluviennes dans le désert : le changement climatique est en train de bouleverser la géographie et l'ampleur des catastrophes naturelles. D'où cette question, à quoi vont ressembler les catastrophes climatiques de demain ?
Pour y répondre, nous recevons Davide Faranda, climatologue et physicien de formation, directeur de recherche CNRS, ses recherches portent sur les liens entre les évènements climatiques extrêmes et le changement climatique. Il s'intéresse particulièrement aux catastrophes naturelles et à leur lien avec le changement climatique. Davide Faranda revient sur le danger des catastrophes climatiques avec cette question : le pire est-il à venir ? Les évènements climatiques extrêmes, au-delà d'un seuil de réchauffement, vont-ils nous empêcher de nous adapter ?
Interview réalisée par Maxime Thuillez à l'Académie du climat
CHAPITRES
00:00 - Extraits
01:09 - Introduction
02:31 - La science de l'attribution
04:09 - Des ONVI climatiques ? Des catastrophes climatiques nouvelles ?
05:55 - Les pluies diluviennes à Dubaï
08:13 - La migration des ouragans
09:35 - Des ouragans en Europe
12:25 - Des ouragans + puissants ?
13:45 - Medicane - des ouragans en Méditerranée ?
17:49 - Les vagues de chaleur
21:20 - Des zones invivables sur terre ?
25:54 - La destabilisation du jet stream
28:16 - Des inondations meurtrières
31:40 - Des effets de seuils ?
35:52 - Un changement de saisonnalité des catastrophes extrêmes ?
38:30 - Quelle adaptation ?
43:17 - Des surprises climatiques ?
44:37 - La barrière Moïse à Venise
48:35 - Les rivières atmosphériques
50:02 - Une pression sur les climatologues ?
54:50 - Un message aux auditeurs ?
Dans cette interview, Davide Faranda revient sur le lien entre changement climatique et catastrophes climatiques. Les catastrophes naturelles comme les incendies, les inondations ou les ouragans sont dopés par l'augementation des températures résultant de la combustion des énergies fossiles. A quoi ressemblera notre planète dans quelques années ? Le pire est-il à venir ? Les ouragans vont-ils frapper l'Europe ? Les vagues de chaleurs vont-elles tuer des millions de personnes ? Les inondations vont-elles devenir quotidiennes ?
1:07:02
#130 - POURQUOI TOUT LE MONDE SE FOUT DU CLIMAT ? ALBERT MOUKHEIBER
de Greenletter Club
1:02:57
LES PIRES CATASTROPHES CLIMATIQUES DEPUIS 20.000 ANS
de Greenletter Club
Connue / TG
Tr.:
... 52°C, 1000 morts à la Mecque ! ... 50°C à Paris possibles ... seuils limites pour la vie humaine par conjonction de température et humidité ... vague de chaleur au Canada de 50°C ... 40 °C dans le Finistère ... Brésil, des morts pendant un concert ... l'amazonie verra un point de bascule franchi mettant en danger cette forêt ... tout pourrait s'emballer assez vite ... cf TIPES ... extension de la saison estivale ... hiver de plus en plus court ... du froid à des latitudes plus méridionales ... peu de choses adaptables ... le vrai pb, la biodiversité dont on dépent et elle ne peut pas s'adapter ... L'ADAPTATION EST UN MIRAGE, SEULEMENT RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE ... on est déjà à 1,50°C ... à 3°C impossible à gérer ... la peste etc ... les rivières atmosphériques ... transportent plus d'eau ... / wikipédia, je ne suis pas assez polémique ... va pousser l'étude des orages ... /adaptation : choc accélérer sur la réduction des émissions de GES ... il n'y a pas d'autre voie ... comme un cancer ... on ne s'adaptera pas
@GrandeLibrairie
✍"À l’échelle de l’histoire humaine, il est minuit moins quelques secondes." / Philippe Descola dan La Grande Librairie
👉Pour terminer l'émission, Philippe Descola nous adresse un texte puissant, écrit pour l'occasion, qu'il nous lit droit dans les yeux.
📺(Re)voir l'émission sur @FranceTV
: https://bit.ly/3AN3fG2 -> https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-17/6635183-emission-du-mercredi-13-novembre-2024.html
indexée à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?IeWYag
Publié Il y a 3 jours • 29 vues
Il y a un sujet dont on parle peu et qui explique peut-être, du moins en partie, pourquoi l’intérêt des français n’est pas à la hauteur des enjeux : c’est le climat. Ou plutôt le désastre climatique auquel les pouvoirs publics apportent des réponses timides voire anti-écologiques. Le jeudi 17 octobre au soir, une quarantaine de départements ont été placés en vigilance orange, et même rouge, pour risque de crue ou de pluie-inondation. La région Auvergne-Rhône Alpes a été durement touchée.
En Ardèche, l’épisode de fortes précipitations de cette dernière semaine est le plus intense jamais enregistré sur deux jours depuis le début du XXe siècle. Les images de rues inondées, de véhicules submergés et d’animaux emportés par les eaux témoignent du caractère exceptionnel de ces intempéries et de de notre retard en matière d’adaptation au changement climatique.
On en parle avec Clément Sénéchal, ex-porte parole de Greenpeace, Militant écologiste, Expert des enjeux climatiques et auteur d’un livre très critique sur ce qu’il appelle l’écologie du spectacle : “Pourquoi l’écologie perd toujours”, paru le 11 octobre dernier aux éditions Seuil.
Visibilité Publique - Publié originellement 03/11/2024
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 25min 39sec
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Ndlr : n'oublie-t-il pas les actions juridiques de GP ? Approfondir ACT
Le climatoscepticisme du Rassemblement national nous mène tout droit vers le chaos, alors que « nous n’avons que quelques années devant nous pour opérer la transition », alerte Aurélien Boutaud, chercheur spécialiste des limites planétaires.
Aurélien Boutaud est docteur en sciences de la terre et de l’environnement. Consultant indépendant, il est l’auteur de Déclarer l’état d’urgence climatique, Et s’il était trop tard pour la transition ? (éditions rue de l’Échiquier, mai 2024). Il a aussi publié précédemment aux éditions La Découverte deux ouvrages sur les enjeux environnementaux planétaires avec Natacha Gondran : L’Empreinte écologique et Les limites planétaires.
©DR
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Le RN ne s’est jamais vraiment intéressé à l’écologie, encore moins au climat. Certains élus RN sont climatosceptiques, d’autres considèrent que les membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) « exagèrent » alors que c’est exactement le contraire. Ce qu’on peut reprocher au Giec, c’est sans doute d’avoir été trop prudent et précautionneux dans ses messages par le passé.
Le discours du RN consiste à dire : « même s’il y a un problème, ce n’est pas si grave ni si urgent que ça ». Cela participe à relativiser l’urgence en prétendant qu’« on a le temps ». C’est ce que j’appelle le gradualisme climatique, qui est très fort au sein du RN.
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seuil critique au-delà duquel un système peut changer de manière abrupte et irréversible, comme la disparition de la calotte glaciaire du Groenland et de celle de l’Antarctique de l’Ouest ; le dégel des sols gelés en permanence ; la disparition des coraux ; et la perturbation de la circulation océanique dans l’Atlantique Nord.
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des centaines de millions de personnes seraient obligées de migrer car leurs territoires ne seraient plus vivables ... nouvelle injustice puisque les gens qui ont la plus faible responsabilité historique dans le changement climatique vont être les premières victimes.
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diviser par deux les émissions mondiales en quelques années. Or, nous n’avons toujours pas même commencé à réduire les émissions mondiales. Il faut donc un changement radical et rapide dans notre organisation sociétale pour aller vers la neutralité carbone.
C’est la raison pour laquelle il est pertinent de parler d’urgence climatique d’un point de vue scientifique. Nous n’avons pas 30 ans devant nous pour faire cette transition. On a tout au plus 5 ou 6 ans. Après, ce sera trop tard
2 203 signatures
Destinataire(s) : Député Jérémie Iordanoff (Élu) Nouvelle union populaire écologique et sociale
Protéger la vallée du Grésivaudan au cœur des Alpes
Campagne lancée par Anna U.
Catégorie Eau & Océans
STMicroelectronics et GlobalFoundries ont reçu un avis favorable de la commission d'enquête, à la demande d’autorisation environnementale pour le projet d’extension. "Soit à terme, la consommation de 5 000 000 m3 d'eau par an, l’équivalent de la consommation d’une population de 120 000 habitants".
Autorisés à "Doubler leur capacité de production à l'horizon 2027-2030 pour produire 620 000 plaques par an d'ici 2028, avec un total de 1,8 hectare de salles blanches, la construction d’une nouvelle station de traitement des effluents liquides industriels (6 500 m2), une nouvelle plate-forme de gaz vecteurs et des zones techniques. Pour un coût de 7,7 milliards d'euros dont 2,9 milliards d'euros de l'Etat".
https://mesinfos.fr/38920-crolles/extension-de-stmicroelectronics-a-crolles-le-public-invite-a-sexprimer-jusquau-9-octobre-182735.html
Toutefois, cet avis favorable est assorti de 4 réserves et de 6 recommandations. ;=)!
https://www.ades-grenoble.org/wordpress/2023/11/24/les-conclusions-de-la-commission-denquete-sur-stmicroelectronics/
Et, la lutte continue car les associations Actionnaires pour le climat et Grésivaudan Nord environnement (Grene), les collectifs Stop Micro, Grignon, Grési Citoyens, et La Confédération paysanne, France Nature Environnement Isère, la société coopérative Métamorphoses, représentés par Me Pierre Janot, avocat au Barreau de Grenoble, ont adressé conjointement, le 7 décembre dernier, une mise en demeure
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https://mesinfos.fr/38920-crolles/crolles-stmicroelectronics-mise-en-demeure-de-respecter-la-loi-par-des-associations-189454.html
Pour une mobilisation et une action sur le terrain:
https://stopmicro38.noblogs.org/post/2024/01/17/stopmicro-tour-2024-le-programme/
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
... Les usines présentes aujourd'hui, pillent déjà la ressource la plus précieuse : L'EAU, pour ses propriétés de pureté incroyable ... La création de 1000 emplois n'est plus un argument suffisant face à l'urgence climatique ... changer cette folie industrielle au détriment des espaces naturels et des êtres vivants ...
-> événement DE L’EAU, PAS DES PUCES!
https://agir.greenvoice.fr/events/de-l-eau-pas-des-puces
Les 5, 6 & 7 avril 2024 à Grenoble et dans le Grésivaudan
Manifestation conférences & actions / Collectif STopMicro
1,01 M d’abonnés - 3,6k - 89 534 vues - 626 commentaires #Mines #Ecologie #Entretien
C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
En seulement 20 ans, les volumes de métaux extraits dans le monde ont doublé et dans les 20 années à venir, les entreprises minières veulent produire autant de métaux qu’on en a extraits au cours de toute l’histoire de l’humanité. Pour la journaliste Celia Izoard, “Continuer à faire croire, qu’il est possible de supprimer les émissions carbones en électrifiant le système énergétique mondial est un mensonge criminel”. Un mensonge criminel car extraire de la matière produit beaucoup plus de déchets que de ressources, des déchets qui forment des collines ou des vallées de matières toxiques et dangereuses qu’il faudra gérer pendant des siècles. Les mines demandent aussi des quantités colossales d’eau et d’énergie. Sans compter leurs impacts sur les écosystèmes et les droits humains. En bref, les mines détruisent bien plus de ressources qu’elles en produisent.
Dans son livre, La ruée minière au XXIème siècle, Celia Izoard enquête sur les réalités qui se cachent derrière le discours des communicants et des entreprises qui prône la « mine durable, verte et sociale » comme un outil de la transition vers les énergies décarbonées. L’essayiste montre à quel point, en tant que population, nous sommes embarqués dans un projet de transition qui repose entièrement sur l’extractivisme et nous mène dans le mur. Comment sortir de cette impasse ? Pour Celia Izoard, la seule solution viable aujourd’hui est de revoir nos modes de vie et de réduire nos besoins en énergie. “On ne peut miser sur les énergies renouvelables qu’en réduisant drastiquement la production et la consommation. Et cela nécessite des bouleversements majeurs que les élites du capitalisme mondialisé refusent de faire”. Que signifie extraire des métaux au XXIème siècle ? En quoi la mine verte et responsable est un mirage ? Et quels bouleversements majeurs faudrait-il opérer aujourd’hui pour sortir de l’extractivisme ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Celia Izoard.
Pour aller plus loin :
Le livre de Celia Izoard https://www.seuil.com/ouvrage/la-ruee-miniere-au-xxie-siecle-celia-izoard/9782021515282
Enquête pour Reporterre
https://reporterre.net/Exclusif-la-liste-des-sites-miniers-empoisonnes-que-l-Etat-dissimule
Les autres entretiens Blast sur les questions énergétiques
Jean Baptiste Fressoz “la transition énergétique n’aura pas lieu” • ÊTRE LUCIDE FACE AUX DÉFIS CLIMATIQUES https://www.youtube.com/watch?v=FV_nUNol81M
Nicolas Goldberg - Electricité sommes nous condamnés à payer plus cher ? • ÉLECTRICITÉ : SOMMES-NOUS CONDAMNÉS À... https://www.youtube.com/watch?v=Z40re-gKPZg
Philippe Bihouix - La technologie ne nous sauvera pas • URGENCE ÉCOLOGIQUE : LA TECHNOLOGIE N... https://www.youtube.com/watch?v=FhkK0rMHXdQ
Jean Marc Jancovici - Énergies et Climat, “il va falloir faire des sacrifices” • ÉNERGIES ET CLIMAT : IL VA FALLOIR FA... https://www.youtube.com/watch?v=hIZCFBHr4oc
Négawatt / Yves Marignac - Peut-on faire la transition énergétique sans nucléaire ? • PEUT-ON FAIRE LA TRANSITION ÉCOLOGIQU... https://www.youtube.com/watch?v=tXnnjAu0L9I
À retrouver aussi sur les podcasts écologie de Blast https://www.blast-info.fr/podcasts/lecologie-s-1-oXkml_NzRjqtM-EP0jWyeA
Journaliste : Paloma Moritz
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Tr.: ... piège de se focaliser sur le réchauffement climatique : inégalités, biodiversité, matières ... la transition, pour que rien ne change, c'est très grave, s'emparer des échelons démocratiques ... ex 5G ... les grandes entreprises ont un coup d'avance en matière de projet de société ... penser ensemble ... la viabilité, imaginer l'informatique lowtech, une informatique viable, les communs comme wikipédia, produire local, recyclage, produire soi-même change tout, notre confiance en nous ... réponse collective ex un bois en commun, on ne peut le faire que ensemble ...
Climat, la grande affaire locale 1 / 29
Publié le 12/03/2024 à 17h56 / Pascale Tessier
Sujets relatifs :
Dérèglement climatique, Aménagement urbain, Urbanisme
Pierre Moscovici présente le 12 mars 2024 le rapport annuel de la Cour des comptes. © Cour des comptes
Simplification des diagnostics, trajectoires claires et désignation d’un pilote dans l’avion : voilà ce que préconisent les magistrats financiers aux collectivités devant adapter la ville au dérèglement climatique.
Après la crise sanitaire en 2022 et la décentralisation en 2023, la Cour des comptes a choisi comme objet de son rapport annuel 2024 l’action en faveur de l’adaptation au changement climatique. Et au terme d’investigations menées auprès de 19 villes et intercommunalités de plus de 50 000 habitants, le président Pierre Moscovici a mis l’accent le 12 mars sur « l’ensemble des mesures à prendre pour continuer à vivre dans des conditions supportables », dans un contexte où, malgré ce qui a été engagé, le changement climatique reste « inéluctable et irréversible. » Après n’avoir pris, pour certaines, la mesure de l’urgence que face à la multiplication des épisodes météorologiques extrêmes et les implications sur les conditions de vie des habitants, les collectivités se voient rappelées à l’ordre par... des magistrats financiers.
Lire aussi L’heure de l’adaptation au changement climatique a plus que sonné pour les collectivités locales
Pour une simplification drastique
Pour Pierre[…]
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Actualités
L’urgence écologique et climatique est incompatible avec toute « pause réglementaire » souhaitée par Macron. Il nous faut au contraire franchir plusieurs marches pour être à la hauteur de la situation .
Nous n’avons plus le temps des petits pas .
Voici notre contre projet ...
Connu / TG le 19/07/23 à 23:02
Les données scientifiques sont claires : nous faisons face à une urgence mondiale sans précédent. Il s’agit d’une question de vie ou de mort pour l’ensemble des êtres vivants, humains (responsables) et non-humains (embarqués avec nous dans cette catastrophe sans en être responsables).
Nous devons agir maintenant.
Nous sommes en pleine urgence planétaire
Professeur James Hansen ancien directeur de l’Institut Goddard des études spatiales de la NASA.
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Dans le monde, le nombre des catastrophes naturelles liées à la météorologie a plus que triplé depuis les années 1960.
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Atmosphère
Les émissions de gaz à effet de serre
Nos émissions de CO2 continuent d’augmenter !
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Biosphère
Le rapport 2019 de l’IPBES déclare que l’effondrement de la biodiversité nous menace tout autant que les impacts du bouleversement climatique. Au total, 75 % de la surface terrestre est altérée de manière significative, 66 % des océans subissent des incidences cumulatives de plus en plus importantes et plus de 85 % de la surface des zones humides ont disparu.
Les trajectoires actuelles ne permettent pas d’atteindre les objectifs de conservation et d’exploitation durable de la nature et de parvenir à la durabilité.
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L’eau
Sécheresse et pénurie
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La terre
Nous perdons nos terres arables
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commencer à agir maintenant et cibler 2025
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Connu / TG le 4/10/23 à 8:25
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Commandé à deux chercheuses en sociologie du laboratoire Sophiapol de l’Université de Nanterre, Saskia Cousin et Garance Bazin, ce rapport analyse la façon dont l’avion a envahi nos imaginaires de voyage.
Lire le rapport complet https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/10/En-mode-avion-lemprise-de-la-publicite-et-des-influenceurs-sur-nos-imaginaires-du-voyage.pdf
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Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France
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Engager une action politique efficace pour réinventer les imaginaires du voyage et réduire les vols de loisirs
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Selon l’ADEME, l’aérien représente 41% de l’empreinte carbone du secteur touristique [2], et la diminution du trafic est le levier le plus efficace pour le décarboner dans les années à venir [3].
“La question du prix des billets d’avion est primordiale. Comment inciter la population française à adopter des modes de vie bas-carbone quand elle est matraquée de publicités l’incitant à prendre très régulièrement l’avion à des prix ultra concurrentiels ? Il est urgent que le gouvernement revoie sa copie, notamment en faisant en sorte que les billets de train soient enfin moins chers que ceux d’avion”, reprend Alexis Chailloux.
...
Greenpeace demande ainsi au gouvernement français de mettre en place des mesures concrètes permettant de diminuer drastiquement le trafic aérien et de favoriser l’émergence de nouveaux imaginaires de voyage compatibles avec l’urgence climatique :
– Une «loi Evin climat» interdisant toute publicité et partenariat sponsorisé pour les activités les plus émettrices de gaz à effet de serre, notamment le transport aérien [4].
– La fin des avantages fiscaux dont bénéficie le secteur aérien [5] (exemption de taxe sur le kérosène et de TVA sur les billets d’avion internationaux…) et le report de ces ressources dans le ferroviaire.
– Un billet Interrail offert à tous les jeunes d’une tranche d’âge afin de démocratiser le voyage en train et d’encourager les échanges interculturels.
...
Notes aux rédactions
[1] Le corpus est composé d’affichages publicitaires des principales compagnies aériennes (françaises et internationales) et d’aéroports français parus entre janvier 2020 et mai 2023, ainsi que des publications Instagram de 36 influenceurs et influenceuses voyage parmi les plus populaires sur Instagram (100 000 abonné·es en moyenne). Tous les comptes ont été anonymisés, excepté ceux montrés en exemple et pour lesquels Greenpeace a reçu l’accord des propriétaires.
[2] Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme, ADEME (2021).
[3] Transport aérien : 3 scénarios pour une transition écologique, ADEME (2022).
[4] Publicité : pour une loi Evin climat, Greenpeace France (2020).
[5] Rapport du Réseau Action Climat sur les aides injustes au secteur aérien.
Contact presse Eléonore Thélot | +33 (0) 7 72 50 56 36 | eleonore.thelot@greenpeace.org
Clés : #aviation #Aviation #Changement climatique #Changements climatiques #Dérèglement climatique #Emissions de gaz à effet de serre #Environnement #GES #Greenpeace #Transition énergétique #Transports
Tr.: ... institut de l'engagement ...
S15 : Climat : faut-il renoncer à nos libertés ? - diffusé le 17/09/2023 à 20h00 / C politique - France 5
Politique 1 h Français tous publics Vidéo sous-titré Disponible jusqu'au 17/10/2023
Une canicule historique chez nous en France jusqu’à ses derniers jours, des megas-feux au Canada, le pire incendie de l’histoire à Hawaï, les températures des océans qui s’envolent avec comme des conséquences des inondations impressionnantes en Grèce, et aux conséquences humaines effroyables en Libye. Des images terribles et des mots très forts…
Mais face à la gravité de la situation, pour éviter le pire faut-il passer à la contrainte ? faut-il renoncer à certaines de nos libertés ? à notre démocratie ? On se pose ces questions, parce que C politique.
- Dominique Bourg, philosophe
- Emilie Torgemen, journaliste chargée des questions d'environnement au Parisien / Aujourd'hui, en France
- Eloïse, ex membre de la convention citoyenne pour le climat.
- Dominique Reynié, Fondation pour l'innovation politique
- Perrine Simon-Nahum, historienne et philosophe
Présenté par : Thomas Snégaroff - Maison de production : Together Media / France Télévisions
La plage de Tartane, sur la presqu’île de la Caravelle, rongée par l’élévation du niveau de la mer ©Radio France - Giv Anquetil
Aux Antilles, le changement climatique et la montée des eaux accélèrent l’érosion des littoraux. Quand la carte postale est rongée par la mer, certains s’activent déjà pour ne pas finir les genoux dans l’eau.
« On voit bien que les plages reculent de plus en plus vite. Ce qui semblait poindre il y a encore 25 ans, là c’est manifeste. Il suffit de ne pas fréquenter une plage pendant 2 ans et d’y revenir : vous la retrouvez totalement défigurée, transformée. Les cocotiers et les arbres qui étaient peut-être à 15 mètres de la zone de déferlement, aujourd’hui sont carrément léchés par l’eau. C’est l’élévation du niveau de la mer qui ne cesse de pénétrer à l’intérieur des terres » Pascal Saffache est Maître de conférences en géographie et aménagement du territoire à l’université des Antilles, et depuis des années, il alerte sur les conséquences du changement climatique sur l’érosion de son île. Le diagnostic d’une situation qui s’impose dorénavant à tous, en Martinique comme en Guadeloupe et ailleurs dans la Caraïbe : la carte postale de cocotiers et de sable blanc (ou noir) est en train de disparaître, emportée par la mer.
Pascal Saffache, Maitre de conférences en géographie et adaptation du territoire à l’université des Antilles, alerte depuis des années sur les conséquences de l’érosion des littoraux . Pascal Saffache, Maitre de conférences en géographie et adaptation du territoire à l’université des Antilles, alerte depuis des années sur les conséquences de l’érosion des littoraux . © Radio France - Giv Anquetil
3,5mm par an. C’est selon le GIEC la vitesse à laquelle l’eau des tropiques monte avec la fonte des glaces des régions polaires (et la dilatation des océans). Et le phénomène va plus vite que prévu. Une submersion marine qui menace tout particulièrement les Antilles : chaque année, l’océan gagne en moyenne un mètre de plage, et le groupe d’experts internationaux estime que toute une partie du littoral risque de devenir inhabitable d’ici 2040. Autant dire demain donc.
La plage de Sainte-Luce La plage de Sainte-Luce © Radio France - Giv Anquetil
D’autant que ce phénomène global est aussi aggravé par les actions locales, qui vont des cocotiers importés pour la photo (et qui contribuent à accélérer l’érosion des plages), à l’extraction immodérée du sable pour les constructions, en passant par l’artificialisation des sols qui accentue le ruissèlement.
Les pêcheurs de Sainte-Luce vendent dorénavant leur poisson les pieds dans l’eau Les pêcheurs de Sainte-Luce vendent dorénavant leur poisson les pieds dans l’eau © Radio France - Giv Anquetil
Ce qui est en train de se passer n’aura donc pas que des conséquences pour les touristes et le peu de place restant où poser leurs serviettes de plage, mais a déjà commencé à affecter toute une partie de l’activité économique. Avec –à venir- de profonds changements urbanistiques, et donc sociaux. Face à la mer qui monte, des sommes considérables sont engagées pour tenter de ralentir le phénomène, qui appelle surtout à un changement de stratégie d’occupation du territoire. Car on ne pourra plus faire comme avant.
Au nord de l’île, la plage du Prêcheur a disparu. Et une partie des habitants vont devoir déménager © Radio France - Giv Anquetil
De Tartane à Sainte Luce, des Salines aux Prêcheur (et sa Montagne Pelée qui vient cette semaine d’être inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco), état des lieux avec, comme à chaque fois, des citoyens – mais aussi des élus, qui se mobilisent pour s’adapter autant que possible. Des Martiniquais parfois à la limite de la solastalgie, ce « nouveau mot pour un nouveau monde » inventé par le philosophe australien Glenn Albrecht, pour décrire la détresse que provoque la disparition de son environnement familier.
Les collégiens du club sciences du Lamentin en sortie pédagogique sur le sentier littoral emporté par la mer à l’Anse Figuier Les collégiens du club sciences du Lamentin en sortie pédagogique sur le sentier littoral emporté par la mer à l’Anse Figuier © Radio France - Giv Anquetil
Christian Palin, adjoint à l Mairie de la Trinité en charge de l’adaptation au changement climatique, devant ce qui reste de la plage à Tartane Christian Palin, adjoint à l Mairie de la Trinité en charge de l’adaptation au changement climatique, devant ce qui reste de la plage à Tartane © Radio France - Giv Anquetil
Reportage : Giv Anquetil, Réalisation : Maria Pasquet Montage : Karen
Liens :
- L’Olimar : l'observatoire de la dynamique du littoral martiniquais est un réseau qui réalise et partage des observations sur l'évolution du littoral.
- L'ASSAUPAMAR : l’Association pour la sauvegarde du patrimoine martiniquais
Chroniques Le jour ou
"Le jour où" par Anaëlle Verzaux du vendredi 22 septembre 2023
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Tr.: ... érosion marine ...
44,5 k abonnés - 952+ - 34 342 vues - 242 commentaires #jancovici #nuke #écologie
J'avoue avoir un peu de mal à comprendre le calcul de Janco sur le coût financier du capital.
La centrale coûte 10 milliards pour, admettons, 60 ans de vie.
taux d'intérêt à 2%, coût financier : 10 0,02 60 = 12.
taux d'intérêts à 10%, coût financier : 10 0,10 60 = 60.
Différence du coût financier = 48 milliards.
Quelqu'un peut-il m'éclairer svp ? Je ne vois pas comment il en arrive là à part en prenant le postulat qu'une centrale à 120ans de vie devant elle. Ça me paraît un poil exagéré.
Sources
Janco • Jean-Marc Jancovici face aux lecteurs... https://www.youtube.com/watch?v=uqDR4Xf1_5Q&t=0s
Réponses au quiz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
1) Capital/mentalité et compétence.
2) Arbitrage des risques entre la sûreté d'exploitation et l'arrêt d'exploitation.
3) 2200 GW.
#jancovici #nuke #écologie #carbon4 #shiftproject #extrait #alternativeséconomiques #janco #ilnousfautunplan
Transcription :
... ne croit plus que nous réussirons à temps à arrêter les émissions de gaz à effet de serre. ... Cette année aura été celle la plus émettrice ...
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Une synthèses à partir du Rapports du GIEC et des données de Our World in Data. Quatre chapitres thématiques (la hausse des température, effet de serre, l’origine des émissions et les scénarios futures) et plein de données chiffrées commentées et misent en perspectives par l’équipe des Décodeurs (où il y a aussi des décodeuses !) du « Monde ».
Note : je partage ce lien et le précédent sur ce fil, pour leur intérêt informatif, mais aussi parce qu’ils ne sont plus accessibles depuis la page des Décodeurs sur le site web du quotidien. Merci par ailleurs à @Supergeante pour la trouvaille
#réchauffement #UrgenceClimat #GIEC
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Dérèglement des températures, concentration de CO₂, fonte des glaciers… Une série de graphiques actualisés illustrant le dérèglement climatique depuis 1995, par l’équipe des Décodeurs du « Monde ». A garder sous le coude comme on dit.
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Le 10 décembre 2022, à Bouc-Bel-Air dans la périphérie marseillaise, 150 personnes en combinaisons blanches s’introduisent sur un vaste site Lafarge, le plus gros producteur mondial de ciment [1].
En un bref laps de temps elles mettent le site hors de fonctionnement à l’aide d’outils en tout genre puis repartent au soleil couchant. L’usine, classée comme l’une des 50 plus polluantes du pays – 17 sont des cimenteries – restera à l’arrêt plusieurs jours. Elle faisait l’objet de plaintes des riverains – regroupés en association - depuis de nombreuses années [2].
Si les auteurs des faits s’évanouissent alors dans la nature, les photos de l’action feront le tour des médias français et internationaux. Elles sont alors emblématiques de la montée en puissance d’une écologie conséquente et de nouvelles formes d’interventions collectives face au ravage environnemental et aux criminels climatiques. Cette action se verra relayée, entre autres, par les Soulèvements de la Terre. 6 mois plus tard, le 5 juin, 15 personnes sont interpellées dans diverses villes du pays, notamment par la sous-direction antiterroriste (SDAT). Placées 96 heures en garde à vue pour leur participation présumée à cette action, elles seront relâchées sans mise en examen. Le 20 juin 2023 un nouvelle vague d’arrestation débute. L’une des personnes interpellées nous raconte cette plongée soudaine au 4e sous-sol de la sous-direction antiterroriste.
...
[1] Le béton représente 8% des émissions de Co2 mondiales. Quant au secteur du BTP c’est 39 % des émissions de CO2 au niveau mondial et de 33% des émissions françaises. L’entreprise Lafarge-Holcim semble cumuler les scandales environnementaux dans ses carrières, centrales à béton et cimenteries. C’est bien aussi Lafarge-Holcim qui a financé Daesh en Syrie, avec l’accord tacite de la DGSE et de l’État. L’entreprise a d’ailleurs été condamnée pour financement du terrorisme par la justice américaine en octobre 2022.
[2] Grâce à des dérogations préfectorales, l’usine dépassait largement les seuils fixés par l’Europe en matière d’oxyde de soufre. L’association, les zones d’habitation et commerçantes autour de l’usine ont longuement témoigné et lutté pour prouver qu’elles ne pouvaient plus respirer correctement, par le biais d’articles, enquêtes, reportages, photographies de l’usine et des nuages de pollution. L’usine brûlait et brûle toujours des milliers de pneus pour alimenter ses fours.
[3] Merci à ce sujet au retour écrit sur les gardes à vue de Montreuil dans l’affaire de l’usine Lafarge.
[4] Juge chargé de l’instruction de l’affaire de Tarnac qui finira par se dessaisir de du dossier après une suite de mises en causes publiques et d’erreurs de procédure.
[5] Le procès faisant suite à cette garde à vue et impliquant 8 autres prévenus a démarré le vendredi 8 septembre. Fourre-tout fiasco pour le parquet, il a été suspendu après 7h de débats et se poursuivra le 28 novembre prochain. Voici la déclaration faite par l’auteur de ce texte au tribunal ce jour là : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/declaration-benoit-feuillu
[6] Sa déclaration complète est disponible ici : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/affaire-lafarge-une-personne-convoquee-nous-parle
Connu / TG le 13/09/23 à 17:48