© friche urbaine rue Jules Noutour à Lille
Gagner en résilience et en durabilité, pouvoir faire face à la raréfaction des ressources et aux aléas climatiques… Est-ce que la ville peut devenir régénératrice ?
De Singapour à Shangaï, de New York à Toronto, de Paris à Berlin, la mue écologique des métropoles est en cours. Mais malgré les efforts entrepris depuis plusieurs années pour faire baisser les émissions de CO2, ils apparaissent encore comme insuffisants. Les grandes agglomérations contribuent toujours à l'augmentation des températures et à la crise environnementale, et produisent massivement de la pollution et des déchets. Il y a urgence à faire évoluer le modèle actuel, et la ville régénératrice pourrait bien être une fort bonne option.
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Renaturer différemment
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Co construire la ville
... conception globale et révolutionnaire de la métropole de demain, plus inclusive et plus partagée, mieux armée face aux crises, intrinsèquement moins polluante, écologiquement et socialement dynamique. C'est un changement culturel majeur dans la façon de penser le rôle des villes qui, au lieu de dérégler le climat, pourraient demain être en mesure de le régénérer.
Nous nous rebellons pour remplacer le système actuel qui mène à l’extinction du vivant par un système qui mette en son cœur le vivant et sa régénération. C’est pourquoi nous voulons créer une culture au service du vivant sous toutes ses formes et de ce qui est vivant en chacun·e de nous. Nous pensons que culture du soin et changement de système vont de pair car il ne suffit pas de demander à le changer, il faut en construire un nouveau, sain, résilient et adapté aux chocs des effondrements écologiques et sociaux à venir.
... nous travaillons ainsi à :
- Permettre à chacun‧e de se sentir inclus‧e dans le mouvement et de trouver sa place
- Prendre soin les un·es des autres
- Régénérer nos rapports au pouvoir
- Prévenir et guérir les conflits
- Encourager la reliance des un·es aux autres, à la nature et à plus grand que soi
Au sein d’XR, un groupe de travail s’attelle à faciliter l’émergence et le développement de ces cultures régénératrices.
Du développement durable aux cultures régénératrices
Le modèle du développement durable reste bloqué dans le récit du progrès technologique et de la maîtrise de la nature par les humain‧es.
... notre place est au sein de la nature, non à côté, et que nous avons notre part à faire pour permettre sa régénération, sa stabilité dans le futur.
... la croissance, les extractions des ressources naturelles, leur « consommation » inévitable dans le cadre d’un développement, qu’il soit appelé « durable » ou « vert », met en danger la capacité de la nature à se régénérer, autant que notre vie, notamment la vie de celles et ceux qui sont exploité‧es par ce modèle de développement économique.
... remplacer la notion de développement par celle de cultures, c’est-à-dire des manières radicalement différentes de vivre et de penser notre rapport à la nature, rendant possible la régénération et la stabilité des systèmes naturels.
En fondant nos cultures sur ce modèle de la régénération, nous choisissons un mode de vie en harmonie avec la nature fondé sur une économie et des techniques régénératrices, qui répondent à nos besoins essentiels dans tous les domaines d’activité humaine, de l’alimentation au transport, de l’habitat aux outils, de la santé à la sécurité, tout en prenant en compte les limites planétaires.
De la séparation à la réunion
La séparation, en nous-mêmes, et d’avec la nature est une violence que nous nous infligeons. Elle est portée et transmise par notre modèle économique, social, culturel et politique. L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations. Cette opposition stérile a abouti à une série de séparations à l’origine de notre inaction écologique, et plus largement de toutes les violences et oppressions systémiques.
... nous revendiquons la réunion de la nature et de la culture : nous ne sommes pas en dehors de la nature, nous en faisons partie. Nous ne sommes pas indépendant‧es de la nature, nous en avons un besoin vital. Nous ne sommes pas supérieur‧es à la nature, mais nous en sommes égaux‧ales, et nous y avons une responsabilité particulière. Nous sommes interdépendant‧es. Nous dépendons des autres, de la nature et réciproquement.
En nous-mêmes, la séparation est celle d’avec nos émotions, nos intuitions, nos élans, ce qui est vivant et dialogue avec le vivant en nous. Toute fermeture en nous sépare, et fait obstacle à ces cultures régénératrices qui nous invitent à nous relier à nous-mêmes, aux autres, à la nature et au monde.
Vers un militantisme relié
La culture régénératrice est un acte politique. En travaillant à prendre soin au sein même du militantisme, nous cherchons à tester et incarner une nouvelle façon de « vivre ensemble » de l’intérieur. Nous portons une attention soutenue aux moyens utilisés tout autant qu’aux buts poursuivis. Nous pensons que les sociétés durables et joyeuses que nous voulons voir advenir naîtront du soin que nous portons aux blessures de notre société actuelle.
Extinction Rébellion n’est pas un mouvement isolé de la société et souffre des mêmes maux, que ce soit le burn-out qui touche aussi les militant·e·s, les relations de domination entre groupes sociaux divers ou encore les troubles de l’éco-anxiété qui affecte les personnes sensibles à l’effondrement écologique et sociétal.
Les cultures régénératrices proposent une diversité de moyens de soigner ces maux, en posant la question de ce qui nous relie – plutôt que de ce qui nous sépare – et de comment le partager : nos émotions comme nos « communs », nos conflits comme nos besoins, nos rapports de pouvoir comme nos vulnérabilités.
Nous voulons agir maintenant, à travers une non-violence active, une culture régénératrice et un activisme radical dans le sens où il prend les problèmes à la racine.
Les 5 grandes questions auxquelles nous cherchons des réponses :
- Comment aider les personnes à s’engager dans un collectif et passer de la sidération ou de l’impuissance à l’action juste pour chacun·e ?
- Comment avoir un mouvement dont le militantisme est « soutenable », dans lequel les militant·es prennent soin d’eux et elles, sans s’épuiser, comme on épuise les ressources de cette Terre ?
- Bien que les tensions soient inévitables et normales dans un groupe, comment aider aux gestions de celles-ci pour passer des conflits interpersonnels à un apprentissage qui fait grandir et émerger l’intelligence collective ?
- Comment éviter de reproduire les systèmes d’oppression, les déconstruire et apprendre une nouvelle manière d’être ensemble ?
- Comment nous reconnecter et resserrer la toile du vivant qui a été distendue afin de pouvoir faire face aux impensables effondrements actuels et à venir ?
Connu / TG le 20/10/23 à 16:00
Ndlr : super sauf pour :
- "Prévenir et guérir les conflits" : le conflit, c'est la vie, il y a donc une contradiction avec le propos général ici centré sur la vie et sa régénérescence. Le souci ne serait-il pas "Comment accueillir les conflits en maintenant une posture non-violente ?" Je propose donc de travailler ici "Prévenir et guérir les passages à actes violents" plutôt ? PROPOSER ACT
- "Encourager la reliance" : encourager ou questionner la reliance ? avec qui être en lien et pourquoi et pour quoi ? Quel sens donner au lien que j'ai ou non avec autrui ? PROPOSER ACT
Et des questions sur :
- "L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations" : quels sont les éléments historiques qui le prouvent ? ACT
Aux quatre coins du monde, Cyril Dion découvre de formidables initiatives pour régénérer les forêts, les sols, les récifs coralliens, les modes de culture mais aussi les démocraties et les systèmes éducatifs.
En Australie, le biologiste marin Peter Harrison restaure des massifs entiers de la Grande Barrière de corail en élevant des larves de coraux qu’il relâche ensuite sur des récifs en péril. Dans le même pays, le fermier Colins Seis décuple la fertilité des sols grâce à l’agropastoralisme, alternant élevage et culture sur une même parcelle. En se rendant dans une "école de la forêt" en Allemagne, Cyril Dion constate les bienfaits d’une éducation en contact direct avec la nature. À Dublin, il échange avec d’anciens participants à l’assemblée citoyenne qui a poussé le pays à légaliser le mariage homosexuel en 2014, et dont le fonctionnement a inspiré la Convention citoyenne pour le climat en France. Autant d’initiatives qui, pour Cyril Dion, prouvent que la crise climatique est l’opportunité de se réinventer en proposant de nouveaux récits.
Odyssée inspirante
La situation climatique est plus grave que jamais. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment se préparer aux catastrophes à venir ? Comment réinventer nos sociétés ? Dans une quinzaine de pays, Cyril Dion (Demain, Animal) part à la rencontre de femmes et d’hommes qui luttent contre l’inaction climatique des États et des entreprises, régénèrent les forêts, les océans, créent les écoles de demain et pensent la démocratie du futur. Il dialogue avec des personnalités telles que David Wallace-Wells, auteur de l’essai La Terre inhabitable, l’écologiste américain Paul Hawken ou encore l’ancien président uruguayen José Mujica qui livrent leurs clés pour construire un monde plus juste et plus écologique. Une odyssée inspirante à la bande-son et aux images poétiques, guidée par un regard éclairé.
Version originale
Si vous souhaitez entendre les intervenants s'exprimer dans leur langue (sans doublage), il vous suffit de choisir "Version originale - ST français" dans le player de la vidéo.
Réalisation : Cyril Dion
Pays : France
Année : 2022 Info et société Décryptages
Durée : 54 min
Genre : Documentaires et reportages
Prochaine diffusion le : mardi 15 novembre à 22:40
Résumé
agropastoralisme en Australie ; David Holmgren sur la permaculture, démarche qui repose sur la générosité ; créer une nouvelle culture pour une nouvelle économie : l'économie symbiotique de Isabelle Delannoy, ingénieure et autrice ; toit végétalisé (écotoit) associé aux panneaux solaires ; agriculture intégrée ou système songhaï? ; coopérer, régénérer nos démocraties, une démocratie ouverte par le tirage au sort, considération, respect, citoyens éclairés ; Irlande : Le médiateur s'assurait que chacun avait la parole, qualité du débat, occasion de vraiment comprendre un sujet.
Durée de lecture : 6 minutes
Forêts Incendies
Accuser les écologistes dans l’incendie de la forêt usagère de Gironde, comme le font certains internautes, est une « aberration », défend l’auteur de cette tribune. Au contraire, son statut unique a permis de la préserver.
Paul Devin est président de l’Institut de recherches de la FSU. Originaire d’Arcachon, il connaît bien la forêt de La Teste-de-Buch, son histoire et les luttes de défense dont elle a été l’objet.
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témoin de plus de deux mille ans d’interactions entre nature et activités humaines. Le paysage singulier des reliefs boisés de cette forêt, la variété de ses espèces d’arbres, les vestiges de l’ancienne activité résinière, la richesse de sa biodiversité en faisaient un lieu exceptionnel.
Cette richesse naturelle était liée au statut de forêt usagère [1] [une forêt originelle qui se régénère naturellement depuis des siècles ; ici sur 3 650 hectares], qui empêchait une exploitation économique de la forêt, puisque si les parcelles et le droit d’exploitation de la résine relevaient de la propriété privée, les arbres étaient propriété collective des « usagers », c’est-à-dire des habitants des communes voisines [Aux XIXe et XXe siècles, les habitants ont obtenu des droits d’usage permettant notamment de prélever du bois pour leurs besoins propres ; désormais « les ayant Pins » sont les propriétaires de parcelles]. Un tel statut avait permis de faire perdurer une régénération naturelle dans une région où le massif forestier, destiné à la production de bois, est produit par plantation ou semis.
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Ceux qui profitent du drame de l’incendie de la forêt usagère de La Teste pour se livrer à un écolo-bashing violent
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Ceux qui profitent du drame de l’incendie de la forêt usagère de La Teste pour se livrer à un écolo-bashing violent
Notes
[1] L’historien Robert Aufan, dans La Forêt usagère de La Teste-de-Buch, précise : « Son statut, unique en France, remonte au Moyen Age, il a permis que se perpétue une forêt « jardinée » qui, régie par des règles particulières, échappe encore au code forestier malgré toutes les tentatives des administrations et d’une partie de ses utilisateurs. » En résulte une « originalité botanique » : par « la richesse de son sous-bois, elle s’oppose à la monotonie des forêts dunaires modernes plantées par l’Homme et des forêts du plateau landais ».
[2] ZNIEFF : Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique ; SIC : Sites d’importance communautaire.
Agronomie 27 commentaires
Une prairie avec ses vaches ne constitue pas, par exemple, une source, mais un puits de carbone. Une prairie de moyenne montagne absorbe environ une tonne de CO2 par hectare et par an.
Paul Ariès
... les ruminants se retrouvent fréquemment sous le feu des critiques en raison de leurs fortes émissions ce gaz à effets de serre (GES) ... liées à la gestion des effluents ou aux émissions de méthane dues à la fermentation entérique : les fameux « pets de vache » (en réalité plutôt de rots). La forte demande en terres, source de déforestation, y participe également (1).
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composante essentielle du « pâturage holistique » prôné par le Savory Institute : l’idée est de faire pâturer un très grand nombre d’animaux sur une petite surface pendant une durée limitée. En fonction des variables agroécologiques du terrain, on planifie alors une rotation : les animaux sont périodiquement déplacés de parcelle en parcelle, laissant le temps à celles préalablement pâturées de se régénérer.
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Maria Nordborg (13) conclut dans un rapport sur la méthode de Savory publié en 2015 que les bénéfices prétendus de cette approche « semblent exagérés et/ou manquent d’un large soutien scientifique » ... il semble que bien qu’il reste possible que cette approche ait bien des bénéfices, les prétentions de Savory sont, elles, totalement fantaisistes.
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L’effet d’une pratique est extrêmement dépendant des conditions environnementales locales
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Quel est le potentiel de séquestration ?
En France, une équipe de recherche de l’institut de l’élevage (Idele) et de l’INRA propose pour les prairies permanentes une séquestration de 570 kgC/ha/an, soit 2,1 tCO2-eq/ha/an (18)
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une seule étude, ce n’est pas suffisant pour conclure que les forêts séquestrent plus de carbone que les prairies. En revanche, le fait que la conversion d’une prairie en champ cause de fortes émissions de GES est bien établi (19) (18) (14) (9) (3).
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Henderson et coll. estiment uniquement un potentiel technique, alors que Smith et coll. proposent un potentiel économiquement viable pour différents prix attribués aux GES. Aussi, en plus de celui pour les prairies, Smith et coll. estiment le potentiel de mitigation des émissions de GES pour l’ensemble du secteur agricole.
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la part d’herbe dans les rations des vaches françaises est de 60 % d’après Interbev (21). En fait, l’élevage en pâturage ainsi défini ne représente que 1/30e de la production de protéines animales, et seulement 1/80e de la production totale (5).
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Conclusion
... la relation entre pâturage et séquestration est extrêmement complexe et sensible au contexte. ... La conclusion inévitable de ce rapport est que bien que les ruminants aient leur place dans un système alimentaire durable, cette place est limitée.
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Références
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Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
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Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
Ndlr : crédible ? biais du véganisme ? ACT
Ce 22 mars, je participais en visioconférence
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Du fait de l’état de son infrastructure, la circulation sur la ligne avait été peu à peu ralentie avant d’être totalement arrêtée. Or, ce sont 80 000 voyageurs par an qui l’empruntaient et 11 gares en Nouvelle-Aquitaine qu’elle desservait.
Sa régénération a un coût mais elle est essentielle : elle est décisive sur de nombreux enjeux pour notre territoire, à commencer par le renforcement du nœud ferroviaire d’Angoulême et le désenclavement de Limoges.
Ce sont ainsi 2 millions d’euros d’études préliminaires qui sont lancées pour permettre de rendre aux voyageurs ainsi qu’au fret cet axe essentiel pour l’étoile ferroviaire d’Angoulême, alors même que depuis 2016, le TER connait une hausse de 10 % de sa fréquentation partout dans la région.
Ndlr : Le député LREM d'Angoulême voit le désenclavement de Limoges par sa ville, celui de Poitiers idem ? Qu'en disent les habitans de Limoges ? ACT
Transports
Une étude de régénération de la ligne SNCF Limoges - Angoulême va être lancée
Fermée depuis mars 2018, la ligne ferroviaire Limoges - Angoulême va faire l'objet d'une étude en 2021.
Fabienne Buccio, préfète de Nouvelle-Aquitaine, a présidé lundi, en présence de Renaud Lagrave, vice-président de la Région en charge des Transports, une réunion de concertation sur la liaison ferroviaire Angoulême-Limoges.
Elle réunissait les préfets et les élus des deux départements concernés, les directeurs régionaux de SNCF réseau et de SNCF voyageurs.
... volonté de donner des perspectives à cette ligne ferroviaire, longue de 118 km, fermée à la circulation en Charente depuis mars 2018 ... Courant 2021 une première étude sera réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de SNCF réseau, pour un montant de 2 M€ cofinancé à parts égales, dont l’objectif est de préciser les conditions techniques et financières de réalisation d’une régénération de la ligne évaluée à plus de 100 M€.
Ndlr : également évoqué par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?XljOMQ
| Actualités /
Le 22 mars dernier à l’invitation de Madame la Préfète de Région et en présence du Conseil Régional, nous avons appris que les conditions étaient réunies pour pouvoir lancer prochainement sous financement de l’Etat et de la Région (chacun à hauteur de 1 M€), les études préliminaires de régénération de la ligne de chemin de fer LIMOGES-ANGOULEME. Ces études porteront à la fois sur le transport de voyageurs mais aussi sur celui des marchandises (fret).
A l’heure de l’impératif écologique et social, je me suis réjouie de la volonté exprimée par l’Etat et la Région de redonner vie à cette ligne ferroviaire.
Je n’ai pas manqué de rappeler l’importance de cette ligne ferroviaire et celle de la gare LGV d’ANGOULEME en espérant toutefois une offre TGV digne de ce nom, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !
La Station-E est une friche alimentée 100% en énergie renouvelable. Elle est dédié aux spectacles, concerts, aux sciences participatives et la cuisine solaire! Ce micro village autonome, alimenté aux énergies renouvelables, est basé sur une architecture de containers et autres modules mobiles qui se sont installés directement sur la friche.
Animée par une programmation culturelle hétérogène et de qualité incluant rencontres, ateliers créatifs, événements sportifs, concerts et expositions ; la Station E entraîne le public dans une expérience énergétique et collective où les problématiques contemporaines sont abordées sous un angle optimiste et ludique, parfois surprenant et où chacun peut trouver un rôle à jouer.
L’Atelier 21 s’est associé à Bel Machine pour animer la friche.
Son modèle économique est de « faire la fête pour financer la recherche ». Avec les antennes SolarSoundSystem (Biarritz, Berlin, Hong-Kong, Lausanne, Paris, Tel-Aviv) nous proposons des SoundSystem autonomes en énergie.
Les bénéfices de l’association sont réinjectés dans des projets open-sources et open-communautés tel que:
Paleo-énergétique : une recherche collaborative en histoire des énergies alternatives. L’idée est de fouiller dans les archives pour trouver des inventions oubliées mais utile pour la transition énergétique.
Regenbox: un régénérateur de piles alcalines. Nous avons trouvé via le paléo un brevet des années 80 pour recharger les piles à usage unique jusqu’à cinq fois. On est en train de réaliser une étude indépendante sur le marché de la pile afin de déterminer quel est la meilleure et pourquoi les industriels n’ont pas exploité ce brevet.
Nous Trouver
236, rue de Paris 93100 Montreuil
Connu / https://twitter.com/sabine_38/status/1231166624809525248
"
Sabine Grataloup @sabine_38 · 22 févr.
Certains #agriculteurs sont en #bio - donc SANS #glyphosate - et sans labour depuis 1980, comme la famille Wenz qui exploite une ferme céréalière en Alsace depuis des dizaines d'années avec le label #Demeter ! #SIA2020 #agriculture
"
3 minutes La riviere Yamuna déclaree écologiquement morte © Getty / Sorin Rechitan / EyeEm
L'Inde a connu l’une des pires sécheresses de son histoire cet été. 600 millions de personnes souffrent de stress hydrique. Pourtant, tel le colibri face à l’incendie, Ramveer fait sa part en insufflant progressivement une véritable culture de la protection des lacs.
Des décharges à ciel ouvert
Ramveer a grandi dans le village de Dadha, dans la région de Noida proche de Delhi, la capitale du pays. Au fil des années, il a été frappé de voir que les lacs de son enfance s’asséchaient à une allure alarmante dans l’indifférence générale.
La communauté dans laquelle il a grandi faisait régulièrement face à de graves épisodes de sécheresse, et pourtant la majorité des habitants négligeaient totalement les plans d’eau, quand ils ne les considéraient pas tout bonnement comme des décharges à ciel ouvert.
Le grand nettoyage
En 2014, alors qu’il n’a que 21 ans, Ramveer organise une “jal chaupal”, c’est-à-dire une réunion publique avec des membres de son village pour discuter de la nécessité absolue de nettoyer le lac le plus proche pour assurer une source d’eau propre pérenne. Malgré son jeune âge, Ramveer s’est montré plutôt convaincant et a réussi à mobiliser une équipe de volontaires pour organiser un grand nettoyage.
La pisciculture
Les volontaires ont mis des mois à ramasser tous les déchets qui flottaient lamentablement à la surface et à dégager les jacinthes d’eau pour laisser le lac respirer. Ils ont ensuite traité l’eau et ont installé un système de canalisation pour permettre aux agriculteurs de l’utiliser pour irriguer leurs cultures et pour faire de la pisciculture.
D'autres villages se mobilisent
Après le succès du sauvetage de ce premier lac, Ramveer a continué sur sa lancée, en organisant des réunions publiques dans d’autres villages et en mobilisant toujours plus de bénévoles autour de lui. Après avoir consacré toutes ses soirées et ses week-ends à cette cause, Ramveer a décidé de quitter son poste d’ingénieur dans une multinationale pour se mettre à plein temps sur ses projets de régénération lacustre. Il donne des cours du soir pour subvenir à ses besoins.
Hastag #SelefieWithPond
Les réseaux sociaux ont également été un levier puissant pour mobiliser des volontaires. À chaque fois que Ramveer poste un nouvel appel à bénévoles pour nettoyer un lac, il reçoit des dizaines de messages intéressés, même quand il s’agit d’aller s’aventurer dans des zones reculées.
Il a aussi créé le buzz l’année dernière avec la diffusion du hashtag #SelfieWithPond qui encourage les habitants d’un village à se photographier devant leur plan d’eau.
Retour des oiseaux migrateurs
Les campagnes lancées par Ramveer insistent sur le fait qu’un lac peut être une source quasi infinie de résilience et d’émerveillement, surtout quand on voit revenir des oiseaux migrateurs.
Plus globalement, la conscience écologique de la population grandit, comme en atteste le succès des campagnes comme #SelfieWithPond. Mais il y a encore du chemin à faire, quand on sait par exemple que la rivière Yamuna qui traverse Delhi a été déclarée écologiquement morte.
Plus d'explications avec Emma Stokking de l'agence Sparknews https://sparknews.com/ au micro d'Emmanuel Moreau
L'équipe Emmanuel MoreauChroniqueur
Thèmes associés Société Idées agriculture biodiversité Inde sécheresse
Transcription : ... recréer un lien émotionnel ...
Ndlr : action de médiation qui prend le parti de l'anthropocène
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Qu’apporte l’économie symbiotique?
UN CADRE permettant d'amplifier l'impact positif des solutions en les mettant en synergie.
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Un modèle économique régénératif radicalement nouveau qui affirme la possibilité de développer une relation symbiotique (c.a.d de croissance mutuelle) entre des écosystèmes naturels prospères et une activité humaine intense, et ce dans tous les domaines de l'économie.
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Une approche inclusive et soutenable
Aucune des innovations économiques ne peut faire face seule aux défis complexes auxquels nous sommes confrontés.
C'est seulement en créant des synergies entre les différentes approches qui puisent dans l'intelligence des écosystèmes naturels, le génie humain et la puissance de technologies efficientes que nous pouvons espérer aboutir à une véritable durabilité.
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Un panel de plus de 20 innovations économiques récentes qui produisent un impact positif sur la planète, et les synergies qui peuvent s’établir entre elles : agroécologie ; biomimétisme ; économie circulaire ; économie collaborative ; communs ; ecodesign ;
ingénierie écologique ; open source ; pair à pair ; permaculture ; renewables ; entreprise sociale ; réseaux intelligents ; économie des usages
*Le livre : extrait https://issuu.com/actes_sud/docs/l___conomie_symbiotique_extrait_act?e=2297045/53921737
RegenBox est un régénérateur de piles alcalines proposé en open source, il sera capable de régénérer tout type de pile, dont les piles alcalines dites à usages uniques. Ce projet, le premier dans son genre, est issu du programme de recherche collaboratif Paléo-énergétique. Il est arrivé à nous par l’intermédiaire d’un membre paléo-chercheur qui fût le premier à prototyper cet appareil en s’inspirant d’un ancien brevet de 1980 “élevé” dans le domaine public. RegenBox se veut écologique et anti-obsolescence programmée.
Historique
La régénération des piles alcalines est un concept élaboré par l’inventeur de la pile alcaline sèche, Karl Kordesch. Dans les années 1980, il démontra qu’il était possible de régénérer ces piles, considérées à tort comme à usage unique et donc jetables. Une technologie similaire sera utilisée par la marque Rayovac, qui commercialise un régénérateur des piles alcalines pouvant aller jusqu’à 25 régénérations.
Après avoir été prototypé par notre paléo-chercheur, le système de Karl Kordesch s’est avéré être en mesure de recharger non seulement les piles alcalines, et ce de manière plus pérenne. En effet le système de régénération par micro-impulsion utilisé est moins agressif pour les composants. On pourrait qualifier cette méthode de slow-charging.
Après discussion entre les différentes parties prenantes du projet, le travail de démocratisation de la régénération des piles alcalines a été confié au collectif Atelier21 qui a donné naissance au projet RegenBox.
Notre objectif est donc de redonner vie à une ancienne idée, et de la rendre accessible à tous. Ce projet sera également un outil pédagogique et un moyen de sensibilisation à une utilisation différente des piles, afin de réduire la quantité de déchets électroniques si présents dans notre quotidien. À plus long terme, nous souhaiterions propager ce projet à l’international , notamment sur le continent africain, où l’utilisation des piles alcalines est importante et le pouvoir d’achat moins élevé.
Mais pour cela, il est indispensable que nous arrivions à atteindre notre objectif principal qui est de créer une communauté de bêta-testeurs. Ce groupe sera chargé de tester le système et de recueillir des données pour que nous puissions, grâce à une plateforme créée préalablement, identifier les piles les plus performantes pour la régénération, et ainsi éditer une notice d’utilisation pour les futurs utilisateurs.
In fine, nos missions seront de :
Mesurer les contenus énergétiques des piles que l’on trouve sur le marché
Identifier les meilleurs piles régénérables, et de pouvoir en faire profiter la communauté.