Article premium, Réservé aux abonnés
Le Royaume-Uni renationalise ses chemins de fer… trente ans après avoir démantelé le British Rail - Publié le 11/12/2024 à 06h30 / Ouest-France De notre correspondante à Londres, Juliette DEMAS
Promesse de campagne rapidement devenue loi, la renationalisation des compagnies ferroviaires britanniques va commencer en 2025, un contrat à la fois.
La gare de King’s Cross, à Londres, en 2020. | DAN KITWOOD / GETTY IMAGES VIA AFP
Trente ans après la privatisation des chemins de fer et le démantèlement du British Rail, le gouvernement travailliste de Keir Starmer, au Royaume-Uni, s’apprête à lancer le mouvement inverse.
Pourquoi ce mouvement inverse ?
Depuis 1994, la majeure partie des lignes britanniques sont exploitées par des opérateurs privés, pour des résultats inégaux : en Grande-Bretagne, les retards ont acquis un statut presque légendaire. Selon les chiffres du gouvernement, seulement 67 % des trains sont arrivés à l’heure entre mars 2022 et mars 2023, et près de 350 000 plaintes étaient enregistrées à...
...
... lettre ouverte datée du 2 novembre 1917 et signée par Arthur Balfour, le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères (the Foreign Secretary). Elle est adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), personnalité éminente de la communauté juive britannique et financier du mouvement sioniste, aux fins de retransmission.
Par cette lettre, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un projet national (présenté comme « un foyer national pour le peuple juif », traduction de « a national home to the Jewish people »). Cette déclaration est considérée comme une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël.
...
la faiblesse des Ottomans aiguise les convoitises des Britanniques et des Français, qui souhaitent remodeler la région après la guerre et négocient les accords Sykes-Picot (signés en mai 1916).
Les Alliés soutiennent le nationalisme arabe et la Révolte arabe de 1916-1918, qui fragilise le dispositif turc, puis ouvre une brèche importante avec la bataille d'Aqaba (6 juillet 1917). Cette percée permet aux Britanniques de relancer la campagne de Palestine, après un premier échec puis un second devant les forces turques et allemandes. Les troupes britanniques conduites par le général Allenby remportent le 31 octobre une victoire décisive à Beer-Sheva, confirmée le surlendemain par la prise de Gaza et par la prise de Jérusalem le 9 décembre — un mois après la publication de la Déclaration Balfour.
...
l'Organisation sioniste mondiale, d'abord dirigée par le journaliste austro-hongrois Theodor Herzl, puis en Angleterre par le scientifique d'origine russe Chaim Weizmann. Dès 1903 Herzl avait obtenu une lettre officielle du Foreign Office déclarant que la Grande-Bretagne acceptait un accord sur la création d'une colonie juive sous administration juive, document que Yoram Hazony juge « surpassant même la Déclaration Balfour1 ».
...
Un pacte avec le mouvement sioniste s'avérait utile, ainsi que l'explique Churchill
...
éclate le premier pogrom anti-juifs en 1920, le gouverneur anglais Ronald Storrs fait arrêter et condamner les défenseurs juifs27 tandis que la plupart des émeutiers arabes ne reçoivent que de légères peines. Son successeur, Herbert Samuel (dont le mémorandum de 1915 recommandait l'annexion de la Palestine par la Grande-Bretagne), recommande l'arrêt de l'immigration juive27,28 et fait nommer grand mufti le principal organisateur du pogrom, Amin al-Husseini27. Dans les années 1930, trois « Livres blancs » visent à limiter et limitent effectivement drastiquement l'immigration juive (en 1939, lors de la montée des persécutions nazies, 75 000 personnes permises seulement sur 5 ans)29 ainsi que l'autonomie promise30.
Meinertzhagen (officier supérieur envoyé par le Foreign Office comme conseiller politique auprès du général Allenby) note dans son journal que l'administration anglaise « devint désespérément infectée par des idées anti-sionistes et pro-arabes31 ... dès mon arrivée j'ai vu que toutes les mains travaillaient contre le sionisme, certains ouvertement, d'autres clandestinement32 ... L'atmosphère du Colonial Office [à Londres] est définitivement judéophobe33 ».
...
#LaMidinale - 1 976 vues - 70 - 39,8 k abonnés - 21 commentaires
Elections parlementaires en Irlande du Nord et victoire du Sinn Fein (parti de gauche militant pour la réunification de l'Irlande), élections locales en Grande-Bretagne qui a vu un recul des conservateurs sans triomphe des travaillistes : où en est le Royaume-Uni de Boris Johnson ? On en parle dans #LaMidinale, avec Thierry Labica, maître de conférence en études britanniques à l'université de Paris-Nanterre.
Sur la situation historique en Irlande du Nord
« Sous le premier gouvernement Blair, il y a eu un processus d’autonomisation politique concernant les trois petites nations du Royaume-Uni : l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord. Il y a eu des referendums chez les deux premiers pour cette autonomie politique : ce sont des pays qui ont des gouvernements autonomes, sans l’intégralité des portefeuilles. En Irlande du Nord, le processus a été le même mais plus long, compte-tenu des tensions existantes. »
« Avec la création d’un parlement autonome en Irlande du Nord, le principe est le partage du pouvoir. Depuis, il y a un partage du pouvoir entre la formation républicaine indépendantiste et la majorité unioniste. »
Sur la victoire du Sinn Fein
« Le Sinn Fein a été en progression dans les deux Irlande. Il y a une dynamique de ce parti de gauche qui a franchi la frontière. »
« Pour les unionistes et les royalistes, il y a eu un sentiment d’être mis hors du cadre du Royaume-Uni. Quand Theresa May a perdu en 2017, elle a été obligée “d’acheter” les dix députés nord-irlandais pour maintenir une majorité. Ils étaient donc en position de force pour négocier. Mais, à l’issue de la large victoire de Boris Johnson en 2019, les conservateurs n’étaient plus dépendants de ces quelques députés : il y a eu alors une sorte d’abandon politique. »
« Les partis nord-irlandais se sentent donc en partie largués par le pouvoir britannique depuis 2019. Et cela s’institutionnalise dans le protocole sur l’Irlande du Nord. Depuis février dernier, les royalistes se sont trouvés incapables de gouverner en Irlande du Nord, refusant de participer au pouvoir tant que le protocole existait. »
« La position de force dans laquelle se trouve le Sinn Fein est qu’il peut intervenir en faveur de politiques sociales, sans pour autant devoir spécifier qu’ils sont pour la réunification de l’Irlande. Ils annoncent un horizon de 5 ou 10 ans pour aller vers la réunification, en voulant inclure tout le monde et cela leur est favorable. »
Sur la possibilité d’un rebasculement dans une lutte armée en Irlande
« Ces deux dernières années, les menaces [de basculement dans une lutte armée] sont surtout venues du côté unioniste. Cela a été un peu émeutier. Cette ambiance émeutière peut annoncer des choses beaucoup plus sérieuses. Mais il y a toute une génération de jeunes qui n’ont pas connus la guerre, donc le risque n’est pas aussi fort car ce phénomène générationnel pèse. »
« En 2016, lors du référendum sur le Brexit, 56% de la population nord-irlandaise a voté pour rester dans l’Union européenne. Et la question européenne a tendance à modifier les questions communautaires en Irlande du Nord. »
Sur le rôle des clivages avec le gouvernement du Royaume-Uni
« Les élections récentes tendent à consolider quelque chose en cours depuis un moment. Le parti nationaliste écossais a consolidé son hégémonie en Ecosse. En Irlande, le Sinn Fein est pro-européen et veut donc la réintégrer. Au Pays de Galles, le parti nationaliste est aussi assez important, même s’ils ont plutôt voté pour sortir de l’UE. Dans ces trois nations ont voit se consolider ces dynamiques nationalistes qui sont à l’œuvre depuis des années maintenant. »
Sur le Parti travailliste
« Il faudrait que le Parti travailliste commence par se poser la question sociale. »
« Les régions urbaines sont généralement plus favorables aux travaillistes et ce sont elles qui ont voté majoritairement aux élections locales de la semaine dernière. Le résultat très mitigé des travaillistes l’est encore plus si l’ont regarde la géographie du vote… »
« Les travaillistes ont progressé en Ecosse, en Irlande du Nord, au Pays de Galles mais ils ont fait un résultat très mauvais en Angleterre. »
« Ca fait 12 ans que les conservateurs sont au pouvoir : ils ont mis en place une austérité qui ont tué des gens (les démographes ont mesuré les effets en termes de surmortalité), le COVID a tué des dizaines de milliers de gens alors que cela aurait pu être évité, la situation du cout de la vie et notamment de l’énergie est dramatique, il y a 14 millions de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté, les conflits d’intérêts les plus grossiers pendant le COVID… »
« Sur tous les sujets sur lesquels les travaillistes pourraient avoir un discours clairs et audibles, il n’y a rien. Même les commentateurs les plus bienveillants sont incapables de dire quelles sont les lignes programmatiques défendues par les travaillistes. »
La suite à lire sur www.regards.fr !
L'électricien français EDF écrit dans son rapport annuel qu'il pourrait accuser de nouveaux retards pour le démarrage de la centrale
...
32 903 vues - 530 - 37 - 3,46 M d’abonnés
En Écosse, les indépendantistes écossais sont arrivés samedi en tête des élections pour le Parlement local, juste sous la majorité absolue. Les Verts, également en faveur d'une séparation avec le Royaume-Uni, remportent huit sièges, permettant la formation d'une majorité en faveur de l'indépendance. Le Parti national écossais espère contraindre Londres à accepter un nouveau référendum d'autodétermination rejeté par Premier ministre britannique Boris Johnson.
501 commentaires
... Selon une communication d'EDF de 2012, le potentiel européen hydrolien théorique exploitable serait de l'ordre de 15 GW (6 à 8 GW selon l'Ifremer) pour une production pouvant aller de 20 à 30 TWh/a 15 à 35 selon l'Ifremer), ce qui représente la consommation de 6 à 8 millions d’habitants. La Grande-Bretagne concentre 60 % de ce potentiel théorique et la France 20 % 36,35.
Pour la France, le potentiel serait de 5 à 14 TWh pour 2,5 à 3,5 GW « installables », répartis entre la Bretagne et le Cotentin36. C'est d'ailleurs là qu'a été installé en septembre 2011 un prototype d'hydrolienne, près de l'île de Bréhat. Dans les territoires d'outre-mer, certaines « passes » de lagon offrent également des situations intéressantes36,35.
...
Ndlr : (C’est sans compter l’hydrolien au fil de l’eau)
Connu / mel "question sur les hydrolienne - Sun, 11 Apr 2021 19:29:49 +0200 (CEST) De jpc"
Une étude britannique estime que les ENR seraient plus prometteuses...
Énergies renouvelables et nucléaire ne font pas bon ménage : c’est la conclusion d’une étude couvrant les données énergétiques de 123 pays sur un quart de siècle.
1 vote +
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 20/10/20 à 21:57 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
La Cour d’appel d’Angleterre a décidé de ne pas autoriser l’extension de l’aéroport de Londres Heathrow, le deuxième aéroport le plus fréquenté au monde.
« C’est une décision historique car c’est la première fois qu’une décision juridique s’appuie sur l’urgence climatique pour annuler l’extension d’un aéroport », a déclaré Audrey Boehly, membre du collectif Non au Terminal 4 (Collectif contre l’extension de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle), dans un communiqué. L’aéroport de Heathrow est la plus grande source d’émissions au Royaume-Uni. Actuellement, environ 1.300 avions atterrissent chaque jour et une troisième piste en entraînerait plus de 700 autres, soit l’émission de 300 millions de tonnes de CO2 supplémentaires dans l’atmosphère.
Le gouvernement britannique pourrait faire appel de la décision, mais cela est très peu probable.
Cela pourrait étayer la contestation d’autres projets de construction (376 recensés par le site du Centre pour l’aviation) ou d’extension d’aéroports à travers le monde. En France, plus d’1 dizaine d’extensions d’aéroports sont prévues. La carte des luttes publiée par Reporterre a décompté treize collectifs en lutte contre des extensions d’aéroport en France.
Source : communiqué de European Climate Foundation https://europeanclimate.org/ envoyé par courriel.
Photo : Mike Peel / Wikipedia
par Maxence Cordiez, Ingénieur dans le secteur de l'énergie
Le gouvernement britannique vient de clore une consultation sur un mécanisme à l’étude visant à faciliter le financement des projets de nouveaux réacteurs nucléaires par le secteur privé, tout en réduisant le coût de l’électricité produite.
Au Royaume-Uni, le secteur électrique fait face à plusieurs défis majeurs : objectif de sortie totale du charbon d’ici à 2025, remplacement dans les 10-15 prochaines années de l’essentiel des réacteurs nucléaires en service (17,7% de la production britannique d’électricité en 2018), effondrement des extractions gazières du pays depuis 2000, etc. Ce contexte éclaire la politique électrique outre-Manche : développement d’interconnexions avec le continent, soutien à l’éolien en mer et construction de nouvelles centrales nucléaires.
La filiale britannique d’EDF, EDF Energy, et son partenaire et homologue chinois CGN sont particulièrement impliqués dans le renouvellement du parc nucléaire : deux réacteurs EPR sont actuellement en construction à Hinkley Point C (Somerset), deux autres EPR sont envisagés à Sizewell (Sussex), leur construction devant débuter après la signature de la décision finale d’investissement prévue pour 2021, et des réacteurs chinois HPR1000 (aussi dits « Hualong-1 ») sont en cours de certification par l’autorité de sûreté nucléaire britannique.
Hinkley Point C, un chantier financé grâce à un mécanisme prévu pour les énergies renouvelables ...
36 377 vues - 187 - 147
C’est un message fort et clair qui a été adressé à Boris Johnson. Ce jeudi 18 juillet, les députés britanniques ont voté en faveur d’un amendement empêchant le futur Premier ministre de suspendre le Parlement pour mettre en œuvre un Brexit sans accord avec l’Union européenne (UE) sans que les parlementaires n’aient leur mot à dire. Opposé à Jeremy Hunt, Boris Johnson est l’ultra favori pour succéder à Theresa May le 22 juillet et occuper le 10 Downing Street.
Depuis le début de sa campagne, Boris Johnson n’a eu de cesse de répéter que le Royaume-Uni allait quitter l’UE le 31 octobre prochain, accord ou pas, rendant la possibilité d’un « non deal » de plus en plus crédible. Un scénario dont les conséquences sont redoutées par les milieux économiques. Hier, l’Office de responsabilité budgétaire (OBR) a prévenu que le Royaume-Uni plongerait en récession d'ici à 2020. Selon l’OBR, la livre sterling chuterait de 10% immédiatement après le départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Avec un tel scénario, il faudra aussi prévoir une augmentation des prix des denrées importées et une réduction de la main d’œuvre étrangère disponible de 25 000 personnes par an. Les salaires, le marché immobilier et l’emploi seront aussi touchés.
De son côté, Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union européenne a réaffirmé jeudi sur la BBC que l’accord de sortie, déjà repoussé à trois reprises par le Parlement britannique, constituait le « seul moyen de quitter l’UE de manière ordonnée » rappelant au passage que cet accord avait été « négocié avec les Britanniques, pas contre eux ». La veille, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen avait, elle, ouvert la porte à un nouveau report. « Si le Royaume-Uni a besoin de plus de temps, je suis d’accord pour lui accorder plus de temps. Un Brexit sans accord serait catastrophique pour les deux côtés », a déclaré celle qui prendra officiellement ses fonctions en novembre.
Outre-Manche, une partie des députés britanniques semble envisager l’option d'un report du Brexit ouvrant la perspective d’une négociation avec la nouvelle équipe de l’exécutif européen. Boris Johnson, tout comme Jeremy Hunt, estiment, eux, que l’accord de sortie négocié avec l’UE était mort. Comme le souligne « Les Échos », lors du débat organisé lundi, les deux candidats du Parti conservateur ont semblé fermer la porte à un compromis sur la principale pierre d’achoppement des négociations avec Bruxelles : le mécanisme de « backstop » imposé par la Commission européenne pour assurer la fluidité des échanges entre les deux Irlande. Un cas sur lequel Bruxelles ne flanchera pas, alors que les plus fervents Brexiters « tory » accusent ce « backstop » de les enfermer dans une relation sans fin avec l’Union européenne.
A quoi les Britanniques doivent-ils s’attendre si Boris Johnson est élu Premier ministre ? Quelles seront les conséquences pour l’UE d’un Brexit sans accord ? Pourquoi le scénario d’un Brexit dur inquiète les deux Irlande ?
Invités :
- Jean-Dominique Giuliani - Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI
- Jon Henley - Correspondant du quotidien britannique The Guardian à Paris
- Anne-Elisabeth Moutet - Journaliste au Daily Telegraph
- Sylvie Kauffmann - Éditorialiste en politique internationale au Monde
Catégorie Divertissement
27 596 vues - 219 - 45
Le président américain est arrivé à Londres lundi pour une visite officielle. Si Donald Trump a eu des mots très flatteurs envers la reine Elizabeth II, qui l’a accueilli lundi matin, parlant d’une « femme formidable » ayant eu un « règne remarquable » depuis son couronnement en 1953, c’est une des seules personnalités britanniques ayant eu droit aux louanges de Donald Trump.
Le président américain avait en effet préparé son arrivée avec fracas en s’en prenant notamment au maire de Londres Sadiq Khan (« un loser total ») et à la première ministre Theresa May, à qui il reproche la façon dont elle a mené les négociations sur le Brexit avec l’Union européenne. Il conseille au Royaume-Uni de sortir sans accord et a donc adoubé les deux plus célèbres chantres du « Hard Brexit » : Boris Johnson et Nigel Farage.
L’arrivée de Donald Trump en Europe est également tendue en raison de la guerre commerciale que mène le président américain avec la Chine, marquée par une nouvelle hausse des droits de douane au 1er juin. Trump souhaite notamment que Londres exclue Huawei de son futur réseau 5G. Il y a quelques semaines, le président américain avait également fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle ne noue pas d’accord avec le géant chinois des télécoms pour la mise en place de son réseau 5G.
La chancelière allemande Angela Merkel s'en est d'ailleurs prise au président américain et à sa politique commerciale dans un discours donné à Harvard le 31 mai. Si elle ne cite pas directement Donald Trump dans son discours, ses mots laissent peu de place au doute : « Le protectionnisme et les conflits commerciaux menacent les bases de notre prospérité », a déclaré la chancelière. « Plus que jamais nous devons agir de manière multilatérale plutôt qu’unilatérale, globale plutôt que nationale, ouverte plutôt qu’isolée », a-t-elle ajouté.
Même son de cloche du côté d’Emmanuel Macron lors de son discours prononcé lundi à l’Elysée : « les États-Unis ont décidé de mettre en place des droits de douane avec des arguments pas raisonnables », a déclaré le président, en anglais. « Ils vont détruire beaucoup de richesse et de croissance pour eux et les autres. L'Europe doit préserver ses intérêts, en érigeant de nouvelles protections », a poursuivi Emmanuel Macron, qui rencontrera Donald Trump jeudi à l’occasion du 75ème anniversaire du débarquement.
La visite de Donald Trump en Europe se fait donc dans un contexte très tendu qui soulève bon nombre de questions : jusqu’où ira la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis ? L’Europe va-t-elle être impactée par cette guerre ? Faut-il, comme le suggère Macron, répondre à l’isolationnisme de Trump par des mesures protectionnistes envers notre industrie ?
Invités :
Pascal Boniface - Directeur de L’Institut de relations internationales et stratégiques
Laure Mandeville - Grand reporter au Figaro – Auteure de « Qui est vraiment Donald Trump ? »
Jean-Bernard Cadier - Correspondant de BFM TV à Washington, auteur de « Neron à la maison Blanche ».
Philip Turle - Journaliste britannique et chroniqueur international à France 24
Catégorie Divertissement 117 commentaires
magazines d'actu - 64 min - tous publics
C'est la plus lourde défaite enregistrée par un gouvernement britannique à la Chambre des Communes depuis les années 1920. Bien au-delà des pires prévisions, les députés de Westminster ont rejeté par 432 voix contre 202 l’accord sur les modalités du Brexit que Theresa May a conclu avec les Européens en novembre dernier après d’âpres négociations. A deux mois et demi de la date prévue de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, la Première ministre britannique essuie un désaveu historique qui plonge un peu plus le pays dans la crise. Car parmi les députés de tous bords qui ont infligé à Theresa May cette cuisante défaite, il n’y a d’entente que sur une chose : refuser cet accord. Certains d’entre eux veulent un nouveau référendum sur le Brexit, d’autres veulent modifier le texte ou exigent une rupture plus franche que celle que prévoit l’accord ; d’autres enfin, comme le leader travailliste Jeremy Corbyn souhaitent surtout de nouvelles élections.
Du coup aujourd’hui il n’y a pas de majorité pour le plan de Theresa May mais il n’y a pas non plus d’autres solutions qui se dégagent. « Il est clair que cette chambre ne soutient pas cet accord. Mais le vote de ce soir ne nous dit rien sur ce qu'elle soutient », a d’ailleurs souligné hier soir Theresa May qui doit affronter ce mercredi soir une motion de censure susceptible de faire tomber son gouvernement. Deux ans et demi après le référendum où 51,9 % des Britanniques ont choisi le Brexit, le pays est dans l’impasse. Et l’inquiétude monte des deux côtés de la Manche alors que le Royaume-Uni est censé sortir de l’Union européenne dans soixante-douze jours. Pour le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit Michel Barnier « jamais le risque d’un no deal n’a paru aussi élevé ». « On se prépare à une absence d'accord » a affirmé de son côté ce mercredi la ministre chargée des Affaires européennes Nathalie Loiseau. Le président du Medef a lui appelé les entreprises françaises à se préparer au « pire scénario ». Tandis que la principale organisation patronale britannique, la CBI, a jugé « ingérable » un Brexit sans accord et a réclamé un plan d’urgence pour protéger l’économie. En fait, aujourd’hui l’incertitude est à son comble et tout semble possible. Alors pourquoi un tel rejet de l'accord par les députés britanniques? Quels sont désormais les scénarios possibles ?
Invités :
- Philippe Dessertine - Directeur de l’Institut de Haute Finance
- Philip Turle - Journaliste britannique à RFI
- Jean-Dominique Giuliani - Président de la Fondation Robert Schuman
- Florence Faucher - Professeure à Sciences Po, spécialiste de la Grande-Bretagne
- Denis MacShane - Ancien Ministre d'Etat en charge des Affaires européennes de Tony Blair (en duplex de Londres)
C dans l'air
Brexit : le divorce sans fin
diffusé le jeu. 18.10.18 à 17h50
magazines d'actu | 64min | tous publics
Le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sera-t-il enfin prononcé ?
Après des mois de discussions, la séparation s’annonce en tout cas plus longue que prévue. Lors du sommet européen qui s’est ouvert hier à Bruxelles, Theresa May a évoqué une éventuelle prolongation de la période de transition après le Brexit, censée prendre fin en décembre 2020. Mais ce délai optionnel pour négocier plus longuement un accord commercial avec l’Union européenne n’est pas au goût des partisans du Brexit outre-Manche.
Si la Première ministre britannique « reste confiante » quant à l’issue des négociations, plusieurs divergences persistent avec ses 27 homologues européens. Notamment sur la question de la frontière entre les deux Irlande, censée être rétablie avec le Brexit. Pour éviter l’instauration d’une séparation physique entre l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni, et la République d’Irlande qui restera dans l’Union européenne, l’Europe a proposé l’instauration d’un « filet de sécurité ». Cette solution permettrait à l’Irlande du Nord de rester provisoirement dans l’union douanière, ce que Londres refuse. Après 30 ans de guerre civile meurtrière et les enjeux économiques, politiques et diplomatiques qu’implique le retour d’une frontière, la question de l’Irlande est aujourd’hui un point-clé et un frein pour trouver un accord commun.
Les laborieuses négociations sur le Brexit aboutiront-elles à un « no deal » ? Alors que la menace d’un tel scénario plane, les Britanniques s’inquiètent des conséquences qu’une rupture aussi brutale pourrait avoir sur leur quotidien. A commencer par leur santé. En effet, le Royaume-Uni importe chaque année 37 millions de boites de médicaments européens.
Avec le Brexit, certains d’entre eux pourraient ne plus être commercialisés outre-Manche. Et le renforcement des contrôles douaniers pourrait également retarder leur livraison. Face à un risque de pénurie, les industries pharmaceutiques ont décidé d’augmenter leur stock de médicaments.
Alors que l’échéance du Brexit approche, la majorité des Britanniques serait favorable à un nouveau référendum, selon un sondage publié en septembre. Une hypothèse que Theresa May a formellement exclu, bien décidée à trouver un accord favorable au Royaume-Uni. Dès le mois de juin, des dizaines de milliers de Britanniques avaient également manifesté dans les rues de Londres. Un rassemblement aura lieu ce samedi pour revendiquer un nouveau « vote du peuple », qui ne porterait pas sur le choix d'une sortie ou non de l'Union européenne comme le premier, mais sur l'accord signé avec Bruxelles.
Alors que les négociations sur le Brexit sont dans l’impasse, se dirige-t-on vers un « no deal » ? Le Royaume-Uni doit-il craindre une pénurie de médicaments ? Un nouveau référendum contre le Brexit est-il possible ?
Invités :
Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos
Catherine MATHIEU - Economiste spécialiste du Royaume-Uni - OFCE
Dominique MOÏSI - Conseiller spécial à l’Institut Montaigne
Philip TURLE - Journaliste britannique à RFI
Deviens le meilleur de toi-même...
Au service d'un monde meilleur !
NOTRE VISION
Offrir un tremplin vers la citoyenneté dont les seuls critères sont l'âge et l'envie de s'ouvrir au monde
Become signifie "devenir" en anglais.
En français, selon le dictionnaire, devenir signifie passer d'un état à un autre, c'est à dire commencer à être ce que l'on n'était pas...
BECOME veut permettre à la jeunesse de devenir plus confiante, plus capable, plus concernée.
Le programme donne toute sa place à la jeunesse en permettant à chacun de comprendre qu'il est possible d'être acteur de sa vie et du changement de la société. Il s'agit d'impulser chez les participants l'envie d'entreprendre, de réaliser leur potentiel et de contribuer à une société plus juste par des actions solidaires concrètes.
NOTRE INSPIRATION
Une success story britannique hors des murs de l'école
BECOME est directement inspiré du service citoyen britannique, le National Citizen Service (NCS), un programme à échelle national au Royaume-Uni qui a déjà mobilisé plus de 300 000 jeunes. Au fil des ans, le modèle a progressivement grandi et il rassemble désormais près de 100 000 adolescents chaque année en Grande-Bretagne.
Le succès de ce parcours éducatif et citoyen hors des murs de l'école est à l'origine de notre ambition d'adapter ce modèle au contexte français. Nous proposons avec BECOME un parcours pour des jeunes de 14/15 ans, généralement en transition entre le collège et le lycée pour qui il n'existe que peu de dispositifs aujourd'hui.
Notre programme s'inscrit en amont et en complément du Service Civique français existant, destiné quant à lui aux jeunes de 16 à 25 ans.
NOTRE AMBITION
Donner confiance et permettre l'acquisition de compétences utiles
BECOME représente un premier pas vers l'engagement social.
C'est aussi un parcours unique pour apprendre en mode projet et acquérir des compétences essentielles au monde de demain, à savoir la créativité, l'esprit critique, la capacité à travailler en groupe, la communication et la confiance en soi.
Nous souhaitons à la fois incarner et transmettre les valeurs que nous prônons dans un esprit positif et authentique :
Curiosité : Attiser l’esprit critique en permettant l’exploration et l’expérimentation
Confiance : Apprendre à faire et donner confiance afin de révéler le potentiel de chacun
Respect : Favoriser l’écoute et la bienveillance pour se considérer les uns les autres
NOTRE ÉQUIPE
Favoriser l'engagement bénévole des jeunes
Avant de lancer cette nouvelle initiative, l'équipe de CitizenCorps, via le programme RockCorps, a impliqué près de 35 000 jeunes dans plus de 600 projets associatifs ponctuels partout en France.
EN SAVOIR PLUS
SE PRE-INSCRIRE
ndlr : doutes sur l'idéologie sous-jascente (anglicismes, bienveillantisme, positivisme, compétivisme, etc), risque de détection de talents formatés ? => questionner ACT
- DANS LA VIDÉO https://vimeo.com/260733580
"
À propos de
Titre
Programme BECOME
Uploader
ParcoursBecome
Mis en ligne
lundi 19 mars 2018 06:19 EST via Parallel Uploader
Étiquettes
.#ados, #jeunes, #become, #citoyen, #séjour, #citoyenneté, #parcoursbecome, #solidaire, #programme become, #citizencorps, #marion chapulut,
"
: "créér des liens, créer un projet, mener un projet citoyen, ~scootisme? se découvrir, découvrir les autres, pas censé être déjà fait au collège ? formatage ? /injonction du lien ? authenticité, congruence ? ACT