Après la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, la bataille autour de la construction de cette mégabassine ...
Connu / TG le 04/04/23 à 23:09
Connu / TG le 19/03/23 à 20:12
Se passer du maïs, plante très gourmande en eau en été et qui sert largement pour l'exportation :
A l'heure où la France connait déjà des restrictions d'eau à cause de la sècheresse, basta! s'est penché sur le maïs, une céréale ...
La répression, les menaces et intimidations s’accentuent contre les opposants aux mégabassines
Violente et frontale, la répression qui a frappé les opposant.es aux mégabassines à Sainte-Soline fin octobre s’inscrit dans la continuité
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Connue / TG du 19/11/22 à 11:07
Féminismes
Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles, le collectif #NousToutes, des associations féministes et des organisations syndicales donnent rendez-vous pour manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. Voici leur appel.
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appellent tou·tes celles et ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles à manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. La mobilisation continuera toute la semaine jusqu’au 25 novembre, date de la « Journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes ». https://www.noustoutes.org/manif2022/
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abîment et parfois brisent la vie de millions de femmes, de personnes LGBTQIA+, d’enfants, de familles. Face à cette réalité, une prise de conscience collective a eu lieu.
Mais elle n’est pas suffisante. Alors qu’il est maintenant devenu évident que le président de la République et ses gouvernements sont en décalage avec les attentes de la société sur ces questions et ne mènent pas de politiques publiques adaptées à l’enjeu, nous appelons la société toute entière à se mobiliser, dans chaque ville, chaque école, chaque université, chaque établissement de santé, chaque entreprise, chaque parti politique, et sur les réseaux sociaux.
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trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations racistes, classistes, validistes, psychophobes, LGBTQIA+phobes, sérophobes, grossophobes, âgistes, islamophobes, antisémites, xénophobes, etc. Nous serons dans la rue le 19 novembre pour dénoncer des réalités insupportables, que tou·tes doivent connaître.
80 % des femmes handicapées sont victimes de violences, 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe
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Lorsque les victimes portent plainte ou saisissent la justice pour faire valoir leurs droits, les institutions rejettent massivement leur parole. Aux violences dénoncées s’ajoute la violence institutionnelle. Absence d’enquêtes, blâme des victimes, discrédit de la parole des enfants, déqualification des viols, classements sans suite, peines dérisoires. Partout en France, tous les jours, des milliers de victimes de ces violences masculines entendent leur parole niée ou décrédibilisée, se voient humiliées et attaquées.
80 % des plaintes pour violences au sein du couple sont classées sans suite
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65 % des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice ; 2 victimes sur 3 font état d’une mauvaise prise en charge lorsqu’elles veulent porter plainte ; 90 % des plaintes pour harcèlement sexuel au travail sont classées sans suite ; seulement 0,6 % des viols sont condamnés ; 92 % des enfants qui parlent des violences sexuelles ne sont pas protégé·es.
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Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles, le collectif NousToutesOrg@twitter.com, des associations féministes et des organisations syndicales donnent rendez-vous pour manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. Voici leur appel.
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Construction Temps de lecture : 7 minutes 2 commentaires
Clés : #habitat écolo-social #logement
Construire en béton émet beaucoup de CO2 et produit des déchets. Pas la construction en terre. Écologique, ce matériau est aussi disponible partout. Des maçons et des architectes se réapproprient cette technique d’avenir.
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Construire en terre coûte plus cher, car il faut plus de temps et donc plus de main-d’œuvre qu’avec des parpaings de bétons industriels. Selon l’architecte, le coût de la main-d’œuvre représente 70 % du prix d’un bâtiment en terre contre 10 % pour un bâtiment conventionnel. . « La construction en terre coûte cher parce que nous sommes dans une société qui taxe très fort la main-d’œuvre et pas du tout l’énergie », abonde Erwan Hamard. « Ce qu’on oublie souvent, c’est que le béton est peu coûteux parce que le pétrole coûte très peu cher », ajoute Vincent Rigassi.
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quels matériaux sont disponibles localement », estime le chercheur Erwan Hamard. Bauge, torchis, pisé, adobe, chaque territoire a développé ses techniques de construction, adaptées aux conditions et spécificités locales. « Il faut partir des techniques préindustrielles puisqu’elles ont déjà prouvé leur efficacité, pour inventer le postindustriel, estime le maçon Nicolas Meunier. Il ne s’agit pas de vivre avec le mode de vie du 19e siècle, mais d’adapter ces techniques aux besoins de la société actuelle. »
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des chantiers participatifs se développent partout en France et remettent l’entraide au cœur de la construction.
Photo de une : © RA2
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Basta! @bastamedia@mastodon.social il y a 9h
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Documentaire
Une série documentaire réalisée par basta! et Radio parleur plonge au cœur des centrales nucléaires, aux côtés des travailleurs qui s’activent, chaque jour, pour produire notre électricité.
Écologie Temps de lecture : 2 minutes #podcasts
Que se passe-t-il derrière les enceintes de nos centrales nucléaires ? Qui fait fonctionner les 56 réacteurs tout en surveillant la moindre anomalie ? À l’heure où il est question de relancer sans vrai débat public la filière nucléaire, cette série de podcasts, coréalisée par basta! et Radio Parleur donne la parole à ceux qui travaillent au cœur des centrales. Ils y racontent leurs métiers et ses contraintes, mais aussi leurs interrogations pour l’avenir, et évoquent le déni du risque.
Les centrales françaises et les matériaux qui les composent vieillissent : sur 56 réacteurs en activités, 11 ont dépassé les 40 ans, 24 les 35 ans. Quelle surveillance et quelles interventions ce vieillissement rend-il nécessaires pour garantir la sûreté ? D’autre part, trois sites sont actuellement à l’étude pour la construction de six nouveaux réacteurs EPR : en Seine-Maritime (Penly), dans les Hauts-de-France (Gravelines), et dans la vallée du Rhône (Tricastin ou Bugey).
Dans chaque centrale, ils sont environ un millier, parfois plus, à œuvrer en permanence ou à intervenir régulièrement pour s’assurer que les réacteurs tournent, sans s’emballer. « Pilotes » en salle de commande, ingénieurs et employés d’EDF, sous-traitants spécialistes de la radioprotection, « jumpers » pour les interventions à risque dans les zones radioactives, ou encore décontamineurs...
Dans le même dossier « Les centrales nucléaires accumulent des risques qu’EDF anticipe mal et sous-estime largement »
Plusieurs d’entre eux ont accepté de témoigner. Quel que soit leur poste, ils sont inquiets. Leur « machine » comme ils la nomment affectueusement, ils la trouvent « vraiment bien conçue ». Mais, faute d’entretien, elle s’abîme. Quant aux compétences, elles s’amenuisent alors qu’une génération de travailleurs du nucléaires s’en va, et que la sous-traitance en cascade se multiplie. Les collectifs de travail s’affaiblissent, alors qu’ils sont si importants pour accomplir un travail de qualité.
Les travailleurs ne sont pas les seuls à être soucieux. Des experts dressent les mêmes constats. Tous déplorent que nos décideurs politiques soient complètement déconnectés des difficultés du travail dans les centrales nucléaires. Tellement déconnectés que notre président de la République annonce qu’il va relancer la filière nucléaire, sans que l’on sache vraiment comment il compte s’y prendre.
Mais, jusqu’ici, tout va bien...
Solidarités
Les personnes aux minimas sociaux témoignent de dysfonctionnements multiples dans les Caf, qui ont des conséquences dramatiques. Dans le même temps, les allocataires sont de plus en plus contrôlés. Un groupe d’associations veut que ça change.
Société Temps de lecture : 9 minutes #classes populaires #protections sociales #services publics
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Les travailleurs pauvres sont sur-contrôlés
Alerté par ses membres sur les pratiques des Caf, Changer de Cap a lancé depuis le début de l’année un vaste travail d’enquête. Le collectif a fait le constat d’un « accroissement exponentiel des contrôles » sur les allocataires, avec 32 millions de contrôles automatisés en 2020, « rendus possibles par la puissance du numérique ». ...
Numérique
30 057 signataires
Chaque année sur les 10 milliards d’euros d’aides publiques versées à l’agriculture française, moins de 2% vont à l’agriculture biologique. Alors que 10% des agriculteurs sont désormais en bio.
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En moyenne, les paysans bio risquent de perdre 131 euros par hectare !
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A la veille de décisions importantes dans le cadre des négociations de la PAC (Politique agricole commune) qui détermineront le futur modèle agricole français jusqu’en 2027, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie confirme pour l’instant la politique menée par Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat : soutenir une agriculture productiviste et industrielle dopée aux pesticides tout en cassant la dynamique de l’agriculture bio.
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Alors que les citoyens sont très majoritairement favorables au développement de l’agriculture bio (Selon le sondage exclusif réalisé par l’institut IFOP pour Agir pour l’Environnement (mai 2019), 73% des Français étaient favorables au versement des subventions prioritaireme à l’agriculture bio et 89% étaient favorables à l’interdiction totale des pesticides chimiques), le gouvernement continue de soutenir un modèle dépassé et pollueur.
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Sans une forte mobilisation importante des citoyens, les aides aux agriculteurs bio vont diminuer de 66% et casser irrémédiablement la dynamique de conversion des agriculteurs conventionnels vers le bio et ainsi continuer à favoriser une agriculture industrielle et chimique.
... enquête de #Basta / Caroline Trouillet pour le compte du collectif pour une autre PAC : « La Politique Agricole Commune : ses chèques aux mieux dotés,ses œillères sociales et environnementales »
L’avenir de notre agriculture se joue maintenant !
Aujourd’hui, certains producteurs de grandes cultures manifestent bruyamment pour faire baisser fortement le niveau d’ambition de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC). Les décisions gouvernementales sont imminentes sur ce dossier : le Premier ministre, Jean Castex, aura pour responsabilité de décider si les 9 milliards d’euros annuels de la PAC seront mis au service d’une agriculture plus juste et plus durable ou au profit des grandes cultures et des géants de l’agro-industrie.
J’AGIS EN INTERPELLANT JEAN CASTEX MAINTENANT !
Connu / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1377934278219169803
"#CitoyensETpaysans"
Les géants de la Silicon Valley – Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft – sont confrontés depuis quelques mois à des grèves et des pétitions émanant de leurs propres salariés, à des appels au démantèlement lancés par des élus du Congrès, à des amendes en cascade dans plusieurs pays… Certains se prennent à rêver de la « fin » des Gafam.
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Un « mouvement social » inédit chez les cols blancs
... tentatives de syndicalisation. La Tech Workers Coalition https://techworkerscoalition.org/ veut par exemple fédérer cadres et employés au sein d’un même collectif.
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L’arrivée au pouvoir de Donald Trump a marqué une première rupture. Sa politique anti-immigrés a heurté la Silicon Valley et son armée d’ingénieurs d’origine étrangère. « Cela a été un choc moral, assure Olivier Alexandre. Ces gens qui s’intéressaient peu à la politique nationale ont été confrontés à ses dures réalités : certains se sont retrouvés expulsés. » Par ailleurs, les scandales impliquant les géants de la tech (comme Cambridge Analytica) ont mis à mal l’idéalisme de salariés convaincus d’œuvrer au bien de l’humanité
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Il faudrait que cette révolte de l’intérieur soit épaulée par l’ensemble de la société civile, c’est-à-dire par les utilisateurs des Gafam. Et que les États jouent, enfin, leur rôle ! »
Menaces de régulations étatiques
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L’urgence de développer et s’approprier des alternatives aux Gafam
Historien des sciences et acteur du logiciel libre, Christophe Masutti réclame d’agir sans attendre ... inscrire dans les appels d’offre la préférence pour des logiciels libres et/ou en open source (dont le code source est ouvert). » ... pour une révolution culturelle : « Nous avons besoin d’une culture du numérique qui soit suffisamment mature dans la population pour ne plus dépendre de services qui font un usage déloyal des données et conforment les usages. Ce qu’on appelle le capitalisme de surveillance, au-delà de l’asservissement économique, crée aussi une dépendance numérique. » ... pour les militants du numérique, démanteler les géants de la Silicon Valley ne suffira pas. L’émancipation des utilisateurs suppose l’essor des alternatives aux Gafam : réseaux sociaux décentralisés, logiciels libres, ou encore moteurs de recherche respectueux de la vie privée. Pour la plupart, ces alternatives existent déjà. il reste à les promouvoir.
Alexis Moreau
Tags Multinationales Surveillance et biométrie
Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
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Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
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Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
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comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
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Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
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Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
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Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
...
revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?