Les adhérents ont élu, mardi, les dix membres qui constituent le bureau de l’association. Photo E. D.
L’assemblée générale de la Société de protection des paysages de l’île d’Oléron (SPPIO) s’est tenue mardi soir à la mairie du Château..
Ils étaient plus d’une cinquantaine à être venus assister à la 42e assemblée générale de la SPPIO mardi dans la salle des mariages de la mairie du Château.
À l’ordre du jour : un bilan des actions menées durant l’année par l’association et le vote des adhérents pour l’élection du bureau.
Pas de grande surprise, le conseil d’administration présidé par Monique Vidalenc a été élu à l’unanimité, et il n’y a pas eu d’oppositions faites contre les actions engagées.
La liste de ces dernières est d’ailleurs plutôt conséquente.
Halte aux mobil-home
La réunion s’est ouverte en évoquant le souhait de l’association que l’écotaxe soit adoptée dans l’île. La présidente a tenu à lister les projets environnementaux qui ont pu être réalisés grâce à cette taxe sur la voisine, Ré. La SPPIO est également revenue sur la volonté de l’association des propriétaires de terrains de loisirs d’Oléron (APTLO) de créer des hameaux sur les lieux où les terrains à camper sont déjà présents ou sur de nouveaux sites (voir « Sud Ouest » du vendredi 18 juillet). Monique Vidalenc a précisé que l’association « tentera d’empêcher de miter le terrain oléronais pour implanter des mobil-home partout ».
La présidente a cependant tenu à féliciter des journalistes du « Point » pour un article peu élogieux sur le rond-point de la vigne à Saint-Pierre. Elle a également confié « avoir eu une petite satisfaction en voyant que la Poste sur ses planches de timbres sur les îles avait choisi deux paysages oléronais contre un sur l’île de Ré ».
La soirée s’est conclue par un pot entre le bureau, les adhérents insulaires ou habitants secondaires.