Connu / TG le 16/09/24 à 15:21
Les associations de l’Affaire du Siècle demanderont une astreinte financière en 2023
Le 31 décembre 2022, le délai donné par le Tribunal Administratif de Paris à l’Etat français pour agir afin de limiter ses émissions de gaz à effet de serre expirera. Les associations de l’Affaire du Siècle constatent que l’Etat n’a pas agi suffisamment depuis le jugement du 14 octobre 2021 le condamnant. Elles envoient aujourd’hui un courrier officiel au Gouvernement et demanderont, début 2023, une astreinte financière.
Les mesures prises jusqu’à présent insuffisantes
... Sur la base des nombreuses études et rapports publiés cette année (Haut Conseil pour le climat, l’observatoire Energie Climat, etc.)
http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Espace-presse/L-Affaire-du-Siecle-l-Etat-devra-reparer-le-prejudice-ecologique-dont-il-est-responsable
https://www.observatoire-climat-energie.fr/
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L’Affaire du Siècle et l’Affaire Grande-Synthe, le même combat
Dans l’affaire Grande-Synthe, les associations vont aussi intensifier leurs efforts en 2023 pour que l’Etat soit condamné à payer des astreintes financières afin d’être contraint à agir. Les organisations de l’Affaire du Siècle sont requérantes dans le cadre de la procédure d’exécution de ce jugement du Conseil d’Etat qui a également condamné l’Etat pour inaction climatique en estimant que les mesures nécessaires n’ont pas été prises pour que la France respecte sa feuille de route climatique à l’horizon 2030.
Photo : © Benjamin Guillot-Moueix / L’Affaire du Siècle
Connu / https://wegreen.fr/post/196404
Comment lutter contre l’insuffisance cardiaque ? ©Getty - Sarinya Pinngam / EyeEm
Un million et demi de personnes concernées par cette pathologie qui progresse à grands pas dans notre pays. C'est la première cause d’hospitalisation chez les plus de 65 ans. Comment reconnaitre les signes, les symptômes, les causes, les facteurs de risque et les moyens de prévenir cette maladie.
C'est une pathologie qui reste encore trop sous-diagnostiquée. Elle cause 70 000 décès chaque année. L’Assurance maladie pousse la sonnette d’alarme car cette pathologie va progresser dans les prochaines années. Elle estime que de 300 à 400 000 personnes ignorent qu'elles sont insuffisantes cardiaques. Les symptômes sont souvent négligés, minimisés, surtout chez les femmes, et ces symptômes sont souvent négligés jusqu'au stade de l'urgence, où même de la fatalité, tant l'hospitalisation est souvent prise en charge tardivement.
Force est de constater qu'il y a de plus en plus de patients de moins de 50 ans en surpoids et sédentaires qui sont concernés par l'insuffisance cardiaque. Nos experts ne manquent pas de commencer par rappeler que le nombre de patients atteints d'insuffisance cardiaque va augmenter avec l'âge. Tout l'enjeu est de mieux prendre en charge cette maladie, de façon à ne pas la laisser s'installer ni s'aggraver. Pour cela, il existe aujourd'hui de nombreux moyens thérapeutiques et des mesures hygiéno-diététiques pour limiter cette insuffisance et ralentir la progression.
Nous expliquons ce qu’est précisément l’insuffisance cardiaque, ses symptômes, ses causes, ses facteurs de risques, les traitements, l’alimentation idéale et la place pour le sport et l’activité physique.
Le mécanisme de l'insuffisance cardiaque
L'insuffisance cardiaque, c'est le cœur qui devient insuffisant. C'est une insuffisance d'apport en oxygène dans l'ensemble de notre organisme. Le médecin urgentiste Gérald Kierzek et la cardiologue Stéphane Manzo-Silberman expliquent que c'est lorsque "notre pompe cardiaque ne remplit plus son office de se contracter, de chasser le sang oxygéné dans les artères, dans les poumons, dans les muscles, dans tous nos organes. Cette insuffisance cardiaque conduit fatalement au décès, soit par œdème aigu du poumon, soit par des arrêts cardiaques asphyxiques puisque le cœur est tellement dilaté qu'il ne contrôle plus la régulation du rythme".
Les signes qui doivent absolument alerter
L'essoufflement, les fatigues inhabituelles sont un des premiers signes d'insuffisance cardiaque
La toux nocturne, souvent lorsque l'on doit se surélever parce qu'on n'arrive plus à respirer la nuit en étant complètement couché
L'apparition d'œdèmes aux membres inférieurs dont les chevilles qui commencent à enfler
Les douleurs abdominales, liées au fait que le foie se gorge d'eau et provoque en même temps des sensibilités
Une prise de poids importante et rapide
Dans ce cas-là, les deux médecins rappellent combien "il est essentiel de faire le point avec son médecin traitant, afin d'éviter les complications pour procéder à une auscultation des poumons ; à une échographie cardiaque en vue d'évaluer la fonction du cœur ; à des prises de sang ; à un contrôle régulier de la tension".
Les facteurs de risque
Les deux experts énumèrent les grands facteurs de progression et d'aggravation de ces maladies :
Le tabac
La consommation excessive d'alcool
La sédentarité
L'insuffisance d'activité des fonctions du corps altère et détruit les organes. Le professeur Gérald Kierzek rappelle que "le fait de ne pas bouger va altérer le corps, le cœur qui va redistribuer l'oxygène partout ailleurs. Sans activité, le muscle du cœur va s'atrophier et généraliser les fragilités internes, dont les muscles en périphérie, ce qui fait qu'on va avoir moins de force, moins d'endurance, nos vaisseaux, au lieu de s'ouvrir, de transporter du sang vont au contraire se rétrécir. Résultat quand toutes ces fonctions s'altèrent du fait d'une trop grand sédentarité, on s'expose à ces pathologies. Au-delà de 5-7 h de position assise dans la journée, on augmente la mortalité et de manière exponentielle".
La prise de poids
Elle augmente le risque d'insuffisance cardiaque de 11 %. Ali Rebeihi rappelle ici une étude présentée au récent congrès de la Société européenne de cardiologie à Barcelone, qui indique que l'excès de graisse abdominale serait très néfaste pour la santé cardiaque. Les scientifiques ont analysé les données de 430 000 Britanniques âgés de 40 à 70 ans pendant treize ans. Au cours de l'étude, 8 669 participants ont souffert d'insuffisance cardiaque et certains en sont décédés. La graisse abdominale contient de nombreux facteurs inflammatoires.
Le stress chronique
Il se surajoute aux facteurs qui contribuent à la détérioration globale des artères, à leur rétrécissement, à la perte de fonctions d'apport en oxygène.
Des prédispositions génétiques
Comment prévenir et éviter l'insuffisance cardiaque ?
Ce sont 80 % des maladies cardio-vasculaires qui sont évitables grâce à une activité physique adaptée à son rythme de vie, par l'alimentation, l'hygiène de vie en général.
Exercer une activité physique régulière modérée
Cela va permet de réentraîner, remuscler le cœur, les muscles, de moins solliciter la pompe cardiaque et d'ouvrir les vaisseaux périphériques afin qu'ils respirent davantage. Le Dr Jean-Marc Sène explique "qu'il faut tonifier, porter, renforcer correctement son corps, renforcer ses muscles posturaux aux moyens d'exercices de gainage qui vont permettre de renforcer les muscles profonds. Le gainage, trois fois par semaine, des séances de dix minutes peuvent suffire trois fois par semaine. Optez pour la marche, le vélo, la natation, des activités où on peut maîtriser l'intensité et éviter par contre tous les sport explosifs".
Surveiller, réadapter son régime alimentaire : éviter les excès
C'est la deuxième condition essentielle selon Gérald Kierzek : "il est important de réadapter son régime alimentaire, d'éviter l'alimentation ultra-transformée, trop souvent riche en additifs, favoriser une alimentation fait maison, si possible avec des produits frais, et qui permet de contrôler vraiment les apports en sel. Optez pour un régime méditerranéen dont les principes consistent à diminuer les graisses, les sucres en privilégiant les graisses végétales, l'huile d'olive, les cinq fruits et légumes, des céréales, des légumineuses. Évitez le sel, on en a déjà suffisamment indirectement dans les aliments, ce n'est pas la peine d'en rajouter".
Invités
► Une émission en partenariat avec le site Doctissimo.
Dr Stéphane Manzo-Silberman, cardiologue à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP HP). Ambassadrice d'Agir pour le coeur des femmes
Dr Jean-Marc Sène, médecin à Paris, spécialisé dans la médecine du sport. Il s’est ensuite spécialisé en traumatologie, ostéopathie, nutrition et physiologie de l’entraînement. En 2016, il a ouvert le cabinet « Santé Plus Sport » pour accompagner de manière globale les sportifs professionnels ou amateurs. L’ensemble de ses prises de paroles sont à retrouver sur son blog
📖 Auteur de "Le sport : je me lance !" (In Press Editions, octobre 2022) et de "Sport et troubles du comportement alimentaire" (L’Harmattan, Janvier 2021, avec Ivan Raca et Marine Noret).
Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP) depuis plus de vingt ans. Directeur médical du site leader « Doctissimo » depuis Septembre 2020. Chroniqueur et éditorialiste médical sur « Télématin » et « Bel & Bien » (France 2) depuis août 2022.
📖 Auteur de "Votre santé dans le monde d'après - Préparez-la aujourd'hui !" (Editions du Rocher, février 2022), de "101 conseils pour ne pas atterrir aux urgences" (Points en poche, 2015).
Les chroniques
La chronique Alors voilà de Baptiste Beaulieu
La visite de Thierry Lhermitte, parrain de la FRM
Vie quotidienne
Société
Santé
L'équipe - Ali Rebeihi, Production - Claire Destacamp, Réalisation - Camille Poux-Jalaguier, Collaboration - Alexia Rivière, Collaboration - Alice Galletier
Les propriétaires de passoires thermiques ne pourront plus augmenter les loyers à partir du 24 août. Une mesure
Connu / tg 23/08/22 à 12:02
Communiqué de presse
Paris, le 23 février 2022 - Alors que les grandes entreprises pétrolières
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Connu / tg 23/2/22 11:04
... le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), grande loi du quinquennat portant sur les transports, arrive dans sa dernière ligne droite. ... « Se focaliser sur les services de transport (covoiturage, véhicules en libre-service) plutôt que sur les infrastructures, c’est un vrai pas en avant », se réjouit Yves Crozet, économiste des transports. « Nous n’avons quasiment pas une virgule à changer dans le préambule de la loi », abonde Geneviève Laferrere, chargée des transports à France nature environnement (FNE).
2/ Les campagnes au même niveau que les villes… sur le papier
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La loi n’impose pas non plus d’horizon proche d’interdiction des véhicules légers consommant des énergies fossiles, comme le demandait le Réseau action climat. Ou encore n’interdit pas les publicités pour les ventes de véhicules les plus polluants, comme l’avaient proposé les députés Mathieu Orphelin et Delphine Batho.
5/ Pourquoi la réforme rate sa cible
Si les grandes orientations de la loi sont plutôt positives, la LOM « ne permet pas de sortir de notre contradiction de fond : nous voulons polluer moins, mais nous voulons permettre de bouger plus car la mobilité a été érigée au rang de valeur absolue », constate Yves Crozet. Les trajets les moins polluants sont ceux que l’on ne fait pas. Mais la loi ne dit pas grand-chose sur la façon d’éviter l’usage de l’automobile, notamment en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Dommage, car le potentiel est immense : 60 % de nos déplacements font moins de 5 km et, parmi eux, 45 % sont parcourus en voiture. De même, « le potentiel du télétravail n’est pas évoqué dans la loi, alors que nous avons montré qu’il permet de réduire l’empreinte environnementale », souligne Jérémie Almosni, spécialiste des transports à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). ... En évitant le sujet sensible de la nécessaire décroissance – ou au moins de la stabilisation – de nos déplacements, la LOM passe à côté de l’essentiel.
4 Commentaires
Ndlr : dénoncer échecs et insuffisances ACT