Durée 29:37
"L'IMMIGRATION A BON DOS" PORCHER DÉZINGUE LA RESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT DANS LE DRAME À MAYOTTE
Publié Il y a 2 heures • 5 vues - 2+ Par lemediatv
Mayotte a été dévastée par le passage du cyclone Chido. Le premier bilan officiel faisait état de 31 morts. Mais le bilan pourrait être en fait bien plus lourd pour un territoire français déjà en grande difficulté dont les habitants dénoncent l’abandon par la métropole depuis des dizaines d’années.
L'archipel a été déclaré “en état de calamité naturelle exceptionnel”. Le président de la République a décrété qu'une journée de deuil national aura lieu ce lundi 23 décembre.
Sur place, Emmanuel Macron s’énerve face aux habitants qui tentent de le sensibiliser sur leur détresse…
Avons-nous affaire à une catastrophe naturelle et un drame humain malheureux, ou à une situation prévisible ?
D’un côté, le dérèglement climatique n’est pas un secret. Et ce sont les plus pauvres qui en pâtissent alors que ce sont ceux qui polluent le moins.
De l’autre, les mahorais alertent depuis des années sur le manque d'infrastructures et de services publics sur leur territoire.
Les bidonvilles jonchent les rues avec de nombreuses personnes migrantes venant des Comores. Ce manque d’infrastructures a rendu très vulnérables les plus pauvres au cyclone. Ces quartiers précaires ont été les plus durement touchés. A Mayotte, la part des constructions fragiles est massive.
Et la politique de l'Etat, ce sont les expulsions. Les corps encore chauds, Bruno Retailleau puis Emmanuel Macron ont pointé du doigt l’immigration et souhaitent une politique plus dure d’expulsions.
Depuis bien avant le cyclone, Mayotte manquait déjà cruellement d'infrastructures de base, notamment en matière d'accès à l'eau potable, d'assainissement, d'écoles, d'hôpitaux, de routes, etc. Reflet du retard important par rapport aux autres départements français et du manque d’anticipation de toute crise de la part de l’Etat.
Un sujet dont on parle peu : les plans sociaux. Après toute la campagne autour de la “réindustrialisation” d’Emmanuel Macron le bilan est là : la CGT estimait à 130 le nombre de plan de licenciements en France en mai. En novembre, cette estimation grimpe à 250.
Ce n’est pas une surprise : entre les industries automobile, le textile, ou encore récemment Auchan, tout le monde est de près ou de loin touché par ces menaces ou annonces de suppression d’emplois. On en a couvert pas mal au Média comme le cas des salariés de MA France, sous traitant du géant Stellantis et dernière usine auto du 93 liquidée, laissant 300 familles sur le bas côté.
Pourtant, dans le cas d’Auchan par exemple, 2300 postes vont être supprimés quand la maison mère, la famille Mulliez, verse 1 milliard d’euros de dividendes.
Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c’est l’Instant Porcher !
Visibilité Publique
Publié originellement23/12 /2024
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 29min 38sec 0 Commentaires
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Le 7 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Caroline Roux. Il est d'abord revenu sur son débat avec Éric Zemmour et a rappelé qu'une élection n'était jamais écrite à l'avance. Il a décrit le polémiste d'extrême droite comme une personne fanatisée, ramenant tous les sujets aux musulmans. Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a aussi lancé un appel à ceux qui suivent Zemmour, en leur disant que cet homme cherche à diviser le peuple sur les questions religieuses quand la question sociale rassemble.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite critiqué la politique économique de Macron qui a dévasté le pays. Il a rappelé que la situation sociale des Français avait empiré avec 10 millions de pauvres et 8 millions de personnes qui ont besoin de l'aide alimentaire.
Enfin, le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a de nouveau proposé un débat sur la politique étrangère à Emmanuel Macron, rappelant que sur des sujets comme le Mali, l'Europe de la Défense, ou le siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, il n'y avait eu aucun débat public. Il a aussi rappelé que vis-à-vis de la Chine et de la Russie, la France devait s'inscrire dans une logique de partenariat plutôt que de confrontation.
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