95 106 vues - 10 k - 99 - 214 k abonnés - #agribashing #effondrement #bio
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Tr.: ... les inégalités se creusent, 3 ph préoccupants, stagnation des volumes, ?, ? la fr dépendra des importations, sacrifer sur l'hôtel des accords internationaux les agriculteurs ... /gelées épiphénomène, l'utopie du libre-échange s'est transformée en désastre ...
Connue / https://twitter.com/LeFildActu1/status/1384078568292900868
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Favoriser le bio et "en même temps" le low cost importé par cargo peut paraitre contradictoire, mais #Macron répond ainsi aux attentes de son électorat ET de ses soutiens financiers. Pas sûr par contre que la masse des français y gagnent à ce petit jeu...
1,6 k vues - 11:37 AM · 19 avr. 2021·- 20 Retweets 65 J'aime
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C’est avec surprise qu’un dimanche matin, Bruno et Béatrice Tisserand, pépiniéristes à Saint-Ambroix dans le Gard, ont vu arriver chez eux des visiteurs inattendus. « J’étais comme chaque matin en train d’arroser les plantes, et là j’ai vu débouler trois gendarmes », racontent-ils. « On leur a demandé ce qu’ils venaient faire ici, ils ont sorti un papier. »
En l’espèce, un questionnaire demandant des informations sur l’exploitation, et les « problématiques éventuellement rencontrées », à savoir les vols et les actes d’agribashing.
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Lire aussi : Déméter, la cellule de la gendarmerie qui surveille les opposants à l’agriculture productiviste https://reporterre.net/Demeter-la-cellule-de-la-gendarmerie-qui-surveille-les-opposants-a-l-agriculture
L’agribashing n’existe pas, défend l’auteur de cette tribune. Ce ne sont pas les agriculteurs mais le système agricole qui est critiqué. Et vouloir interdire une telle critique est dangereux, nous explique-t-il.
François Veillerette est directeur de l’association Générations futures https://www.generations-futures.fr/
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« dénigrement » ou « lynchage médiatique » dont serait victime l’agriculture, est sur les lèvres de tous les représentants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA, majoritaire), sa présidente, Christiane Lambert, en tête.
Générations futures publie une carte de vente des pesticides en France fondée sur des chiffres officiels ? Agribashing ! Les émissions Envoyé spécial ou Cash Investigation diffusent des programmes montrant les conséquences des pesticides ou sur le glyphosate ? Agribashing encore ! Le quotidien Le Monde révèle le dessous du scandale des « Monsanto Papers » ? Agribashing toujours ! Les riverains des zones cultivées demandent à être protégés des pulvérisations de pesticides ? Agribashing plus que jamais !
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Sur la question des pesticides, les critiques ont été légitimées sur le fond par la reconnaissance de la réalité scientifique de la dangerosité des pesticides (selon une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale [Inserm] de 2013). L’usage excessif de pesticides a même été officiellement reconnu par l’État et un plan de réduction de leur usage a été adopté il y a plus de dix ans (malheureusement, faute de volonté politique il n’a produit qu’une augmentation de l’usage des pesticides).
Il est donc tout à fait légitime de mettre ces sujets dans le débat public, qu’on soit une ONG ou un média. Cela ne constitue en aucun cas une volonté d’agresser l’agriculture mais l’expression d’une exigence croissante sur les questions sanitaires et environnementales. D’ailleurs, la journaliste de L’Opinion Emmanuelle Ducros, peu suspecte d’agribashing car se considérant elle-même comme un « relais de parole du monde agricole », le reconnaît : « L’agribashing n’existe pas », a-t-elle déclaré lors d’un récent débat à la Maison de la chimie, à Paris. Et d’indiquer qu’il s’agit plus d’un problème de ressenti des agriculteurs face aux critiques dont le système agricole fait l’objet.
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vers une indispensable agroécologie si toute critique un peu sévère des pratiques actuelles devenait taboue ... indispensable à l’émergence d’un nouveau contrat entre la société et le monde agricole, afin d’élaborer un nouveau modèle intégrant les préoccupations sociales, économiques, sanitaires et écologiques pour le bien-être de tous.
Le syndicat majoritaire dans la profession agricole a largement contribué à populariser le terme d'"agribashing", qu'il utilise pour désigner le dénigrement systématique dont le secteur serait victime, et qui proviendrait pêle-mêle des associations environnementales, des pouvoirs publics, voire d'une partie des consommateurs.