Éolien - solaire : une révolution l Le Dessous des Cartes - ARTE - 31 août 2024 / Le Dessous des Cartes - ARTE
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Dans un monde où le dérèglement climatique s’accélère, l’éolien et le solaire semblent plus que jamais être des énergies d’avenir. Cette semaine, "Le dessous des cartes" vous fait découvrir comment ces ressources utilisées depuis des millénaires sont remises au goût du jour par le XXIe siècle.
De l’Inde au Danemark, en passant par la Chine et les États-Unis, les projets d’envergure concernant les énergies renouvelables se multiplient. Résultat, la part de l’éolien et du solaire dans le mix électrique mondial a explosé ces dernières années. D’autant plus que les coûts des éoliennes et autres panneaux solaires se sont considérablement réduits, notamment parce que la Chine a investi massivement dans cette industrie, parvenant à casser les prix et à vendre au monde entier ses composants. De quoi faire des énergies renouvelables un enjeu écologique d’abord, géopolitique ensuite, pour le meilleur et pour le pire.
Magazine (2024, 12mn)
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La ruée vers l’énergie solaire, grande gagnante de la bataille de la compétitivité - Publié aujourd’hui à 05h00 / Par Marjorie Cessac - Le Monde
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Dans un champ de panneaux photovoltaïques, à Al-Dhafra (Emirats arabes unis), le 13 novembre 2023.
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Clés : Économie Énergies - Temps de Lecture 8 min. - Article réservé aux abonnés
Enquête Universel, adaptable et très peu cher, le photovoltaïque est voué à remplacer le pétrole comme principale source d’énergie primaire. Mais les défis restent immenses.
Dans un champ de panneaux photovoltaïques, à Al-Dhafra (Emirats arabes unis), le 13 novembre 2023. KARIM SAHIB/AFP
Certains signes ne trompent pas. Surtout s’ils viennent du camp adverse. En août, l’Australie, pays charbonnier, a annoncé le lancement de ce qui doit devenir la plus grande ferme solaire du monde, SunCable. L’Arabie saoudite, temple de l’or noir, fait désormais surgir du désert des projets solaires géants comme celui de Sudair. Au Texas (Etats-Unis), bastion pétrolier et gazier, la multinationale TotalEnergies s’apprête à mettre en service Danish Fields et Cottonwood deux de ses plus grandes centrales solaires.
Que ces régions du monde connues pour leur dépendance aux énergies fossiles se lancent à grande échelle dans cette industrie bas carbone en dit long. Cette ruée ne signifie en rien l’abandon de leur part du charbon, du pétrole ou du gaz, mais plutôt leur volonté de ne pas passer à côté de l’histoire. Ces dix dernières années, l’industrie photovoltaïque a connu une ascension que même les écologistes les plus fervents n’avaient pas imaginée. « Aucune autre source d’électricité n’est passée de 100 TWh [térawattheures] à 1 000 TWh plus rapidement », soulignent dans un rapport les analystes d’Ember, un cabinet de conseil britannique sur l’énergie. Pour atteindre cet objectif, « le solaire et l’éolien n’ont pris que huit et douze ans respectivement, loin devant le gaz (vingt-huit ans), le charbon (trente-deux ans) et l’hydroélectricité (trente-neuf ans) ».
Cette année encore, le monde est en passe d’installer 29 % de capacités (593 GW) en plus qu’en 2023, après une hausse de 87 % en 2022. Ce qui correspond au développement, tous les deux jours, de ce qui était produit sur une seule année vingt ans plus tôt. « Au total, 593 GW installés en 2024 produisent autant d’énergie qu’environ 40 réacteurs nucléaires comme ceux de Flamanville », estime Alain Grandjean, cofondateur et associé du cabinet d’expertise Carbone 4.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Technologies propres : le constat d’un défaut de stratégie industrielle européenne
Une vitesse de propagation qui laisse à penser que, d’ici à 2040, comme le prévoit le scénario de neutralité carbone de l’Agence internationale de l’énergie, le solaire pourrait s’imposer comme la première source d’énergie primaire au monde et pas seulement d’électricité. Et pourquoi pas damer le pion à l’or noir. « Aujourd’hui, le pétrole représente 31 % de l’énergie primaire consommée dans le monde. D’ici à 2050, le solaire occupera sans doute une place comparable », estime Philippe Gauthier, analyste des tendances futures chez Coboom à Montréal.
L’expert insiste sur le fait que ces deux industries sont structurées différemment : « Contrairement au pétrole qu’il faut laborieusement aller chercher dans le sol, le solaire, lui, peut être fabriqué en usine. Il est facile à automatiser et à miniaturiser. Comme cela a été le cas dans l’informatique où s’est exercée la loi de Moore qui a prédit une plus grande rapidité, une plus petite taille et un moindre coût des ordinateurs. »
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Environnement
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Pronucléaire dans sa jeunesse, cet ingénieur a travaillé dans les sous-marins nucléaires à Cherbourg, avant de devenir un farouche opposant de l’atome pendant une grande partie de sa vie.
« À l’école, on ne nous avait expliqué que les avantages du nucléaire sans nous parler des inconvénients, comme le stockage des déchets. Un jour, je me suis rendu à une conférence anti-nucléaire et j’ai complètement changé d’avis »
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le toit exposé au sud de la maison est recouvert de panneaux solaires thermiques qui lui permettent de chauffer un ballon d’eau, les planchers et les radiateurs. « En appoint, nous ne brûlons qu’un à deux stères de bois par an. » Du côté gauche, des panneaux photovoltaïques alimentent en électricité la maison et une voiture électrique.
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Tél. : 06.78.83.40.52
Ndlr : ses sites sont inaccessibles :-( -> https://solaire2000.fr après lui avoir téléphoné)
Image : RE - 3 commentaires
Depuis de nombreux mois maintenant, la Chine inonde le marché mondial de ses panneaux solaires à bas prix. Pour se défaire de ce monopole, certains pays mettent en place des stratégies de protection. Et notamment une liste de modèles et de fabricants approuvés, pour l’Inde.
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En se basant sur les plans nationaux énergie et climat (NECP) soumis par la plupart des pays européens à l’Union européenne en 2023, Greenpeace France a analysé le niveau d’ambition des différents États membres sur les objectifs de développement à 2030 de deux filières d’énergies renouvelables : le solaire photovoltaïque et l’éolien terrestre. Ces deux filières constituent, selon les scientifiques de l’énergie et du climat, les principaux leviers de production d’énergie pour baisser, à long terme mais encore plus à court terme, nos émissions de gaz à effet de serre.
En rapportant ces objectifs d’éolien terrestre et de solaire photovoltaïque restant à installer d’ici à 2030 à la population, à la superficie ou au PIB des différents pays, le constat est sans appel : la France est à la traîne par rapport au reste de l’Europe en termes d’ambitions de développement des énergies renouvelables.
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Recommandations de Greenpeace France
La France doit se fixer pour 2030 un niveau d’ambition de développement de l’éolien terrestre et du solaire photovoltaïque au moins équivalent à ce que prévoient nos plus proches voisins européens. Cela permettra, accompagné de politiques plus ambitieuses sur la sobriété et l’efficacité énergétiques, de faire face au « mur énergétique » prévu pour la France à horizon 2030, à une électrification accélérée des usages aujourd’hui fossiles et donc au défi climatique en visant une trajectoire de réchauffement limitée à + 1,5 °C et non à + 2 °C, voire plus, comme le prévoit actuellement le gouvernement. Pour cela, la France devrait viser :
- entre 100 et 120 GW de solaire photovoltaïque en 2030 contre les 54 à 60 GW visés actuellement par le gouvernement,
- entre 50 et 55 GW d’éolien terrestre en 2030 contre les 33 à 35 GW visés actuellement par le gouvernement.
Illustration : Getty, modifiée par RE.
En France, la majeure partie des installations sont destinées à la vente d’électricité, en autoconsommation avec vente des surplus ou en vente de la totalité ; les installations destinées à l’autoconsommation pure restent rares. Les panneaux photovoltaïques sont donc essentiellement perçus par les particuliers comme un placement financier, et, à ce titre, le tarif d’achat est une donnée cruciale pour établir son rendement économique et décider ou non de l’investissement.
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La baisse des tarifs d’achat réduit la rentabilité
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La baisse du coût d’investissement est favorable à la rentabilité
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Tucoenergie, par exemple, relève que le coût moyen d’une centrale de 3 kWc est passé de 10 520 € en 2023 à 8 730 € en 2023, soit une baisse d’environ 20 %. Rapporté à la puissance installée, le coût moyen passe ainsi de 3 500 €/kWc à 2 900 €/Wc. On note que cette baisse d’environ -600 €/kWc est nettement plus importante que la baisse de la prime à l’autoconsommation, qui s’élève à -70 €/kWc. La conjoncture fait donc que le particulier est franchement gagnant sur le coût d’investissement.
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La hausse du prix de l’électricité achetée améliore la rentabilité
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Nous constatons donc que le prix d’achat de l’électricité réseau est plus élevé que le coût de production des panneaux photovoltaïques. Un propriétaire d’une centrale solaire a donc avantage à consommer l’électricité qu’il produit plutôt qu’acheter cette même électricité au réseau. C’est possible, dans le cas de la vente des surplus.
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Le bilan économique simplifié proposé dans cet article montre qu’une centrale photovoltaïque domestique a de grandes chances de rester rentable
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la conjoncture accentue un possible avantage à l’autoconsommation avec vente des surplus, du fait d’une part d’un faible changement du tarif d’achat et d’autre part de la hausse très significative du prix de l’électricité achetée au réseau. Il faut savoir en outre que les prix d’installation peuvent être très variables selon les installateurs, et parfois plus proches de l’escroquerie que de la vente honnête ; en fonction du devis, la rentabilité peut être positivée ou se trouver complètement annulée. Il est donc essentiel, bien sûr, d’être attentif aux devis proposés et de consulter plusieurs professionnels.
18,7 k abonnés - 4,8k+ - 224 564 vues - 691 commentaires Photovoltaïque
Cette vidéo présente un système de centrale photovoltaïque au sol, en autoconstruction , et en autoconsommation de 3KWc.
cette centrale n'a pas besoin d'autorisation d'urbanisme, ni de contrôle de conformité ni de démarche compliquée.
Elle produit une électricité à 0.04€/KWh (4x moins cher que le tarif reglementé au compteur)
MATERIEL :
8 panneaux trinasolar vertex S
Un onduleur réseau sofar 3kw
Un coffret AC 3kw
Un coffret DC 3kw
Pompe a chaleur reversible
Climatiseur réversible- 5270W - Wifi ready - Monosplit readyclim
lien affilié : https://airton.shop/#ae113
Guide tech :
http://electrosun.fr/solaire/principe-photovolta%25C3%25AFque-norme-UTE-C157-12-1.pdf
logiciel de simulation solaire :
http://ines.solaire.free.fr/
video sur la terre
• ⚡ Pourquoi la terre ? (je vous mets a... https://www.youtube.com/watch?v=V_LVEZ-fYrQ&t=0s
00:00 time-lapse montage
11:14 cablage et normes
19:51 production et bilan economique
29:31 consommation et utilisation rationnelle
34:22 outro
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Part1 https://www.youtube.com/watch?v=ZFkbDwaxhCo
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Part3 - FAQ https://www.youtube.com/watch?v=S2R3KfnaqjA
Comment une centrale solaire fonctionne sur terre et sur l'eau ? - 29 sept. 2023 / Actu-Environnement
20,8 k abonnés - 11+ - 765 vues - 0 commentaire
C’est à Montpezat d'Agenais, proche d’Agen, dans le département du Lot-et-Garonne que c’est développé cette centrale hybride sur un terrain industriel, une gravière parcellement délaissée par l’entreprise de Longhi Béton. La zone est considérée comme dégradée, c’est-à-dire avec de faibles enjeux environnementaux. La collectivité a proposé à l’entreprise de valoriser son terrain en y installant une centrale solaire. Le PLU de la commune était favorable au développement de ce type d’installation à condition de ne pas s’étendre sur des terres agricoles. Le terrain est pourvu d’un lac de plusieurs hectares en plein milieu, façonné par l’exploitation de la gravière.
Pour en savoir plus : https://www.actu-environnement.com/ae/news/video-centrale-solaire-mixte-sol-eau-42623.php4
Avergies, une société d’économie mixte du territoire du Lot-et-Garonne et Amarenco, producteur indépendant d’énergie solaire, co-investissent dans une centrale d’un nouveau genre, ce qu’ils vont appeler une centrale hybride, à la fois terrestre et flottante.
Sur les 8 hectares du site, 3 hectares de panneaux solaires sont fixés sur des flotteurs à la surface du lac tandis que 2 autres hectares, sur terre cette fois, sont recouverts de panneaux fixés sur des blocs de béton.
Quels sont les intérêts, les difficultés, le coût, les impacts environnementaux d’une centrale hybride ? Voir le reportage vidéo et écoutez Pascal Sermet, Pdg d’Avergies, Gonzague Vuillier, responsable construction d’Amarenco et Nicolas Hauchecorne, directeur de Solar France chez Amarenco.
En plus de son intervention face caméra, Nicolas Hauchecorne explique que le rendement des panneaux flottants serait plus intéressant, l’eau renvoie davantage de lumière sur les cellules et en été, les panneaux sont refroidis ce qui, là encore, est bénéfique pour la production électrique.
Toutefois, la mise en œuvre d’une centrale solaire flottante est bien plus contraignante qu’une installation au sol et plus onéreuse. Aujourd’hui, le foncier se fait rare pour développer de grandes centrales au sol sans empiéter sur les terres agricoles ou raser des zones forestières. Du coup, dans certains cas, ce type d’installation hybrides pourra être une solution sur des espaces qui ne présentent pas d’enjeux écologiques et paysagers trop importants.
Shorts utilisant l'audio de cette vidéo
L énergie solaire se développe partout sur terre et sur l'eau. 225 vues
Nota Bene : concernant la référence du titre de la motion au territoire hexagonal : Bien que la majorité des orientations programmatiques défendues par cette motion s’appliquent au territoire français dans sa totalité, les zones non interconnectées (ZNI) au réseau électrique français continental (Corse et Outre-Mers) connaissent des spécificités qui n’ont pas pu être abordées.
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Le solaire photovoltaïque : une source d’énergie pertinente pour répondre à l’urgence de la transition énergétique
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Le photovoltaïque sur bâtiments, une priorité réclamant le complément des centrales au sol à moyen-terme pour tenir les objectifs de déploiement écologistes
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Poser du solaire au sol : avec mesure, méthode et d’abord sur les parkings et les zones artificialisées délaissées
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Tolérer les parcs sur espaces agricoles sous strictes conditions en s’appuyant sur le renforcement du nouveau cadre légal relatif à l’agrivoltaïsme
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Motion
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Le Conseil fédéral d’Europe Écologie-Les Vert·e·s, réuni le 2 juillet 2023, adopte les orientations programmatiques suivantes :
→ Mieux planifier le déploiement des installations solaires photovoltaïques pour en minimiser l’impact environnemental et social
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→ Protéger les espaces naturels, agricoles et forestiers et encadrer l’agrivoltaïsme
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→ Améliorer la planification des implantations de centrales solaires :
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→ Favoriser le solaire photovoltaïque sur bâtiment pour limiter les besoins de construction d’installations au sol
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→ Réserver et encadrer encore davantage l’implantation des centrales au sol sur espaces artificialisés délaissés
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→ Préciser le nouveau cadre applicable à l’agrivoltaïsme pour s’assurer de ses effets positifs sur l’activité agricole
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→ Améliorer l’anticipation et le suivi des effets des centrales au sol sur espaces artificialisés délaissés
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→ Accroître les bénéfices sociaux, économiques et environnementaux des projets
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→ Garantir la probité des parties prenantes des projets
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→ Soutenir la réapparition d’une filière européenne de production de panneaux
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→ Conformément à l’exposé des motifs et dans l’objectif d’outiller les militant·e·s ayant besoin d’évaluer des projets photovoltaïques, le parti produira un document synthétisant la présente motion d’ici à 4 mois.
Notes :
[1] Barbara Nicoloso, Petit traité de sobriété énergétique, Éditions Charles Léopold Mayer, 2021.
[2] ADEME, Electricité in Bilans GES, consulté le 3 février 2022.
[3] ADEME, Coûts des énergies renouvelables et de récupération en France, édition 2019 et 2022.
[4] Cour des Comptes, La filière EPR – Synthèse du Rapport Public Thématique, Juillet 2020. Page 12
[5] Solaire photovoltaïque | Chiffres clés des énergies renouvelables
[6] Les énergies renouvelables en France
[7] Statinfo – Tableau de bord : solaire photovoltaïque – Quatrième trimestre 2022
[8] Négawatt, Scénario 2022 – Le scénario en détail, avril 2022. page 82
[9] RTE, LES SCÉNARIOS DE MIX PRODUCTION- CONSOMMATION, février 2022. Page 36
[10] ADEME, Transition(s) 2050 : Mix électrique, 2022
[11] France Territoire Solaire, Observatoire – 41ème édition – 4e trimestre 2021, mars 2022, page 11.
[12] Négawatt, Scénario 2022 – Le scénario en détail, avril 2022, page 82
[13] RTE, “Figure 5.7 – Rythmes d’installation des énergies renouvelables entre 2020 et 2050 requis dans le scénario sobriété, vis-à-vis de la trajectoire de consommation de référence (incluant le repowering)” in Les Scénarios de mix production-consommation, février 2022, page 187.
[14] Valeur transmise par un bureau d’études se basant sur ses observations sur de multiples projets.
[15] France Stratégie : Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ?, Juillet 2019
[16] Agreste, L’occupation du sol entre 1982 et 2018, avril 2021, page 9
[17] Canopée – Les Amis de la Terre, Biocarburants : avancée vers l’impasse, octobre 2021
Connu / TG le 18/12/23 à 21:17
Selon Jean-Marc Jancovici, l’humanité est acculée à choisir entre la sobriété choisie ou contrainte. Pour Thomas Jestin, de nombreuses données viennent contredire cette affirmation. Dans cette troisième partie : est-ce réaliste de remplacer les énergies fossiles par le solaire ?
Cet article est le troisième article d’une série de quatre. Voici les liens vers la première partie, la deuxième partie et la quatrième partie.
https://www.contrepoints.org/2023/10/05/464824-i-iv-jean-marc-jancovici-se-trompe-voici-pourquoi-le-trafic-aerien-va-exploser-au-xxie-siecle-siecle
https://www.contrepoints.org/2023/10/08/464831-ii-iv-jean-marc-jancovici-voici-pourquoi-le-trafic-aerien-va-exploser-au-xxie-siecle
https://www.contrepoints.org/2023/10/17/464843-iv-iv-jean-marc-jancovici-se-trompe-voici-pourquoi-le-trafic-aerien-va-exploser-au-xxie-siecle
Dans cette troisième partie, nous allons voir qu’il y a assez de matières premières et de surfaces ensoleillées dans le monde pour construire et installer un parc de panneaux à même de générer chaque année le gaz de synthèse équivalent à notre consommation actuelle d’énergies fossiles.
Partons de la consommation mondiale annuelle totale d’hydrocarbures en 2022 qu’on peut arrondir à 140,000 TWh, c’est-à-dire 140 millions de GWh. Supposons qu’on produise tous ces hydrocarbures sous la forme de gaz de synthèse avec de l’électricité solaire photovoltaïque et les machines de Terraform Industries.
Nul besoin de batteries, et de raccorder le nouveau parc de panneaux au réseau
....
Il faut donc investir au départ 200 kWh en énergie au maximum pour en obtenir ensuite 1,300 kWh sur 25 ans, un investissement énergétique plus que rentable. Le déploiement va prendre un certain temps, on va le voir dans la prochaine partie, mais le besoin énergétique ne peut pas l’empêcher !
Clés : Économie Énergies renouvelables
Panneaux photovoltaïque dans l'écoquartier des Batignolles, à Paris ©Getty - Lily FRANEY
L'énergie solaire atteint des niveaux records de production cette année en France. Pas vraiment une surprise, les champs de panneaux photovoltaïques se multiplient dans l'hexagone et pas seulement, c'est le cas un peu partout en Europe.
30% cette année, 50% l’an dernier, les capacités européennes ne cessent d’augmenter, accélération inédite. 2 facteurs. 2 raisons. La guerre en Ukraine. La fin du gaz russe. Bruxelles veut désormais du solaire, des électrons pour produire son électricité. Financements. Subventions. L’Europe tire la production. Autre incitation : la hausse des prix, des tarifs de l’électricité. Marché porteur, qui encourage le solaire et ses producteurs. Allemagne, Espagne, sont toujours en tête en Europe, 2 champions de la production solaire, suivis de près par les Pays Bas, la Pologne surtout. Plus 30% sur un an, Varsovie cherche absolument à sortir du charbon, largement importé de Russie avant la Guerre en Ukraine.
Mais l’énergie solaire est en quelque sorte victime de son succès en ce moment puisque les prix ont dégringolé, ils sont même passés en dessous de zéro !
On parle effectivement de prix négatifs. L’énergie solaire c’est un marché, l’offre, la demande, la production, la consommation, la différence fixe les prix. Un exemple : en pleine canicule un jour comme aujourd’hui, à midi, c’est le pic de production, en revanche, à midi, c’est le moment où les Français consomment le moins. Impossible d’arrêter, de stopper quelques heures la production. L’énergie solaire vaut donc à cet instant précis moins que rien, c’est-à-dire moins que zéro.
Des prix négatifs qui peuvent mettre en danger l’avenir de l’énergie solaire en Europe
Parce qu’ils deviennent fréquents, brutaux, observation, inquiétude des professionnels, 19 d’entre eux viennent d’écrire à Bruxelles. La République Tchèque commence même à rationner sa production. Risque de gâchis. Risque de fragiliser les modèles économiques des producteurs. En Europe, en France, Situation complexe, équation insoluble : plus on installe de panneaux solaires, plus on augmente la production, et plus on augmente la probabilité que les prix chutent à des niveaux de plus en plus bas.
La solution de cette équation, ce serait de pouvoir stocker l’énergie solaire ?
C’est effectivement crucial, pouvoir stocker, pouvoir décaler la production d’énergie, l’Europe avance mais les capacités, les batteries, les centrales de stockage restent en dessous des besoins, Allemagne, Royaume-Uni, Pays Bas, Italie, les projets s’accélèrent, c’est beaucoup plus lent en France, sur le marché français, les besoins sont moins importants expliquent les experts, le nucléaire peut compenser le manque de production. Mais une chose est sure, si les prix continuent à baisser, il va bien falloir stocker pour préserver l’énergie solaire et l’ensemble de sa filière.
Eolien, #photovoltaique et flexibilité : comment ça pourrait fonctionner ? - 24 févr. 2023 / Plans B
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Liens vers la version podcast :
https://anchor.fm/plansb/episodes/Eolien--photovoltaique-et-flexibilit--comment-a-pourrait-fonctionner-e1ve14p
https://open.spotify.com/show/76HQrfjPLvcJ0R9tXENc3z%3Fsi%3Dd9fa281dc1ba4796
Plan(s) B reçoit 4 intervenants proposant divers regards sur la nécessité croissante de flexibilité de réseaux électriques qui voient augmenter la part des énergies variables que sont le solaire et l'éolien. Nous allons parler de flexibilité de l'offre et de la demande, de flexibilité intra-journalière, intersaisonnière et interannuelle, du maintien de la stabilité du réseau par une "nuit d'hiver sans vent", d'effacement, d'interconnexions européennes, de pilotage de l'eau chaude sanitaire, de dispositifs de stockage, de thermique décarboné...
... si tout cela ne vous dit pas grand chose, pas de panique, ce sera beaucoup plus clair après une heure.
Si vous êtes déjà familiers avec ces notions, nous espérons que cet échange vous permettra tout de même d'éclaircir des choses.
Vous retrouverez les deux graphiques commentés par Damien (et bien d'autres informations pertinentes !) en pages 303 et 336 du rapport complet de RTE :
https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/bilan-previsionnel-2050-futurs-energetiques%23Lesdocuments
Présentation des intervenants :
- Karim Megherbi est conseiller auprès de gouvernements et d’entreprises sur leur stratégie de déploiement d’énergies renouvelables, et fondateur d’une plateforme d’origination de projets d’énergies renouvelables.
https://www.linkedin.com/in/karim-megherbi-a18a7a28/ - Vincent Maillard est entres autres passé chez EDF aux affaires réglementaires, il y a aussi été Directeur des Tarifs. En 2016 il a co-fondé Plum Energie, fournisseur d’électricité bas-carbone, et il est aujourd’hui toujours patron de cette PME de 70 salariés, qui a récemment rejoint le groupe international Octopus Energy.
https://www.linkedin.com/in/vincent-maillard-aa28702/ - Philippe Gauthier est rédacteur et traducteur d’articles sur l’énergie et l’environnement depuis 30 ans. Il est aussi chercheur en redirection écologique, il a par exemple rédigé un manuel de redirection écologique adapté au contexte des entreprises québécoises. Son blog :
https://energieetenvironnement.com - Damien Salel est expert en photovoltaïque et en intégration des EnR aux réseaux. Il travaille pour l’Association Hespul où il fournit de l’information et des rapports sur le photovoltaïque, participe à des instances de concertations de la filière, et accompagne des producteurs photovoltaïques sur la thématique du raccordement.
https://www.linkedin.com/in/damien-salel-70599b11a/
Vous trouverez l'ensemble de nos contenus sur :
www.plansb.info
Et sur mon compte LinkedIn :
https://www.linkedin.com/in/cyrus-farhangi-9301833/
#transitionenergetique #energierenouvelable #flexibilité #cyrusfarhangi #vincentmaillard #karimmegherbi #damiensalel #philippegauthier
Connu / TG le 12/05/23 à 18:33
Ndlr: terminer >30:00 ACT
Transition énergétique - Alternatives Temps de lecture : 12 minutes 4 commentaires #interviews #climat #energies renouvelables
Expert de l’énergie, le chercheur Cédric Philibert s’interroge dans un livre sur l’hostilité française aux éoliennes. Pour lui, notre retard sur les renouvelables est dangereux, alors que l’arrivée de nouveaux réacteurs nucléaires reste hypothétique.
Cédric Philibert est un analyste de l’énergie et du climat. Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales, il enseigne à Sciences Po-Paris. Il a travaillé de 2000 à 2019 à l’Agence internationale de l’énergie. Il a publié en mars aux éditions les Petites Matins Éoliennes, pourquoi tant de haine ?.
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Fédération environnement durable, de l’association Vent de colère, etc ... Beaucoup des arguments que ces groupes utilisent sont nés aux États-Unis et en Australie dans les cercles d’extrême droite financés par les lobbys des énergies fossiles
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L’Allemagne a doublé sa production d’énergies renouvelables entre 2010 et 2021 et réduit dans le même temps de 35 % sa consommation de charbon.
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l’opposition du RN peut en fait sembler surprenante. Même si la France n’a plus de grands fabricants de turbines pour éoliennes, comme les Danois, les Allemands ou les Espagnols, l’industrie française demeure présente sur l’ensemble du secteur éolien. On produit des pales, des mâts, des nacelles, et nous disposons de développeurs compétents qui réalisent des projets éoliens en France et à l’étranger.
Et l’énergie éolienne, le vent, n’a pas à être importée. Comparé aux fossiles, c’est un bénéfice considérable en termes d’indépendance. On importe certes un peu de terres rares pour les éoliennes maritimes, les développeurs peuvent avoir une estampille étrangère, et les turbines ne sont pas forcément fabriquées en France. Mais une fois que les éoliennes sont en place, c’est 100% local dans la source d’énergie. Un « patriote » devrait en toute logique s’en réjouir.
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j’en veux beaucoup aux parlementaires écologistes et LFI à l’Assemblée nationale, qui n’ont pas su faire la part des choses et hiérarchiser les problèmes.
Non pas que la biodiversité soit un moindre problème que le changement climatique. Mais les atteintes locales à la biodiversité entraînées par certains projets d’énergies renouvelables comme les éoliennes ou le solaire ne représentent rien par rapport au fait que c’est un outil majeur pour lutter contre le changement climatique. Or, le changement climatique est lui-même devenu une des grandes causes d’érosion de la biodiversité.
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Les écologistes se sont finalement abstenus sur le projet de loi sur les énergies renouvelables voté en janvier [1]. Et ont contribué avec toute la gauche à interdire pratiquement toute grande centrale solaire au sol. https://www.liberation.fr/politique/energies-renouvelables-grace-au-soutien-annonce-du-ps-le-projet-de-loi-bien-parti-pour-etre-adopte-20230110_J4TNEUFSG5F6JCSD6LB7WGOIVI/
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le coût descend à 0,5 euro par watt, contre 3 euros pour la centrale sur un toit. ... il nous faut passer de 20 gigawatts (GW) solaires installés actuellement en France à 125 GW. On ne peut le faire rapidement et sans dépenser trop que si on accepte d’en mettre la moitié au sol. Ce qui prendra 100 000 hectares ; ce sera le dixième de la surface qu’on utilise aujourd’hui pour produire des agrocarburants.
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Il en faut de la sobriété. Il faut moins de SUV, moins d’avions, manger moins de viande de bœuf. Mais ce n’est pas la sobriété qui va nous permettre de diviser par six les émissions mondiales annuelles de CO2, et au moins par dix les émissions des pays riches. On ne va pas diviser par dix la taille de l’économie française, même si on accepte d’avoir des secteurs en décroissance comme le transport aérien.
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Parmi les anti-éoliens d’extrême droite, une des inspirations est leur combat contre l’Europe
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Qu’on réussisse enfin à construire des réacteurs post-Fukushima avec des sécurités nouvelles dans des délais contrôlés et dans des coûts contrôlés, c’est hypothétique mais pas impossible. La prolongation des centrales à plus de 60 ans me semble en revanche moins probable. Et qui aujourd’hui dans le monde exporte du nucléaire ? La Russie et la Chine, et cela reste un petit marché.
L’essentiel est ailleurs. L’essentiel de la bataille mondiale contre les énergies fossiles se joue sur le plan des énergies renouvelables. Le marché des énergies renouvelables sera dix fois plus important que celui du nucléaire.
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il nous faut beaucoup d’électricité bas carbone bon marché. Et en fin de compte, les énergies renouvelables électriques ont battu les autres à plate couture, par leur flexibilité, par leur polyvalence. ... La première réponse à la variabilité des renouvelables, c’est de toujours associer l’éolien et le solaire dans des proportions qui respectent le mieux les variations saisonnières de la zone de la demande. C’est la première chose à faire avant de parler de stockage ou d’hydrogène.
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il faut aller vers l’objectif de 100 % en 2050. Et si en 2040 on a du nucléaire nouveau qui arrive et que le nucléaire ancien se porte encore très bien - ce que l’on ne peut pas prédire - on ralentira éventuellement le développement des énergies renouvelables. Mais c’est de la folie de ralentir maintenant, cela nous met dans une situation très difficile.
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ce qu’on fait actuellement – installer 1 GW d’éolien et 1 ou 2 GW de solaire par an – est loin d’être suffisant. Il faut d’urgence doubler ou tripler ce rythme. Sinon, on va être structurellement déficitaire et importateur. Ce sera peut-être de l’énergie qui sera de moins en moins carbonée parce que nos voisins seront passés aux renouvelables. Mais si on veut retrouver une forme de souveraineté énergétique, ce n’est pas ce qu’il faut faire.
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Le Giec [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] vient de reconnaître dans son rapport de mars que c’est l’éolien et le solaire qui offrent les plus grands potentiels de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030. Et à échéance de 2050 encore bien davantage. Je suis pro-éolien car je combats le changement climatique. Je ne peux pas attendre 15 ans pour avoir de nouveaux réacteurs nucléaires qui seront peut-être, voire pas, délivrés.
Propos recueillis par Rachel Knaebel
Photo de une : Un champ d’éoliennes en Allemagne/©MB.
Notes
[1] Les élu·es LFI ont décidé de voter contre.
Connu / TG le 05/04/23 à 12:27
l’INES a réalisé un panneau photovoltaïque démonstrateur qui présente un bilan carbone de 317 kgCO2éq/kWc. Cette réalisation embarque plusieurs innovations et place nos laboratoires parmi les leaders au niveau européen.
L’industrie photovoltaïque devient une des sources d’énergie majeures, la plus installée actuellement sur la planète. Diminuer encore son impact environnemental est désormais un levier de compétitivité pour l’industrie, ainsi qu’un axe d’innovation indispensable pour maintenir le rythme de croissance du secteur et répondre toujours mieux aux enjeux sociétaux.
Engagé dans cette démarche depuis plusieurs années, le CEA à l’INES s’est fixé le défi de développer un panneau photovoltaïque utilisant la technologie hétérojonction en cherchant à allier tout ce que l’on peut attendre d’un produit «premium» soit:
• des caractéristiques de puissance et fiabilité exemplaires,
• un impact environnemental réduit significativement,
• et des composants fabriqués en Europe.
... aspects les plus critiques pour le bilan carbone : les plaques de silicium, la face avant en verre et le cadre en aluminium.
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rendement moyen de 22.9% Il atteint un très bas bilan carbone de 317 kgCO2éq/kWc comparé aux panneaux chinois standard (700 à 800 kgCO2éq/kWc), et place nos laboratoires parmi les leaders au niveau européen.
Ce résultat est atteint principalement grâce :
• Au mix électrique des lieux de fabrication des principaux éléments : l’Allemagne, la Norvège et la France. Ces pays bénéficient d’un mix à bas bilan carbone estimé respectivement à 650 gCO2éq/kWh, 29 gCO2éq/kWh et 52 gCO2éq/kWh à comparer au mix chinois au bilan carbone de 1023 gCO2éq/kWh.
• A l’épaisseur du verre et des plaquettes de silicium contribuent également à une réduction significative du bilan carbone.
• Au remplacement du cadre aluminium par un cadre en matière végétale (essence de bois) a permis de réduire le bilan carbone de plus de 50 kgCO2éq/kWc.
Pour garantir un rendement élevé qui est également un levier critique, l’interconnexion des cellules par procédé « paving » (ou gapless) a été privilégiée. Ce procédé supprime l’espace entre les cellules solaires, en créant un chevauchement de 1 mm entre cellules, tout en gardant les rubans d’interconnexion. Cela permet de densifier le panneau et d’augmenter sa puissance au m² (ou rendement de conversion).
Durée de lecture : 7 minutes - Énergie Monde
La nouvelle coalition allemande a défini la politique énergétique du pays. L’éolien et le solaire représenteront 80 % de la production d’électricité en 2030. Et la neutralité carbone est visée en 2045.
Berlin (Allemagne), correspondance
C’était une promesse des Verts allemands durant la campagne électorale. La sortie du charbon, initialement prévue en 2038, sera avancée à 2030, selon le contrat de coalition présenté mercredi 24 novembre par les futurs dirigeants outre-Rhin : les sociaux-démocrates du SPD [1], les libéraux démocrates du FDP [2] et l’Alliance 90/Les Verts (Grünen/Bündnis 90’).
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Notes
[1] Sozialdemokratische Partei Deutschlands
[2] Freie Demokratische Partei
Enercoop @Enercoop_SCIC · 3h
Ils en parlent 📰
Nous vous partagions en début de semaine le modèle d'Alter énergies, partenaire d'Enercoop. Retrouvez les détails de ce projet de SEM dans l'article des Echos 👇
La société d'économie mixte angevine teste avec Enercoop un schéma de financement permettant de financer un parc photovoltaïque de 6 hectares avec deux contrats de nature différente ...
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https://www.lesechos.fr/pme-regions/pays-de-la-loire/photovoltaique-alter-energies-teste-un-nouveau-modele-economique-1868131
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A Montreuil-Bellay, près de Saumur, 13.014 panneaux solaires seront installés sur une emprise de 8 ha. (Alter)
Par Emmanuel Guimard (Correspondant à Nantes) Publié le 12 oct. 2022 à 09:19
L'ancienne décharge de Montreuil-Bellay, près de Saumur (Maine-et-Loire), va devenir un parc photovoltaïque de 7 mégawatts-crête. Il assura une production annuelle de 8.550 mégawatts-heure, équivalente à la consommation électrique (hors chauffage) de 2.700 foyers, soit 1,5 fois la population de la commune. Le chantier démarre pour une mise en service au printemps 2023. Il s'agit d'installer 13.014 panneaux solaires sur une emprise de 8 hectares.
Un modèle mixte
Ce projet, dit du Champ-de-Liveau, représente un investissement de 6,1 millions d'euros. Il est porté par la société d'économie mixte du Maine-et-Loire Alter énergies (70 % des parts), Energie partagée (15 %), une entreprise solidaire d'utilité sociale, et le collectif citoyen Peps pour 'Projets des énergies participatives Saumuroises' (15 %).
L'électricité produite sera achetée par le fournisseur d'énergie renouvelable Enercoop dont une partie (correspondant à la première tranche de 5 mégawatts-crête) via un contrat incluant un soutien public. Le reste (2 mégawatts-crête) sera directement vendu à Enercoop au coût de production de la centrale via un contrat de 30 ans de type PPA ( Power Purchase Agreement ou contrat de gré à gré). Ce contrat fixe une rémunération basée sur le coût de production du mégawatt-heure, sans le soutien de l'Etat.
Mieux refléter le coût réel
« À terme, les énergies renouvelables matures se passeront de plus en plus facilement de soutien public. C'est dans ce sens qu'Alter énergies, ses co-actionnaires et le fournisseur Enercoop ont bâti le modèle économique de ce projet », expliquent les responsables du projet. « Grâce à cette signature et aux prochaines à venir, le fournisseur Enercoop pourra proposer à ses consommateurs des factures reflétant mieux le réel coût des énergies renouvelables ».
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Energie - 5 min - 0 Commentaire(s)
[Ils l’ont fait] Ils n’ont pas forcément du pétrole mais ils ont des idées pour réussir leur transition écologique. Depuis 2019, les Polonais se ruent sur les installations photovoltaïques, aidés par des subventions ainsi que des règles de facturation très favorables. Un système auquel le gouvernement vient pourtant de mettre fin.
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PHOTOVOLTAÏQUE
L’Allemand Sono Motors, concepteur de véhicules à cellules photovoltaïques intégrées, annonce un partenariat avec l’entreprise normande, Chereau, spécialisée dans la conception et la fabrication de carrosseries frigorifiques pour poids lourds. Le partenariat vise à concevoir un camion frigorifique pilote intégrant 54 modules solaires sur le toit et les flancs de sa remorque, sur près de 59 m2, pour une puissance allant jusqu’à 9,8 kW. L'électricité produite alimentera le groupe froid en rechargeant une batterie. Selon Sono Motors, cela permettra d'économiser environ 3 400 litres de carburant par an et d'éviter le rejet de près de 9 tonnes de CO2 par an par rapport à une remorque frigorifique diesel. Le camion doit être présenté lors du salon IAA Transportation 2022, qui se tient à Hanovre (Allemagne) du 20 au 25 septembre prochain. Il subira ensuite toute une série de tests, visant notamment à vérifier les économies d'énergie et de carburant réalisées dans des conditions météorologiques réelles.
Connu / https://twitter.com/Observ_ER/status/1539998369766055937
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Vincent Boulanger a retweeté Observ'ER @Observ_ER · 6h
@SonoMotors - Image - 0 - 2 - 0
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Ndlr : imaginés si tardivement ? ACT
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Le Perpignanais André Joffre est l'un des pionniers en France du photovoltaïque. Il est vice-président national du syndicat de l'énergie solaire. Ce mardi, il présente un "plan d'urgence" à destination du futur président de la République, pour encourager le développement de l'énergie solaire.
Comment faire face à la flambée des prix de l'énergie ? Et comment être moins dépendant du gaz et du pétrole russes ? Ces questions prennent une place prédominante ces derniers avec la guerre en Ukraine. Et si la solution, c'était le soleil ? C'est en tout cas l'avis du Perpignanais André Joffre. Il est le fondateur du bureau d'études Tecsol à Perpignan, mais également le vice-président national du syndicat de l'énergie solaire. Ce mardi 22 mars, lui et son syndicat présentent un "plan d'urgence", à destination du futur président de la République, pour encourager le développement de l'énergie solaire en France. Un moyen selon lui de "renforcer l'indépendance énergétique du pays." André Joffre était notre invité sur France Bleu Roussillon pour nous parler de ce plan d'urgence.
Connu / https://twitter.com/AndreJoffre2/status/1506193577671630849
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Andre Joffre @AndreJoffre2 · 22 mars ... via @ENERPLAN @Richard_Loyen
L'énergie solaire peut nous rendre indépendant du gaz russe selon cet...
Le Perpignanais André Joffre est l'un des pionniers en France du photovoltaïque. Il est vice-président national du syndicat de l'énergie solaire. Ce mardi, i...
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Tr.: ... 10% de l'artificialisé pour répondre aux besoins ... l'équivalent de 2 tranches nucléaires tous les ans ...