La mission d’Ircam Amplify est de mettre le meilleur de la recherche audio et de la création sonore issu de l’Ircam au service des marchés et des nouveaux usages pour inventer, aux côtés des différents acteurs des écosystèmes audio, des futurs désirables en matière sonore. Il s’agit d’amplifier les pouvoirs du son avec justesse et harmonie, en veillant notamment à ce que la technologie soit toujours utile et responsable.
Filiale de l’Ircam créée en juillet 2019, Ircam Amplify réunit également à son capital la Caisse des Dépôts, Believe et E.T.R.E.
Ircam Amplify est le pont entre la recherche reconnue d’excellence de l’Ircam et ses applications concrètes, à l’heure où les nouveaux usages font du son un enjeu déterminant dans de nombreux marchés.
Pour le monde industriel, l’Ircam constitue en effet une source précieuse de connaissances scientifiques et de savoir-faire technologiques de pointe, issus de 40 ans de recherches transdisciplinaires, de créations expérimentales et d’innovations dans le domaine sonore. En offrant aux entreprises une exclusivité d’accès à cette expertise unique, Ircam Amplify les accompagne dans la conception et le développement de nouveaux usages, produits et expériences sonores à la croisée de la technologie et de l’émotion.
Ircam Amplify offre des solutions sur trois territoires en plein essor, en proposant tout à la fois des technologies, des services et des contenus :
- le son comme espace (design sonore, audio 3D),
- le son comme interface (synthèse vocale, nouveaux instruments, interaction geste et son),
- le son comme data (indexation et recommandation musicale, web audio).
Ircam Amplify répond prioritairement aux besoins de cinq marchés : Robotique & IoT, Luxe & retail, Mobilité & Smart cities, Santé & Bien-être, Industries culturelles & créatives.
Site internet https://ircamamplify.com/
Connu / mel du 11/02/2023 06:02 puis https://www.ladn.eu/event/soiree-les-pouvoirs-du-son-avec-lircam-amplify/
"
Soirée « les pouvoirs du son » avec l'Ircam Amplify / L’ADN Le SHIFT ...
"
Smart city : Toyota s'empare de Renovo pour renforcer l'équipe logicielle de Woven Planet - Publié le 28 septembre 2021 à 17H20 / Léna Corot | Usine digitale
Woven Planet Holdings, la filiale de Toyota en charge de ses projets smart city, s'empare de Renovo Motors. L'entreprise fondée en 2010 a mis au point un système d'exploitation conçu pour faire tourner de façon sécurisée différentes applications, que ce soit des systèmes de conduite autonome ou des services pour le conducteur.
Clés : Automobile, Smart city, Voiture connectée
...
Un système d'exploitation sécurisé
Renovo a mis au point un système d'exploitation conçu pour faire tourner de façon sécurisée différentes applications que ce soit des systèmes de conduite autonome, des services pour le conducteur ou une application de cartographie. Avec sa plateforme, Renovo assure qu'il est possible de collecter, traiter et enrichir les données localement avant qu'elles ne quittent le véhicule.
...
sur des véhicules de marques variées ... collecter des données importantes d'une flotte de voitures dispersée presque en temps réel ou encore d'anticiper d'éventuels problèmes de garantie sur un véhicule.
Arene, la plateforme de Toyota
... Woven Planet va venir enrichir ses équipes dirigées par James Kuffner, un ancien ingénieur de Google. Ce dernier travaille sur Arene, une plateforme qui doit équiper les véhicules Toyota ... installer de nouvelles fonctionnalités à distance, en fonction des équipements dont disposent les véhicules, et aux développeurs tiers de déployer des applications.
La mise en données de la ville s’est accompagnée d’un récit fédérateur construit autour de l’intraduisible terme de « smart city », apparu depuis une quinzaine d’années. Ce récit s’est écrit sous le signe d’une promesse aux multiples visages : une ville plus facile à vivre, plus durable, plus résiliente, plus efficace, plus… etc. Nous avons tous voulu croire à cette promesse et nous sommes nourris de cette vision d’une ville du futur « disruptée » par le numérique.
Il y a loin de la promesse aux réalités. Plus encore, on est en droit de se demander si, dans sa mise en œuvre actuelle appliquée à l’urbain, le numérique, loin d’être « disruptif », n’est pas, à bien des égards, éminemment conservateur.
L’exemple de la congestion urbaine https://www.lafabriquedelacite.com/publications/pour-en-finir-avec-la-fin-de-la-congestion-urbaine/ est frappant : le « smart » devait résoudre ce problème inhérent à l’existence même des villes ; en réalité, il l’aggrave. Comme l’illustrent les études menées à New York ou Boston, il a ajouté de nouvelles formes de mobilités qui, loin de remplir les voitures particulières, c’est-à-dire de lutter contre l’autosolisme, ont vidé les transports en commun ou remplacé des modes actifs (vélo, marche). Osons la question : jusqu’à quel point le numérique dans nos villes ne se nourrit-il pas des failles et dysfonctionnements de nos systèmes urbains ? Or, quand on se nourrit d’un système, a-t-on intérêt à le changer ?
Conservateur, le numérique l’est aussi au regard des enjeux environnementaux. Curieusement, le récit autour de la « smart city » a postulé d’emblée qu’elle serait durable. Tel n’est pas du tout le cas aujourd’hui. D’une part, l’infrastructure physique du numérique, d’autre part la collecte des données, leur traitement et leur stockage requièrent des quantités d’énergie non seulement colossales mais surtout en croissance constante et forte, comme l’a rappelé le Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf. Le numérique consomme plus, bien plus d’énergie que le transport aérien et la croissance de sa consommation est à deux chiffres. La donnée est souvent qualifiée de « nouvel or noir » : le fait est que nous avons pris au mot cette analogie avec le pétrole et avons une approche très XXe siècle du numérique dans la ville. De même que l’économie des énergies fossiles requiert toujours plus de prospection, de forage et de mise en exploitation, de même, nous acceptons benoîtement l’affirmation selon laquelle il faudra toujours plus de données au numérique pour fonctionner. Ce au nom des fameuses « lois » de Moore qui, en fait de lois, sont des conjectures. « Le smart a capturé le green », nous dit Antoine Picon dans La ville rêvée des philosophes, ouvrage co-édité par La Fabrique de la Cité et Philosophie Magazine.
L’écologie du numérique reste à construire, et, avec elle, celle de la « smart city ». Attelons-nous à la tâche ! Le temps est venu d’assigner un défi au numérique, et en particulier à ses applications urbaines, alors que nos villes sont les principaux lieux de consommation d’énergie et d’émissions de CO2 : soigner son addiction au « toujours plus » – de bien-être, d’inclusion… : en un mot d’urbanité – avec moins de données. Utopie ? Pas vraiment ! D’une part, le principe de minimisation de la collecte de données est au cœur du régime de protection des données personnelles dès sa conception, repris depuispar le RGPD, qui pourrait devenir un outil de « soft law » hors de l’Union européenne si l’on en croit la stratégie d’entreprises mondiales notamment américaines. D’autre part, au-delà des données personnelles, il existe aujourd’hui un courant de recherches en intelligence artificielle sur la minimisation des données qui en souligne l’intérêt tant sur le plan économique que de la sécurité.
Pour s’urbaniser, le numérique doit travailler sur ses addictions. Et nous avec, qui avons voulu en faire un produit pour simplifier la ville, là où l’objectif est d’en faire un allié, l’indispensable outil au service de l’indispensable et riche complexité urbaine. La justification ultime du « smart » n’est pas de faire toujours plus. C’est de faire en sorte que l’on puisse se déplacer sans dégrader l’environnement pour remplir son programme d’activités quotidien à Los Angeles, Paris, Pékin ou Bogota, de faire accéder les villes indiennes à l’eau potable, de mettre fin à l’étalement urbain dans les pays occidentaux et d’électrifier sur un mode durable les mégalopoles africaines qui se développent sous nos yeux.
Connu / https://twitter.com/FabriquelaCite/status/1298268370400235525
Ndlr : la promesse de la fin est-elle réaliste ? on peut avoir des doutes... => questionner ACT
"
La Fabrique de la Cité @FabriquelaCite · 25 août
La ville intelligente a-t-elle tenu ses promesses ? @CcilMaisonneuve faisait passer la #SmartCity sur le divan ce dimanche sur @franceinfo !
Casque audio
Découvrez le podcast ici Index pointant vers la droite https://bit.ly/32sYiNM
Page recto
Retrouvez également son édito Index pointant vers la droite https://bit.ly/39ZyCf2
Une ville ultra-connectée mais pas forcément plus facile à vivre
francetvinfo.fr - 0 - 8 - 6
"
Le dossier de la revue Urbanisme montre l’implication des grandes société dans les grandes villes pour promouvoir toujours plus de technologie. Mais Emmanuel Eveno et Jean-Michel Mestres insistent aussi sur le rôle des habitants, ce qui nous remplit d’aise… Nous avons mis en évidence dans le texte qui suit ce paragraphe qui parle des gens et non pas uniquement des ordinateurs, des capteurs, des caméras qui trufferaient la ville intelligente.