...
Si vous êtes contacté.e par les forces de l'ordre au sujet des événements de ce week-end, vous pouvez contacter le 07 58 03 53 95 de préférence via l'application Signal ou par email à l'adresse suivante: antirep- slvt@riseup.net
...
porter plainte, des conséquences qu'implique la procédure, le document "Après une blessure : plainte ou pas plainte" est à votre disposition https://soulevements.cdn.prismic.io/soulevements/60a2e91f-1297-4458-8cf4-25502ca400df_plainte-ou-non.pdf. Par ailleurs de nombreuses ressources peuvent être trouvées sur le site https://desarmons.net/
MEDIC
... Nous encourageons toutes les personnes blessées à nous écrire sur Signal au 07 44 18 62 79
... des collectifs de blessé.es (Désarmons-les! et les Mutilé.es pour l'exemple) pour être soutenu.es et accompagné.es pour la suite, pour les blessés comme les proches ...
PSY
Si vous ressentez le besoin de discuter, que vous accompagnez une personnes victime de violences, ou que vous vous sentez vous-même en détresse, le pôle de soutien psy et émotionnel est toujours actif, pour cela contacter l'adresse email: psy-slvt@riseup.net
https://soulevements.cdn.prismic.io/soulevements/2475df3f-25ba-4aa2-a558-977c210cb147_FAQ+psy-%C3%A9mo.pdf
...
RFS – Riot Fights Sexism, dispotif contre les violences sexistes et sexuelles
... à votre écoute durant 15 jours après l'évènement via le numéro d'urgence 07 58 15 62 15. N'hésitez pas à nous contacter par Signal ou à nous laisser un message vocal si vous avez besoin d'écoute
...
PHD – Pôle handi-dévalidiste
... à votre écoute via le numéro 07 44 11 06 12 15 jours après l'évènement et par la suite à l'adresse : pole_devalidiste@proton.me
GARDERIE
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Connu / TG le 28/03/23 à 11:45
Ce site ressources permet de mieux appréhender les enjeux de notre époque, découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et trouver des pistes pour passer à l’action.
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la parole à son fondateur, Jean-Christophe Anna, qui présente la raison d’être de son initiative et leurs nombreux projets.
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Les enjeux du XXIème siècles sont critiques et les défis à relever immenses
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L’objectif de notre site ressources est de leur permettre de mieux appréhender les enjeux de notre époque ; découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et enfin trouver des pistes pour passer à l’action et apporter leur propre contribution à la nécessaire bascule sociétale.
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En marge du système dominant – étatique, urbain et métropolitain – profondément mortifère, viscéralement suicidaire et puissamment écocidaire, l’émergence d’initiatives alternatives dans les territoires ruraux est foisonnante.
...
Ces expérimentations qui préfigurent un monde nouveau sont disséminées dans nos campagnes sans être suffisamment reliées. Elles ne sont pas réellement organisées pour œuvrer collectivement à la structuration d’une véritable, souhaitable et salutaire alternative à ce système en fin de vie.
C’est pour répondre à cette réalité que nous avons imaginé notre ONG comme un catalyseur au service de ces initiatives – véritables ilots embryonnaires de ce monde nouveau – avec l’ambition de les interconnecter à l’échelle territoriale.
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Aujourd’hui, une trentaine de personnes sont associées à notre projet avec certaines qui apparaissent directement sur notre site et d’autres qui préfèrent pour l’instant conserver leur anonymat
...
uniquement des dons sur notre page Tipeee.
Nous aspirons à initier et accompagner des expérimentations biorégionales dans une perspective de résilience locale, collective et systémique
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cet été avec la Société écologique du post-urbain au lancement de l’Appel « Concevoir une biorégion depuis son espace écologique de vie ». Nous proposerons début 2023 une offre de formation et d’accompagnement destinée à tous les collectifs ou personnes désireux·euses de s’engager dans cette dynamique biorégionale.
...
L’Archipel du Vivant existe depuis mars 2020
...
En 2022, nous sommes intervenus en conférences sur certains des plus grands événements écologiques (Salon Primevère, Foire ÉcoBio d’Alsace, Fête des Possibles). Nous avons également formé des étudiant·e·s en France et en Suisse ainsi que les scouts des Éclaireuses et Éclaireurs de la Nature lors de leur grand événement estival Jamboree Inspir’Action. Et nous avons aussi lancé le podcast Vivants https://archipelduvivant.org/nos-productions-livres-et-podcasts/vivants/.
Michaël a retweeté
Antoine FLAHAULT @FLAHAULT · 9h
4/7 - “Les petits enfants paient un assez lourd tribut à cette pandémie et font des syndromes post-infecteux qu’on appelle PIMS et que l’on sait pouvoir prévenir par le vaccin. Il faut arrêter de dire que le vaccin est inutile chez l’enfant.”
thelancet.com
Reported cases of multisystem inflammatory syndrome in children aged 12–20 years in the USA who...
Here, we describe a small number of individuals with MIS-C who had received one or more doses of a COVID-19 vaccine before illness onset; the contribution of vaccination to these illnesses is...
27 - 89 - 277
Symposium international sur le démantèlement des centrales nucléaires
L'expérience suisse en matière de démantèlement de réacteurs commerciaux a commencé en 2020 avec la centrale nucléaire de Mühleberg. L’expérience en matière de gestion des déchets radioactifs est au stade exploratoire concernant le lieu de dépôt définitif. Afin de préparer au mieux cette importante étape, Noé21 (ONG genevoise reconnue d'utilité publique)
...
le programme complet + inscription https://d52403b6-2253-4d67-b1bb-391f1f50a68d.filesusr.com/ugd/b1c958_896160b031004d72ae968ea14dd026b9.pdf
"
extraits :
DÉMANTÈLEMENTS À L'INTERNATIONAL Joseph Boucau – Directeur global Démantèlement et gestion des déchets à Westinghouse Electric Company [à confirmer]
GESTION DES DÉCHETS Marcos Buser – Géologue, ancien membre de la Commission
fédérale de sécurité nucléaire ; Walter Wildi – Géologue, professeur honoraire à l’Université de Genève, ancien Président de la Commission pour la sécurité des installations nucléaires
GOUVERNANCE DU DÉMANTÈLEMENT Table ronde sur le défi de la gestion sur la longue
FINANCEMENT DU DÉMANTÈLEMENT Ben Wealer – Économiste, chercheur associé en économie du nucléaire au Berlin Institute of Technology
TABLE RONDE DE CLÔTURE La comparaison internationale, un outil d'amélioration ?
"
Connu / https://wegreen.fr/post/191652
"
Thibault Faraüs a partagé un post dans le groupe Nucléaire & Renouvelables
Il y a 4 heures - Public
L'ONG écolo et antinucléaire suisse Noé21 ... La Suisse a voté l'interdiction de construction de nouveaux réacteurs nucléaires en 2017, il s'agit maintenant de penser concrètement la sortie du nucléaire ! ... sera également diffusé sur YouTube, avec traduction simultanée allemand-français
"
Ndlr : Inscrit et suivie en partie, vidéos diffusées ? ACTR
9 commentaires 28 recommandés
Penser l’après capitalisme, c’est avant tout reconsidérer nos manière d’aborder le monde et les autres. C’est en tout cas ce que pensent P. Dardot et C. Laval pour qui le principe de « commun est devenu le nom d’un régime de pratiques, de luttes, d’institutions et de recherche ouvrant sur un avenir non capitaliste. »
...
le commun, bien plus qu’un droit est avant toute chose le fruit d’une pratique instituante. Cela amène P. Dardot et C. Laval à se rapprocher de C. Castoriadis qui considère l’institution comme étant la création libre de l’Homme. Ainsi liberté et commun se retrouvent liés puisque seule une praxis (autrement dit une pratique consciente de l’Homme tournée vers l’émancipation), faisant du commun sa priorité, peut véritablement être libératrice. Car en instituant et renforçant le commun, cela revient à accroitre l’autonomie des individus et donc s’inscrit dans une perspective émancipatrice.
La société du commun
...
neuf propositions visant à offrir un cadre à la politique du commun :
- Construire une politique du commun
- Opposer le droit d’usage à la propriété
- Faire du commun le principe de l’émancipation du travail
- Instituer l’entreprise commune
- Faire de l’association dans l’économie la préparation à la société du commun
- Fonder la démocratie sociale à partir du commun
- Faire des services publics des institutions du commun
- Instituer les communs mondiaux
- Instituer une fédération de commun
Pour plus de clarté, il est possible de rassembler ces diverses propositions autour de quatre pôles thématiques.
- 1, une dimension politique du commun visant à la construction d’une société plus démocratique mettant en avant l’autogouvernement et cela dans tous les secteurs de la vie ...
- 2, une dimension juridique du commun passant par la remise en cause de la propriété de manière générale, ce qui revient à revoir la distinction entre public et privé ...
- 3, une dimension économique du commun visant à modifier les manières de produire mais aussi de consommer ...
- 4, une dimension internationale du commun dont l’objectif est de fonder une ordre mondial nouveau articulé autour de ce principe de commun. D’un point de vue politique, cela se traduit par une organisation internationale constituée de fédérations s’inspirant du modèle communaliste développé par P-J. Proudhon et qui constitue « le seul principe politique respectueux de l’autonomie des gouvernement locaux » Ce nouvel ordre mondial permettrait de faire du commun l’axe du droit à l’échelle planétaire afin d’envisager collectivement la résolution des grands enjeux contemporains auxquels est confrontée l’humanité telle que la crise écologique.
La révolution du commun
...
Comment passer de la simple réflexion sur le commun et de la construction d’une société du commun à son application. Autrement dit comme instituer le commun ?
... œuvrer en sorte que cette révolution puisse voir le jour ...
Ndlr : avec cette conclusion, on n'est pas prêts de voir instituée la société des communs... Pourquoi ne pas se baser sur une approche économique duale ? Construire À CÔTÉ DU CAPITALISME, sans attendre qu'il s'effondre, des espaces reposant sur les communs, en instituant des monnaies du bien commun (locales, nationales, voire internationale). Valoriser ce Q ACT
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Conversation
Lev Plant @Rosenlev
Vendredi 13 = Vendredi THREAD
Flèche vers le bas Flèche vers le bas Pansement adhésif
Vous connaissez sûrement les premiers secours, mais est-ce que vous connaissez les Premiers Secours Psychologiques ?
Le RT est doux, pour plus de soin collectif
Flèches en cercle ouvert vers la droite et vers la gauche en sens horaire
12:10 PM · 13 nov. 2020·Twitter Web App
138 Retweets 4 Tweets cités 110 J'aime
Lev Plant @Rosenlev · 13 nov.
En réponse à @Rosenlev
Les Premiers Secours Psychologiques (PSP), c'est quoi ?
Stéthoscope
C'est une technique de réduction des risques d'apparition de trouble de stress post-traumatique (PTSD)
Index pointant vers la droite
Ils sont massivement utilisés dans le cadre du travail humanitaire et de la gestion de catastrophes
Lev Plant @Rosenlev · 13 nov.
Coche blanche en gras
Objectifs des Premiers Secours Psychologiques:
- apporter soutien et soin sans intrusion
- évaluer besoins et préoccupations et aider à y répondre
- réconfort et aide au retour au calme
- aide pour obtenir informations, services et soutien social nécessaire
Lev Plant @Rosenlev_ · 13 nov.
C'est fait pour qui ?
Index pointant vers la droite
Les PSP ont été créés par et pour les travailleurs humanitaires, mais sont tout aussi utiles aux particuliers.
On peut penser à celles et ceux travaillant en contact étroit avec le public: personnel éducatif, travail social, militantisme.
...
entrepreneur, spécialiste des médias sociaux et du web social, enseignant dans la section Masters de l'Université de la Sorbonne CELSA ainsi qu'au Medialab de Sciences Po.
... le web est devenu un outil de surveillance ... Le développement de la reconnaissance faciale, couplée à un contexte sécuritaire et à une ignorance coupable des citoyens, nous conduit droit dans une société privative de liberté. Les caméras installées dans les grandes villes, ces fameuses « caméras intelligentes » censées assurer une protection, seront bientôt capables de nous verbaliser automatiquement au moindre mégot jeté ou passage piéton non respecté. Le programme européen INDECT réuni toutes les données des caméras européennes qui sont collectées par une dizaine d’universités du continent…
Ces Big Data permettront d’améliorer le fonctionnement de la reconnaissance faciale. Concrètement, c’est l’oeil de l’Etat. A terme, 100% de l’espace public sera contrôlé. C’est Big Brother au sens propre. Le but est d’avoir un algorithme prédictif, capable de vous dire que dans tel pâté de maisons il y a plus de risques de se passer un faits-divers. Cela existe déjà dans plusieurs villes américaines : les tournées des flics sont organisées en fonction des zones où la probabilité criminelles est plus élevée. C’est le même genre de technologies qui permet à Uber de placer sa flotte au bon endroit à Paris : il y a cinq fois moins d’Uber que de taxis dans dans la capitale, pourtant, le temps d’attente est le même.
...
campagne de Donald Trump, qui a basculé grâce à la technologie de la société Cambridge Analytica (SLC) ...
...
je résume : vous avez d’un côté une fachosphère puissante et compétente sur le web et, de l’autre, une technologie comme SLC, capable de cibler des internautes et d’orienter leur vote, qui est « aux mains », d’hommes d’affaires populistes acquis à la cause du RN… Voilà pourquoi je pense qu’en 2022, ou en 2027, Le RN a des chances de l’emporter. Je ne suis pas très optimiste sur ces questions, c’est vrai. Ca fatigue un peu mon entourage d'ailleurs (rire). La lueur d’espoir passe par un sursaut citoyen : il faut espérer que ces privations de libertés finissent par réveiller les consciences !
...
Ce qui a fait l’originalité et la force du mouvement dans sa phase ascendante, à savoir sa rupture avec de nombreux a priori théoriques et des pratiques ritualisées au point d’en être compassées, se transforme en faiblesse dans la phase descendante où ne transparaît plus que son instabilité, son manque d’organisation et sa difficulté à reprendre l’initiative, à surprendre à nouveau. Au point que pour perdurer il en est prêt à abandonner sa singularité historique pour se mouler dans des formes de médiations qui sont elles-mêmes en crise. Quand le « mouvement social » officiel n’est plus capable de faire 1995, certains Gilets jaunes pensent le réussir et en plus voient cela comme une panacée alors que tout ce système reposait encore sur la centralité du travail dans le processus de valorisation du capital d’une part ; et la définition des rapports sociaux d’autre part à partir de cette même centralité (salariés/non-salariés, cotisations/prestations).
...
Cette difficulté propre à notre période d’après la lutte des classes, fait que partout aujourd’hui, on assiste à une résurrection de la notion de peuple. Dans l’histoire de la modernité, le peuple se veut un tout qui est la négation des contradictions de classes en tant que celles-ci ne seraient qu’une addition d’intérêts particuliers. C’est ce qui est à la base de l’opposition entre bourgeois et « bras-nus » pendant la Révolution française pour reprendre la terminologie de Daniel Guérin… et en même temps de leur unité dans l’idée de « la patrie en danger » de 1792 qui doit souder le peuple devenu corps social de la Nation. Dans cette vision, c’est le peuple qui subit tous les torts. Il est l’intérêt général fait peuple contre les ennemis de l’extérieur (émigrés aristocrates, puissances impériales et royales de l’étranger). Les fascismes reprendront cette image du peuple-totalité contre des ennemis « intérieurs » mais étrangers à la nation et à la race (juifs, francs-maçons, tziganes, homosexuels). Elle est à la base des théories de Carl Schmitt sur l’État d’exception qui délimite les « frontières » entre amis et ennemis. Mais pour en revenir aux thèses révolutionnaires nées de la Révolution française, Marx rompt avec cette idée d’un peuple-totalité dans une thèse critique sur Hegel (in Contribution à la critique de la philosophie du droit) où il renverse la dialectique hégélienne pour faire d’une classe, le prolétariat, la classe-totalité, parce qu’elle ne subirait aucun tort particulier dans la mesure où elle les subit tous. C’est cette totalité potentielle alors pourtant qu’elle n’est immédiatement qu’une classe particulière qui la rend justement classe-révolutionnaire par excellence, ou plus exactement classe de la révolution.
Sans la connaître expressément, c’est cette thèse que reprennent les Gilets jaunes en proclamant l’état d’urgence sociale de la part d’une nouvelle totalité populaire subissant un tort général au-delà des torts particuliers que subit chacune de ses fractions. Un nouveau « tout » donc, sans détermination historique ni essence messianique, mais basé sur l’idée plus ou moins communément partagée que tout va de mal en pis, que la situation devient insupportable et que les dominants, quels qu’ils soient (représentants politiques, capitalistes et riches) n’en ont cure.
...
Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu’elles aillent mieux, naturellement. C’est important que les choses aillent mieux. En tout cas c’est important de bien dire qu’on en est préoccupé. Le climat, par exemple, ça va vraiment mal. Les migrants, n’en parlons pas (voir « Appels sans suite (2) »). En même temps, ça permet de faire des appels.
"Lire aussi , « Comment éviter le chaos climatique ? », Le Monde diplomatique, novembre 2015. "
On peut sans doute tenir pour un signe d’époque que les appels à grand spectacle se multiplient ainsi, signe dans lequel il entre que tous ces appels reçoivent la bénédiction des grands médias, portage direct ou bien relais empressé de Libération ou du Monde, onction des revues de presse audiovisuelles, etc. Signe, ou plutôt symptôme quand on sait en général que l’endos de ces titres est davantage une attestation d’innocuité qu’autre chose. Se peut-il en effet que ces médias se mettent à donner accès à quelque message qui menacerait si peu que ce soit l’ordre des choses ? Il faudrait que le monde ait changé de base. Or, aux dernières nouvelles, il n’a pas. Ce qui en dit peut-être moins sur les lieux qui publient les appels que sur la nature des appels qui y sont publiés. Et la consistance réelle de ceux qui les écrivent.
...
Quinze mille scientifiques alignés derrière le tocsin à la fin du monde annoncée dans Le Monde — l’autorité se joignant à l’autorité. Mais, à l’automne 2017, Le Monde contemple avec une légitime satisfaction le fruit de ses efforts à faire élire Macron, aime à croire que la promesse de « make the planet great again » le confirme dans la justesse de son soutien — accessoirement explique au même moment tout le bien qu’il faut penser de la démolition par ordonnances du Code du travail, les entreprises ne créent-elles pas l’emploi et n’ont-elles pas besoin d’agilité pour le créer encore mieux ? Et Le Monde ne voit pas le problème. Le climat c’est important, mais l’agilité c’est nécessaire. Du reste, ne sont-ce pas deux questions tout à fait distinctes et Le Monde n’est-il capable de penser deux choses différentes en même temps ?
...
On se demande combien de temps encore il faudra pour que ces appels à sauver la planète deviennent capables d’autre chose que de paroles sans suite, de propos en l’air et de mots qui n’engagent à rien — pas même à articuler le nom de la cause : capitalisme.
...
À cet égard la catégorie d’« anthropocène » s’est montrée d’une fameuse utilité (3). Car voilà : le changement climatique, c’est la faute de l’« homme ». L’« homme en général », qui ferait bien d’ailleurs de trier ses déchets et de fermer ses robinets. Il faudra encore un peu de temps pour que, selon le vœu d’Andreas Malme (4), on en finisse avec cette ineptie de l’anthropocène et qu’on nomme vraiment les choses : capitalocène. Ce qui détruit la planète, ça n’est pas l’« homme » : c’est le capitalisme.
...
les industries de la communication pourraient consommer à elles seules 20 % de la production d’électricité mondiale d’ici 2025 et s’attribuer 3,5 % des émissions de carbone (6). Mais le magnat du cloud est un « homme », qui plus est de « bonne volonté », il devrait donc de lui-même, confronté à l’évidence, réorienter aussitôt Amazon dans une stratégie de décroissance responsable.
C’est d’ailleurs là le mot magique : pour ne pas avoir à dire « capitalisme », il suffit de dire « décroissance » ou, si la chose sent encore un peu trop le macramé, « post-croissance ».
...
il y a de quoi rire longtemps en effet à l’idée que l’Union européenne, franchise régionale de la mondialisation néolibérale, c’est-à-dire, nous pouvons maintenant l’affirmer, de la formation sociale la plus toxique à l’échelle de l’humanité, pourrait d’elle-même se faire l’exact contraire de ce qu’elle est, pourrait déchirer ses traités, renoncer à sa dogmatique de la déréglementation, à sa vocation réelle qui est de pousser tous les feux du capitalisme, comme d’ailleurs, accordons-le lui, tous les dirigeants nationaux de ses États-membres, Macron en tête, fondé de pouvoir du capital, à qui l’idée de décroissance doit faire l’effet d’une énorme blague de fin de banquet arrosé, dont la réalité des intentions en matière de « faire la planète grande again » est maintenant assez bien documentée, au point que même le vendeur de gel douche qui lui a servi de ministre de l’écologie, normalement réputé parfaitement inoffensif, en a jeté l’éponge de dégoût.
...
« Vert », comme « Durable », sont les noms mêmes de l’escroquerie en matière d’écologie, la bouffonnerie de l’écologie ralliée au capitalisme
pour agir avec l’urgence qui éviterait de tous griller, il va plutôt falloir passer sur le corps de certains gars
...
comme ils ne lâcheront pas tout seuls l’affaire de leur vie, il va bien falloir la leur faire lâcher.
...
Clés :
Climat Presse Médias Science Politique Idéologie Capitalisme Environnement Géopolitique Néolibéralisme Union européenne
ndlr : Commentaire posté à
https://blog.mondediplo.net/appels-sans-suite-1?debut_forums=200#forum228481
"
Julien Delalande (21 octobre @03h53)
Appels sans suite (1) ? ça dépent pour qui !
Merci à une amie médiatrice de m’avoir fait lire ce texte brillantissime dans lequel je me retrouve pleinement.
Mais alors, justement, que proposez-vous Frédéric, et vous qui me lirez ?
Vous, je ne sais pas, mais moi, je sais !
Rejoignez le LANCEMENT DE L’OPÉRATION MÉDIATION DE L’URGENCE CLIMATIQUE :
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article79
Car ces putains de capitalistes, il va bien falloir les cadrer et les faire obtempérer... Il faut donc s’en donner les moyens car ça ne va pas se faire tout seul à l’échelle de la planète...
"
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L’idée de révolution semble s’être dissoute en l’air, de même que toute critique radicale du capitalisme. Bien sûr, on admet généralement qu’il y aurait de nombreux détails à changer dans l’ordre du monde. Mais sortir du capitalisme tout court ? Et pour le remplacer par quoi ? Qui pose cette question risque de passer soit pour un nostalgique des totalitarismes du passé, soit pour un rêveur naïf. Mais au regard de notre situation écologique et sociale il est bien nécessaire de porter une critique radicale du capitalisme, de mettre à nu son caractère destructeur, et en même temps historiquement limité.
Il s’agit alors moins de « vaincre » le capitalisme que d’éviter que sa désintégration, déjà en cours, ne débouche que sur la barbarie et les ruines. Les mouvements sociaux dirigés contre les seules banques ou contre la classe politique « corrompue » constituent une réponse tout à fait insuffisante, parce qu’ils prennent le symptôme pour la cause, réactivent les vieux stéréotypes des « honnêtes » travailleurs exploités par des « parasites » et risquent de dégénérer en populisme et en antisémitisme. L’État n’a jamais été l’adversaire du capital ou du marché, mais leur a toujours préparé les bases et les infrastructures. Il n’est pas une structure « neutre » qui pourrait être mise au service de l’émancipation. l’état moderne, même si les citoyens se le réapproprient, reste soumis financièrement à la sphère du capital, n’est que le gestionnaire du capital, et modifier ses institutions ou sa constitution, en superficie, ne change pas cette dimension. Lordon notamment, mais tout une partie de la gauche et de l’extrême gauche ne semble pas anticiper ce fait élémentaire. Et cette critique de l’état comme sphère séparé de décision doit se tenir jusqu’à la démocratie directe. Il sera inévitable de sortir du marché autant que de l’État – les deux pôles fétichistes, adoré, de la socialisation à travers la valeur – pour arriver un jour à établir un véritable accord direct entre les membres de la société. Une société post-capitaliste ne fera plus dépendre son destin à des automatismes incontrôlables, à des abstraction meurtrière comme le travail et sa valeur.
Source:
Révolution contre le travail ?:
http://www.palim-psao.fr/2017/10/revo...
Frédéric Lordon, de République à Nation:
https://lepressoir-info.org/spip.php?...
La mascarade du nationalisme de gauche:
http://www.zones-subversives.com/2015...
Lettre sur la confusion:
https://vosstanie.blogspot.fr/2015/03...
Citoyennisme, protectionnisme, nationalisme - Les vrais virages populistes d'une certaine « gauche » contemporaine:
http://www.palim-psao.fr/2017/03/cito...
Entre Macron et Mélenchon, les classes moyennes salariées:
http://sortirducapitalisme.fr/emissio...
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Trois livres traduits, ou inspirés, de philosophes étatsuniens offrent de solides arguments pour résister à la vague d’indifférence à l’égard de la vérité qui déferle sur le monde.
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Un des épisodes les plus marquants de cet affrontement reste la « guerre des sciences » des années 1990, marquée par une forte poussée sur les campus américains des courants relativistes considérant le discours scientifique comme une opinion parmi d’autres.
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philosophe des sciences américain Larry Laudan
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« Le pragmatiste : si ce que dit quelqu’un ne fait que refléter sa propre perspective […], alors personne ne sera jamais en mesure d’établir qu’un programme politique est préférable à un autre. […]
Le positiviste : […] La même chose vaut pour tous les autres objectifs du programme de la nouvelle gauche. Des thèses comme “l’industrie pollue”, “l’environnement se dégrade” ou […] “il existe une discrimination systématique contre les femmes, les Noirs, ou d’autres minorités” – aucune de ces affirmations ne peuvent s’imposer si toutes les croyances se valent.
Le relativiste : Tu as l’air de croire que les slogans de ce genre n’ont d’impact que si l’on peut montrer qu’ils sont vrais. Tu ignores le fait que l’essentiel de la vie politique repose sur rhétorique et persuasion : ce qui importe, c’est le nombre, pas les arguments. »
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théories du complot
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Michael Lynch, dans Éloge de la raison. Pourquoi la rationalité est importante pour la démocratie (Agone, 2018, traduit par Benoît Gaultier), analyse intelligemment la place que devrait tenir la rationalité dans le débat politique. L’édition étatsunienne du livre date de 2012 mais le propos n’a, six ans plus tard, pas pris une ride.
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