Matthieu Pigasse - Hannah Assouline - 8h20 - Demorand - Salamé
L'homme d'affaires Matthieu Pigasse publie "La lumière du chaos" aux Éditions de l'Observatoire.
Avec Matthieu Pigasse Directeur général délégué de la banque Lazard en France et vice-président de Lazard en Europe
"On est dans une situation inquiétante, sombre, ce que j'appelle le chaos. Mais je suis convaincu qu'on peut y trouver la lumière", estime Matthieu Pigasse, homme d'affaires, ancien banquier d'affaire, qui publie "La lumière du chaos". "On est en train de vivre une situation, une transition inédite, par son ampleur et sa vitesse. Le chaos, c'est quand un système sort d'un état d'équilibre et devient instable et que les chocs s'auto-amplifient", souligne-t-il, estimant que le capitalisme est un système "à bout de souffle".
Le capitalisme "a conduit à un arrêt de la croissance, une explosion des inégalités, un repli sur soi et nue perte de sens collectif", selon Matthieu Pigasse. "C'était la promesse du bonheur, d'un monde meilleur. En réalité, c'est le triomphe du parti de l'égoïsme, la plus grande machine à générer des inégalités jamais inventée." Mais c'est précisément "parce que je suis un acteur du système, que je le connais, que je le comprends, que je peux en parler comme je le fais", assume-t-il. "J'essaie de donner du sens à ce que je fais, d'essayer de changer les choses."
"Que voulez-vous faire face à cette dette, être prisonniers des politiques d'austérité et rester les bras ballants face à ça ? Non. Est-ce qu'il est possible de faire quelque chose ? Oui. Une partie importante de la dette publique est détenue par la BCE et la Banque de France", estime-t-il. "Elle pourrait très facilement être annulée, sans aucun effet négatif économique ou financier. La seule chose qu'on constaterait serait une perte de la Banque centrale, soit des fonds propres négatifs. Et alors ?"
Matthieu Pigasse se dit favorable à de la création de monnaie pour financer des grands programmes d'investissements et distribuer un revenu minimum. C'est ce qui a été fait pendant la crise du Covid, "ça a été financé par de la création de monnaie". Sur les superprofits, "il faut pénaliser la rente (...) au détriment des salariés", estime-t-il. "Il ne faut pas hésiter à taxer la fortune immobile."
Tr.: ... critique du libéralisme, du capitalisme ... arrêt de la croissance ... triomphe du parti de l'égoïsme ... 68% aux actionnaires ! indécent, immoral ... 60 personnes contrôlent la moitié de la richesse mondiale ! ... au détriment des salariés ... inégalités, hyperconcentration du capital insoutenable ... les 4 cavaliers de l'apocalypste ... on est à ce point de rupture ... inventer une nouvelle société du possible, du partage, les pistes collectives ... utiliser plus la dette ... prisonnier des politiques d'austérité ? non ... 1/3 détenu par la banque centrale européenne, peut être facilement annulée ... on peut créer monnaie pour le climat, la transition énergétique, l'école, un revenu de ?? (12:30) ... superprofits : pénaliser la rente, la part excessive, les superdividendes / super riches, taxer le capital immobile ... encourager le placement en fr ... malédiction des rois fainéants ... dérives du pouvoir, jouissance des attributs du pouvoir, être plus modestes, plus simples ... dimension institutionnelle, plus de démocratie ... Q : /nouvelles éditions indépendantes miliardaires qui collectionnent les médias oui concentration des médias, assurer l'indépendance des rédactions comme au Monde / actionnaires ... le directeur de la rédaction doit avoir les 2/3 des journalistes ... /dérive éditoriale ex. cnews, europe1, jdd ... la clé, le pluralisme ... s'assurer des financements ... je suis de gauche revendiqué, assumé ... laïque, universaliste, ouverte, généreuse ... condamner sans appel ... la faillite des élites ... je vois comment corriger le système ... ça commence par soi-même ... /politique non, candidat à rien ... porter et partager des idées avec des idées ... finance, orga de LE MONDE, festival de rock, modestement changer les choses
Ndlr : est en gros sur la ligne LFI !! mais contre la position de ce mvt sur le Hamas, terroriste pour lui. Valoriser tout de même car le 1er point le +important ACT
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Mis à jour le 21 avril 2023
Agence de Presse
Après le “quiet quitting” et le “quick quitting”, voici le “conscious quitting”. Encore un anglicisme pour désigner une raison qui pousse les salariés à se séparer de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Dans ce cas précis, le facteur qui les incite à quitter le navire est directement lié aux valeurs qu’ils défendent. De plus en plus de salariés disent adieu à une boîte lorsqu’ils estiment que celle-ci n’est pas assez engagée sur le plan écologique ou sociétal.
Photo : LanaStock / Getty Images
Quitter son travail parce que l’entreprise dans laquelle on l’exerce ne s’engage pas (assez) en faveur de l’égalité salariale ou qu’elle ne prend aucune disposition pour réduire son empreinte carbone. Pour certains employés, et notamment les jeunes, ces exigences n’ont rien d’un caprice. Elles deviennent d’ailleurs de plus en plus concrètes. Dans un récent sondage réalisé auprès de 4 000 salariés britanniques et américains par le cabinet Opinium, un tiers des salariés disent avoir quitté leur entreprise en raison de valeurs trop éloignées des leurs et près de la moitié envisagerait de le faire. Une preuve que le phénomène commence à prendre de l’ampleur ? Un terme lui a été attribué : on parle désormais de “conscious quitting”. Ou, en français, de “démission consciente”.
Concrètement, le conscious quitting désigne le fait de vouloir démissionner ou se séparer d’une entreprise dont les activités et les pratiques vont à l’encontre des valeurs que l’on défend, qu’elles soient écologiques, politiques ou humanistes. Décrit pour la première fois par l’ex-PDG d’Unilever Paul Polman (à l’origine de l’enquête citée plus haut), ce phénomène confirme l’ampleur croissante de la volonté des salariés de s’engager à travers leur métier. “Tout PDG qui pense gagner la guerre des talents en offrant un peu plus d’argent, un peu plus de télétravail et un abonnement à la salle de sport sera déçu. L’ère de la démission consciente est en marche”, souligne Paul Polman dans un communiqué.
La fin des bullshit jobs ?
... quête de sens au travail ... “rage applying“, qui consiste à postuler de plus belle lorsque l’on a vécu une expérience professionnelle décevante. L’idée ? Trouver un poste ou une entreprise qui nous mérite ! On assiste également au “quick quitting“, c’est-à-dire le fait de ne jamais rester trop longtemps dans une entreprise, sous peine de succomber au bore-out. L’objectif ? Se sentir utile, être motivé et surtout, surtout, ne jamais s’ennuyer !
Connu / https://wegreen.fr/post/197067
Dossier
« Burn-out militant » : changer le monde, oui, mais sans s’oublier ! Comment tenir sur la longueur ? - Par Camille Wernaers — N°214 / p. 12-18 • Décembre 2018
Mots-clés : Belgique ; Témoignage ; Féminisme ; Care
L’engagement pour une bonne cause fait partie de la vie de beaucoup d’entre nous. Que ce soit localement, dans notre village ou dans notre quartier, pour un sujet de société plus large, pour l’environnement ou, bien sûr, pour les femmes : les combats sont innombrables. Et parfois, notre militantisme prend de plus en plus de place dans notre vie… jusqu’à nous faire souffrir. C’est le « burn-out militant », qui a de multiples causes. Morceaux choisis d’un dossier (à retrouver en intégralité dans notre n° 214) consacré à ce phénomène méconnu.
Et en fin d’article...
Version illustrée https://www.youtube.com/watch?v=fm0Wmkvbc5g
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Mes remèdes à la mélancolie - Sortie le 26 juil. 2019 / François Ruffin
23 936 vues - 1,4 k - 17 - 160 commentaires
Quelle respiration !
Depuis que je suis député, on m'interroge sur Manuel Valls, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, François de Rugy... Mais je m'en fous ! C'est pas ça qui m'intéresse ! Comme c'est étriqué, la politique... Alors, France Inter qui me fait causer de mes auteurs favoris et mes chanteurs chéris... quelle joie !
Le seul souci, c'est qu'on doit choisir : qui on fait entrer ou pas, dans son Panthéon ? Cavanna ou pas ? Amos Oz ou pas ? Dostoïevski ou pas ? Y en a tellement, des artistes, des écrivains, des réalisateurs, qui ont peuplé mon cerveau de mots et qui, aujourd'hui encore, m'aident à vivre. Il faut se ranimer l'âme, la frotter à un livre, à un film, pour ne pas sombrer dans l'apathie, la résignation.
Merci à Eva Bester pour cette invitation et pour cet été, retrouvez mes remèdes à la Mélancolie
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47 minutes
"La vie est belle" de Capra, l'entraide, les canulars téléphoniques et autres farces, Cavanna, la Picardie et le résistant Maurice Kriegel-Valrimont... Retrouvez tous les remèdes de notre invité !
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Les remèdes de François Ruffin
« Bête et méchant » de François Cavanna (1981)
« La belle lurette » d'Henri Calet (1935)
« L'entraide, l'autre loi de la jungle » de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle (2017)
« La Vie est belle » de Frank Capra (1946)
Le canular téléphonique de Jean-Yves Lafesse, l'appel en gare de Monaco
La chanson « J'ai fantaisie » de Bobby Lapointe (1964)
La reprise de "I will Survive" en picard par Jean Caron.
Le résistant Maurice Kriegel-Valrimont, dont l'entretien peut être réécouté ici
L'épidémiologiste anglais Richard Wilkinson
Les mythes : Jaurès, Jésus, Vallès
Faire des farces
Une citation des « Misérables » de Victor Hugo : « Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu'elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête : voilà l'exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise. » (1862)
Le peintre Mathieu Colloghan et l’œuvre Un peu avant la mort accidentelle du contre-maître
La littérature : Austen, Aragon, Calet, Cohen, Dostoïevski, Koestler...
Se sauver par les autres grâce au reportage
La bibliothèque municipale d'Amiens
Le chemin de halage le long de la Somme
... De la comédie au milieu de la tragédie ...
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Aux côtés d'ATTAC, de Mediapart, de Politis, de la fondation Copernic, et l'Université des Grands Voisins, débat "Les gilets jaunes : ouverture des possibles" avec la participation de plusieurs chercheurs, militants et gilets jaunes.
L'événement consistait à ouvrir un grand débat public et non institutionnel sur les questions soulevées par le mouvement : l’épuisement de la démocratie dite représentative, la globalisation et l’accroissement de l’inégalité sociale, la mondialisation et la déstructuration du territoire.
Catégorie Actualités et politique 251 commentaires
Transcriptilon :
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assemblée des assemblée, démocratie directe ... enquête des sociologues pouvoir d'achat ... 8% des GJ prônent l'écologie 2% migrants ... capitalisme d'expulsion écologie sociale résistance convivialisme municipalisme libertaire désobéissance civile / légitimité des formes de résistance, rapport entre production et circulation des marchandises (on bloque par les flux) ... médiation a échoué, retour à l'essence de la démocratie n'anticipons pas, le pire ou le meilleur, écoutons, pensons ... la zad de nddl ... la clé est économique : toucher au coeur du pouvoir économique ... alternatives, réfléchir, comprendre comment ... monnaies locales complémentaires, en partant du bas ...
Organisation du débat :
Bertrand Dumenieu, Maurizi Gribaudi, Julien Perret, Michèle Riot-Sarcey, Alessandro Sarti.
Transition
La biomasse est-elle l’avenir de la production d’énergie ? A Gardanne, près de Marseille, l’une des deux chaudières à charbon de la centrale thermique a été convertie. Elle doit, à terme, engloutir 850 000 tonnes de bois par an, dont 50% issues de coupes forestières, pour produire de l’électricité. Mais entre les risques de pollutions ou celui d’une surexploitation de la forêt régionale, le projet soulève de nombreuses oppositions. Il interroge aussi la pertinence de la biomasse issue des forêts comme solution face au réchauffement climatique, alors que le gouvernement envisage, dans son budget 2019, de consacrer plus de 7 milliards d’euros aux énergies dites renouvelables : la consommation industrielle de bois dans ces centrales est-elle soutenable ?
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l’ancienne cité minière de Gardanne, posée au pied du massif de l’Étoile entre Aix-en-Provence et Marseille, cumule les dossiers sensibles en matière d’écologie. En premier lieu, les boues rouges de l’usine d’alumine Alteo, rejetées au large des Calanques. Ensuite, à quelques centaines de mètres à peine, la non-moins emblématique centrale thermique, forte émettrice de CO2 et dont les fumées chargées de particules fines inquiètent les riverains. Une nouvelle controverse est venue s’ajouter aux deux précédentes : la conversion récente à la biomasse de l’une des deux chaudières de cette centrale à charbon.
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Sous le terme « biomasse », on trouve toutes les énergies développées à partir de végétaux, que ce soit des agro-carburants, la méthanisation – production de gaz à partir de déchets verts – ou, comme dans le cas de Gardanne, ce qu’on appelle du bois-énergie, la production de chaleur et/ou d’électricité à partir de la combustion du bois.
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Tags : Climat Epuisement des ressources