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Les écologistes militent pour « une réforme des instances censées préserver la ressource en eau » - Publié le 26/02/2025 à 11h27 / LE COURRIER DE L’OUEST
Dans le sillage de Greenpeace, le groupe écologiste du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine appelle à plus de transparence, en particulier dans les Commissions locales de l’eau. Tout en encourageant davantage, y compris financièrement, les bonnes pratiques agricoles.
Nicolas Gamache, élu écologiste au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. | ARCHIVES CO
Le groupe écologiste au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine " soutient les propositions de Greenpeace pour une réforme des instances censées préserver la ressource en eau ", indiquent le Deux-Sévrien Nicolas Gamache et son homologue de la Vienne Christine Graval. Parmi elles, les écologistes retiennent " l’interdiction des conflits d’intérêts au sein des commissions locales de l’eau (CLE), la publication en ligne obligatoire des comptes rendus de réunions et l’accompagnement des agriculteurs dans leur transition vers des pratiques plus écologiques. "
« Plus grande pluralité »
Le groupe écologiste rappelle que mi-février, Greenpeace France a publié " une enquête révélant comment les lobbies agricoles manipulent la gouvernance locale de l’eau au détriment de l’environnement..."
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Les préfectures de la Charente-Maritime et de Nouvelle-Aquitaine refusent de communiquer les volumes d’eau consommés ...
Connu / TG le 15/02/25 à 13:39
C’est la principale association anti-corruption de France. Elle est pourtant privée de son agrément depuis le 23 juin 2023. Au cœur de cette affaire notamment, les dons d’un homme d’affaires, qui a alimenté les soupçons jusqu’à faire chuter l’association.
Avec
- Jacques Monin Directeur des enquêtes et de l’investigation de Radio France
- Maxime Tellier Journaliste à la cellule investigation de Radio France
... “Nous critiquions un manque de transparence”, explique aujourd’hui Françoise Verchère qui s’est opposée à la direction à l’époque. “Mais c’est le départ soudain de Jean-Christophe Picard en février 2020, pour se présenter aux élections municipales à Nice, qui a cristallisé les divergences.” ... la nouvelle présidente Élise Van Beneden, s’y oppose. “Il y avait un paradoxe énorme pour moi à dire, d’un côté, que l’on devait lutter contre le ‘tous-pourri’, et de l’autre, que l’on devait exclure tous les élus de notre association” ... ces événements poussent aujourd’hui les trois principales associations (Anticor, Sherpa et Transparency) à réclamer une réforme du système. Elles demandent que la durée de l’agrément soit rallongée (elle est de trois ans actuellement). Et elles souhaitent que la décision de l’accorder soit confiée à un juge ou à une autorité indépendante, mais pas au pouvoir politique.
... is the world’s leading manufacturer of transparent photovoltaic (PV) glass for buildings. Onyx Solar uses PV Glass as a material for building purposes as well as an electricity-generating material, with the aim of capturing the sunlight and turn it into electricity.
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the PV glass panes could be installed replacing conventional glass on building facades, curtain walls, atriums, canopies and terrace floors, among other architectural applications.These glass panes could additionally be installed on a wide variety of existing buildings and facilities, therefore contributing to their enhacement both from an aesthetic and energetic point of view.
... fabriquer à la fois des vaccins à base d'ARNm (comme le Comirnaty de Pfizer), de protéines recombinantes (comme le Nuvaxovid de Novavax) et d’adénovirus (dit par vecteur, tel le Vaxzevria d’AstraZeneca).
L'accord garantit que les laboratoires soient prêts à répondre à une éventuelle crise sanitaire en maintenant leurs installations à jour et en surveillant leurs chaînes d'approvisionnement
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Manque de transparence
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Birgit Müller est Directrice de Recherche au Laboratoire d’anthropologie politique, CNRS/EHESS
« Peut-être nous allons prendre notre propre évolution en main, mais elle échappera à cette main au moment même où l’évolution ressentira l’impulsion ; et alors que nous étions libres de faire le premier pas, nous serons esclaves pour faire le second et tous les suivants » [1].
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La revendication d’un brevet sur un organisme vivant exige la réduction des processus organiques à des processus mécaniques, la plante vivante est réduite à une « composition de matière » [7].
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Avec la semence dont les cellules portent un transgène breveté, un nouveau faisceau de pouvoirs s’est introduit dans le champ de l’agriculteur. Définir la propriété comme un « faisceau de pouvoir », comme le suggère l’anthropologue du XIXème siècle Henry Maine, permet de comprendre les nouveaux pouvoirs privés qui découlent des contrats d’usage que les agriculteurs concluent avec les firmes semencières [8]. Ils sont fondés sur le droit des affaires et posent un défi au droit public. Le droit de propriété intellectuelle supplante le droit de propriété sur la terre et le droit de l’agriculteur sur le fruit de son travail. L’entreprise qui possède un brevet sur un gène implanté dans une semence est devenue capable d’agir sur les actions des agriculteurs grâce à son droit de propriété intellectuelle. L’entreprise détermine ce qu’ils récoltent, comment ils vendent, s’ils réensemencent ou non leur récolte, et même comment ils tiennent leur comptabilité. Nous observons alors un phénomène anthropologique nouveau : des agriculteurs qui deviennent esclaves de leurs semences.
Des responsabilités et des responsables à identifier et juger
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L’agir politique visant à contrôler ce qui est mis sur le marché, et à refuser aux OGM le statut de marchandise, ouvre un nouveau chapitre dans les combats environnementalistes et climatiques. Cette démarche revendique une nouvelle démocratie économique qui s’étend à d’autres enjeux, tels que l’usage excessif des pesticides, des énergies fossiles et la mainmise des multinationales sur la chaîne alimentaire.
Clés : Responsabilité ; Transparence & Cie ; Perception des OGM ; Ethique
Connu / https://wegreen.fr/post/197071
Énergies Parti pris - 250 commentaires
Il a suffi de quelques semaines de crise énergétique pour que tout le monde veuille construire de nouveaux réacteurs. Mais sans jamais dire comment. Toutes les questions économiques, industrielles et financières sont passées sous silence, comme si le seul fait qu’il y ait une volonté suffisait à faire un chemin.
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« Une politique énergétique, cela se pense dans le temps, cela se planifie. Il faut vingt ans pour la construire, au minimum dix ans pour construire les installations industrielles », rappelle un ingénieur d’EDF. Entre les lignes, le président du directoire de RTE a fait la même mise en garde lors de la présentation du rapport sur les scénarios énergétiques en 2050 : « Il y a urgence à se mobiliser et à choisir une orientation, souligne Xavier Piechaczyk. Nous sommes dans une course contre la montre pour répondre à la crise climatique. Tous les scénarios nécessitent des investissements considérables sur lesquels il est temps de prendre une option. »
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« Il est plus que temps de sortir du débat d’opinions pour en venir aux discussions sur les hypothèses », ajoute la députée Émilie Cariou, membre du groupe Écologie démocratie solidarité, qui vient de déposer une proposition de loi sur « la transparence dans le nucléaire » https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4584_proposition-loi
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c’est avec la même indifférence que le gouvernement a laissé les plans sociaux s’empiler dans les autres filiales de GE en France. De même, il s’apprête à laisser filer Endel, filiale d’Engie, spécialisée dans le démantèlement des sites nucléaires, chez Altrad , qui n’a aucune référence en ce domaine mais dont le patron, Mohed Altrad, est un soutien d’Emmanuel Macron de la première heure.
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« Il faut une vraie transparence sur les financements du nucléaire. La question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre le nucléaire mais d’évaluer la situation. On ne cesse d’avoir des alertes sur le vieillissement du parc existant. Dans le même temps, les surcoûts s’accumulent sur tous les projets et les chantiers. Le Parlement n’a pas les moyens dont il devrait disposer pour contrôler ce qui se passe. Cette fuite en avant risque de nous entraîner dans un mur budgétaire », estime Émilie Cariou.
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« La résurgence potentielle du nucléaire est contingente à la confiance du public dans les institutions gouvernementales et leur capacité à assurer la sécurité des opérations d’installations et de matières potentiellement dangereuses », insistent Leonard Hyman et William Tilles, deux experts américains de l’énergie dans un article sur la possible renaissance du nucléaire aux États-Unis. Dubitatifs, ils se demandent même si le nucléaire est compatible avec le capitalisme et ses lois du profit qui amènent toujours à rogner sur les règles et les risques pour obtenir plus de marge.
Or c’est justement vers ce modèle-là qu’Emmanuel Macron veut entraîner la politique énergétique de la France. Reprenant d’une autre façon son projet de plan Hercule qu’il n’a pu mener jusqu’au bout, il s’agit pour lui de sortir le nucléaire de la sphère publique et d’EDF pour le faire rentrer dans le monde du privé. Avec la conviction que la seule magie du marché permettra d’aplanir tous les problèmes.
Son jeune âge, 30 ans, et son passé de scout, en ont vite fait l’une des figures médiatiques de la vague écolo aux dernières municipales. C’est pourtant résumer un peu rapidement la victoire de Léonore Moncond’huy à Poitiers. Son succès, dit-elle, est celui de méthodes politiques ambitieuses et innovantes, basées sur l’horizontalité et la transparence. Elle s’en explique longuement dans cet entretien.
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Notes
[1] Membre d’EELV depuis 2012, elle remporte la mairie de Poitiers en 2020, mettant fin au règne du Parti socialiste, à la tête de la ville depuis 43 ans.
©FredPieau_antenne5G_bcom FredPieau
Les maires sont de plus en plus nombreux à faire entendre leur mécontentement contre le déploiement de la 5G à marche forcée du gouvernement. Mais ont-ils vraiment leur mot à dire ? A l’heure où débutent les enchères pour attribuer les fréquences aux opérateurs télécoms français, des avocats spécialistes du sujet apportent des éléments de réponse.
Aménagement numérique Numérique
Il y a eu les maires anti-Linky, ceux qui refusaient l’accueil des migrants, la réforme des rythmes scolaires… Il y a désormais les maires anti-5G. Prêts à dégainer des arrêtés anti-déploiement de ce réseau nouvelle génération, de plus en plus de maires veulent faire entendre leur voix.
« Le déploiement de la 5G doit se faire dans la transparence et à l’issue d’un débat public. Cela implique, dans un premier temps, de respecter un élémentaire principe de précaution. Cela nécessite d’évaluer les impacts sanitaires, environnementaux et économiques de cette technologie, avant d’envisager son déploiement », explique la maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, en réaction aux propos du président Macron assimilant les anti-5G aux défenseurs du « modèle Amish ».
Et la maire de Rennes ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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Cet article est en relation avec le dossier
Le très haut-débit prend son temps pour arriver https://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/le-tres-haut-debit-prend-son-temps-pour-arriver/
Conférence des AMFiS2020 avec :
- Pauline Londeix (Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament)
- Jean Louis Peyren (CGT Sanofi )
- Manuel Bompard (eurodéputé LFI)
Terminer >15:25 ACT
... est désormais une réalité industrielle
Dans le cadre des actions conduites en 2020 par le collège Données de la recherche, une réflexion sur la pertinence de développer un entrepôt de données mutualisé vient d’être engagée par le Comité pour la science ouverte. Ce travail, dont les résultats sont attendus à l’automne, est piloté par l’IRD (coordinateur de l’étude), l’INRAE, Sorbonne Université et le CNRS. Le cabinet Datactivist, coopérative spécialiste de l’ouverture des données, prêtera main-forte ... les données de la recherche se caractérisent par leur nature extrêmement hétérogène ... principes FAIR (Facile à trouver, Accessible, Interopérable, Réutilisable)
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Répondre à deux objectifs explicites du Plan national pour la science ouverte : « Développer un service générique d’accueil et de diffusion des données simples » et « Créer les conditions et promouvoir l’adoption d’une politique de données ouvertes associées aux articles publiés par les chercheurs ».
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Contacts :
– pilotage de l’étude : Jean-Christophe Desconnets Jean-Christophe.Desconnets@ird.fr
– pilotes du collège Données : Véronique Stoll et Pierre-Yves Arnould coso-donnees-cp@groupes.renater.fr
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Le mouvement de la Science ouverte vise à construire un écosystème dans lequel la science sera plus cumulative, plus fortement étayée par des données, plus transparente, plus rapide et d’accès universel.
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Nous voulons jeter un œil aux agissements)s de ces industriels, tel Bigard, qui s’enrichissent toujours plus sans jamais garantir un prix d’achat aux agriculteurs français. Nous souhaitons obtenir et analyser les comptes de Bernard Arnault, spécialiste de la délocalisation d’entreprises rentables. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien, car ces procédures juridiques sont très codifiées et ont un coût, celui des honoraires d’avocats et des huissiers de justice. Sans compter notre temps et notre investissement.
Le Média va engager des procédures de grande ampleur notamment contre :
- Le Groupe Arnault, propriété de Bernard Arnault, deuxième fortune mondiale, produits de luxe.
- Lagardère SA, propriété d’Arnaud Largardère, holding.
- LM holding, propriété d’Arnaud Lagardère.
- La holding de la famille Hermès, H51.
- Webedia, propriété du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière.
- Fimalac communications, propriété du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière.
- Les Mutuelles de Bretagne anciennement dirigées par Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale.
- Le Club Med.
- British Steele Saint Saulve, Ascoval, aciérie dans le Nord de la France.
- CFEB Sisley, propriété de la famille d’Ornano, commerce de produits de beauté.
Si vous souhaitez que ces sociétés et leurs possédants rendent des comptes, merci de contribuer à l’adresse suivante : https://soutenez.lemediatv.fr
.#Justice #Enquête #ÉvasionFiscale
Catégorie Actualités et politique 832 commentaires
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🚨 Je vous invite à suivre la table ronde que j'organise à l'Assemblée nationale sur la nécessaire refonte du contrôle de déontologie de la sécurité, entendu comme comprenant l’ensemble des activités de police, de gendarmerie et celles des agents privés de sécurité.
Afin de proposer dans les prochaines semaines une proposition de loi visant à rendre indépendant et transparent un organe de contrôle des activités de sécurité dans notre République, cette table ronde réunit :
- M. Jean-Pierre Colombies, ancien commandant de police, ancien délégué syndical, ancien porte-parole de l'epni ? asso de policiers indépendante
- Mme Alma Dufour Les Amis de la Terre, activiste ANV-COP21, membre des Gilets Jaunes
- M. Alexandre Langlois, au renseignement territorial (ancien RG), secr géné VIGI exclu
- M. Omer Mas Capitolin activiste à la maison communautaire, plateforme a fait condamner l'état pour profilage abusif
- M. Christian Mouhanna, sociologue, chercheur au cnrs
Catégorie Actualités et politique 12 commentaires
Tribune
Matthieu Caron, directeur de l’Observatoire de l’éthique publique, estime, dans une tribune au « Monde », que l’affaire des frais de mandat de l’ancien président du Parlement doit conduire le pouvoir exécutif à prendre de nouvelles mesures pour faire la transparence sur le train de vie de nos élus.
Temps de Lecture 4 min. Article réservé aux abonnés
Connu / https://mamot.fr/@RegardsCitoyens/102470654632065035
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Regards Citoyens @RegardsCitoyens@mamot.fr
« "Quitter l’âge de la transparence infantile pour entrer dans l’âge de la transparence adolescente" ? »
— Retweet https://twitter.com/elsafouc/status/1152209307053764609
www.lemonde.fr
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Le Conseil d’État vient de rendre sa décision sur notre demande de transparence des frais de mandat aux députés de la précédente législature. Camouflet pour la CADA et le tribunal administratif de Paris dont les analyses sont balayées, cette décision s’avère également une douche froide pour la transparence de la vie publique. Souveraineté nationale, circulez, il n’y a rien à voir !…
Alors que la question des consultations en ligne de citoyens est régulièrement évoquée en cette période de campagne présidentielle, plusieurs associations montent au créneau pour que les plateformes utilisées par les pouvoirs publics soient systématiquement basées sur du logiciel libre. Une question de transparence qui ne peut qu’aller de pair avec ces initiatives, estime notamment l’April.
L’Association de promotion du logiciel libre (April) vient de profiter de la consultation organisée par les députés Patrice Martin-Lalande et Luc Belot pour soumettre un amendement à leur proposition de loi organique... visant à généraliser les consultations en ligne de citoyens. L’objectif : préciser dans ce texte que chacune de ces opérations devra impérativement « repose[r] sur des logiciels libres », c’est-à-dire sur des logiciels « dont la licence permet l'audit, la diffusion et la réutilisation des codes sources ».
« Seule l'utilisation de logiciel libre, intrinsèquement transparent et donc auditable par tous, peut offrir un niveau de confiance suffisant en préservant contre toute possibilité de manipulation », fait valoir l’organisation. En creux, l’on comprend qu’un prestataire pourrait détourner des votes, empêcher volontairement l’expression de certaines opinions, etc. « Si la consultation publique par l’internet peut contribuer à retisser le lien de confiance distendu entre représentants et représentés, elle ne pourra se faire sans confiance dans l'outil utilisé » prévient ainsi l’April.
Des risques de manipulation
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En cause, un logiciel « dont le code source est fermé » et un réseau de responsables organisé de telle sorte qu’il flirte avec la « confusion des genres » (voir notre article https://www.nextinpact.com/news/102389-a-l-approche-sommet-mondial-l-ogp-consultations-en-ligne-dans-tourmente.htm).
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ndlr : cap-collectif.com
Politique Grand débat national
Nommés par le gouvernement et les présidents du CESE, de l’Assemblée nationale et du Sénat, les cinq « garants » devront « garantir l’indépendance » de la grande consultation lancée par le gouvernement le 15 janvier.
Temps de Lecture 3 min.
Jean-Paul Bailly, Pascal Perrineau, Nadia Bellaoui, Guy Canivet et Isabelle Falque-Pierrotin ont été désignés, jeudi 17 janvier, « garants » du grand débat national voulu par Emmanuel Macron. Outre ces cinq « garants », qui veilleront donc à l’indépendance du débat, deux membres du gouvernement, le ministre Sébastien Lecornu (collectivités territoriales) et la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon (transition écologique), sont chargés de « faire vivre le débat et d’en suivre l’évolution ».
« C’est un exercice inédit qui doit permettre aux Français de dire ce qu’ils souhaitent. Il faut que ce soit bien organisé, avec des principes de transparence et d’impartialité », avait déclaré le premier ministre, Edouard Philippe, en début de semaine. L’exécutif, chargé de désigner deux « garants », a complété jeudi soir les trois premiers noms communiqués par les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental.
Jean-Paul Bailly et Isabelle Falque-Pierrotin choisis par Matignon
Ancien président de la RATP et de La Poste (entre 2002 et 2013), Jean-Claude Bailly, 72 ans, était pressenti pour être désigné par l’exécutif depuis plusieurs jours. Le deuxième choix du gouvernement s’est porté sur la conseillère d’Etat Isabelle Falque-Pierrotin, 58 ans, actuelle présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), où elle supervise notamment l’application du Réglement général de protection des données personnelles (RGPD) en France.
Entretien avec Isabelle Falque-Pierrotin : « Le but de la CNIL n’est pas la sanction tous azimuts »
Pascal Perrineau nommé par Gérard Larcher
Le politologue et spécialiste de sociologie électorale Pascal Perrineau a été choisi par le président du Sénat, Gérard Larcher. Ancien directeur du Cevipof, le centre de recherche politique de Sciences Po, Pascal Perrineau, 68 ans, s’est notamment spécialisé dans l’étude de l’extrême droite en France et en Europe.
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M. Larcher ... « le terme de “garant” ne [lui paraissait] pas approprié ». « Nous n’avons rien à garantir mais à observer le bon déroulement de ce débat », a-t-il ajouté, citant « les conditions du débat, son déroulement, sa neutralité et sa sincérité ». « ... je ne suis pas dupe non plus, a prévenu, jeudi, M. Larcher. Nous n’avons pas été associés à la façon dont il a été imaginé ni à la façon dont il a été organisé. » Mais, ... après deux mois de crise politique et sociale, « il nous faut retrouver ce qui fait le ciment de notre nation, les valeurs qui fondent notre pacte républicain ».
L’ancien magistrat Guy Canivet désigné par Richard Ferrand
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Nadia Bellaoui, la préférence du CESE
La secrétaire générale de la Ligue de l’enseignement, Nadia Bellaoui, a été nommée par le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Patrick Bernasconi. « Agée de 43 ans, Nadia Bellaoui a, tout au long de son parcours, marqué un profond engagement dans le mouvement associatif, au service de l’intérêt général, fil conducteur de son engagement citoyen », a expliqué le président du CESE, troisième assemblée (consultative) de la République, justifiant son choix. Mme Bellaoui a été notamment « membre du Haut Conseil à la vie associative puis présidente du Mouvement associatif et administrateur de la fondation La France s’engage », ajoute-t-il.
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le chef de l’Etat avait adressé une lettre aux Français pour tenter de cadrer les enjeux de cette grande consultation.
Cellule investigation de Radio France
36 minutes
Pendant des années, certains parlementaires français ont pu abuser de leur enveloppe de frais de mandat sans être inquiétés. La justice vient d’ouvrir 15 enquêtes préliminaires pour de possibles détournements. Mais les règles récemment mises en place par les assemblées laissent encore des possibilités de fraude.
L'Assemblée nationale, le 19 décembre 2018. Parmi les 15 parlementaires visés par une enquête, sept (cinq sénateurs et deux députés) siègent toujours dans les assemblées.
L'Assemblée nationale, le 19 décembre 2018. Parmi les 15 parlementaires visés par une enquête, sept (cinq sénateurs et deux députés) siègent toujours dans les assemblées. © AFP / PHILIPPE LOPEZ
► Une enquête de Sylvain Tronchet, pour la cellule investigation de Radio France.
La France aura-t-elle son scandale des notes de frais des parlementaires comme au Royaume-Uni en 2009 ? Rien n’est moins sûr, tant l’opacité organisée depuis des années par l’Assemblée nationale et le Sénat sur ce sujet semble difficile à lever. Néanmoins, la récente ouverture d’enquêtes préliminaires par la justice pourrait mettre au jour des pratiques illégales au sein des assemblées. Notre enquête montre qu’elles avaient cours encore récemment, et que la réforme actuellement mise en œuvre laisse encore de la place pour les fraudeurs, bien loin de la volonté affichée lors de la présentation de la loi pour la confiance dans la vie politique votée en septembre 2017.
15 anciens et actuels députés et sénateurs dans le collimateur de la justice
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Des signalements de la HATVP (Haute autorité pour la transparence de la vie publique) auprès du parquet national financier en sont à l’origine. La HATVP soupçonne ces sept députés et huit sénateurs d’avoir détourné à leur profit personnel leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM).
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De possibles abus de prêts accordés par l’Assemblée nationale
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Acheter son logement, et le payer sur ses frais de mandat
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Un complément de rémunération qui ne disait pas son nom
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Abus, mode d’emploi : le cas Anne-Christine Lang
... la déclaration sur l’honneur et l’établissement d’une liste de dépenses autorisées, en 2015, n’ont pas empêché les dérives Anne-Christine Lang était à l’époque membre du groupe socialiste. Elle y est arrivée en 2014, suite à l’entrée au gouvernement de Jean-Marie Le Guen, dont elle était la suppléante. Cette députée de Paris siège toujours à l’Assemblée, mais sous l’étiquette LREM.
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La réforme de 2017, une occasion ratée
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Quand la déontologue de l’Assemblée critique la réforme du système
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Quand députés et sénateurs s’attribuent de "l’argent de poche"…
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La transparence des frais, seule solution efficace ?
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En 2011, un projet de loi en ce sens avait été déposé. Il était présenté par François de Rugy, alors député EELV, qui enterra l’idée une fois devenu président de l’Assemblée nationale.