Selon un organe du Conseil de l’Europe, la France restreint le « droit fondamental » de grève en retenant une journée de salaires ...
Connu / TG le 12/03/23 à 21:20
Le secteur public coûte trop d’argent ? Est-il le bouc émissaire de la crise ? Y’a-t-il trop de fonctionnaires en France ? On analyse tout ça avec Thomas Porcher....
Le secteur public coûte trop d’argent ? Est-il le bouc émissaire de la crise ? La grande période de campagne présidentielle est lancée et Valérie Pécresse, gagnante de la primaire Les Républicains en fait une mesure phare de son programme : le redressement des comptes publics et la suppression de 200 000 postes de fonctionnaires administratifs. C’était aussi une promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Y’a-t-il trop de fonctionnaires en France ? On analyse tout ça avec Thomas Porcher.
Autre grand sujet à décrypter : les inégalités entre individus ne font qu’augmenter. Le dernier rapport sur les inégalités publié le mardi 7 décembre par le Laboratoire des inégalités mondiales montre que la crise profite aux plus riches. Actuellement, les 10 % les plus riches de la planète captent 52 % du revenu mondial, tandis que la moitié la plus pauvre n’en gagne que 8 %. La moitié la plus pauvre de la population mondiale est pratiquement dépourvue de patrimoine, puisqu’elle ne possède que 2 % du total. À l’inverse, les 10 % les plus riches en détiennent 76%. Et les chercheurs affirment je cite “L’inégalité n’est pas une fatalité, mais bien un choix politique”. Ils évoquent aussi les questions de genre et de climat, on va vite en savoir plus.
Enfin après 16 ans au pouvoir l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel laisse sa place au social démocrate Olaf Scholz et sa coalition avec les libéraux et les verts. La chrétienne démocrate a traversé la crise de 2008, puis plus récemment la crise migratoire et le covid-19, quel bilan peut-on en tirer pour l’Allemagne et pour l’Europe ? ...
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Le 18 juillet 2019, j'intervenais en séance dans le cadre d'une motion de rejet préalable en séance sur le projet de loi sur la transformation de la fonction publique.
S’il ne proclame pas vouloir supprimer directement le statut général des fonctionnaires, le projet du gouvernement le dénature gravement en prévoyant, notamment, un recrutement massif de contractuels, des plans de départs volontaires de fonctionnaires, des ruptures conventionnelles dans des conditions incertaines, la réduction des compétences des organismes de concertation et la rémunération dite “au mérite” et depuis la CMP conclusive une réduction du droit de grève.
Depuis plusieurs décennies on applique le même modèle de “new management public” et de “lean management”, qui détruisent le service public pour en faire un service au public.
Ce projet parachève un système défaillant, mais cohérent dans ce modèle libéral anti service public et surtout anti fonctionnaire.
Le gouvernement En Marche tourne une page de notre pays par cette loi ; une page de progrès social qui débute avec le Conseil national de la Résistance. Car les fonctionnaires, comme les services publics, sont le patrimoine, le bien commun de celles et ceux qui n’en n’ont pas.
Catégorie Actualités et politique 247 commentaires
SALAIRES Parti pris
Macron cajole les policiers et méprise les autres fonctionnaires
21 décembre 2018 Par Laurent Mauduit
Les policiers ont obtenu une hausse de leurs salaires qui est refusée à tout le reste de la fonction publique. Détestable logique des régimes autoritaires ou en crise : les forces de répression profitent d’une considération qui est refusée aux infirmières ou aux instituteurs.
Mots-clés : Christophe Castaner Fonction Publique Maurice Grimaud Paul Moreira Police
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Les motifs d’indignation pour les fonctionnaires sont donc innombrables. Primo, il est évidemment très choquant que la fonction publique soit ainsi laissée en déshérence, comme si les missions publiques étaient vouées progressivement à l’asphyxie. Deuzio, le contraste entre les hausses acceptées pour les policiers mais refusées pour les autres fonctionnaires est évidemment incompréhensible : pourquoi les infirmières à qui l’on confie notre santé lorsque l’on va à l’hôpital public, pourquoi les instituteurs à qui l’on confie l’avenir de nos enfants mériteraient-ils moins d’égard et de considération que les policiers ? À l’Assemblée nationale, jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon a avancé une explication, et elle est convaincante : c’est la peur qui explique cette différence de traitement. La peur qu’éprouve un gouvernement en pleines turbulences et qui ne sait pas comment réprimer une colère sociale aussi profonde…
Politique|A.R.| | MAJ : 05 décembre 2018, 22h53 |6
Jean-François Barnaba, figure contestée des Gilets jaunes, touche un salaire de fonctionnaire territorial de 2 600 euros net par mois. Capture RMC
Cette désormais figure des contestataires, invitée sur tous les plateaux pour la clarté de ses propos, est un fonctionnaire « privé d’emploi » mais payé chaque mois.
Ceux qui regardent plusieurs journaux télévisés ont presque l’impression de le connaître. Jean-François Barnaba, présenté sur tous les plateaux comme un « Gilet jaune de l’Indre » est une star depuis quelques jours, et notamment son passage dimanche soir dans L’Emission politique de France 2. Mais qui dit soudaine popularité médiatique dit profil passé au crible. D’autant que l’homme de 62 ans, aux talents d’orateur qui accrochent la caméra, semble fin connaisseur des mécanismes politiques.
2 600 euros net par mois
C’est ainsi que l’émission Quotidien de TMC et l’Obs ont découvert que s’il répondait toujours présents aux médias, c’est parce qu’il avait beaucoup de temps. Mais cette désormais figure des contestataires n’est pas au chômage : il est en fait fonctionnaire, sans mission depuis dix ans. Une situation qu’il est le premier à regretter, selon le site du magazine.
Il s’agit d’un statut particulier, FMPE, fonctionnaire momentanément privé d’emploi. Selon l’administration de l’Indre, il serait seul agent dans ce cas dans le département. Et cette situation s’éternise, puisqu’il n’a plus reçu de mission depuis le 31 décembre 2008. Pour autant, Jean-François Barnaba touche un salaire de fonctionnaire territorial de 2 600 euros net par mois.
En « conflit avec sa hiérarchie »
Egalement contacté par un journaliste de Quotidien, le Gilet jaune a expliqué être « actuellement privé d’emploi car en conflit avec sa hiérarchie ».
Jean-François Barnaba en a semble-t-il profité pour écrire un livre en 2016, Vortex, qu’il a auto-publié chez Edilivre. Dans sa biographie, l’auteur est par ailleurs présenté comme un chef d’orchestre, directeur de conservatoire, conseiller technique et directeur de la culture des collectivités. « Depuis toujours immergé dans les univers de l’art, de la politique et de l’administration », est-il précisé. Des informations que l’intéressé a confirmées auprès de l’émission de TMC.
D’autres Gilets jaunes se sont depuis interrogés sur le parcours et la représentativité du fonctionnaire, mais comme la majorité des « leaders » qui se contestent tous plus ou moins et ont bien du mal à se structurer. Et Jean-François Barnaba a d’ores et déjà prévenu qu’il faudrait compter avec lui car, a-t-il confié à Quotidien, « cette médiatisation, ça me donne une responsabilité, je ne peux pas disparaître du jour au lendemain ».
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