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Salaires des sportives, visibilité médiatique, présence dans les instances, abus sexuels... A l'avant-veille de la Journée internationale du sport féminin, nous faisons le point sur le chemin qu'il reste à parcourir vers l'égalité dans le monde du sport.
La Journée internationale du sport féminin se tiendra ce dimanche 24 janvier. Célébrée chaque année depuis sa création par le CSA en 2014, il s'agit d'une opération pour rendre visible la place des femmes dans le sport.
Mais aussi pour pallier le manque de visibilité que les médias donnent au sport féminin, qui ne représente que 16 à 18% des retransmissions sportives. Un taux faible, que la crise de la COVID-19 n'a pas manqué d'empirer : tandis que les compétitions sont à l'arrêt, la plupart des rediffusions à la télévision sont celles de matchs assurés par des hommes.
Au-delà d'une médiatisation hésitante, de nombreux combats vers l'égalité restent à mener dans le secteur du sport féminin.
Quelle est la place des femmes dans les instances sportives ? Et que proposent les pouvoirs publics pour y remédier ?
L'exemple des footballeuses américaines qui ont attaqué leur fédération en justice contre l'inégalité des salaires entre les joueurs et les joueuses a-t-il été suivi par d'autres sportives ?
Assiste-t-on à un #MeToo du monde du sport, avec la révélation de plusieurs affaires d'abus sexuels en 2020 ?
Comment concilier vie de famille et carrière sportive ? Quel rapport au corps entraîne la pratique du sport de haut niveau ?
Avec nous pour en parler
- Béatrice Barbusse, sociologue, qui a publié Du sexisme dans le sport aux éditions Anamosa (2016). Ancienne présidente de l’US Ivry, entre 2007 et 2012, elle est actuellement vice-présidente déléguée de la fédération française de Handball.
- Marie-Alice Yahé, joueuse internationale de rugby, ex-capitaine du XV de France féminin, consultante rugby à la Direction des sports de Radio France et de Canal .
- Mélina Robert Michon, vice-championne du lancer de disque aux Jeux de Rio et qualifiée pour les Jeux de Tokyo.A
L'équipe Stéphane Cosme, Assistant à la réalisation, reporter, réalisateur Irène Ménahem, Attachée de production Adèle Daumas ,Stagiaire
Énergie & Environnement
Cinquante personnalités signent une tribune défendant la « formidable réussite » de la directrice générale de l'énergéticien français, dont le mandat doit être renouvelé ou non avant la fin du mois. Son départ serait « incompréhensible » pour Anne Hildalgo, Xavier Bertrand ou encore Cédric Villani et Aurore Bergé.
A quelques jours de l'échéance fatidique, les défenseurs d'Isabelle Kocher donnent de la voix. Cinquante personnalités, de Xavier Bertrand à Anne Hidalgo en passant par Yannick Jadot, signent une tribune en faveur de la directrice générale d'Engie, « une voix indispensable pour une France leader de l'économie verte ». Le conseil d'administration du groupe, où siège l'Etat-actionnaire, doit se prononcer avant la fin du mois sur le renouvellement du mandat de la seule femme à la tête d'une entreprise du CAC 40. ...
Connu / https://twitter.com/isabellesaporta/status/1224363821831270401
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Isabelle Saporta @isabellesaporta · 1h
Parce qu’elle mène une politique courageuse, parce que c’est une femme, parce qu’elle dérange. Toujours la même histoire.
Opinion | Isabelle Kocher, une voix indispensable pour une France leader de l'économie verte
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En 1919, Emma Goldman faisait partie, selon le FBI, « des plus dangereux anarchistes d’Amérique ». Enfin traduits intégralement en français, ses mémoires, « Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions », sont l’occasion de dépasser les clichés sur l’anarchisme.
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« Mon bel idéal, c’est la liberté, le droit de s’exprimer pour chacun, et pour tous le droit de jouir de belles choses »
À la suite de son départ épique de Russie, fin 1921, et dans l’impossibilité de retourner aux États-Unis — considérée comme « dangereuse », elle en fut expulsée en 1919 pour son engagement contre la conscription, au nom de « la liberté de conscience » —, elle se retrouva apatride. Elle erra alors de l’Allemagne à l’Angleterre, pays dont elle connaissait la langue, dans l’attente d’un visa pour s’installer. Elle trouva finalement refuge en France, « berceau de l’anarchisme », et y rédigea ses mémoires, de 1928 à 1930. Elle mourut en 1940, à Toronto, non sans avoir apporté un soutien ardent aux républicains espagnols et aux prisonniers politiques en Russie.
... stratégie double. D’un côté, les « manifestes enflammés », les « meetings monstres », « petites fêtes », et autres caisses de soutien aux victimes de la « terrible guerre de classes ». Comme Louise Michel, cette « femme merveilleuse » qu’elle rencontra à Londres, Emma Goldman appela le peuple « mourant de faim » à faire respecter sa souveraineté par un État « indifférent » :
Vous tous, hommes et femmes, ne voyez-vous pas que l’État (…) vous broie pour préserver la classe dominante, vos maîtres ? (…) Alors, allez manifester devant le palais des riches, exigez du travail. S’ils ne vous en donnent pas, exigez du pain. S’ils vous refusent les deux, prenez le pain. C’est votre droit le plus sacré ! »
Elle le paya d’un an de prison.
De l’autre, à une époque où ni la liberté syndicale ni la liberté d’expression n’étaient garanties, elle multiplia les prises de position publiques pour soutenir, notamment, « le droit des travailleurs à l’autodéfense » et encourager l’expérimentation collective, convaincue qu’une véritable révolution sociale ne peut advenir que « par la base ». Ce à quoi font écho les expériences de municipalisme libertaire tentées aujourd’hui https://reporterre.net/Le-municipalisme-est-l-avenir-des-Gilets-jaunes. Emma Goldman s’employa par ailleurs à déjouer la « morale mesquine », cause de « grandes souffrances » et d’entrave à l’épanouissement individuel : défense de la contraception, dénonciation de l’ostracisme à l’égard des homosexuels, etc. Elle fut sans fin sur la corde raide entre émancipation individuelle et émancipation collective, les deux versants du projet de refondation sociale anarchiste.
Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions, d’Emma Goldman, traduction Laure Batier et Jacqueline Reuss, éditions L’Échappée, novembre 2018, 1.104 p., 29,90 €.
Claude Posternak Compte certifié @claudeposternak
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Né dans les années 1970, l’écoféminisme refait surface dans un contexte d’urgence climatique. On essaie de vous en présenter l’héritage et les ambiguïtés, à la suite de plusieurs conférences organisées ces dernières semaines sur le sujet.
« En France, en Europe, les jeunes, et en particulier les jeunes femmes, se lèvent pour le climat. Nous assistons aux funérailles de l’ancien modèle », jubilait, le 21 février dernier à Paris Vandana Shiva, face à l’assistance féminine, et engagée pour l’action climatique, de la conférence Women4Climate. ... deux conférences étaient organisées sur le sujet. L’une par Edeni, école de formation zerowaste, animée par sa fondatrice Hélène de Vestelle, en compagnie de Lou Howard, engagée dans la campagne On est Prêt et Jeanne Burgart Goutal, philosophe et autrice d’une thèse à paraître sur l’écoféminisme. L’autre par Causette, animée par Aurélia Blanc en compagnie de la réalisatrice Marie-Monique Robin, de la présidente de Génération Écologie Delphine Batho et de la journaliste et autrice Pascale d’Erm (Sœurs en Écologie, La Mer salée, 2017). ... Le terme naît en 1974, en France. Françoise d’Aubeonne, intellectuelle, pionnière du mouvement féministe des années 1970, mais aussi de la décroissance, introduit la première ce néologisme. Elle fonde en 1978 le mouvement de réflexion Ecologie-féminisme, qui, écrit-elle dans un livre réédité en 2018, « estimait utile de confier les soins du sauvetage planétaire au courant de libération des femmes – non en vertu de “valeurs féminines” plus ou moins imaginaires, mais de la part spécifique que la patriarcat réserve au deuxième sexe. » ... « L’écoféminisme est un mouvement activiste, radical, il a été créé par des luttes, insiste la philosophe Jeanne Burgart Goutal, qui prépare un livre sur le sujet. ... En parallèle, un mouvement écoféministe important naît en Grande-Bretagne, avec la naissance de Greeham Common, un camp féminin de protestation pacifique contre l’installation de missiles nucléaires sur la base de la Royal Air Force. Le camp s'ouvre en 1981 avec un groupe initial de 35 personnes et durera… 19 ans. Le militantisme était axé aussi bien sur le féminisme que sur l’antimilitarisme. ... Delphine Batho, qui se réfère explicitement à l’écoféminisme dans son Manifeste pour l’écologie intégrale (ed. Du Rocher, janvier 2019) s’interroge également sur la façon dont l’écoféminisme, pourtant né en France, y a ensuite été mis de côté, « peut-être à cause de faux débats sur l’essentialisme ». « Que les femmes aient davantage soit une conscience soit une pratique empirique de cette relation à la nature, ce n’est pas une question de génétique : c’est que c’est le rôle qui leur avait été assigné par un système de domination, explique-t-elle. ... Les femmes représentent par ailleurs 70 % de la population pauvre au plan mondial, et leur vulnérabilité face aux conséquences du changement climatique a été montrée par de nombreuses études ... « L’écoféminisme a un mérite : celui de sortir du dualisme, estime pour sa part Pascale d’Erm, et de nous montrer qu’on peut ne pas avoir à choisir entre écologie et féminisme, corps et esprit, nature et culture, etc. Dans une société qui aime diviser, il apporte une culture du “et” qui est puissamment émancipatrice. »
Taxis danseurs recrutés par des clubs de danse pour accompagner par la danse les personnes seules qui ont du mal à se faire inviter toutes seules
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22-10-2018
Au programme de L'arène :
- Reportage lors de la réquisition d'un immeuble pour 80 personnes sans-abri à Rennes
- Interview de Laurence Maillart-Méhaignerie, députée LREM de la deuxième circonscription, qui rejoint un collectif pour accélérer la transition écologique et solidaire à l'Assemblée nationale
- La chronique d'Eva sur le clitoris
Chez les hétéros, la sodomie reste une pratique bourrée de préjugés, associée à la souffrance et à la domination. Nul besoin pourtant de prostate ou de tendances SM pour l’apprécier.
«Ne peut être coutumière de la pratique anale qu’une femme qui s’assume.» | Andrei Lazarev via Unsplash License by
Clés :
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Voir aussi
http://www.slate.fr/story/28999/pourquoi-les-femmes-qui-pratiquent-la-sodomie-ont-plus-dorgasmes
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