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Le journaliste, qui collabore notamment avec France Télévisions, Arte, Radio France, « Quotidien » ou Mediapart, est détenu en Afghanistan depuis le 7 janvier 2023. Depuis, l’espoir est un combat. Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.
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Après un parcours migratoire éprouvant, où il endure la rue, les soupes populaires, le racisme, il trouve refuge à la Maison des journalistes, en France en 2015. Il obtient le statut de réfugié puis la nationalité française. Cofondateur du média Guiti News qui défend la cause des exilés, Mortaza n’a jamais arrêté le journalisme. Depuis le retour des talibans à la tête du pays en août 2021, il a effectué de nombreux reportages en Afghanistan (ici son premier publié par Mediapart – Survivre sous le régime des talibans, le 21 août).
Il a ensuite accompagné des équipes de reportages ... Pour Mediapart, il a co-réalisé avec notre journaliste Rachida El Azzouzi une série de grands reportages (« À travers l’Afghanistan sous les talibans », récompensé en 2022 par le prix Bayeux des correspondants de guerre et le prix Varenne de la presse quotidienne nationale. Ensemble, ils ont également réalisé en ce mois de janvier 2022 le documentaire « Ils ne nous effaceront pas. Le combat des femmes afghanes ».
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Placé en détention le 7 janvier 2023 ... aucune charge n’a jamais été, officiellement, formulée par le régime taliban ...
L'entretien d'actu
Après deux décennies de surinvestissement militaire en Afghanistan, on assiste au retour des Talibans dans la capitale. Comment expliquer une telle déroute pour la première puissance mondiale ? On décrypte avec Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique et actuel directeur du site spécialisé Orient XXI.
Ces derniers jours, ce sont des images sidérantes qui nous parviennent d’Afghanistan. Des images de foules désespérées de personnes quittant ou essayant de quitter le pays. Des images de Talibans prenant leurs quartiers au palais présidentiel de Kaboul, un peu moins de 20 ans après avoir été chassés du pouvoir par une coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Des États-Unis qui ont au final occupé l’Afghanistan et y ont englouti des milliards de dollars dans le cadre de ce qu’ils appellent le “state building”, c’est-à-dire la construction ou la reconstruction de l’État. Le retrait définitif des troupes américaines était prévu pour ce mois d’août 2021. Au final, on assiste à un retour à la case départ.
Les Talibans, ces combattants djihadistes obscurantistes désignés comme les ennemis publics du monde libre, punis pour avoir accordé l’hospitalité à un certain Ossama Ben Laden, sont de nouveau au pouvoir.
Face à cette actualité dont on sent confusément qu’elle marquera l’Histoire, on se pose des questions. Comment se fait-il qu’en dépit de 20 ans d’années de surinvestissement militaire, politique et économique des États-Unis, première puissance mondiale, les Talibans aient pu s’imposer aussi facilement ? Quelles sont les forces qui les soutiennent ? Sur le temps long, quelle est la signification de ce nouvel épisode, dont on ne sait pas très bien s’il est un épilogue ?
Pour en savoir plus, nous nous sommes adressés au journaliste Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique et directeur de l’excellent site spécialisé Orient XXI.
Rubriques Asie Économie Afghanistan Quartz - New York
Lapis-lazuli dans une échoppe à Kaboul, en 2016. Les talibans ont financé leur insurrection en exploitant les gisements de cette pierre semi-précieuse. MOHAMMAD ISMAIL / REUTERS
Le pays a d’immenses ressources en lithium, essentiel à la fabrication des batteries de voitures électriques et de smartphones. Les nouveaux maîtres du pays sauront-ils exploiter ces gisements évalués à 1 000 milliards de dollars ?
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En entrant dans Kaboul le 15 août, les talibans ont non seulement pris le contrôle du pays mais également gagné la “capacité de contrôler l’accès à d’énormes gisements de minerais essentiels à l’économie mondiale”, en premier lieu le lithium, ce métal rare utilisé pour les batteries rechargeables des voitures électriques et des smartphones, explique Quartz.
En 2010, l’Afghanistan avait été qualifié par le ministère de la Défense américain “d’Arabie saoudite du lithium”, des géologues ayant découvert “l’ampleur des richesses minérales du pays, évaluées à au moins 1 000 milliards de dollars”. Depuis, le pays livré au conflit, à la corruption et à une administration défaillante n’a guère exploité ce trésor.
Mauvais coup pour les intérêts américains
“Les talibans sont désormais assis sur certaines des ressources stratégiques les plus importantes au monde”, résume Rod Schoonover, responsable du programme de la sécurité environnementale au Council on Strategic Risks, un think tank de Washington. “Alors que les États-Unis cherchent à détacher leurs chaînes d’approvisionnement en énergie propre de la Chine, premier producteur mondial de lithium
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Nicolas Voisin a aimé Catherine Gasté @catherinegaste · 17h
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L'accélération du retrait des troupes étrangères d'Afghanistan fait craindre un véritable retour en arrière pour les droits des femmes afghanes. Plusieurs d'entre elles ont confié à France 24 leurs craintes face à la dégradation sécuritaire et la perspective d'un retour des Taliban au pouvoir.
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