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Le nom à retenir :
Alice Recoque
Le supercalculateur exascale européen (voir revue 1), qui sera hébergé et exploité en France par le CEA pour le compte de Genci, prendra le nom d’Alice Recoque. Cette informaticienne française s’est illustrée dans le domaine de l’architecture des ordinateurs, avant de se consacrer à des recherches pionnières sur les architectures parallèles et l’IA. Le supercalculateur à son nom sera le deuxième système européen à atteindre plus d'un milliard de milliards de calculs par seconde, après un premier installé en Allemagne. Il permettra notamment d'améliorer
le développement de modèles de haute précision grâce à sa puissance de calcul sans précédent, ouvrant ainsi des perspectives inédites dans différents domaines : médecine personnalisée, climat, énergies décarbonées, etc.
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SteerLight startup ... nouveau type de lidar ... Développer et déployer des systèmes d’assistance à la conduite ... le CEA réfléchit beaucoup à l’accompagnement des industriels pour préserver notre souveraineté. Nos collaborations avec l’ensemble des constructeurs et équipementiers
de la PFA (Plateforme automobile) en sont la démonstration. ... semi-conducteurs ... coentreprise avec Foxconn, SiliconAuto ... L’IA est présente dans le secteur depuis plusieurs années, notamment dans nos systèmes embarqués, mais aussi dans nos phases de conception ! Elle simplifie la vie des conducteurs et des ingénieurs, à condition de rester à leur service ... des IA frugales, qui utilisent peu de ressources pour leur apprentissage et leur fonctionnement, tout en restant sûres et explicables, car la voiture est un système critique. ... atteindre la neutralité carbone en 2038, sur l’ensemble de nos activités ... résoudre une équation mêlant
sécurité, coûts, empreinte environnementale, facilité d’usage, etc., et de voir la résolution de cette équation servir au quotidien
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logiciel ... véritable extension du lieu de vie, qui se doit d’être confortable et fluide d’utilisation ... Magaly Gouttebroze, business developer au CEA ... Software-Defined Vehicule (SDV), ou « véhicule défini par logiciel » ... électronique de bord pour suivre le niveau de charge et l’état des batteries. « Le Battery Management System (BMS) est le garant de la sécurité et de la longévité des batteries », rappelle Othman Ladhari, chef du département « Architecture électrique » à
l’institut Liten. En lien avec ses travaux sur les batteries et packs, le CEA a ainsi développé des logiciels pour optimiser leur utilisation et collabore avec des industriels comme Vitesco Technologies sur ce sujet ... chargeurs bidirectionnels avec Renault ... approche Vehicule-to-Grid pour pallier le pic de consommation électrique du soir par exemple, alors même que les voitures sont au garage, qui nécessite forcément une bonne communication entre le véhicule et le réseau ... systèmes d’autopartage et de location ... véhicules connectés ... le SDV permet aussi une meilleure réparabilité ... Philippe Despesse, adjoint aux programmes du département « Système » de l’institut Leti
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Des solutions frugales et écoconçues
À bord d’un véhicule, l’électronique se doit d’être le moins gourmande possible, pour ne pas augmenter la consommation. Le CEA a développé une approche d’éco-conception, en analysant l’intégralité du cycle de vie prévu et en effectuant des allers-retours pour améliorer les procédés avant réalisation. L’Europe va par ailleurs mettre en place le passeport sur les produits numériques (digital product passport), avec un identifiant unique pour les biens électriques et électroniques permettant de connaître leur composition, origine et écoscore.
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aides au stationnement ... Sa frugalité en ressources et ses performances lui ont valu la première place dans sa catégorie lors de l’étude de marché Waymo, la filiale d’Alphabet (Google) dédiée à la conduite autonome
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Néon pour configurer dynamiquement les réseaux embarqués, et Polygraph, un modèle formel pour orchestrer et analyser les interactions entre les fonctions logicielles ... de bus CAN à des bus éthernet TSN
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Tesla a adopté les carbures de silicium pour ses onduleurs et chargeurs
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sécurité à bord d’une voiture, il y a la ceinture, l’airbag, et demain… l’antivirus ? En embarquant une forte composante logicielle, les véhicules deviennent sensibles à des attaques informatiques. Un problème de taille pour un système aussi critique qu’une voiture ! « En réalité, la plupart des attaques contre des véhicules connectés visent à les voler », tempère Romain Mottin, chef de projet en cybersécurité pour les systèmes embarqués au CEA.
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Quand une communauté de chercheurs s’autosaisit d’une cause planétaire – la lutte contre les impacts des plastiques – cela donne : Plastnet. Un réseau multicompétence, structuré et avide de proposer aux industriels des solutions respectueuses de l’environnement.
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Réutiliser les plastiques biodégradables
... Les bactéries mangeuses de plastiques
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L’IPC est le centre technique industriel de la plasturgie et des composites. Rattaché au ministère de l’Industrie, il accompagne environ 2 000 industriels français dans leurs projets de R&D, d’innovation et de transfert de technologies. Le CEA est l’un de ses collaborateurs.
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QUANTIQUE
Grâce aux progrès des technologies, il est désormais possible d’exploiter et de contrôler
des propriétés quantiques (comme la superposition et l’intrication) sur des objets uniques. C’est la deuxième révolution quantique qui démarre aujourd’hui et concerne trois grands domaines : la communication quantique pour développer notamment des protocoles de cryptographie inviolables, la métrologie quantique pour mesurer des grandeurs physiques
avec une précision inégalée et, enfin, le calcul quantique pour effectuer des calculs hors de portée des plus puissants ordinateurs classiques. C’est dans ce dernier domaine que le CEA investit fortement, même s’il est également actif dans les deux autres.
... cryostat pour la nanoélectronique quantique. Le cryostat refroidit les matériaux à très basse
température, réduisant considérablement l'agitation thermique des atomes, une condition nécessaire pour préserver leurs propriétés quantiques. ... cryoélectronique pour le contrôle et la lecture, l'intégration 3D et les technologies de packaging. Au niveau logiciel, les travaux
couvrent l’intégralité de la pile logicielle, de la correction d’erreur et la compilation, la vérification du code, jusqu’à l’implémentation d’algorithmes. Les technologies habilitantes, telles que l’utilisation d’isotopes spécifiques, cruciales pour certains systèmes, ainsi que la cryogénie, indispensable pour atteindre les températures ultrabasses nécessaires au bon fonctionnement des qubits, sont également prises en compte
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Connue / https://x.com/CEA_Officiel/status/1843565916245667902
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CEA @CEA_Officiel
#LaRevueduCEA📃| Le 6ème numéro de La Revue du CEA est en ligne !🚨
Au programme :
🚗Automobile : Nouvelles connexions
♻Environnement : Réduire l'impact des plastiques
💻Quantique : L'aube d'une révolution
A lire ici👉 https://bit.ly/larevueducea-six
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Prof_D_sciences et 6 autres personnes
10:15 AM · 8 oct. 2024 · 5 790 vues
- CEA @CEA_Officiel · 20h
#Solaire☀| 📍 En immersion dans les installations du CEA, découvrez le laboratoire de l’intégration énergétique locale et de l’autoconsommation sur le site de l’Institut National de l’Énergie Solaire (INES).
Hafsa vous fait visiter ! 👇
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Ndlr : la performance, toujours la performance... et la robustesse, alors ?! Dénoncer ACT - Valoriser Plastnet ? vérifier ACT
Connu / https://x.com/bastamedia_/status/1841397257381265777
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Basta! @bastamedia_
Apprendre la mécanique automobile au sein d’ateliers animés par des femmes, c’est possible avec Les Déculassées, une asso qui propose des tournées ds toute la France. Objectif : sortir de la dépendance technique aux garagistes
Reportage par @NolwennWeiler
Sarah, titulaire d’un CAP de mécanique automobile et fondatrice de les Déculassées, explique aux participant·es d’un atelier comment vérifier l’état d’une batterie de voiture. Illustration du reportage sur les ateliers de mécanique automobile de l'association Les Déculassées pour "ne plus se faire arnaquer".
10:38 AM · 2 oct. 2024 · 1 952 vues
- 3h
"Je me suis rendue compte que je n’y connaissais rien, qu’il n’y avait d’information nulle part et que j’étais tributaire des mecs qui m’entouraient" raconte Sarah
Elle décide de se former avant de créer l'association Les Déculassées à Montpellier en 2021
Sarah avec un multimètre à la main devant un capot de voiture ouvert pour illustrer sa citation "L'une des motivations des participant·es aux ateliers, c’est de ne plus se faire arnaquer. Les tarifs qu’on leur propose sont souvent plus élevés que ceux que l’on propose aux hommes. » - Pour Sarah, "l’accès aux savoir-faire techniques n’est pas assez pris en main par le milieu féministe. Or, si une partie de la population dépend d’une autre pour des connaissances qui concernent un outil quotidien tel que la voiture, c’est un problème"
Photo de Leslie, bénévole au sein de l'association Les Déculassées « Démystifier la mécanique, c’est donner accès aux femmes et minorités de genre à un monde qui leur est confisqué. Cela leur donne confiance et pour certaines, c’est une révélation. » Leslie, bénévole au sein de l’association Les Déculassées - "Réparer soi-même, cela donne une vraie autonomie matérielle, ça permet de moins dépendre des garages"
Les Déculassées portent aussi un discours critique sur l’omniprésence de la voiture : réparer "au lieu d’agrandir sans cesse le parc automobile"
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Pourvu ℗ 2017 Barclay Released on: 2017-06-09
Associated Performer, Vocals: Gauvain Sers
Producer, Studio Personnel, Recording Engineer, Mixer, Associated Performer, Guitar, Percussion, Banjo: Robin Leduc
Studio Personnel, Mastering Engineer: Chab
Associated Performer, Guitar: Martial Bort
Associated Performer, Bass Guitar: Jérôme Pichon
Associated Performer, Drums: Ludwig Dalhberg
Associated Performer, Organ: Leo Cotten
Composer Lyricist: Gauvain Sers
Apprendre la conduite tout en rendant service aux plus précaires : voici la belle idée de Manaf Acimi, gérant d’une auto-école à Pantin (Seine-Saint-Denis). Il y a un mois, il a lancé un concept de transport gratuit à destination des personnes âgées dans le besoin. Ces dernières s’installent sur les sièges arrière de la voiture et les élèves les conduisent chez le médecin ou au centre commercial.
photo Gérant d’une auto-école à Pantin (Seine-Saint-Denis), Manaf Acimi propose de transporter gratuitement les personnes dans le besoin pendant les leçons de conduite. | MANAF ACIMI
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l’association « Les Petits Frères des Pauvres » qui vient en aide aux personnes âgées en situation de précarité. « Je lui ai proposé nos services et elle a tout de suite accepté. »
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Le gérant assure que la leçon de conduite n’est pas dénaturée malgré la présence d’un passager à l’arrière. « Le cours est le même. Et les jeunes sont souvent beaucoup plus vigilants car ils ont une responsabilité supplémentaire. Cela les prépare à l’examen. » Manaf Acimi espère désormais que son initiative soit pérennisée à Pantin puis élargie dans l’ensemble des auto-écoles de France.
Clés : critique, humour, politique, sobriété, société
Catégories: Fin de l'automobile
C'est toujours étonnant de voir à quel point les gens qui nous gouvernent salissent tout ce qu'ils touchent. Ils se saisissent aujourd'hui, contraints et forcés, du concept de sobriété et cela vire immédiatement à la pantalonnade.
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Connu / mel
Automotive Cells Company (ACC) a inauguré ce 11 mars son usine pilote à Nersac, près d'Angoulême. C'est là que la co-entreprise entre Total Saft et Stellantis, qui associera bientôt Mercedes, va tester, roder et optimiser les lignes de production de batteries lithium-ion des futures gigafactories française et allemande. Mais plusieurs gros défis restent à surmonter.
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Sortie de terre en seulement treize mois, cette usine pilote ou "centre d'excellence industrielle" constitue la deuxième des quatre briques déployées par la co-entreprise créée en 2020. Avec déjà 450 salariés et 700 prévus fin 2022, ACC veut devenir dans quelques années rien de moins que "le leader européen des cellules et modules de batteries pour véhicules électriques", comme le martèle Yann Vincent Le directeur général d'ACC
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Valider, régler, optimiser, former
Quelques mois après le centre de R&D implanté à Bruges, dans la banlieue bordelaise, avec déjà plus de 300 collaborateurs, c'est donc au tour de l'usine pilote de Nersac d'être inaugurée. Suivront l'usine géante de Douvrain, dans le Pas-de-Calais, en 2023, puis la gigafactory jumelle à Kaiserslautern (Allemagne) en 2025. En rythme de croisière, ACC ambitionnera alors de produire suffisamment de modules pour équiper entre un et deux millions de véhicules par an pour viser 10 % d'un marché européen évalué, toutes choses égales par ailleurs, à un besoin annuel de 12 à 14 millions de batteries électriques en 2030. Pour cela, "l'Airbus des batteries" devra continuer à avancer vite au regard des nombreux projets concurrents sur le sol européen dont notamment Verkor (France), Envision ou encore Northvolt (Suède).
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Le 12 décembre 2021, j’étais l’invité de Dimanche en politique pour France 3 Centre-Val-de-Loire.
J’ai d’abord répondu à une question d’actualité concernant le meeting de Jean-Luc Mélenchon à Paris. J’ai expliqué qu’il s’agissait d’une démonstration de force et que cela montrait un élargissement de la campagne avec la création d’un Parlement de l’Union populaire. J’ai aussi dit que face à Éric Zemmour, Mélenchon avait pu incarner avec ce meeting un pôle de résistance républicaine.
J’ai ensuite parlé de mon engagement politique. J’ai dit que si j’avais pu voter en 2007, je l’aurais fait pour Bayrou puis pour Sarkozy. Mais j’ai expliqué que la crise des subprimes, puis sa gestion par le pouvoir politique sarkozyste, m’avaient fait changer de bord politique et rejoindre Jean-Luc Mélenchon. J’ai aussi parlé de mon engagement à Châteauroux et dans l’Indre. J’ai rappelé que le problème posé dans mon département n’était pas l’immigration mais la fermeture des petits commerces, la baisse de la population ou encore les fermetures d’usines. J’ai notamment parlé d’Alvance Wheels, dernière entreprise de France à produire des jantes en aluminium et pourtant menacée de fermeture. J’ai dénoncé la responsabilité de Renault et de Macron dans la situation de cette entreprise. Plus largement, j’ai expliqué que les gouvernements libéraux avaient fermé des services publics dans les zones rurales et j’ai rappelé la proposition de Jean-Luc Mélenchon : être maximum à 15 ou 30 minutes d’un service public essentiel : école, hôpital, gare, poste.
Nous avons ensuite étudié plusieurs points du programme de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. J’ai défendu l’idée d’une 6e République et d’un référendum d’initiative citoyenne pour redonner confiance dans la politique. J’ai aussi rappelé les mesures qui concernent le pouvoir d’achat des Français : blocage des prix de l’essence et de l’alimentation, augmentation du SMIC, allocation d’autonomie pour les jeunes, 100% Sécu pour en finir avec le coût des mutuelles, limitation des frais bancaires. J’ai expliqué qu’on pouvait financer tout cela en allant chercher l’argent où il est : dans les poches des riches. J’ai par ailleurs défendu la sortie du nucléaire, mais aussi expliqué ce que nous comptions faire en matière d’éducation. Enfin, j’ai rappelé que nous appliquerions notre programme quoi qu’il arrive et que nous étions prêts à mettre en place un rapport de force avec l’Europe en recourant à la possibilité de faire « Opt-Out » sur certains traités.
Actualités du mouvement
Le rassemblement de mercredi 1er décembre à 11h30 devant la SAM doit marquer la solidarité du peuple avec les salarié·es de la SAM. Comme régulièrement depuis près d’un an, Manuel Bompard, député européen et directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon sera présent aux côtés des salarié·es.
Le tribunal de commerce de Toulouse a prononcé la cessation immédiate d’activité de la fonderie SAM.
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condamne 333 salarié·es et un territoire, le bassin de Decazeville, déjà meurtri par le déclin industriel et la fermeture récente de sa maternité. Rappelons qu’un emploi supprimé dans l’industrie c’est 3 emplois indirects perdus. Des familles entières se retrouvent totalement démunies face à cette maltraitance sociale.
Cette décision est aussi irresponsable car elle refuse tout délai pour trouver une solution de reprise et va à l’encontre des engagements de Renault qui prévoyaient pourtant de maintenir les commandes à la SAM au moins jusqu’au 31 mars 2022.
Cette décision illustre surtout le jeu de bonneteau auquel se sont livrés le gouvernement et les parlementaires LREM. Le gouvernement s’était en effet engagé à soutenir, à hauteur de 8 millions de garanties, le projet de reprise de Monsieur Bellity, et à convaincre Renault de l’accompagner. Une fois le refus de Renault prononcé, le gouvernement a déclaré, par la voix de Bruno Le Maire, que ce projet, pourtant soutenu, par l’état n’était en réalité pas crédible ! Qui gouverne dans ce pays ? Renault ou le gouvernement ?
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trahison au plus au sommet de l’Etat
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Smart city : Toyota s'empare de Renovo pour renforcer l'équipe logicielle de Woven Planet - Publié le 28 septembre 2021 à 17H20 / Léna Corot | Usine digitale
Woven Planet Holdings, la filiale de Toyota en charge de ses projets smart city, s'empare de Renovo Motors. L'entreprise fondée en 2010 a mis au point un système d'exploitation conçu pour faire tourner de façon sécurisée différentes applications, que ce soit des systèmes de conduite autonome ou des services pour le conducteur.
Clés : Automobile, Smart city, Voiture connectée
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Un système d'exploitation sécurisé
Renovo a mis au point un système d'exploitation conçu pour faire tourner de façon sécurisée différentes applications que ce soit des systèmes de conduite autonome, des services pour le conducteur ou une application de cartographie. Avec sa plateforme, Renovo assure qu'il est possible de collecter, traiter et enrichir les données localement avant qu'elles ne quittent le véhicule.
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sur des véhicules de marques variées ... collecter des données importantes d'une flotte de voitures dispersée presque en temps réel ou encore d'anticiper d'éventuels problèmes de garantie sur un véhicule.
Arene, la plateforme de Toyota
... Woven Planet va venir enrichir ses équipes dirigées par James Kuffner, un ancien ingénieur de Google. Ce dernier travaille sur Arene, une plateforme qui doit équiper les véhicules Toyota ... installer de nouvelles fonctionnalités à distance, en fonction des équipements dont disposent les véhicules, et aux développeurs tiers de déployer des applications.
l'électrique, DACIA, l'hybride électrique
Portée par une publicité insistante, l’explosion des ventes de SUV, ces lourdes voitures aux faux airs de 4x4, est une très mauvaise nouvelle pour le climat. Dans le monde, ils représentent la deuxième source de hausse des émissions de gaz à effet de serre depuis dix ans.
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« Les chars d’assaut urbain se banalisent », déplorent les associations écologistes comme Greenpeace. Avec ces mastodontes de 2,5 tonnes, c’est toute la logique du capitalisme ostentatoire qui repart pour un tour.
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Selon l’ONG européenne Transport & Environment, le bilan carbone de la voiture électrique est deux à trois fois inférieur à celui d’un véhicule diesel et essence de taille comparable. Une nouvelle étude qui vient tordre le cou aux idées reçues.
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Quel que soit le pays européen où elle est produite et utilisée, la voiture électrique reste beaucoup moins génératrice de gaz à effet de serre qu'un véhicule thermique de taille équivalente. Telle est la conclusion de la dernière étude publiée par l'ONG Transport & Environment (T&E) qui a pu mesurer les émissions de CO2 du véhicule électrique en fonction des différents mix énergétiques des pays européens.
Même dans le pire scénario, où la batterie est fabriquée en Chine et la voiture rechargée à partir du mix-énergétique polonais, l'un des plus polluants d'Europe, la voiture électrique demeure plus propre. Ses émissions de CO2 sont ainsi 22 % inférieures à celles d'une voiture diesel comparable, - 28 % par rapport à une essence.
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« Il convient d'urgence d'accélérer la transition vers la mobilité électrique tout en décarbonant le réseau électrique. Attendre que l'électricité soit décarbonée avant de passer à une mobilité zéro émission augmenterait encore les émissions de CO? et compromettrait toutes les chances de parvenir à l'Accord de Paris » avertit l'association qui appelle les instances européennes à lancer de nouvelles mesures pour accélérer cette transition.
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permettre à chacun de réaliser ses propres calculs, T&E a lancé sur son site un simulateur gratuit https://www.transportenvironment.org/what-we-do/electric-cars/how-clean-are-electric-cars
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Illustrations : Renault / Transport & Environment
Connu / https://twitter.com/TTeutates/status/1301103760723382272
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Anti-GOPE @TTeutates · 2 sept.
En réponse à @ClemSenechal et @greenpeacefr
.#:~:text=Selon%20l'ONG%20europ
éenne%20Transport,et%20essence%20de%20taille%20comparable.&text=Ses%20émissions%20de%20CO2,par%20rapport%20à%20une%20essence.
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Ndlr : Est-ce vrai ? Si oui, à quoi est-ce dû ? au meilleur rendement du moteur électrique sur le moteur thermique ? ACT
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Connue / https://twitter.com/LeFildActu1/status/1269181230345531398
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Fil d'Actu Officiel @LeFildActu1
Comment croire #Macron promettre la production en France de 1 million de voitures électriques, quand #Renault réduit de 800 millions d'euros sa recherche et développement ? #Guyancourt #VoitureElectrique #lemondedapres #ElonMusk
NOTRE ANALYSE 0:41 771 vues 2 Mo 10:16 AM · 6 juin 2020·TweetDeck 16 Retweets 29 J'aime
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FR - Dossier Renault - Excellent entretien avec Philippe Martinez, Secrétaire général de la CGT, salarié du technocentre de Guyancourt de Renault, et Christian Saint-Étienne, économiste: 5 milliards pour Renault, licenciements chez Renault? Y-a-t-il une stratégie chez Renault? La disparition de l'État stratège? Y-a-t-il un pilote chez Renault? Y-a-t-il un pilote à l'exécutif? Christian Saint-Étienne: "L'État: je pense que ce n'est pas la dissolution qui est en jeu aujourd'hui ; si on veut remettre les choses à plat, c'est plutôt le Président de la République qui remet son mandat en jeu pour se redonner une vision à 10 ans, c'est ça qui manque aujourd'hui." Sanré des salariés face au COVID chez Renault Sandouville, les autres usines du groupe, les abattoirs industriels de Bretagne ; réouverture des centres commerciaux, et plans sociaux des enseignes: Conforama, Alinea - 20.05.2020 - Paris, France.
© Frédérick Moulin 2020 - LCI2020 - Tous droits réservés.
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Actualités et politique
144 commentaires
Ndlr : EXCELLENT PM qui démonte l'attitude de la journaliste et déroule ses arguments : stratégie basée sur l'hybride (l'économiste approuve), etc
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Le 27 mai 2020, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Caroline Roux. Il a dénoncé l’absence de planification écologique dans la gestion du dossier Renault par Emmanuel Macron et a expliqué que chaque mise en circulation d’un million de voitures électriques représentait l’équivalent en consommation électrique d’une nouvelle centrale nucléaire. Concernant les aides données à Renault, le député insoumis a dénoncé le fait qu’aucune garantie n’était demandée à cette entreprise et notamment pas le fait que les sites de productions soient maintenus en France. Une décision qu’il estime dangereuse compte tenu du fait que le plan d’économies de Renault de 2 milliards d’euros représente le montant des dividendes qu’elle a versés en 2020.
Jean-Luc Mélenchon était également interrogé sur l’application « Stop Covid ». Il a dénoncé une application inefficace puisque les personnes les plus âgées qui sont les plus vulnérables au coronavirus sont aussi les moins équipées en smartphones. Il a aussi expliqué ne pas vouloir d’un monde de la surveillance généralisée où nos téléphones seraient en contact permanent avec les drones de la police.
Enfin, le président du groupe « La France insoumise » était interrogé sur la déclaration de François Ruffin qui s’est dit « prêt à ramasser le drapeau » pour l’élection présidentielle de 2022 s’il devait tomber. Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu’il y avait 23 parlementaires insoumis et d’autres insoumis qui devaient avoir cet état d’esprit pour continuer le fil de ce qu’incarnent les insoumis dans l’Histoire.
Catégorie Actualités et politique 755 commentaires
Kennedy Comics il y a 9 heures
Quelle patience de la part de Jean-Luc Mélenchon. Son calme sert ses propos. Je le félicite.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1265591747981312000
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... #Renault #StopCovid #Les4V - 49 - 185 - 355
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Je n’ai pas aimé cette réunion des « chefs religieux et des associations laïques » ce mardi à l’Élysée. Surtout pour, parait-il, « réfléchir sur la cohésion morale du pays face à la crise » et sur « les moyens de rebondir » selon l’AFP rapportant les propos des proches de l’Élysée.
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Que faire pour bien faire si on nous fait l’honneur de penser que notre liberté individuelle vaut bien une décision collective et donc un vote ? Questions. Ta liberté vaut-elle le risque du COVID 19 ? Les gens que je croise sont-ils d’abord des suspects ? Suis-je d’accord pour être d’abord un suspect aux yeux des autres ? Si on veut savoir qui a le COVID 19 ne va-t-on pas exiger demain de savoir aussi qui a le SIDA, la grippe, des dettes impayables, des antécédents judiciaires ? Si je refuse le tracking, suis-je dangereux ou bien prudent ? Suis-je un sujet humain ou bien un objet humain ?
Beaucoup de questions et quelques perspectives par temps de coronavirus
Il n’est sans doute pas faux de dire que le Covid-19 est une maladie du Capitalocène et qu’il nous fait entrer de plain-pied dans le XXIe siècle. Pour la première fois sans doute, il nous fait éprouver de façon tangible la véritable ampleur des catastrophes globales des temps à venir [1].
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survient une nouvelle rupture. A partir des années 1980 et plus encore depuis le début du XXIe siècle, on constate un emballement du rythme des nouvelles zoonoses : VIH, grippe aviaire H5N1, qui refait surface périodiquement depuis 1997 et notamment en 2006, SARS en 2003, grippe porcine en 2009, MERS en 2012, Ebola en 2014, jusqu’au Covid-19 (la liste n’est pas exhaustive). Cette fois, les causalités anthropiques jouent un rôle décisif. Un premier facteur tient à l’essor, amorcé dans les années 1960, de l’élevage industriel, en particulier en ce qui concerne le porc et le poulet, les deux chairs les plus consommées à l’échelle mondiale (au point que les os de poulets sont, avec le plastique et les radiations nucléaires, l’un des trois marqueurs géologiques les plus sûrs de l’Anthropocène).
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second facteur, c’est l’expansion de l’urbanisation et notamment l’essor des grandes métropoles. Combinée à d’autres causes de déforestation et d’artificialisation des milieux naturels, elle conduit les chasseurs en quête d’animaux sauvages à s’aventurer dans des zones jusque-là largement préservées de l’intervention humaine ; mais surtout, en réduisant les habitats des animaux sauvages, elle les contraint à se rapprocher des zones occupées par les humains. Il en résulte une multiplication des sauts d’espèce. C’est le cas du VIH, virus provenant de singes se déplaçant en raison de la déforestation, et c’est aussi le cas d’Ebola, virus provenant de chauves-souris chassées des forêts d’Afrique occidentale et centrale. Ce sont donc bien des transformations induites par l’expansion démesurée de l’économie mondiale, avec ses logiques de marchandisation et son absence manifeste d’attention aux équilibres du vivant, qui favorisent la multiplication actuelle des zoonoses.
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Qu’en est-il dans le cas du SARS-CoV-2 ? Il est trop tôt pour le dire, car on ne dispose d’aucune certitude en ce qui concerne la chaîne initiale de transmission du virus. La thèse généralement admise met en cause le marché de Wuhan, le rôle de la chauve-souris (d’autant plus vraisemblable que cette espèce est un formidable réservoir viral) et peut-être d’autres animaux sauvages qui y étaient vendus. Mais ces données ne sont peut-être pas aussi assurée qu’il y paraît. Le marché de Wuhan pourrait avoir été le lieu à partir duquel l’épidémie s’est propagé, mais pas forcément son premier point d’apparition. Au vu des enjeux politiques et géopolitiques de la question, et compte tenu du verrouillage de l’information par les autorités chinoises, il se pourrait qu’on ne dispose jamais de données fiables à ce sujet. On peut simplement suggérer que, dans ce cas, il n’y a pas nécessairement de lien entre la diffusion du SARS-CoV-2 et l’essor de l’élevage industriel (sauf si le virus est passé par l’intermédiaire d’animaux d’élevage). Il n’est pas sûr non plus qu’un lien avec l’expansion urbaine puisse être établi (encore que Wuhan est une métropole de 12 millions d’habitants). En revanche, un troisième facteur est ici décisif : c’est l’intensification des flux mondiaux associés à la production des biens et à la circulation des personnes. A l’évidence, le coronavirus ne se serait pas diffusé comme il l’a fait si Wuhan n’était devenue l’une des capitales mondiales de l’industrie automobile. La causalité est en fait double : elle tient à l’essor de la Chine, devenue deuxième puissance économique mondiale (16% du PIB mondial, contre seulement 4% en 2003), mais aussi à l’expansion démesurée du trafic aérien (le nombre de passagers a doublé en quinze ans). De fait, la diffusion du coronavirus correspond très exactement à la carte de densité du trafic aérien mondial
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Ce sont bien les zones les plus interconnectées et les plus « centrales » du capitalisme globalisé qui ont été d’abord touchées.
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une maladie comme le paludisme touche 200 millions de personnes et fait environ 400 000 victimes chaque année, sans provoquer beaucoup d’émois.
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il existe bien d’autres causes de mortalité provoquées par le productivisme capitaliste, qui sont loin de susciter une mobilisation aussi générale que l’actuelle pandémie. On pense à l’effondrement de la biodiversité (combien d’espèces disparues ou décimées ?) ou encore à l’holocauste d’un milliard d’animaux dans les méga-incendies australiens, en 2019. Et même en s’en tenant à la mortalité humaine, la liste est longue et douloureuse : multiplication des cancers liés à l’usage des pesticides ou d’autres substances toxiques ; troubles causés par les perturbateurs endocriniens ; le syndrome métabolique (surpoids, diabète et hypertension) associé à l’alimentation industrialisée et au mode de vie moderne, et affectant désormais un tiers de l’humanité (c’est d’ailleurs la principale co-morbidité entraînant le décès d’un nombre considérable de malades atteints du Covid-19) ; résistance bactérienne liée à la surconsommation d’antibiotiques (dont on estime qu’elle provoque 30 000 morts chaque année en Europe) ; ou encore les morts prématurées provoquées par la pollution atmosphérique (9 millions par an, pour les seules particules fines), etc.
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conditions systémiques du Capitalocène : le rythme accéléré d’apparition de nouvelles zoonoses (presque une tous les deux ans, désormais), ce qui veut dire que les barrières d’espèces sont de plus en plus ténues ; le fait qu’un bon nombre de ces zoonoses impliquent des espèces sauvages, ce qui était rarement le cas dans le passé (et ce qui signale les effets d’une destruction sans limite des milieux naturels autrefois préservés) ; enfin, la diffusion généralisée et extrêmement rapide de la pandémie, ce qui fait du Covid-19 la première pandémie véritablement globale du monde globalisé. Cela conduit aussi à affirmer que, quelle que soit la mortalité plus ou moins élevée qu’il aura in fine provoqué, le Covid-19 ne sera pas la dernière des grandes pandémies du XXIe siècle, ni sans doute la plus ravageuse
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puissance de destruction plus ample encore : celle d’un capitalisme pathogène, à la fois écocide et humanicide. Aucune civilisation n’avait jusque-là produit autant de facteurs de multiplication et de généralisation de maladies graves, en même temps que de destruction des milieux vivants. Moyennant ces précisions, on peut bien affirmer que le SARS-CoV-2 est, avec de nombreuses autres causes de mortalité et de destruction, une maladie du Capitalocène. Et si l’on peut dire que le XXIe siècle commence en 2020, c’est parce que le Covid-19 nous fait éprouver, pour la première fois à une échelle aussi globale et avec une brutalité aussi soudaine, ce que seront les catastrophes propres à une époque marquée par la venue à échéance des lourdes factures du Capitalocène. Enfin, dire que le SARS-CoV-2 est une maladie du Capitalocène, c’est aussi, sans minimiser sa dangerosité spécifique, pointer un agent pathogène bien plus meurtrier encore et dont il dépend des humains que nous sommes de débarrasser la planète : le capitalisme lui-même.
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caractère hautement inégalitaire du confinement. ... l’inégalité est double, face à la maladie et face aux conditions de confinement. Bien des dualités ont été amplement décrites et dénoncées [12] ... Les inégalités raciales recoupent et renforcent bien souvent les clivages sociaux ... flagrante surreprésentation des afro-descendants parmi les victimes du Covid-19 aux États-Unis (70% des décès dans de nombreux états où ils ne représentent qu’un tiers de la population). La surexposition des femmes à la maladie a aussi été soulignée, même si les formes graves et la mortalité touchent, au final, davantage les hommes ... En Afrique, le Covid-19 est aussi apparu comme une maladie des élites, car ce sont bel et bien les membres de celles-ci, habitués aux voyages en avion et intégrés à la jet set transnationalisée, qui ont été les premiers touchés. ... Cela contraste fortement avec Ebola, une maladie venant des zones rurales ... cette pandémie frappe d’abord à la tête. En cela, elle est bien une maladie de la globalisation
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le fonctionnement déficient de rouages locaux de l’État chinois [20] et la corruption généralisée qui l’affecte, tout autant que la volonté de maintenir à tout prix la vie du Parti ont causé une diffusion de l’épidémie qui aurait pu être réduite de 95% si trois précieuses semaines n’avaient pas été perdues.
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Hong Kong et la Corée du Sud, semblent être parvenus à mettre en œuvre des mesures de contention précoce et d’atténuation, qui ont permis, du moins dans un premier temps, de contrôler l’épidémie sans bloquer radicalement l’économie. Mais il existe un ensemble de conditions bien particulières qui rendaient cette réponse possible : des caractéristiques géographiques spécifiques, avec des territoires de faible extension et en situation d’insularité ou de quasi-insularité ; une préparation rigoureuse, notamment du fait de l’expérience du SARS de 2003, ce qui a permis d’agir à un stade très précoce de l’épidémie ; des moyens matériels importants permettant notamment le port généralisé du masque, une très grande capacité de test ou encore une pratique massive de la désinfection urbaine (à Séoul, les métros sont entièrement désinfectés après chaque voyage) ; un système de santé performant (7 lits de soins intensifs pour 1 000 personnes, soit un peu plus qu’en Allemagne et plus du double de la France) ; mais aussi l’emploi immédiat de techniques de contrôle de la population (traçage des malades et de leurs contacts par application numérique) [21]. Ainsi, alliant puissance économique et efficience étatique, la Corée du Sud est citée en exemple pour avoir réussi à « aplatir » la courbe de l’épidémie sans trop affecter la machine productive.
c) Les hyperlibéraux darwinistes et les populistes illuminés ont longtemps refusé de sacrifier l’économie aux exigences sanitaires. ... le coût humain de l’inaction sanitaire allait dépasser ce qui était socialement supportable ... tout comme Trump qui, sans prendre toutes les décisions attendues du chef de l’exécutif fédéral, a fini par accepter les mesures sanitaires préconisées par ses conseillers, Bolsonaro a perdu la partie. Il s’est mis à dos tous les gouverneurs et a même vu fondre le soutien de l’armée, comme en témoigne l’épisode assez ubuesque au cours duquel les généraux de son cabinet l’ont empêché de limoger son ministre de la santé, manifestant ainsi qu’il avait perdu la main sur les décisions gouvernementales [22]. Ainsi, les adeptes les plus cyniques d’une économie pure, ne craignant pas d’avouer leur complète indifférence à la vie humaine, ont fini par manger leur chapeau et ont dû se rallier à la tendance globale au confinement général. ... président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador. Considéré par certains comme un héraut de la gauche progressiste, il n’en a pas moins égalé Trump et Bolsonaro par sa façon de mépriser les consignes de prévention, de continuer à faire des meetings, d’embrasser ses admirateurs et de repousser ostensiblement le gel hydroalcoolique tendu à ses ministres. ... parfaite incarnation du « développementisme », qui en est la version progressiste. ... Au total, les cas de Lopez Obrador, Trump et Bolsonaro, montrent combien le fanatisme de l’économie (dans ses diverses variantes) et le fanatisme de la religion se rejoignent et s’entremêlent à merveille. L’hypothèse benjaminienne du capitalisme comme religion n’a jamais paru aussi avérée [24].
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Il y a dans l’impréparation et le déficit d’anticipation un trait éminemment présentiste qui, notamment en France, a atteint des dimensions criminelles, mais il y a aussi, tout simplement, une forme de déni, lié à la volonté de croire qu’on pourra éviter de prendre des mesures portant atteinte à la bonne marche de l’économie. En France, le revirement est intervenu entre le 12 et le 16 mars, soit entre les deux interventions d’Emmanuel Macron, la seconde annonçant le confinement général du pays [25]. On dit volontiers que les projections de l’Imperial College auraient, là aussi, joué un rôle déterminant : l’ampleur de la mortalité prévisible élève soudainement le coût politique de l’inaction ou du déficit de l’action publique ; la primauté du souci économique n’est plus tenable. ... C’est ici que la responsabilité des politiques de santé passées est considérable ... pas de masques, pas de test, pas assez de lits, pas de culture de la prévention. ... l’Allemagne, dont, curieusement, on parle fort peu. Organisation efficace, moyens matériels importants et qualité du système hospitalier (deux fois plus de lits par habitant qu’en France) explique sans doute un niveau de mortalité plus faible, alors même que les mesures de confinement y sont plus souples (comme c’est aussi le cas en Suède). Le statut d’exception de la puissance dominante en Europe expliquerait-il la possibilité d’une voie en quelque sorte intermédiaire entre celle de ses voisins et celle de la Corée du Sud ?
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trois pôles principaux : le minimalisme sanitaire libéral-darwiniste ; l’atténuation mise en place par des États bien préparés et dotés de puissants moyens matériels et techniques ; les mesures de confinement généralisé, mises en œuvre de façon plus ou moins autoritaire. ... confinement, qui concerne désormais plus de 4 milliards de personnes dans le monde.
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Voilà donc bien le plus incroyable. ... Ils ont fait l’impensable et mis l’économie mondiale presque à l’arrêt, entraînant ainsi une récession – et bientôt une crise économique – bien plus considérable que celle de 2008 et qui impose déjà, aux dires du FMI lui-même, la comparaison avec 1929.
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« sauver des vies » vaut moins en soi que parce que c’est une nécessité pour l’économie elle-même.
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les zapatistes du Chiapas ont surpris par la précocité et la clarté de leur réaction. Dans son communiqué du 16 mars, l’EZLN déclare l’alerte rouge dans les territoires rebelles, recommande aux conseils de bon gouvernement et aux communes autonomes de fermer les caracoles (centres régionaux) et invite les peuples du monde à prendre la mesure de la gravité de la maladie et à adopter « des mesures sanitaires exceptionnelles », sans pour autant abandonner les luttes en cours [29]. Cette annonce est d’autant plus remarquable que les autorités de l’État fédéral n’étaient pas alors les seules voix à minimiser le danger de l’épidémie ... les responsables de la santé autonome zapatiste ont partagé les informations disponibles concernant les symptômes de la maladie et ses modes de contagion ; et ils ont recommandé des mesures de prévention et de contention, telles que la suspension des réunions ou la mise en quarantaine des personnes revenant d’autres régions. Mais c’est aux communautés elles-mêmes qu’il est revenu de prendre les décisions qu’elles considéraient pertinentes, en fonction de la situation particulière de chaque lieu.
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La pandémie provoquée par le SARS-CoV-2 est venue ouvrir une faille entre l’exigence sanitaire de protection des populations et la poursuite du fonctionnement de la machinerie économique. La voie permettant de concilier avec le moins de heurts possibles ces deux préoccupations s’est avérée inaccessible à la plupart des pays, par manque de préparation et de moyens matériels – présentisme, néolibéralisme et asymétries planétaires conjuguant ici leurs effets. La voie cynique d’un sacrifice affiché des vies humaines au dieu Économie a fini par apparaître politiquement intenable. Les mesures drastiques d’endiguement et de confinement qui ont donc dû être prises ont mis à l’arrêt une part considérable de l’économie mondiale. Même si la nouvelle version de l’idéologie dominante globalisée s’emploie à affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre mesures sanitaires et souci de l’économie – la lutte contre la pandémie étant la condition du retour à la bonne marche de la seconde – , il est patent que les politiques adoptées mondialement sont allées, à court terme, à l’encontre des impératifs strictement économiques, au point d’amorcer la plus grave crise économique depuis presque un siècle.
Dans ce contexte, il est évident que les États cherchent à tirer tout le parti possible d’une situation d’urgence sanitaire imposant un contrôle strict des populations : renforcement de l’emprise policière (voire militaire), perfectionnement des techniques de surveillance et de contrôle, notamment à travers le traçage numérique des contacts, mesures d’exception tendant à se pérenniser, dérogations au droit du travail, généralisation du télé-travail et du télé-enseignement, isolement permettant de briser les solidarités et les mobilisations collectives émergentes, etc. La « stratégie du choc », chère à Naomi Klein et consistant à justifier l’imposition de mesures impopulaires par la nécessité de répondre à la gravité de la crise en cours [30], est plus que jamais à l’œuvre
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plutôt que de considérer uniquement les mesures de confinement comme l’expression abstraite du caractère autoritaire de l’État, comme la quintessence du contrôle biopolitique des populations ou comme la simple perpétuation de la toute-puissance de l’économie (toutes analyses qui sont au demeurant sans doute nécessaires), il serait peut-être bon d’admettre que les mesures drastiques de contention de la pandémie sont, pour les dominants eux-mêmes, lourdes de tensions et de contradictions – comme le sont aussi les enjeux du déconfinement. Malgré le caractère écrasant des formes de domination et leur tendance à se renforcer sans cesse, il ne faudrait pas oublier que les gouvernants et les élites mondiales agissent sous la menace constante d’un niveau de discrédit, de perte de confiance, d’insatisfaction et de colère qui a conduit, au cours des deux dernières années, à des soulèvements populaires d’une ampleur tout à fait inattendue – tendances dont il y a tout lieu de penser qu’elles ne peuvent que s’accentuer à la faveur de la crise du coronavirus.
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les forces systémiques qui ont conduit le système-monde globalisé au point où il en est n’ont pas magiquement disparues, par la seule vertu d’un virus vengeur . Elles sont toujours à l’œuvre et à la manœuvre – et toujours dominantes. Il est donc plus que probable qu’elles imposent, dès que les conditions sanitaires le permettront, un retour au business as usual – si possible plus sécurisé encore qu’auparavant. ... la tendance à la reprise du cours ordinaire de l’économie devrait l’emporter, en jouant de la nécessité de la récupération et peut-être aussi d’un consumérisme de rattrapage. ... relégueront au second plan les enjeux climatiques et écologiques ... Cependant Deux points d'inflexion semblent presque faire l’unanimité : - la nécessaire relocalisation de certaines productions vitales ; - une revalorisation des services publics, voire un retour de l’État-Providence. ... (néo-)libéralisme autoritaire [34]. ... Trois dimensions se rejoignent ici : une perte de crédibilité des gouvernants et une insatisfaction croissante à l’égard d’une démocratie représentative à bout de souffle (les causes profondes de ces processus étant très directement liées à la subordination structurelle des États vis-à-vis des forces de l’économie transnationalisée) ; un degré d’accentuation des inégalités sociales qui les rend désormais de plus en plus inacceptables ; et, enfin, la conscience devenue aiguë, surtout parmi les plus jeunes générations, des dégâts écologiques induits par le productivisme capitaliste. ... condamnation sans appel des politiques néolibérales appliquées au secteur de la santé, dès lors qu’elles sont la cause directe d’un manque de moyens et d’une impréparation dont la dimension criminelle est apparue aux yeux de tous. A l’inverse, s’est fait jour un immense besoin de services publics, afin de répondre aux exigences de soin, de solidarité et de protection des plus vulnérables. Par ailleurs, les niveaux d’inégalités engendrés par des décennies de néolibéralisme sont apparus avec plus de violence encore au prisme des situations créées par la crise sanitaire ... classes populaires contraintes à travailler pour des salaires devenus doublement indécents, au regard des risques encourus et des morts au champ du labeur, mais aussi du caractère de haute nécessité soudainement reconnue à des tâches jadis méprisées ou mal considérées. En outre, il n’est pas exclu que l’urgence absolue de la crise sanitaire donne plus de consistance sensible à la menace du réchauffement climatique, cette « urgence lente » mais plus redoutable encore que le Covid-19.
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La colère, pour l’heure contenue, déborde déjà. Colère face au caractère criminel de l’action des gouvernants qui ont soumis l’hôpital public à des cures d’austérité répétées et sont restés sourds aux revendications insistantes des soignants. Colère suscitée par l’impréparation face au risque épidémique ... Les motifs de colère noire ne manquent pas. Certains médecins en appellent à « l’insurrection générale de tous les professionnels de santé » [36]. D’autres entreprennent de traduire en justice les membres du gouvernement. Les actions à venir sont légions. Sous la contention du confinement, gronde une déferlante de colère. Une colère qui n’a rien d’aveugle et qui, au contraire, s’emploie à dévoiler ce que les gouvernants tentent de masquer. Une juste colère, une digne rage, comme disent les zapatistes. De quoi, peut-être, raviver la flamme de la révolte des Gilets Jaunes.
Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1249692656894173187
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corinne morel darleux @cmoreldarleux - 0 - 5 - 9
Tour d'horizon conséquent de Jérôme Baschet sur la double tendance à l'oeuvre entre délégitimation croissante des politiques néolibérales et poursuite de celles-ci, aboutissant à une tension de plus en plus explosive et à l'issue incertaine (appel à la lutte et à la digne rage)
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Focus
Certains constructeurs commencent à évoquer une demande de report des objectifs européens en matière de CO 2. Ils estiment ne pas avoir besoin d'une pression supplémentaire sur leurs finances déjà fortement affectées par le coronavirus.
Faut-il demander un report des objectifs européens en matière d'émissions de CO2 ? La question monte chez les constructeurs automobiles présents sur le Vieux Continent, bien partis pour afficher des ventes en berne pendant plusieurs semaines . « Même avant la crise sanitaire, les industriels craignaient de devoir amputer leur profitabilité pour atteindre ces fameux objectifs, souligne Bernard Jullien, maître de conférences à l'université de Bordeaux. Compte tenu de la situation et de son impact prévisible sur leurs résultats, il est probable qu'ils essaieront d'obtenir un moratoire. »
DECRYPTAGE Coronavirus : l'Etat s'apprête à monter au front pour sauver son patrimoine industriel https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/coronavirus-letat-sapprete-a-monter-au-front-pour-sauver-son-patrimoine-industriel-1188394
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Connu / https://twitter.com/ManonAubryFr/status/1245233683935760390
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corinne morel darleux et 26 autres suivent
Manon Aubry @ManonAubryFr · 23h - 18 - 203 - 337
Tiens, des lobbies industriels profitent de l'épidémie pour tenter de remettre en cause les objectifs climatiques (déjà insuffisants) de l'Union européenne. Nous serons vigilants pour que les charognards de la crise n'obtiennent pas gain de cause.
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Ndlr : comment sortir du "business as usual" ? ACT
Réduire « enfin » les émissions de CO2 des voitures nécessite de réorienter le marché vers des voitures plus légères, fabriquées avec de l’électricité décarbonée, et de mettre en place un plan industriel assurant à l’Europe son autonomie dans la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries.
Rapport : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-na78-2019-emissions-voitures-meilhan-20juin-bat.pdf
dont "/ve limiter les externalités environnementales liées en particulier à leur production ex en Pologne"
Mots clés : émissions de gaz à effet de serre, constructeur automobile, voiture électrique, bonus-malus, empreinte carbone
<-
https://www.youtube.com/watch?v=MV_tWp3RIY4
•23 oct. 2019 / The Shift Project
6 753 vues - 135 - 11 - 5,93 k abonnés
Nicolas Meilhan, conseiller scientifique transports et énergie pour France Stratégie, présente sa note "Comment faire enfin baisser les émissions de CO2 des voitures ? à https://www.strategie.gouv.fr/publications/faire-enfin-baisser-emissions-de-co2-voitures
Lien vers le support de présentation : https://bit.ly/2Pd8Fk6 dont
"1. La réduction des émissions de CO2 du secteur automobile : un
échec européen ... intégrer dans le bonus-malus une composante poids afin de décourager l’achat de voitures pesant plus d’1,4t ... 3 des 4 résistances à l'avancement (roulement, inertie et potentielle). ... normer le contenu carbone de l’électricité utilisée
pour fabriquer les voitures à faibles émissions et leurs batteries"
Catégorie Science et technologie 52 commentaires
Ndlr : 1,4t, n'est-ce pas déjà bien trop élevé ? Privilégier l'électrique sans garantie qu'elle soit décarbonée sur tout le cycle de vie du véhicule, n'est-ce pas, en france, justifier le nucléaire et démontrer la stratégie nucléariste du shift project ? ACT