En direct dans 6 heures 13 février à 19:00 - Chaire de Cédric Durand : critique du capitalisme numérique #1 / Institut La Boétie
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Rendez-vous le lundi 13 février à 19h en direct pour suivre la chaire de Cédric Durand « critique du capitalisme numérique #1 ». Cette conférence est la première d’une série de trois conférences données par Cédric Durand, titulaire de la chaire d’économie de l’Institut La Boétie, consacrée à la critique du capitalisme numérique.
Technoféodalisme : une archéologie du futur
Le concept de Technoféodalisme trouve sans origine dans le monde du cyberpunk des années 1980, un mouvement qui associait le développement technologique avec une dégénérescence du capitalisme tardif. Cette dystopie prend l’exact contrepied de l’idéologie californienne qui alliait, d’abord, enthousiasme technologique et épanouissement individuel et, finalement, libre entreprise et radicalisation de la propriété privé.
La promesse – le mythe de la Silicon Valley – est celle d’une cure de jouvence du capitalisme. En diminuant les coûts des échanges, les technologies de l’information devaient faire naître une économie de marché de petits producteurs, équitable, dynamique et surtout débarrassée des gouvernements : le fantasme d’une start-up nation.
Si cette vision inspire un bouleversement des politiques économiques, la redynamisation espérée n’est pas advenue. Dans les années 2020, c’est plutôt le spectre de son lointain rival techno-féodal qui prend forme.
L’hypothèse techno-féodale permet d’interroger le devenir du capitalisme vieillissant. Elle montre que, par-delà la conjoncture, nous sommes pris dans un processus au long cours de reconfiguration du mode de production. Un post-capitalisme régressif est un avenir possible.
*Tr.: ... plateformes ... GAFAM ... logiciel libre ... communs ...
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Jeudi 14 décembre 2022, Jean-Luc Mélenchon a participé à l'événement de l’Institut La Boétie - Fondation Insoumise, qui organisait deux tables rondes sur le thème de l’inflation. Vous pouvez retrouver le replay en intégralité sur : https://youtu.be/xVj0KFbxd3o -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?gd3uOA
Elles se basaient sur une note produite par plusieurs économistes à retrouver sur son site internet (https://institutlaboetie.fr) et présentée par Eric Berr.
Aurelie Trouvé, députée insoumise et économiste, a discuté de la spéculation et des profiteurs avec le président du groupe Leclerc, Michel-Edouard Leclerc.
Ensuite, trois économistes d’écoles différentes, Cedric Durand (université de Genève), Agnès Benassy-Queré (cheffe économiste du Trésor) et François Geerolf (OFCE) ont débattu autour de la question des causes de l’inflation et de son lien avec la crise du capitalisme. La baisse des salaires réels, le blocage des prix, l’indexation des salaires, les superprofits furent au cœur de ces échanges lors de cette soirée.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon, co-président de l'Institut La Boétie, a pris la parole en conclusion de la soirée.
Il a dans un premier temps mis en doute la capacité de la science économique à prévoir les crises économiques et à en expliquer les causes. Il a souligné que cette science ne prend pas en compte les rapports de force politiques et considère les acteurs économiques comme des individus agissant de manière indépendante, plutôt que comme des groupes ayant des intérêts collectifs et en conflit.
En outre, il a critiqué l'idée d'équilibre économique, selon laquelle l'économie tend vers un état stable et optimal. Jean-Luc Mélenchon a suggéré que cette idée est insuffisante pour comprendre les réalités de l'économie et les dynamiques de pouvoir qui y jouent un rôle important.
Il a également souligné que la science économique ne prend pas en compte les aspects sociaux et éthiques de l'économie, et qu'elle est souvent utilisée pour justifier des politiques qui ont des conséquences néfastes pour les personnes les plus vulnérables.
En conclusion, Jean-Luc Mélenchon a appelé à une réflexion plus approfondie sur les limites de la science économique et sur la manière dont elle peut être utilisée de manière plus responsable.
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2022, avec :
• Sylvain Carrière, député LFI-NUPES
• Claire Lejeune, doctorante sur la planification
• Cédric Durand, économiste
• Émilien Gervais, spécialiste des questions d’aménagement et de planification
Tr.: ... planification nécessite une démocratie avancée ...