Nouveaux OGM : le Conseil des ministres de l’UE n’a pas trouvé d’accord concernant leur déréglementation
Les ministres de l’agriculture de l’Union européenne (UE), réunis aujourd’hui en Conseil, n’ont pas trouvé d’accord politique au sujet de la déréglementation des nouveaux OGM, telle que proposée par la Commission européenne et fortement soutenue par la présidence espagnole du Conseil de l’UE. La proposition supprimerait la plupart des contrôles de sécurité régissant une nouvelle catégorie de plantes génétiquement modifiées produites à l’aide de nouvelles techniques génomiques (NGT), en dépit des avis négatifs de nombreux scientifiques compte tenu des risques pour l’environnement et la santé des consommateurs.
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La Cour des comptes reproche au candidat LR aux législatives en Charente une enfreinte aux règles des marchés publics durant l’organisation de la COP 21. Ce dernier indique qu’il fera appel. Sept ans
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Connu / tg 1/6/22 19:58
De nombreuses publications sur les communs et biens communs, récentes ou anciennes, enrichissent les rayons des librairies : l’Université du Bien Commun propose des rencontres avec leurs auteurs, animées par les membres de notre comité de pilotage. Nous avons volontairement choisi un format court et vivant, en visioconférence, centré spécifiquement sur un livre et dont l’auteur, pour clôturer l’échange, nous lira quelques extraits.
Nous vous invitons pour l’ouverture de ce nouveau cycle, ce lundi 31 janvier de 18h30 à 19h15 en compagnie de :
Benjamin Coriat qui nous présentera son livre
Le bien commun, le climat et le marché
(Editions Les Liens qui Libèrent, 2021)
Présentation animée par Corinne Ducrey
Benjamin Coriat est professeur émérite à l’université Sorbonne Paris Nord. Il est par ailleurs cofondateur des Economistes Atterrés. Spécialiste reconnu des communs, il a notamment codirigé Vers une république des biens communs ? (Editions LLL) et publié La Pandémie, l’Anthropocène et le bien commun, ouvrage pour lequel l’UBC l’avait reçu en mars dernier.
A propos de son livre Le bien commun, le climat et le marché :
« En 2016, Jean Tirole, prix Nobel d’économie, publie Economie du bien commun, un ouvrage vite porté aux nues par la critique. Pourtant cet ouvrage, à commencer par son titre même, ne laisse pas d’interroger et de susciter critiques et étonnements. En effet, ce qui est désigné par l’auteur comme « l’économie du bien commun » n’est en fait rien d’autre que son ancienne théorie des incitations et de la réglementation, à peine remise au goût du jour.
Les propositions de Tirole sont si éloignées de celles qui, à partir des travaux d’Elinor Ostrom - prix Nobel d’économie 2009 - constituent aujourd’hui l’approche par les communs qu’il m’a paru nécessaire ici, pour la clarté des choses et couper court au risque de confusion, de procéder à quelques mises au point.
En confrontant les deux approches, tant sur le plan de la théorie qu’à propos de ce bien commun essentiel qu’est le climat, les différences apparaissent dans toute leur ampleur. Alors que la proposition centrale de Tirole pour lutter contre le changement climatique consiste à promouvoir un marché des droits à polluer, la proposition d’Ostrom vise au contraire à faire obstacle aux ajustements de marché à partir d’une gouvernance qu’elle qualifie de « polycentrique », dont la Convention Citoyenne pour le Climat fournit une belle illustration.
Ces deux conclusions opposées le disent assez : en aucune manière une théorie du bien commun, plus vivante et nécessaire que jamais, ne saurait être ramenée à ce à quoi on a prétendu la réduire. » (Benjamin Coriat / Editions LLL 2021)
Dans Le bien commun, le climat et le marché, Benjamin Coriat prend donc pour fondement de sa réflexion la critique de l’Economie du bien commun, l’ouvrage de Jean Tirole qui traite des biens communs sans pour autant se référer à la longue genèse des travaux existants autour de ce concept. Pour Benjamin Coriat, le climat, bien commun mondial, ne peut être traité comme une marchandise et doit être placé « hors commerce ». Il démontre sur le fond en quoi la logique du marché est impuissante à combattre le phénomène systémique qu’est réchauffement climatique. Il confronte le point du vue libéral (toute-puissance du marché à même de résoudre tous les problèmes) à son opposé : la nécessaire "juste" gouvernance (polycentrique) de ce bien commun essentiel, dont les petites communautés constituent le socle (éclairant ainsi toutes les dimensions du travail d’Elena Ostrom sur les communs, en particulier ses analyses sur le climat en tant que bien commun mondial).
Cet échange sera également l’occasion de revisiter avec Benjamin Coriat des concepts essentiels, parfois mal connus ou mal compris, qui traversent le champ des communs : de la gouvernance polycentrique chez Ostrom à la théorie du voile d’ignorance en passant par le problème du passager clandestin.
Déroulé de cette visioconférence :
18h20 - Accueil des participants en connexion par Zoom
18h30 (précises) - Ouverture de la conférence
Présentation du livre par l’auteur
18h50 - Echanges avec l’auteur suivis des questions des membres de l’Université et du public (questions qui seront formulées par saisie dans Zoom et traitées par blocs thématiques).
19H15 - Brève lecture d’un extrait du livre par l’auteur pour clôturer ce premier échange.
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Penser les vulnérabilités à l’heure de la dérive climatique et de la raréfaction des ressources - Cercle Vulnérabilités et Société avec Jean-Marc Jancovici.
A noter : Les courbes à 29'12 sont nouvelles.
Partie Questions/réponses à 01:06:55
Diaporama : https://fr.slideshare.net/JoelleLeconte/panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-vulnerabilite-et-societes
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-imminent/jancovici-panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-cercle-vulnerabilites
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=iuUk1yu-A0o&t=0s
Tr.: PIB = NRJ = CO2 pas de respect des accords de Paris sans récession !
l'économie postule que les ressources naturelles sont gratuites et pourtant indispensable. ... le dév du tertiaire (des emplois de services) est dû à une société énergivore ... un ges absorbe les infrarouges terrestres, le co2 est un oxyde stable, épuration par photosynthèse ... l'altération du climat est pour partie irréversible (10% à 10000 ans !) limiter mais pas l'arrêter. Se méfier des moy car les extrèmes vont être destructeurs malgré les moy comme aux usa en ce moment ... des surprises ... construire des systèmes résilients, fin des ressources comme le pétrole ... équation de Kaya [sur les ENR, (on en sort), il n'est pas crédible :-( ] la croissance verte ne fonctionne pas. Solidarité. Décroissance cite Delphine Batho. Parle de piloter la réduction des émissions de gaz à effet de serre / accords de Paris.
Q.
Dominique ? éthique sinon monde sauvage, croit à l'entraide, cf pablo servigne, la q du partage, du sens,
Thibaut : secteurs du lien,
Annie Chapelier : changer de modes de vie, sébastien bolher??, accuse l'ignorance, demande du temps, démocratie système lent,
/carte carbone individuelle : la taxe a besoin de temps trop tard, rationner le consommateur nécessite acceptabilité donc demande du temps, rationner sectoriellement par le règlement ex pompes à chaleur avec accompagnement c'est le plus rapide et facile++
Dominique Bourgine /photovoltaïque c'est purement financier, zéro bénéfice envi, augm les importations
/nucl au niveau planétaire = parachute ventral, pilotable pour garder la société d'aujourd'hui où élec à la demande, accepter qu'on ait moins d'énergie, on ne se passera pas du serrage de ceinture,
Auréliane Roux?? constr. yaura des surprises, ehpad ?? notre rapport à la mort, la démographie, avoir le courage de ces débats, la mort devenue non normale !
/entreprise pérenne : passer du temps à réfléchir, 10% de son temps, désinvestir, investir,
Corinne Devin ?? /débat intergénérationnel /centre de vaccination appel aux jeunes, la covid a renforcé les liens, au niveau mondial, émissions importées ont augmenté, -5% de baisse mondiale des ém de ges,
/précarité énergétique : la traiter en incluant l'effet rebond, rempl fuel par pac++ ne pas dégrader la situation, concilier
/limites apprendre à renoncer, les fragiles en sont des experts, générer l'enthousiasme, les pauvres parfaits écolos, sobriété = pauvreté consentie, ascète et pas pauvre, le bonheur est ailleurs que matériel, des valeurs positives, ...
Ndlr : comme d'habitude, d'accord en tous points sauf sur le mix-énergétique (nucléaire/enr) : il voit le nucléaire comme un amortisseur, je le vois comme un piège qui empêche d'agir car sa vision des enr est PARTIALE. Se fixer l'objectif de sortir du nucléaire pour cesser de produire des déchets radioactifs au plus vite OBLIGE À SE POSER LES BONNES QUESTIONS plutôt que de se donner l'illusion d'un amortisseur car il y a la question des ressources et de la biodiversité à concilier en même temps. L'approche holistique par la coopération pour construire des modes de vie adaptés à l'anthropocène permet d'envisager des changements radicaux à la hauteur des enjeux dans les délais impartis. C'est de la coconstruction/cocréation donc de la médiation de projet sous contraintes, donc avec des conflits, il faut donc articuler médiation de projet avec médiation de conflit. Cela passe par la promotion de la culture de la médiation, cad d'un tiers impartial, empathique, bienveillant, indépendant, qui maître la question du neutre et garantie la confidentialité, en lien avec ses pairs pour coller à la dimension holistique et holomidale de ce chantier par la construction d'un vecteur ou d'une matrice systémique.
C'est le premier pas qui coûte, une fois en mouvement, la direction compte pour converger au plus vite vers l'objectif zéro émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Cela valide l'idée de BIFURCATION ÉCOLOGIQUE prônée par LFI ainsi que la coopération plutôt que la compétition. Et tout changement demande un effort qui n'est pas proportionnel à l'amplitude du changement (en d'autres termes, quitte à changer, autant changer tout de suite de la quantité nécessaire...)
Valoriser ACT
RESUME
Les 32 réacteurs nucléaires de 900 MW de puissance électrique qui équipent 8 des 18 centrales en fonctionnement d'EDF vont atteindre 40 ans de durée de fonctionnement sur la période 2019-2027 et auraient dû, selon les prévisions du début des années 2000, connaître alors leur arrêt définitif. Mais EDF a annoncé en 2008 son intention de prolonger cette durée de 10 ans, voire 20 ans.
... La quatrième visite décennale revêt une importance particulière car l'autorisation de la poursuite au-delà de 40 ans ne sera possible que si chaque réacteur respecte les exigences de l'ASN : assurer la conformité du réacteur au référentiel de sûreté, assurer la mise en œuvre complète des mesures « post-Fukushima » définies après la troisième visite décennale et apporter des améliorations au dispositif de sûreté afin de le rapprocher de celui de l'EPR.
Par rapport à ces enjeux, la présente note étudie le cas de la centrale du Tricastin dont le réacteur n°1 a été le premier à effectuer sa quatrième visite décennale (VD4) de juillet à décembre 2019.
Afin de permettre un jugement sur « l'état de santé » des réacteurs du Tricastin avant le « saut dans l'inconnu » que représenterait la poursuite du fonctionnement au-delà de 40 ans, la note dresse un inventaire des incidents de niveau 1 et 2 sur l'échelle INES advenus sur la période 2010-2020 et procède à leur analyse : 84 incidents ont été recensés, dont 2 de niveau 2, avec une pointe de 15 incidents en 2019. Un incident de niveau 2 est grave car il peut aboutir à une fusion du cœur et par conséquent à un accident grave ou majeur. La prise en compte du fait que certains incidents sont communs à plusieurs réacteurs porte le décompte total à 147 couples « incident-réacteur », dont l'incident de niveau 2 de 2011 pour les réacteurs 3 et 4 et celui de 2017 pour les 4 réacteurs. Le réacteur le plus touché est Tricastin 1, avec 43 incidents.
Les incidents sont de natures diverses et sont classés en cinq catégories : exploitation, maintenance, incident de radioactivité pour des travailleurs, équipements défaillants sans agression extérieure et équipements défaillants en cas de séisme. Les incidents d'exploitation sont les plus nombreux, chacun relatif à un seul réacteur et d'une régularité inquiétante, 3,5 en moyenne chaque année, la cause étant très généralement le non respect des règles d'exploitation. Viennent ensuite les incidents sans agression extérieure, les incidents de maintenance, de radioactivité et de défaillance d'équipements.
La note met en évidence l'importance particulière pour la centrale du Tricastin du risque d'accident en cas de séisme, révélé par des incidents répétés touchant un large éventail de dispositifs vitaux pour la sûreté des réacteurs : défaillance des diesels de secours (incident de niveau 2 en 2011 sur les réacteurs 3 et 4), de vannes, pompes, tuyauteries, ancrages, alimentation en eau et en électricité et même des matériels de contrôle-commande. En septembre 2017, un incident particulièrement grave de niveau 2, le risque de rupture de la digue du canal de Donzère-Mondragon, a conduit l'ASN à imposer l'arrêt des 4 réacteurs, le temps de réaliser les travaux nécessaires. L'ASN a imposé à EDF en septembre 2019 de nouveaux travaux de renforcement de la digue.
Les risques liés au séisme constituent une vulnérabilité inacceptable de la centrale du Tricastin d'autant plus que depuis le séisme du Teil en novembre 2019, de fortes incertitudes pèsent sur le niveau du séisme de référence sur lequel élaborer les exigences de sûreté.
La conjonction d'un mauvais état des réacteurs confirmé par l'analyse des incidents sur les dix dernières années, de la complexité technique et organisationnelle des quatrièmes visites décennales et d'un risque sismique majeur conduit à la conclusion que la centrale du Tricastin devrait être arrêtée après 40 ans de fonctionnement.
Connu / https://www.stop-tricastin.fr/actions-actus/ et https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?1KsOug
Ndlr : lire et valo ACT
Dépliant 11/2020
Accès au texte intégral du document (PDF 564,22 Ko)
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Ce dépliant présente les pictogrammes mis en place par la réglementation CLP. Il présente chaque pictogramme et sa signification de manière synthétique. À l'aide de ce document, les pictogrammes peuvent être facilement et rapidement mémorisés par tous.
Document original Dépliant 6 volets, format 10 x 21 Prix 1,00€ net
Connu / https://twitter.com/INRSfrance/status/1331232945709985794
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Ineris a retweeté INRS @INRSfrance ·24 nov. - 1 - 8 - 13
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Clés : #CO2 #Renouvelable #Environnement #Réglementation #Transition énergétique #Climat
Loi énergie-climat permettant d’avancer dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) promulguée, objectif neutralité carbone, loi d’orientation sur les mobilités (LOM), changement de ministre, l’année 2019 a été énergétique. Petit tour d’horizon non exhaustif…
728 689 participants
Aux Présidents de la Commission européenne et du Conseil de l’UE, aux représentants des Etats membres et aux parlementaires européens.
Plus de 3400 traités de commerce et d’investissement protègent les multinationales et leur permettent d’attaquer en justice des Etats par l’intermédiaire d’un système de justice parallèle, l’arbitrage investisseur-Etat. Aucun domaine n’est épargné par ces grandes entreprises qui remettent tour à tour en cause des politiques publiques d’intérêt général relatives à la santé, la fiscalité, l’environnement, le salaire minimum… Ce sont plus de 900 cas d’arbitrage qui sont ainsi recensés !
A l’inverse, aucun traité international ne les contraint à respecter les droits humains et l’environnement. ...
-> https://stopisds.org/
Connue / https://amisdelaterre.org/Mini-Davos-a-Versailles-tapis-rouge-ou-regulations-contraignantes-pour-les.html et https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?z0Iddg
Depuis lundi 9 décembre, l’Assemblée nationale examine le projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Les auteurs de cette tribune déplorent que les principales mesures de réglementation de la publicité en aient été évacuées au prétexte d’attendre un rapport publié… après le vote de la loi.
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RAP a publié lundi 9 décembre un rapport qui expose les principaux dommages environnementaux de la publicité et formule des préconisations pour les combattre.
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... rapporteur général adjoint au CNNum. ... «De formation "audit et conseil en SI", j’ai d’abord été amenée à travailler sur des questions liées à la réglementation dans les secteurs de la banque et de l’assurance. Puis j’ai rejoint la fonction publique d’abord dans le cadre des grands programmes de modernisation de l’action publique, puis au sein du CNNum où je suis désormais rapporteure générale. En 2014 et 2015, le CNNum a largement abordé les enjeux de la transformation numérique de la santé au travers de la concertation numérique «Ambition numérique» d’une part, d’un rapport dédié d’autre part – «La santé, bien commun de la société numérique» – que j’ai eu le privilège de co-piloter avec Virginie Fauvel, membre du CNNum.» ...
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Il s’agit de la plus forte hausse depuis 20 ans. Les tarifs réglementés de l’électricité vont augmenter de 5,9% en moyenne ce samedi 1er juin. Ils correspondent au "tarif bleu" appliqué par EDF à quelques 25 millions de foyers. Or, de nombreuses offres concurrentes (d’Engie, de Total Direct Energie ou d’Eni, par exemple) sont indexées sur ces tarifs et seront donc, elles aussi, mécaniquement amenées à augmenter. Concrètement, cela va se traduire par environ 85 euros de plus sur la facture pour un ménage possédant un chauffage électrique. Proposée dès février par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la nouvelle offre tarifaire avait été gelée cet hiver par le gouvernement, englué en pleine contestation des Gilets Jaunes.
Les tarifs de l’électricité sont établis selon un mode de calcul complexe, voté par le Parlement, qui prend en compte l’évolution du marché de gros. Son objectif ? Favoriser la concurrence et défendre la position d’EDF. "En 2018, les prix de gros de l’électricité ont notablement augmenté en France, comme dans toute l’Europe, du fait de l’augmentation des prix des combustibles et du carbone, a fait valoir le gouvernement. La hausse proposée par la CRE est du même ordre de grandeur que les hausses répercutées dans les autres pays".
Mais cette augmentation des tarifs réglementés est qualifiée "d’injuste" et de trop brusque par des associations de consommateurs. "La moitié de la hausse n’a rien à voir avec l’augmentation des coûts d’EDF. C’est simplement que les opérateurs alternatifs n’ont pas accès à autant qu’ils le voudraient au nucléaire et augmentent leurs coûts. Et donc en compensation, pour que la concurrence puisse continuer à survivre, on augmente de 6% au lieu de 3% le tarif de l’électricité d’EDF. C’est tout à fait injuste et anormal", a déploré sur Franceinfo François Carlier, délégué général de l’association CLCV. Pour contrer cette hausse des tarifs réglementés, l’association UFC-Que Choisir a lancé pour sa part, le 28 mai dernier, une opération de commande de gaz et d’électricité groupée. Ces offres d’achats groupés consistent à réunir un maximum de clients pour obtenir des prix réduits. "En moyenne, au vu des expériences passées, c’était 200 euros d’économies par souscripteur", a affirmé Cédric Muso de l’UFC-Que Choisir, au micro d’Europe 1.
Par ailleurs, cette première hausse des tarifs devrait être suivie d’une seconde, autour de 1%, début août, liée aux coûts de transport de l’électricité. Mais le gouvernement, par la voie du ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, avait indiqué le mois dernier vouloir revoir la méthode de calcul des tarifs réglementés.
L’une des solutions pour faire baisser le prix de la facture d’électricité pourrait être d’accélérer la transition écologique. Car selon un rapport de l’IRENA (Agence internationale de l’énergie renouvelable), publié jeudi, produire des énergies renouvelables, telles que l’éolien, la bioénergie, l’hydroélectricité ou le solaire, coûte de moins en moins cher. Ainsi, ces énergies vertes deviennent plus compétitives face aux énergies "traditionnelles". Pourtant, avec seulement 16,3% de sa consommation finale d’énergie provenant de sources vertes, la France figure parmi les cancres au niveau européen.
Par rapport à leurs voisins européens, les Français paient-ils plus ou moins cher leur électricité ? Le gouvernement peut-il stopper les hausses des tarifs ? Quels recours pour les consommateurs ?
Invités :
- Elie Cohen, Économiste spécialiste de l’Industrie
- Nabil Wakim, Journaliste au Monde, spécialiste de l’énergie
- Béatrice Mathieu, Chef du service économie de L’Express
- Jacques Percebois, Économiste spécialiste de l’énergie
French translation by Evelyne Balteau. Reviewed by eric vautier.
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In this passionate call to action, 16-year-old climate activist Greta Thunberg explains why, in August 2018, she walked out of school and organized a strike to raise awareness of global warming, protesting outside the Swedish parliament and grabbing the world's attention. "The climate crisis has already been solved. We already have all the facts and solutions," Thunberg says. "All we have to do is to wake up and change."
This talk was presented to a local audience at TEDxStockholm, an independent event. TED's editors chose to feature it for you.
About the speaker
Greta Thunberg · Climate activist
Greta Thunberg is a Swedish climate activist.
Take Action
participate
Wherever you are, no matter your age, join me in my climate strike. Sit outside your parliament or local government building every Friday until your country is on a safe pathway to being well below the two-degree Celsius warming target.
Transcription :
A l'âge de 8 ans environ, j'ai entendu parler pour la première fois de changement climatique ou réchauffement climatique. Apparemment, c'était quelque chose que les humains avaient créé de par leur manière de vivre. On me disait d'éteindre les lumières pour économiser l'énergie, et de recycler le papier pour économiser les ressources. Je me rappelle avoir pensé que c'était vraiment étrange que les humains, qui sont une espèce animale parmi d'autres, soient capables de changer le climat de la Terre. Car si nous le pouvions, et si cela était réellement en train de se passer, nous ne parlerions que de cela. Dès qu'on aurait allumé la TV, tout aurait été consacré à ce sujet. Gros titres, radio, journaux, vous n'auriez jamais pu lire ou entendre quoi que ce soit d'autre, comme si une guerre mondiale faisait rage. Mais personne n'en parlait jamais. Si brûler des combustibles fossiles était mauvais au point de menacer notre existence, comment pouvions-nous continuer à le faire ? Pourquoi n'y avait-il aucune restriction ? Pourquoi n'était-ce pas déclaré illégal ?
Pour moi, cela n'avait aucun sens. C'était trop irréel. De sorte qu'à 11 ans, je suis tombée malade. Je suis tombée en dépression, j'ai arrêté de parler, et j'ai arrêté de manger. En deux mois, j'ai perdu environ 10 kilos. Par la suite, j'ai reçu le diagnostic de syndrome d'Asperger, TOC et mutisme sélectif. Cela signifie que je ne parle que lorsque je pense que c'est nécessaire - comme c'est le cas maintenant.
(Applaudissements)
Pour ceux d'entre nous qui en sont, quasiment tout est blanc ou noir. Nous ne sommes pas très doués pour mentir, et en général, nous n'aimons pas prendre part à ce jeu social que le reste d'entre vous semblent tant apprécier.
(Rires)
Je pense qu'à bien des égards, nous, autistes, sommes normaux, et le reste des gens sont franchement étranges,
(Rires)
surtout quand il s'agit de la crise du développement durable, où tout le monde répète que le changement climatique est une menace pour notre existence et le problème le plus important de tous, et pourtant continue de se comporter comme si de rien n'était. Je ne comprends pas cela, car si les émissions doivent s'arrêter, alors nous devons arrêter les émissions. Pour moi, c'est blanc ou noir. Il n'y a pas de niveaux de gris lorsqu'il s'agit de survie. Soit nous continuons notre route en tant que civilisation, soit on s'arrête. Nous devons changer.
Les pays riches comme la Suède doivent commencer à réduire leurs émissions d'au moins 15% chaque année. Et cela pour rester en deçà du réchauffement-cible de 2°C. Cependant, comme le GIEC l'a démontré récemment, viser un objectif de 1,5°C réduirait significativement les impacts climatiques. Mais nous ne pouvons qu'imaginer ce que cela signifie en termes de réduction d'émissions. Vous penseriez que les media et chacun de nos dirigeants ne parleraient que de cela, mais ils ne le mentionnent même pas. Pas plus que quiconque ne mentionne jamais les gaz à effet de serre déjà piégés dans le système. Ni le fait que la pollution de l'air camoufle un réchauffement tel que lorsque nous cesserons de brûler les combustibles fossiles, nous aurons déjà atteint un niveau de réchauffement de 0,5 à 1,1°C. Pas plus ne parle-t-on du fait que nous sommes au milieu de la 6ème extinction de masse, avec plus de 200 espèces qui disparaissent chaque jour, que le taux d'extinction est aujourd'hui entre 1 000 et 10 000 fois supérieur à ce qui est considéré comme normal. Et presque personne ne parle de l'aspect d'équité ou de justice climatique, pourtant clairement spécifiés partout dans l'Accord de Paris, et absolument nécessaires pour que cela fonctionne à l'échelle mondiale. Cela signifie que les pays riches doivent atteindre le niveau de zéro-émission d'ici 6 à 12 ans, vu le taux actuel d'émission. Et cela pour que les pays plus pauvres puissent avoir une chance d'améliorer leur standard de vie en construisant certaines des infrastructures que nous avons déjà construites, telles que routes, écoles, hôpitaux, eau potable, électricité, etc. Car comment pouvons-nous attendre de pays comme l'Inde ou le Nigeria qu'ils se préoccupent de la crise climatique si nous, qui avons déjà tout, ne nous en préoccupons pas même une seconde, ni ne nous préoccupons de nos engagements vis-à-vis de l'Accord de Paris ?
Alors, pourquoi ne réduisons-nous pas nos émissions ? Pourquoi sont-elles en réalité toujours en train d'augmenter ? Sommes-nous, sciemment, en train de causer une extinction de masse ? Sommes-nous malfaisants ? Non, bien sûr que non. Les gens continuent de faire ce qu'ils font car la vaste majorité d'entre eux n'a pas la moindre idée des conséquences réelles de notre vie de tous les jours, et ils ne savent pas qu'un changement rapide est requis. Nous pensons tous savoir, et nous pensons tous que chacun sait, mais en réalité, nous n'en savons rien. Car comment pourrions-nous savoir ? S'il y avait réellement une crise, et si cette crise était causée par nos émissions, on devrait voir au moins quelques signes. Pas seulement des villes inondées, des dizaines de milliers de morts, et des nations entières réduites à des entassements d'immeubles détruits. On devrait voir des restrictions. Mais non. Et personne n'en parle. Il n'y a ni réunions d'urgence, ni gros titres à la une des journaux. Personne ne se comporte comme si nous étions en crise. Même la plupart des scientifiques climatologues ou politiciens verts continuent de voler autour du globe, mangeant viande et produits laitiers. Si je vis jusque 100 ans, je serai vivante en l'an 2103. Lorsqu'on pense au futur aujourd'hui, on ne pense pas au-delà de 2050. D'ici-là, je n'aurai, au mieux, pas même vécu la moitié de ma vie.
Que se passe-t-il ensuite ? En 2078, je célébrerai mon 75ème anniversaire. Si j'ai des enfants ou des petits-enfants, peut-être passeront-ils ce jour-là avec moi. Peut-être qu'ils me questionneront à votre sujet, vous, les gens qui étiez là en 2018. Peut-être me demanderont-ils pourquoi vous n'avez rien fait, alors qu'il était encore temps d'agir. Ce que nous faisons ou non maintenant affectera ma vie entière et les vies de mes enfants et petits-enfants. Ce que nous faisons ou non maintenant, ma génération et moi ne pourrons pas le défaire dans le futur. De sorte que, lorsque l'école a démarré en août cette année, j'ai décidé que c'en était assez. Je me suis assise devant le parlement suédois. J'ai fait la grève de l'école, pour le climat. Certaines personnes disent que je devrais plutôt être à l'école. Certaines personnes disent que je devrais étudier et devenir climatologue pour « résoudre la crise climatique ». Mais la crise climatique est déjà résolue. Nous connaissons déjà tous les faits et solutions. Tout ce que nous avons à faire, c'est nous réveiller et changer. Et pourquoi devrais-je étudier pour un futur qui bientôt ne sera plus, alors que personne ne fait quoi que ce soit pour le sauver ? Et à quoi bon apprendre des faits dans ce système scolaire, quand les faits les plus importants, établis par la science la plus fine issue de ce même système scolaire, n'ont clairement aucune importance pour nos politiciens et notre société ? Certaines personnes disent que la Suède n'est qu'un petit pays, et que ce que nous faisons n'a aucune importance. Mais si quelques enfants parviennent à faire la une des journaux dans le monde, simplement en arrêtant d'aller à l'école pendant quelques semaines, imaginez ce que nous pourrions faire tous ensemble si nous le voulions !
(Applaudissements)
Nous arrivons presque à la fin de mon temps de parole, et c'est le moment que les gens choisissent généralement pour parler d'espoir, panneaux solaires, éoliennes, économie circulaire, etc. Mais je ne vais pas faire cela. Nous avons eu 30 ans de discours d'encouragement, vendant à bon marché des idées positives. Et je suis désolée, mais ça ne marche pas. Car si cela avait marché, les émissions auraient déjà diminué. Elles n'ont pas diminué. Et oui, nous avons besoin d'espoir. Bien sûr que nous en avons besoin. Mais plus encore que d'espoir, nous avons besoin d'action. Une fois que nous nous engageons dans l'action, l'espoir est partout.
Donc plutôt que chercher l'espoir, cherchez l'action. Alors, et alors seulement, l'espoir viendra.
Aujourd'hui, nous utilisons 100 millions de barils de pétrole chaque jour. Il n'y a pas de politique pour changer cela. Il n'y a pas de règles pour garder le pétrole dans le sol. Donc nous ne pouvons sauver le monde en suivant les règles, car les règles doivent être changées.
Tout doit changer, et cela doit commencer aujourd'hui.
Merci.
(Applaudissements)
Voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?ktUflQ