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Ne manquez pas le meeting pour l’Union populaire en clôture des #Amfis2023, le plus grand événement politique de la rentrée !
Les luttes seront à l'honneur avec notamment les prises de parole de
- Manès Nadel, secrétaire national de la Voix Lycéenne
- Fatia Alcabelard et Christophe Sinnan, Militants contre les violences policières, collectif Justice pour Claude Jean-Pierre
- Ibrahim Sidibé, éboueur à Vitry-sur-Seine
- Raphaël Kempf, avocat des Soulèvements de la Terre
Pour conclure, Manon Aubry, Mathilde Panot et Manuel Bompard prendront la parole en direct de Valence.
Tr: début à 0:9:0 Aurélien Le COQ, coanimateur des Jeunes insoumis avec Emma Fourreau ... ... près de 4000 participants, 150 conférences, ateliers, formations, concerts dont celui de médine hier soir, pièces de théatre, projection de films, camping pour les jeunes insoumis, une superbe cantine alimentée par les bénévoles ;;; précédé par les journées jeunes (500 insoumis). Un autre monde est encore possible. Recharger les batteries ... UNITÉ ... combattre toute forme de discrimination ... avoir une mise en examen et un procès ... violences judiciaires ...taux de marge des entreprises agroalimentaires passé de 28 à 40% ... organiser des collectes de fournitures scolaires ... la dette ... plan d'austérité budgétaire européenne ... l'extrêmedroitisation du pays s'avance ... UNION POPULAIRE ... bonne nouvelle : olivier faure "je ne serai jamais un obstacle vers l'union" ... faisons mûrir les raisins de la colère ... la mortalité infantile fr rétrogradée à la 20ème place, indicateur le plus fiable du dév d'un pays, d'abord les inégalités ... l'humanité commence avec l'entraide ... ALERTE : la république est en danger ... marche du 23 septembre à l'appel d'une centaine d'organisations ... défendre le vivant ... la république sociale ... un régime de libertés ... mise à pied des policiers violents ... souveraineté du peuple ... nous avons fait un plan canicules ... lien avec le temps de travail et l'âge de la retraite ... arrêter immédiatement les mégabassines ... encadrer les climatiseurs chez les particuliers, les prioriser pour les hôpitaux ... les matériaux de construction ... terre crue ... l'urgence écologique faire bifurquer la société ... force de la cohérence de notre programme ... nous sommes prets pour la démocratie ... la politique pour changer la vie des gens .... donner du courage ... gilles deleuse "... la joie est résistante"
ndlr : excellent meeting, fier d'être insoumis et vive la NUPES ! Valoriser ACT
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Témoin d'une guerre de religions qui a duré plus de 50 ans en France et d'une épidémie de peste, Montaigne est le contraire d'un maître à penser. Aux XVIème siècle, fin de la Renaissance, il fait l'éloge de la joie, il entend vivre au présent et pense qu'il faut toujours être en mouvement. Montaigne était peut-être l'esprit le plus libre qu'il soit, l'un des écrivains les plus fraternels.
Le philosophe André Comte-Sponville lui consacre un livre "Dictionnaire amoureux de Montaigne" publié aux éditions Plon.
Une porte d'entrée remarquable dans l'œuvre et la vie de ce personnage historique.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
30 commentaires
inca INCALO il y a 1 an
Juste génial cette art de retomber sur ses pattes comme un chat. Je trouve cette vidéo excellemment sage car on apprend encore et encore, via Montaigne que la vie est belle même compliquée.
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vivi Flowers il y a 7 mois (modifié)
Bonjour à tous
J'adore ce monsieur mes lectures sur les notions de la vertue durant mon adolescence.
Lecture simple, facile, accessible par tous et quelle plaisir de le lire, écouter; il sait où vous mener sans vous faire sentir le temps qui passe encore moins l'ennuie..
Merci infiniment pour vos propos, je découvre Montaigne il y a pas longtemps grâce à Kosmos ( Fabien) merci à tous les 2^^😘💐🌻
Nous sommes tous inter-connectés pour former ce "Un" dans notre " Unicité" du tout : macrocosme/micro-cosme🌌
Tr.: ... Montaigne à la fois philosophe et écrivain ... philosophie de l'action... jardin imparfait... art d'accepter notre finitude...
25:50 - 29 514 vues - 2,7 k - 182 k abonnés - 323 commentaires
C'est pas le moment, on me dit ? Mais pour Jeannette, pour Hayat, pour Assia, pour Martine, pour les premières de cordée, c'est jamais le moment ! Il y a toujours plus "noble", plus "urgent", plus "élevé", alors tant pis on y va, malgré la déprime, malgré l'Ukraine, samedi on se retrouve à Paris pour dire : pas de présidentielle sans les essentielles !
Tr.: ... aller vers une économie de guerre climatique, dirigée vers des buts à atteindre, comme l'a fait Roosevelt pour gagner la 2ème guerre mondiale. L'état est l'instrument pour canaliser ... alors que Macron, état autoritaire contre les citoyens et laxiste avec les entreprises. les taux de pauvreté diminués / 2 en GB pendant la guerre ... dépression installée dans le pays ... Le Front populaire a fait une explosion de joie alors que guerre d'espagne, etc. Il faut agir. Remettre le plaisir à gauche. Miser sur les émotions qui rendent heureux sans être satisfaits pour l'acton. ...
L’activiste Juliette Rousseau parle des limites de la non-violence, de son attachement à la Zad de Notre-Dame-des-Landes, et des nécessaires solidarités entre féministes, antiracistes, écologistes... Et rappelle la « sacrée dose d’amour » qui rend le combat et la joie possibles.
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autrice de Lutter ensemble. Pour de nouvelles complicités politiques (Éd. Cambourakis, 2018) et ancienne porte-parole de la Coalition climat 21, collectif de la société civile créé en 2014 pour préparer la Cop 21. Elle est aussi membre du conseil d’administration d’Attac.
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a grandi À Martigné-Ferchaud, en Bretagne. Cette commune enclavée est la plus pauvre d’Ille-et-Vilaine. De plus en plus de familles monoparentales y arrivent par dépit, attirées par les loyers peu chers. C’est une campagne très endommagée par l’agriculture conventionnelle.
J’y suis très attachée. Mes parents, soixante-huitards, s’y sont installés à la fin des années 1970 pour expérimenter un mode de vie plus autonome. C’était, avec le recul, une démarche peu politique : une envie de travailler moins, de cultiver ses légumes, d’avoir des animaux mais ils n’étaient pas tellement engagés dans des luttes et peu en lien avec le territoire. Ils ont vécu en communauté un moment et, quand je suis née, ils commençaient à rentrer dans le moule.
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Les Gilets jaunes se sont mobilisés à partir de leur expérience du quotidien, parce qu’ils n’acceptaient plus ce qui se passait dans leur vie.
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La lutte a été gagnée parce que toutes ses composantes, toutes les façons de lutter étaient là et ont cohabité, même si cela ne s’est pas fait sans difficultés.
Après la Cop 21, vous vous êtes vous-même tournée vers Notre-Dame-des-Landes...
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organisation des luttes sous l’angle des rapports de domination
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l’écoféminisme, avec des amies comme Jade Lindgaard, Laurence Marty, Isabelle Cambourakis ou encore Émilie Hache. L’écoféminisme m’a permis de considérer que le féminisme pouvait être un terrain de lutte. Il a été un outil dans ma réflexion sur l’imbrication des dominations, de la dichotomie nature-culture et du patriarcat. Ça a aussi été pour moi une façon de me situer en tant que femme dans les luttes écolos. De dire que ce que je vis au quotidien en tant que femme, les conditions faites aux femmes dans ce monde, ne sont pas dissociables de la lutte qu’on mène pour l’écologie, tout cela tient de l’écrasement et de l’annihilation du vivant.
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se reconnaître mutuellement, et quand on est d’une lutte plus visible, partager cette visibilité avec d’autres. Après il y a évidemment la solidarité concrète. Pour ce qui est de la répression par exemple, des centaines et des centaines de personnes ont été jugées en comparution immédiate dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes. Elles ont été beaucoup moins visibles que celles qui ont perdu un œil ou une main. Or, elles ont aussi besoin d’un accompagnement pour trouver un avocat, d’argent pour le payer, ainsi que d’éventuelles amendes… C’est aussi le cas de nombreux collectifs Vérité et Justice à travers le pays, tous appellent au soutien du mouvement social, et certains souffrent beaucoup d’être tenus dans l’invisibilité.
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plus de complicité interpersonnelle, comme organiser des actions ensemble et assumer de prendre des risques, ce qui ne peut venir que dans un second temps.
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Il y a un enjeu très fort à s’opposer aux multiples systèmes d’oppression, et à ne jamais oublier qu’ils se renforcent les uns les autres. On peut débattre pour savoir qui du capitalisme, du colonialisme ou du patriarcat a engendré les autres. Mais négliger de les voir dans l’ensemble pour ne s’intéresser qu’à un seul revient à perdre à la fin. Il suffit de voir comment le féminisme ou l’écologie peuvent être repris à leur compte par des groupes ouvertement racistes et réactionnaires. Il nous faut construire des espaces de lutte et des solidarités politiques qui reflètent cette conscience des multiples dominations. Je ne crois pas qu’on puisse attaquer l’ensemble du système depuis une seule position, mais que nous devons nous lier pour l’attaquer ensemble depuis nos différentes positions.
Il vaut mieux ne pas essayer d’aller soutenir les autres si on n’en est pas convaincu et qu’on est dans une logique universaliste – cette tendance extrêmement forte dans le mouvement social en France à être persuadé que partant d’où on part, on est en capacité d’avoir une lecture globale de ce qui se passe dans le monde, de ce qu’il faudrait faire en matière de lutte et de ce à quoi ressemblerait l’émancipation.
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ces espaces ont compris la question des oppressions. Parmi les personnes les plus marginalisées se trouvent celles qui ont l’intérêt le plus fort et le plus immédiat à changer la société et en ont souvent une lecture plus fine que les personnes en position de centralité.
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rompre, dans nos façons de lutter et de vivre, la dichotomie entre espace public et espace privé. D’amener plus de justice, d’autonomie et d’émancipation dans les communautés humaines et les territoires que nous habitons. À travers les luttes, j’ai côtoyé des personnes qui subissent des choses très difficiles : homophobie, transphobie, racisme, violences des frontières et de la police, violences sexuelles… C’est pourtant dans ces espaces-là que j’ai trouvé le plus de joie.
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