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En cinq ans de Macron, le patrimoine des plus riches fortunes françaises a été multiplié par trois. Au premier trimestre 2022, Total a amassé plus de 5 milliards de bénéfices. Et vous, ça va ?
LES RÉVÉLATIONS D'UNE DÉPUTÉE AU COEUR DU SYSTÈME MACRON - 5 avr. 2022 / BLAST, Le souffle de l'info
#Macron #Système #Révélations - 53 814 vues - 4,8 k - 478 k abonnés - 451 commentaires
En 2017, Frédérique Dumas a milité pour « En marche » et est devenue une députée LREM des Hauts de Seine, très proche d’Emmanuel Macron avec qui elle échangeait régulièrement sur de nombreux sujets en particuliers culturels. Productrice de cinéma et un temps pressentie pour devenir ministre de la culture, elle déchantera lentement mais sûrement de la Macronie puis de son leader maximo.
Elle quitte le mouvement en septembre 2018 mais continue à avoir des échanges épistolaires avec le président de la République jusqu’à la crise Covid où, c’est une des révélations de cet entretien tonitruant, elle montre qu’Emmanuel Macron savait les dangers mortels de l’épidémie dès l’élection européenne de mai 2019 qu’il a maintenue malgré les risques encourus pour nombre d’élus et d’électeurs.
Cynique, calculateur, obsédé par les échéances électorales, inaffectif, déniant la réalité, le portrait brossé du président et de son homme lige Alexis Kolher est glaçant. « Il joue en permanence au poker avec nous, c’est un algorithme » glisse Frédérique Dumas qui en profite pour tailler des costumes trois pièces à toute l’élite de la Macronie.
D’Alexis Kolher manipulateur et pervers à Édouard Philippe qui ne « regarde jamais ses adversaires dans les yeux » à toute la clique d’opportunistes et de traine-mocassins qui encombrent les allées du pouvoir Gabriel Attal et roselyne Bachelot en tête. L’ex-députée LREM ne rate jamais sa cible car elle n’est à aucun moment rancunière ou belliqueuse. C’est ce qui donne une grande force à ce Zoom arrière de haut vol, mais aussi au livre servant de support à la conversation « Ce que l’on de ne veut pas que je vous dise » (éditions Massot).
François Bayrou ou Valérie Pécresse ainsi que plusieurs stars du cinéma en prennent aussi pour leur grade ici : « Il était temps pour moi de témoigner de ce que j’ai vu, entendu, vécu de l’intérieur qui mine notre vie démocratique et nos espérances et d’imaginer un nouveau chemin » énonce Frédérique Dumas. Le livre sort quelques jours avant le premier tour de la Présidentielle.
Si quelqu’un a dans son entourage un électeur hésitant ou vantant la sincérité d’Emmanuel Macron, il faut d’urgence lui passer cet entretien ou lui offrir le livre. Afin qu’il ne puisse pas dire ensuite qu’il ne savait pas et pour qu’il comprenne que nous sommes en train de livrer les clés du pays à un enfant de Machiavel dopé à l’adrénaline du pouvoir. Une sorte de robot humain programmé pour charmer les foules, mais dont le cœur est un algorithme au service d’un capitalisme de plus en plus sauvage.
Journaliste : Denis Robert
Montage : Camille Chastrusse Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Tr.: ... a créé mvt "liberté et ??" va voter Jadot...
Ndlr : démonte Macron de manière magistrale. Valoriser auprès des pro-Macron ACT
#Macron #Géopolitique #Désastre - 304 728 vues - 11 k - 445 k abonnés - 1 038 commentaires
La politique française à l’internationale et sa diplomatie sont des sujets sous traités par les médias français, en particulier télévisuels. La Libye, l’Algérie, le Liban, la Turquie, la Russie, la Chine, les USA, l’Europe, l’Afrique et hier encore l’Ukraine, on peut dire qu’Emmanuel Macron les a multipliés… Les bourdes et les coups d’esbroufe. Pourtant, rarement les médias critiquent l’impuissance présidentielle et la catastrophe diplomatique en cours.
Un voyage chasse l’autre. Une déclaration emporte la suivante, sans qu’à la veille de cette présidentielle, les électeurs ne se rendent compte de l’échec cuisant de cette « République en marche » dans la gestion des affaires étrangères. Aucune vision, aucune perspective, du coup par coup. « Essaie de me donner un exemple d’intervention réussie » demande Denis Robert. Et Marc Endeweld de chercher en vain.
Jamais les ambassadeurs et autres hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay n’ont été autant ignorés, maltraités, déprimés. « Ils sont méprisés, il le savent et ne voient plus comment en sortir » explique l’auteur qui décrit une privatisation des corps diplomatiques.
Emmanuel Macron semble ne pas faire confiance aux diplomates en place, ni aux services secrets pour leur préférer presque partout des réseaux parallèles et affairistes. L’accumulation d’exemples donné par l’auteur dans son livre donne le tournis.
Dans cet entretien avec le journaliste Marc Endeweld, Denis Robert revient sur cinq années d’agitation, de manipulations et de promesses non tenues. « Dans un monde néolibéral où tous les coups sont permis, la France n’a plus d’alliés, seulement des concurrents. Sur tous les terrains, les positions d’Emmanuel Macron sont contestés. Il semble perdu, sans repère à s’agiter en vain » résume l’auteur de ce gros pavé de près de 500 pages qui accumule les anecdotes sur les voyages à l’étranger du Président, ses tentatives de médiation toujours avortées à Beyrouth comme à Moscou.
Il dit ici le résultat de ses investigations à propos de la détestation de Vincent Bolloré à l’égard d’Emmanuel Macron et surtout de son secrétaire général Alexis Kolher. Ce dernier, c’est une des révélations du livre, interviendrait pesamment dans les gros marchés internationaux maritimes et frôlerait en permanence le conflit d’intérêt. On revient ici sur l’affaire dite Kolher encore à l’instruction où le numéro deux de l’Elysée est mis en cause du fait de ses liens familiaux avec un puissant armateur italien.
Endeweld raconte aussi les errements de la politique nucléaire de la France, les coulisses de la vente de frégates à Taiwan, l’implication française à Wuhan d’où l’épidémie de Covid est partie. Il révèle ainsi des pans méconnues des affaires Djourhi ou Benalla et détaille leurs réseaux.
Un pays sous emprise chinoise, russe, américaine, allemande et même turque, un président influencé par de faux amis, des diplomates de seconde zone : à lire Marc Endeweld, on est pétrifié par la succession d’histoires troubles, d’erreurs, de revirements, d’inconséquences. Plutôt qu’une emprise, le livre et l’entretien décrivent un désastre. Une politique étrangère catastrophique. Une géopolitique du désastre.
Journaliste : Denis Robert
Montage : Lucie Dulois Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Mesdames et messieurs les jurés. Enfin, nous arrivons vers la fin de ce procès qui a débuté en décembre 2018. Je ne savais pas qu’un procès pouvait durer aussi longtemps. J’ai été arrêté quelques jours après l’anniversaire de mes 22 ans, en août 2018, les policiers ont défoncé la porte de la maison de mes parents en criant, ma petite sœur a dû se mettre à genoux les mains sur la tête. En entendant la porte se faire fracasser, j’ai eu dans mon esprit des images de violence policière lors d’interpellations, de comment les policiers se lâchent et frappent les personnes. J’ai pris peur et je suis passé par le toit en finissant dans le jardin des voisins et j’ai rejoint l’autre côté du lotissement. Mais la police avait bouclé l’ensemble du quartier, et une personne qui marche en chaussettes sur la route est très vite suspectée. Un policier en civil se met à courir après moi en me criant : « Viens ici petit merdeux ». Je me retrouve alors dans le jardin puis le garage d’un voisin, pris au piège. Contre le mur, contraint d’attendre que le policier arrive, ce dernier me saute dessus et me tord le poignet droit alors que je me laisse faire. Je lui fais la remarque de sa violence inutile et il me réplique : « Estime toi heureux que je ne t’ai pas tiré dessus ». Vu sous cet angle, je m’estime effectivement heureux d’être encore en vie. La porte du garage finit par s’ouvrir, des policiers, gendarmes, bacqueux et civils cagoulés apparaissent, arme automatique à la main…
Ainsi commence l’incroyable saga de Loïc Schneider, jeune étudiant en droit de Nancy qui, en 2017, décide d’aller manifester à Hambourg contre le G20. Retrouvé grâce à la vidéosurveillance en train de jeter deux canettes de bière et deux cailloux contre des policiers, recherché par Interpol, arrêté par des policiers français sur ordre du Parquet, il est transféré an Allemagne où après 15 mois de préventive, son procès démarre. On est chez Ubu et chez Kafka. Le procureur de Hambourg, malgré un dossier quasi vide, face à la défense assumée et revendiquée politique du jeune français, vient de requérir 4 ans et 9 mois de prison ferme contre Loïc. Heureusement le jeune homme, complètement oublié des médias français, lâché par les politiques (contrairement à la Suisse par exemple qui s’est opposé au transfert de ses ressortissants) rebelle et lucide, a de la ressource et de l’humour. Il le prouve dans ce TPA détonnant et délirant. Pour ceux qui voudraient suivre les aventures de Loïc, visiter son site : laneigesurhambourg.noblogs.org
Vendredi 10 juillet Loïc a été condamné par le tribunal régional de Hambourg à trois ans de prison ferme.
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Entretien avec Denis Robert, journaliste qui s'est fait connaître pour l'affaire financière Clearstream.
Ancien directeur de rédaction chez "le média", il en lance un nouveau : Blast.
261 commentaires
Tr.: ... lary flint patron de blackrock un des plus puissants du monde, libertarien de la pire espèce, livre écrit cet été ...
Avatar du compte Par thinkerview Vie privée Publique
Publié originellement 29 octobre 2020
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes Thinkerview
Durée2 h 2 min 11 sec - 1 Commentaire
Avatar zorglubu zorglubu@framapiaf.org il y a 6 heures
interview de #DenisRobert sur @thinkerview
C'est un plaisir d'avoir de ses nouvelles et de l'écouter.
Toujours plein d'énergie. Il va donc répondre aux très nombreuses sollicitations qui lui ont été faites, et créer un média indépendant sur le web. 👍 👍 👍 Pour rester informé : https://infos.leprojet.tv/
Tr. : ... Larry Fink ...fonds de pension, ETF ... comment des pays aussi riches que les notres produisent autant de pauvreté ? ... la fachoshère est en train de gagner la bataille de l'internet ... /Le média équipe de 40 personnes, ~100 000 €/mois tombent, asso se transforme en coopérative, salarié d'une entreprise de presse, +500 000 de trésorerie les audiences ont monté, scic bonne idée, 4720€ net/mois faire échelle de salaires de 1/3. vote fait à la sauvage, procès en sexisme, 2 femmes ont démenti, henri poulin, bani du forum, victime des idéologues et de ceux qui ont peur, motivé pour créer un nouveau média, ont attenté de manière répétée à ma réputation, ~secte roico, j'amenais du sang neuf, aime le débat, la confrontation, on était devenus une web tv de service public, /habilitation anticor devenu indispensable, /CNNR tendance à la marchandisation de l'information, sur youtube et peertube, ...
Ndlr : ETF ou OTF ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_n%C3%A9goci%C3%A9_en_bourse -> "Un fonds négocié en bourse (FNB, ou fonds coté en bourse, en anglais Exchange Traded Fund ou ETF) est un fonds de placement en valeurs mobilières dont les parts peuvent être négociées en bourse, comme des actions."
3 min read
Communiqué de la SDJ du Média, de la section CGT du Média et de certain.e.s travailleurs.ses concernant l’article paru sur lemonde.fr : “Le Média veut démettre Denis Robert de ses fonctions de directeur de la rédaction”
Nous, travailleurs.ses du Média, membres de la Société des Journalistes et de la section CGT du Média, nous étonnons de l’article paru le 12 septembre dans Le Monde, intitulé “Le Média veut démettre Denis Robert de ses fonctions de directeur de la rédaction”, et de la teneur des propos qui y sont rapportés.
Nous nous sommes engagé.e.s, en accord avec le Manifeste fondateur du Média, dans un processus de transformation exigeant qui fera de notre journal l’une des premières coopératives médiatiques de France. Cette transformation, sur laquelle nous travaillons depuis de longs mois et qui avait déjà été bloquée par l’ancienne directrice de la rédaction, s’est faite avec l’implication active des personnels et des Socios du Média. L’écriture des statuts et du Règlement intérieur de cette coopérative a été ouverte à tous.tes les salarié.e.s.
A ce titre, nous avons proposé de réorganiser la rédaction et plus largement l’ensemble du collectif de travail en vue d’un fonctionnement plus démocratique, plus horizontal et plus efficient. Ces derniers mois ont en effet montré que nous n’avions besoin que de notre intelligence collective pour faire fonctionner la rédaction et produire des contenus de qualité sur lesquels Denis Robert n’intervenait plus. Il gardait le titre de directeur de la rédaction sans en assumer les tâches.
Nous n’avons jamais souhaité le départ de Denis Robert. Nous lui avons toujours témoigné notre désir de continuer cette aventure éditoriale avec lui, en l’accompagnant dans la réalisation de ses productions journalistiques. Au sein de cette nouvelle organisation envisagée par le collectif qui fait vivre quotidiennement le Média, Denis Robert garderait un rôle central.
En outre, comme par le passé, le poste de directeur de la rédaction, outre son inefficacité opérationnelle, a montré son incompatibilité avec l’esprit collégial et le caractère collectif du fonctionnement du Média, pierre angulaire du Manifeste auquel les travailleurs.ses sont attaché.e.s. Au fil du temps, la gestion des tâches d’encadrement assumées par Denis Robert a donné lieu à de nombreuses tensions et instauré un climat délétère au sein du collectif de travail. Le directeur de la rédaction n’a pas jugé bon d’y remédier, malgré les nombreux signaux d’alerte.
...
SIGNATAIRES
SDJ Le Média - CGT Le Média
Éloïse Bajou (journaliste)
Bertrand Bernier (production)
Téo Cazenaves (journaliste)
Alexis Debaye (monteur)
Jordan Escoda (technicien du son)
Lucas Gautheron (président SDPLM et journaliste)
Chloé Gence (développeuse)
Remi Kenzo Pagès (journaliste)
Adonis Romdhane (cadreur)
Théophile Kouamouo (journaliste)
Léo Le Gat (cadreur)
Irving Magi (journaliste)
Romain Mahdoud (journaliste)
Filippo Ortona (journaliste)
Thibault Sans (responsable communauté des Socios)
Bérénice Sevestre (monteuse)
Julien Théry (président EDPLM et chroniqueur)
Robin Vollais (monteur)
Connu / https://twitter.com/Jul_Thery/status/1304876161172897794
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"Bonjour à tous. Depuis mon arrivée en avril 2019, je suis porteur d’un projet pour le Média. Je crois à l’importance d’un espace de liberté, de recherche, de révélations, de débat et d’intelligence en vue des présidentielles, et j’ai en tête l’horizon 2022. Je suis debout. Là je suis assis mais je reste debout... Je ne renonce pas. Je ne renoncerai pas."
La lettre de Denis Robert en réponse à son employeur Julien Théry (format PDF) : https://we.tl/t-PcmAI0nOqO
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Transcription : ... Julien Thery, Bertrand Bernier président de l'association Le Média, ... Kouamouo ... Il faudrait des médiateurs indépendants sur le forum ...
Le film s’appelle Cyril contre Goliath. Dans la vraie vie, Goliath a les traits d’un vieillard, ex dandy des années 70, couturier dans son passé, qui a fait de son nom une marque franchisée. Pierre Cardin, rentier franchiseur richissime, n’apparait pourtant pas franc pour deux sous dans le film de Cyril Montana et Thomas Bornot qui sort cette semaine en France, après avoir été sélectionné au festival du film français d’Angoulême.
« Je veux faire de Lacoste, le Saint Tropez de la culture » avait promis Cardin qui, après avoir acheté et rénové le château du marquis de Sade sur les hauteurs de Lacoste a acquis parfois trois fois leurs valeurs une cinquantaine de maisons et de commerces du village pour en exclure ses habitants et n’en faire… rien. Dévitaliser une micro société au lourd et très artistique passé au cœur du Lubéron. « Certains collectionnent les timbres, moi c’est les maisons » anone le vieil homme – 98 ans au compteur- courroucé qu’on vienne lui chercher des noises.
Celui qui sort les gants et la caméra, c’est Cyril Montana, l’invité du jour : « Ce film a changé ma vie » dit-il, se découvrant une envie de faire un film finalement très politique (il s’achève sur des statistiques d’OXFAM qui rappellent qu’en France 7 milliardaires possèdent autant que 30% de la population) : « Jeff Bezos va devenir le premier trillionnaire du monde. Me battre contre la violence acheteuse de Cardin c’est engager ce combat contre la main mise des hypercapitalistes sur le monde ». Et on est prêt à le croire, surtout quand on entend le couturier infatué expliquer devant une caméra de FR3 benoitement que les habitants de Lacoste sont des « petites gens qui ne sont pas grand-chose quand on les examine bien… Certains sont bien mais ils n’ont pas cette envergure internationale que je possède. On n’est pas au même niveau ».
Avec Cardin, on n’est jamais déçu. Ce qui est bien quand on est cinéaste. On tient là un vrai méchant. Aussi bête que méchant… C’est ce qu’a dû se dire Thomas Bornot qui, cinq ans durant, a suivi Cyril dans son chemin de Lacoste aussi tortueux et initiatique que celui de Compostelle. Montana a vécu enfant à Lacoste avec sa grand-mère, à la mort de son père. Il ne comprend pas cet acharnement à acheter du vieillard, un peu mieux la fatigue et les regrets de ceux qui ont vendu. Cela donne un film détonnant et émouvant. Les riches vivent au-dessus de nos moyens, annonce l’affiche. Cela donne aussi un TPA de bon cru où Denis Robert, emballé, refait le monde et le parcours qui a amené un bobo parisien, ex jetseter, ex-mari de la chanteuse Auggun, devenir un ardent révolutionnaire bien plus proche de Ruffin que de Macron…
Dans le film, comme dans l’émission, on invite aussi des philosophes (Cynthia Fleury), des politiques (Danièle Simonet), on traverse la France à pied, on boit des coups, on parle d’argent, de vieilles pierres, de villageois corrompus ou spoliés et d’avenir. Le tout est porté par la figure tutélaire de Pierre Cardin. On ne savait pas que derrière la marque se cachait un homme au cœur de granit.
Et on se prend à rêver d’une fin heureuse : si seulement, le vieux couturier pouvait voir le film ou ce TPA de haute volée. Histoire de s’adoucir un peu.
Sors de ce corps, sadique marmiton… Reviens sur Terre… Seuls les Dieux ou les Diables sont capables de défaire ce que tu défais…
L'éviction d'Isabelle Kocher de la direction générale du groupe ENGIE a fait grand bruit. Le conseil d'administration de l'industriel énergétique français, le troisième plus gros groupe mondial dans le secteur dont un quart du capital est détenu par l'état français, n'a pas renouvelé son mandat. Des personnalités politiques de tout bord se sont mobilisés pour la soutenir, pourtant l'ex directrice générale a menée une politique libérale très contestée par les syndicats en interne.
Le Média revient sur la politique menée au sein de cette entreprise avec le film de Gilles Balbastre : Gaz et flouzes à tous les étages. Le documentaire est précédé d'une interview de Marie-Christine Nadeau de la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT (FNME-CGT), la syndicaliste revient sur la dégradation du service public de l'énergie et sur les conditions de travail des agents.
Ce film est la suite du documentaire Main basse sur l'énergie, également réalisé par Gilles Balbastre (et interviewé en préambule du film), produit par la FNME-CGT et diffusé sur Le Média : https://www.youtube.com/watch?v=P_mcDKqWZqE
Transcription : ... dans le nucléaire, ça ne va pas ... avec le pj HERCULE qui est l'atomisation d'EDF ... sites de stockage de gaz privatisés à ENGIE qui est en conflit d'intérêt avec ses actionnaires de STORENGY (Véronique Durand, secrétaire CGT comité d'entreprise). Les salariés sont sous pression constante par l'emploi du temp, les sous-effectifs, le manque d'investissements, les restructurations pour diminuer le personnel sur les sites... Danièle Linhart, sociologue, directrice de recherche au CNRS "on attaque les professionnels en mettant en obsolescence leurs compétences ... on fait appel à leurs qualités personnels, leurs ressorts narcissiques /primes, mises en concurrence pour grandir (sic)" ... Sébastien CRESP, technicien de maintenance mécanique à STORENGY, délégué du personnel CGT : "on a perdu l'amour du métier ... attachement au client, l'usager ... GRDF Jérémie Leleu, technicien d'intervention GAZ à GRDF, délégué syndical CGT "un plan brigade ? déclenché /urgence cellule de crise, moyens supplémentaires, quasiment la moitié des clients de LA MADELEINE qui sont sans gaz ... il faut être très vigilants au moment de la remise en service ... vérifier que tous les robinets sont bien fermés ... " Thierry Journet, secrétaire CGT comité central d'entreprise de GRDF : "/maillage territorial revu, moins performants, plus de temps aux pompiers, limites du système, résultats biaisés /interv en <1h" ... renaud Henry, technicien gaz à GRDF, délégué du personnel CGT "/interve marseille 2 réseaux 4 bar de pétés, flemme de 5 m de long, blocs de protection cassés" ... ENGIE tape dans les fonds propres plutôt que d'investir ni r&d ni salaires. Les vidéos de communication racontent de "belles histoires", contrairement à la réalité : Coralie Trocha, coordinatrice planification terminaux FOS ELENGY, déléguée du personnel CGT "avant on apprenait la chaine entière, maintenant on n'en voit qu'un bout, maintenant, c'est faire du pognon, du business. Le gaz, outil de spéculatiion. Avant un terminal méthanier ne s'arrêtait jamais. Plus de sous-traitance, sécurité procédurière" ... Magalie Viot, secrétaire CGT comité d'entreprise d'ELENGY :"depuis 2009, on a perdu 10% des effectifs, conséquences /condi de trav et psychologique." ... Saint-Chamond, site GRTGAZ, Christophe Deliens, exploitation réseau à GRTGAZ, délégué du personnel CGT Direction des Opérations "rentré en 1993, nbr d'interv divisées par 4, quasi plus de révisions, beaucoup moins d'essais qu'avant, reconnaissances pédestres 1x/10ans, tout à la va-vite." ... Fabien Maury, élu CGT CHSCT GRTGAZ "/astreintes curatif, effectifs baissés, zones agrandies, se reposer sur les pompiers, du gaz pour de l'argent, plus pour les usagers comme avant" ... histoire du passé à CLUNY station d'air propané André Colin, chef ouvrier gaz à GDF, syndiqué CGT "cuves de dépotage sans gaz naturel, à son arrivée, tout pris en charge par GDF. cétait le service public. On était bien reçus. On se sentait utiles."
Chap 2 : LE CAPITAL M'A TUÉ
Fusion GDF-Suez -> ENGIE. Le capital sait faire fi des lois Eric Buttazzoni, administrateur salarié CGT à GDF (2004-2008) "le rouleau compresseur libéral connaît tout de même des ratés" Olivier Barrault, administrateur salarié CGT à GDF (1994-2008) "on a réfléchi collectivement à la fusion et on a obtenu une saisine pour défaut d'informations. Créer les conditions de casser. /encadrement résister." Martine Feuillerat secr CGT du comité d'entreprise européen de GDF (2005-2010) "on a fait notre job : voir les élus, etc Mais la crise a joué en faveur de la fusion" Sarkozy "EDF-GDF ne sera pas privatisé et l'état restera au dessu de 70% du capital" Quelques année +tard, via ses camarades demaret et albert frère il privatise ! Denis Robert, journaliste, auteur de "Les prédateurs, des milliardaires contre les États" : "frère et demaret sont bien plus malins, ils vont gager 3 milliards en 6 mois. Leur rapacité face à nos lâchetés. Une cible, un processus, ex caisse des dépôts et consignations. Ils payent et attendent des opportunités. Vent de Kick à la CDDC 500 millions de plus que le marché." Le prix du gaz a explosé, les usagers payent l'augm des dividendes aux actionnaires ! Yves Ledoux salarié CGT, Ex de GBL (groupe bruxelles lambert). Hommes politiques et hauts fonctionnaires corrompus ... Selon la DG, on ne vend plus du gaz, mais un service ! Un rêve ! Comme uber, tout le monde sera producteur et consommateur, comme sur l'internet, monde associatif de coopération mais les intermédiateurs gagnent ex air bnb, blablacar. Tout est affaire de slogans ex "as a service". La Courneuve répondre à la précarité énergétique /une zad ++ Le médiateur de l'énergie ne sait plus où donner de la tête. Avant yavait la proximité on donnait du liquide directement. Engie a délocalisé les plateaux d'accueil. Processus de déshumanisation. Des arnaques par ENGIE ! démarchages abusifs au porte-à-portes. Confirmé par le MÉDIATEUR DE L'ÉNERGIE. ... Isabelle Kocher opportunités sur les territoires ex le GRID injection de l'H2 /ÉLEctrolyse power to gaz ... le PIA FONDS si entr privés ! H2V envisage de le faire aussi mais dem subv ! /transition énergétique écran de fumée Jean-François Giovanni, élu CGT au comité économique européen (1999-2015) "faire de la recherche, hors le centre de recherche est passé de 1000 pers à 250. Et on ne fait plus que du développement technique qui ont pour seul but le profit mais pas la transition." ... Frédéric BEN, membre du bureau fédéral FNME CGT, délégué syndical à STORENGY "seule la raison financière porte les projets" ... Véronique Durand "sans le gaz, le réseau électrique tombe" /TEPOS Ségolène Royal aides publiques des régions ex pj tsiga?? mise en concurrence des régions entre elles plutôt que l'intéreêt général. donc inégalité du citoyen. ... Aurélien Bernier, auteur de "Les voleurs d'énergie. Accaparement et privatisation de l'électricité, du gaz, du pétrole" "/transition énerg privatisée scandale" ... les ENR, on ne maîtrise rien. incohérence. Besoin de l'action des usagers, des travailleurs, des politiquess. Pour garder la solidarité.
Le regard tout personnel porté par Denis Robert sur l’actualité en France et à l’étranger. Ses colères, ses rêves, ses combats et l’explicitation des choix éditoriaux du Média, portés par une verve à la fois grand public et littéraire.
Un mois entre deux éditos, jamais Denis Robert n'avait autant pris son temps, avant de sulfater tous azimuts la Macronie, son terrain de classe privilégié. Le gibier y est dodu, plein d’arrogance et peu habitué à la critique, tant les gâchettes partout ailleurs ou presque y sont paresseuses.
Entre le Darmanin entre deux portes, la Roseline craquante, le Dupond Momo des futaies et le Castex Duralex, notre éditorialiste avait l’embarras du choix et des armes. Il entame ce vingt septième édito par un aveu : il est fatigué et a besoin de repos, trop de procédures judiciaires et d’emmerdements au Média pour y voir clair. Besoin de paix. Jouer à la baballe avec Macron l’amuse moins. Il a la tête dans les étoiles, là où tous les 157 jours, des Aliens envoient vers nous des messages obscurs mais lumineux.
La Terre n’a jamais été aussi chaude et emplie de méthane. L’heure apparaît grave… Après tout, les dinosaures aussi ont fini par disparaitre, pourquoi pas l’espèce humaine ? J’en étais là dans mes réflexions quand est arrivé la bonne mine et l’accent du terroir de Jean Castex. Vous avez vu l’accueil triomphal qu’on lui a fait à la télévision ? Ils étaient un peu emmerdés parce qu’ils avaient passé des jours et des une de journaux à dire à quel point son prédécesseur Édouard Philippe était sympa et populaire, écrit Denis Robert. Les gilets jaunes éborgnés, les morts des ehpad, la flat tax, l’abandon de l’ISF, la privatisation d’ADP… Cette morgue… Tout ce qui a plombé les trois premières années du quinquennat, ce n’était plus Édouard Philippe…
L’éditorialiste du Média pensait à l’ex locataire de Matignon pendant le discours calamiteux de son remplaçant à l’Assemblée et l’imaginait tranquille avec sa femme en train de siroter une coupe de Champagne. Dialogue :
- Putain trois ans, tu sais que j’en ai bavé Chérie, mais bon je suis parti juste à temps.
- Oh oui amour, tu es formidable…
- Non mais je t’assure le petit j’allais finir par le savater
Cet édito drôle et décapant est placé sous le signe des Tontons flingueurs. Juste avant son départ en vacances, Denis Robert imagine le nouveau Garde des Sceaux en bagarreur fatigué d’avaler des couleuvres et jouant du bourre-pif avec une partie du nouveau gouvernement : Le truc, c’est que malin et matois comme il est, la place Vendôme et le pouvoir qui va avec vont lui donner des idées… Va falloir lui laisser le temps de s’acclimater, mais en débat, Dupont Moretti c’est Lino Ventura dans les Tontons flingueurs. Ça va finir façon puzzle.
Après avoir taillé un costard pour l’été et sur mesure à Gérald Darmanin, Roseline Bachelot et Emmanuel et Brigitte Macron, Denis Robert regarde vers les étoiles et plonge dans la mélancolie pour évoquer son oncle Aldo disparu récemment dans un Ehpad : Je n’aurais jamais imaginé qu’en France, on puisse encore aujourd’hui mourir ainsi. Alors, quand je vois que tous les 157 jours, nous arrivent depuis dix ans, de l’espace, un signal lumineux, je me dis que c’est peut-être jusque vers là-bas que leurs âmes damnées se sont envolées et réunies. Et qu’ils nous font signe d’arrêter nos conneries.
Allez Salut et bonnes vacances.
Clés : Pauvreté ; Travail
Samuel Churin, 55 ans, est un des comédiens fétiche d’Olivier Py. On l’a vu au cinéma dans « 120 battements par minute » ou plus récemment « la Terre des hommes ». Ancien informaticien, intermittent du spectacle comblé et actif, il a du coffre et une voix qui porte. Mais l’invité du TPA de cette semaine répond aux questions de Denis Robert pour une autre facette de sa vie : celle d’initiateur et de porte-parole de la Coordination des Intermittents et des précaires. Il cite souvent Ambroise Croizat l’initiateur de la sécurité sociale et le préambule de la Constitution de 1946 : « Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence. ».
Il nous alerte ici, avec gravité, sur la catastrophe en cours qui va nous submerger à la rentrée de septembre quand passera le deuxième volet de la très méchante loi Pénicaud sur la réforme de l’assurance chômage : « Les travailleurs en CDI ont pu bénéficier de 24 milliards d’euros de dépenses en chômage partiel pour les sauver, les travailleurs discontinus hors intermittents du spectacle n’ont pas touché un centime. Non seulement leurs activités se sont stoppées nettes pendant le confinement, mais encore le sont-elles pour longtemps. » explique-t-il.
Il évoque les 2,3 millions de précaires qui travaillent par exemple dans le tourisme, l’évènementiel, la restauration, l’hôtellerie et qui vivent aujourd’hui chichement sur leurs économies ou les aides de proches. Ils vont inévitablement, si rien n’est fait cet été, basculer au RSA en septembre. Ils forment l’essentiel du troupeau des 6 chômeurs sur 10 qui ne sont plus indemnisés. « Cela est inadmissible et contrevient à l’esprit de la Constitution. Que se serait-il passé pendant la crise du Covid 19 si 6 malades sur 10 n’étaient pas couverts par la Sécurité Sociale et donc dans l'impossibilité de se soigner? » interroge le comédien, dépité mais pas découragé par ce combat vital.
Une des raisons de cet oubli des précaires et de cet ostracisme reposerait sur la sémantique. On parle d’emploi, de plein emploi, de contrat à durée indéterminé, alors que l’avenir est, à l’évidence en écoutant Samuel Churin, à la discontinuité, à la précarité assumée et au revenu universel.
Avec ce TPA riche et explosif, on est au cœur du combat contre le capitalisme échevelé et son avatar libéral qui nous appauvrissent, nous affament et nous tuent à petit feu. Si vous avez un doute sur ce constat, écoutez Churin.
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Transcription : ... les tzcld sont une escroquerie ... le salaire à vie ... mise en cause du paritarisme ... se focaliser sur l'emploi, c'est donner la main aux libéraux et au MEDEF. ... foutaise des "privés d'emplois", des "demandeurs d'emploi" ...
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Clés : Coronavirus ; Gouvernement ; Néolibéralisme
Le déconfinement au 11 mai décrété par Emmanuel Macron et qu’Édouard Philippe a du mettre en équation semble avoir inspiré Denis Robert qui se projette au jour d’après et voit un écart se creuser et un nouveau front s’ouvrir entre ceux qui vont vouloir plus de croissance, de liberté et moins d’État et ceux qui veulent ralentir, réfléchir et privilégier la survie de la planète.
Signe avant-coureur de l’affrontement à venir la tribune proposée dans le JDD qui annonce : « Libérons la société pour sortir de la crise ». Elle est signée par une soixantaine d’universitaires, d’économistes, de lobbyistes qui notent que l’État a failli dans la gestion de l’épidémie : « Il n’est pas de démocratie saine sans marché libre… » ânonnent-ils.
Foutaise, répond l’éditorialiste qui discerne derrière l’initiative une fracture. Ce sera eux, les globalisateurs, les partisans d’un libéralisme encore plus échevelé, les fabricants d’un monde d’après qui sera pire que celui d’avant. Contre nous, qui voulons repenser la croissance et le rapport de force politique, révèle Denis Robert s’appuyant sur les travaux du philosophe Bruno Latour. Ils craignent que la pause soudaine dans le système de production globalisée offre une occasion inespérée pour les globalisateurs « de se défaire du reste de l’État-providence, du filet de sécurité des plus pauvres, de ce qui demeure encore des réglementations contre la pollution, et, plus cyniquement, de se débarrasser de tous ces gens surnuméraires qui encombrent la planète ».
Denis Robert reprend le fil de la semaine écoulée où ses pensées ont été parasitées par « Seul contre tous » le film boucherie de Gaspar Noé et « Le petit chose » d’Alphonse Daudet qui, à bien des égards, ressemble à Emmanuel Macron. Le président qui n’écoute que lui-même et se rêvait en écrivain en prend pour son grade. « Il est aujourd’hui le chantre. Et la dernière chance » des oligarques et des profiteurs du système. « Il le sait. Ils le savent. Ils l’ont placé là pour servir. Nous sommes prévenus. Et nous devons agir et résister. Impossible de reprendre comme avant. Les jours heureux c’est pour nous. Et pas pour eux. » conclut l’éditorialiste du Média.
J’aurais dû m’y mettre plus tôt mais j’attendais l’allocution d’Emmanuel Macron pour démarrer. Je pensais à un effet starter. Son solo d’une trentaine de minutes m’a laissé groggy :
Quatrième épisode vidéo du feuilleton de son confinement, Denis Robert ne pensait pas faire du prestidigitateur Macron le personnage central de son édito, mais fasciné par sa communication et son art de l’esquive, il détruit ici implacablement son argumentaire…
Cette façon qu’il a de toujours retomber sur ses pieds. Il est comme un chat qui chute d’un CHU de dix étages, comme si les lois de l’apesanteur n’étaient pas les mêmes pour lui et pour nous, énonce-t-il, avant d’énumérer tout ce qu’il n’a pas fait depuis le début de la pandémie. Et qu’il réinvente dans le seul but de se sortir du piège dans lequel il s’enferme et nous condamne. Pourtant l’énumération fait mal : l’hécatombe dans les Ehpad, l’interdiction de ventes de masques en pharmacie, l’absence de tests y compris pour les soignants, les erreurs de prévisions, les voltefaces, les incohérences, les mauvaises interprétation de l’OMS sous l’influence de Big Pharma, l’horreur sanitaire et les énormités proférés par sa garde rapprochée pour culminer avec cette annonce d’ouverture des écoles le 11 mai, alors qu’elles sont un haut lieu de propagation entre sujets asymptomatiques. Même le conseil de l’ordre des médecins s’y opposent... Alors qu’on garde garder fermés les restaurants ou les cinémas…
Comment ? Pourquoi ? questionne l’éditorialiste du Média, qui passe en revue les fausses valeurs de la REM et les jets setters culturels à la ramasse et de conclure : Le virus n’était pas imprévisible comme il nous l’a répété. Tout sonne faux. Rien ne résiste à l’analyse… Macron s’est auto proclamé chef de guerre. Depuis quand un chef de guerre est-il un observateur atterré ? C’est nous qui sommes atterrés Monsieur le Président.
L'édito
... Caroline Fiat ++ ... blouses la timone qui se déchirent ... pénuries de médicaments ... euthanasie pratiquée dans les EHPAD sans l'accord des patients ou la famille car il n'ont plus assez de place
...
Quand je regarde la télévision, je ne vois pas ces infos sur les vieux qu’on sacrifie, ni sur ces produits vétérinaires qu’on délivre pour les malades faute de stock. La mission des journalistes de télévision… c’est de tranquilliser les populations, de leur siffloter l’air du prochain déconfinement et la baisse progressive des morts du Covid alors qu’on sait tous que les chiffres qu’on nous administre quotidiennement sont bidonnés, écrit-il, avant de lâcher : La télévision est compassionnelle. Le réel est tellement flippant. Je n’ai vu aucune analyse forte sur le délabrement du service public dans les journaux de 20h ou dans les émissions phare des chaines infos… Quand le pouvoir est critiqué c’est toujours par un médecin en live ou un syndicaliste dont on précise souvent qu’il est de la CGT.
-> https://www.youtube.com/watch?v=CTA7kY-aWEE
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COVID-19 : LES VIEUX SACRIFIÉS - •8 avr. 2020 / Le Média
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"Je me suis dit que j’avais du mal comprendre. Je cherche confirmations sur les sites professionnels et j’en trouve facilement. Ils font état de la prise en injection de Rivotril dans les Ephad, qui vise à tuer les patients avant qu’ils ne soient transportés pour mourir en hôpital et ainsi en éviter l’engorgement. On les achève par voie injectable, parce qu’il n’y a plus de place et de respirateurs."
Denis Robert sort en forêt pour raconter sa troisième semaine de confinement. Il décide de ne plus nommer ceux qu’il juge malfaisants, mais sort l’artillerie contre les communicants et les fachos, les méchants préfets et les fuyants agents régionaux de santé. Tous ceux qui cherchent à masquer une réalité douloureuse.
.#Édito #Confinement #Vieux
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Laurent P il y a 5 heures
L'eugénisme à la manière ultra libérale fascistoide.
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Publié il y a 2 jours • 46 vues - 1 - Channel avatarAccount avatar Par lemediatv
Charles Nicolle, le premier des microbiologistes, qui en 1933 écrivait dans son livre "Le Destin des Maladies Infectieuses" : La connaissance des maladies infectieuses enseigne aux hommes qu’ils sont frères et solidaires. Nous sommes frères parce que le même danger nous menace, solidaires parce que la contagion nous vient le plus souvent de nos semblables"
.#Édito #Confinement #Solidaires
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Publié originellement 03 avril 2020
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : confinement ; denis robert ; édito ; frères ; résistance
Durée19 min 15 sec 1 Commentaire
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"Je me suis réveillé ce matin, après une nuit d’insomnie dans un état de stupeur et d’incertitude. Je ne savais plus si j’étais dans un monde réel ou dans un rêve bien flippant… Il m’a fallu quelques longues secondes pour me rendre compte que le monde était devenu un capharnaüm géant où une pandémie mortifère condamnait une partie de l’humanité à la mort." Denis Robert entame son premier édito de l’ère post coronavirus, chez lui dans le bureau de sa maison où il est confiné depuis dix jours.
Entre courses au supermarchés, engueulade avec son fils qui joue trop à la playstation et balade en forêt avec sa chienne, il revient sur les vidéos marquantes de la semaine et son décryptage de la politique désastreuse menée par le gouvernement dans la lutte contre la contagion du virus. Pourquoi si peu de masques ? Pourquoi l’Allemagne réussit beaucoup mieux que nous à juguler le phénomène ? Pourquoi maquiller l’absence de kit de dépistage par une politique tardive et massive de confinement ?
Tout semble être approximatif et bancale dans la gestion de ces affaires. Et les déclarations d’Agnès Buzyn assurant avoir alerté Emmanuel Macron et Edouard Philippe de la gravité de la situation dès le début du mois de janvier nous plonge dans des abimes de perplexité. « Un cauchemar par définition, ça prend prend fin» explique Denis Robert en s’interrogeant sur ce que va entreprendre ce gouvernement qui a sacrifié sa santé publique et gère la crise au jour le jour à coups d’incantation et de prévisions incertaines. Tout maintenant peut arriver, conclut-il le bien comme le mal. C’est ça qui est bien, c’est ça qui est mal…
,#Édito #Coronavirus #Réalité
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"Là, je dois faire un papier pour expliquer comment les gendarmes vont avoir le droit, pour notre bien-être à tous, de contrôler les populations. Savoir notre âge, pour qui on vote, notre religion, et même nos orientations sexuelles. Et ça nous permettra de lutter contre le terrorisme. Et puis aussi contre ceux qui veulent faire du mal à notre président. Mais ça, je n’ai pas trop le droit de le dire dans mon papier… C’est normal qu’on contrôle les populations. Sinon, elles peuvent faire n’importe quoi."
.#Édito #Bonheur #Coronavirus
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Durée 1 h 12 min 3636 sec
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Le Bonheur est un Sport de Combat
Par lemediatv
Quand Iris Gaudin rencontre celui qu’elle appelle V. G., les initiales de son ancien ami et amant (d’une nuit), elle ne se doute pas que ce dernier fondera quelques années plus tard un groupe sur Facebook et Twitter baptisé « La ligue du LOL ». Et qu’elle en sera une des premières victimes.
Elle livre son histoire à Denis Robert dans cet entretien au long cours, où nous partons des premiers jours de leur rencontre à l’ESJ de Lille à cette matinée où chez ses parents au Havre, une dizaine d’années plus tard, elle entend à la radio que d’autres filles qu’elles ont subi les affres et les attaques de cette ligue qui, soudain, fait la une de l’actualité. La jeune femme voulait oublier, refaire sa vie, mais ce passé la rattrape. Elle écrit un livre « Face à la Ligue du LOL » (Massot) qui lui sert de thérapie et sert de fil rouge et de point de départ à l’émission.
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Publié originellement 09 mars 2020
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Inconnu
Étiquettes : balance ton porc ; harcèlement ; ligue du lol ; lolporcs
Published il y a 1 jour - 10 views
Le Bonheur est un Sport de Combat Video channel avatar
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Pour ce nouveau Tout Peut Arriver, Denis Robert reçoit Mathias Théry, réalisateur de "La sociologue et l'ourson" et de "La Cravate", sorti en salle le 5 février, retraçant le parcours de Bastien, un jeune militant du Rassemblement National.
Bastien a 20 ans et milite depuis 5 ans dans le parti d’extrême-droite. Quand débute la campagne présidentielle, il est invité par son supérieur à s’engager davantage. Initié à l’art d’endosser le costume des politiciens, il se prend à rêver d’une carrière, mais de vieux démons resurgissent…
.#RassemblementNational #CostardCravate #Documentaire
Catégorie Actualités et politique 271 commentaires
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