Connu / TG le 14/03/24 à 16:34
Grandes oreilles
Selon le "Wall Street Journal", le géant chinois des télécommunications Huawei aurait aidé les gouvernements de la Zambie et de l'Ouganda à espionner leurs opposants politiques. Les deux pays et la firme démentent.
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vaste enquête sur les aigssements de la firme chinoise Huawei en Afrique. Le géant des télécommunications y est le principal fournisseur de réseaux internet mobiles et de systèmes de surveillance nationaux. D’après le journal américain, Huawei a vendu du matériel de surveillance ainsi que des logiciels de reconnaissance faciale à 24 des 52 pays du continent. Parmi ceux-ci, la Tunisie, le Rwanda, l'Égypte, le Ghana, le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, l'Ouganda, le Kenya, la Zambie, le Mozambique, Madagascar et l'Afrique du Sud. Au-delà de la vente d’outils de vidéosurveillance, des techniciens de Huawei auraient entraîné les autorités de Zambie et d’Ouganda à l’espionnage de leurs opposants politiques.
En Zambie, de hauts responsables de la sécurité confient au Wall Street Journal que des techniciens de Huawei ont aidé le gouvernement à accéder aux téléphones et aux pages du réseau social Facebook d'une équipe de blogueurs de l'opposition, à plusieurs reprises critiques à l'égard du président Edgar Lungu. En Ouganda, la firme est accusée par le journal d’avoir aidé les autorités locales à intercepter les communications de l’opposant Robert Kyangulanyi, plus connu sous son nom de scène Bobi Wine, sur des applications cryptées comme Skype ou encore WhatsApp.