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Lancée le 24 juillet 2024 / par Franck PASQUET
10 min - 7 Commentaire(s)
Nouveau rebondissement dans l’élaboration chaotique de la stratégie française sur l’énergie et le climat pour 2030 : la suppression par l’exécutif du volet programmatique du projet de la loi sur la souveraineté énergétique.
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Sur ce site vous trouverez les réponses du CADE (Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays basque et du sud des Landes) et des associations opposées au GPSO (Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest) aux questions posées par les régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie auteures d’un site internet de promotion du GPSO.
Sans les LGV et avec les trains régionaux, le Sud-Ouest rayonne
4800 hectares de terres artificialisées
Selon les Régions, auteures de cette plaquette à la gloire des LGV, le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest serait « un projet d’avenir historique » assurant « une mobilité pour tous, plus écologique », créant « des connexions plus rapides avec Paris et l’Europe, et font rayonner les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie », « au service de tous les habitants ». La LGV sera « une voie pour le développement économique durable et la transition écologique ».
Des slogans racoleurs, démentis par les études produites ou citées par les collectifs questionnant l'intérêt du GPSO.
La question est de savoir si une LGV est indispensable pour être plus proches de nos proches et si un tel investissement se justifie pour satisfaire 5% des usagers du train ?
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Faux atouts
Quatre bonnes raisons de ne pas faire le GPSO : proximité, durabilité, développement des territoires, mobilité pour tous
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Mentions légales
Editeur Nom de l'association : CADE
Adresse : 124 chemin de Galharret, 64990 Mouguerre
Directeur de la publication : Victor Pachon
Hébergeur Nom : OVH
Connu / mel Sujet : sur le site du CADE cette semaine Date : Wed, 25 Oct 2023 14:01:31 +0000
Transition énergétique - Alternatives Temps de lecture : 12 minutes 4 commentaires #interviews #climat #energies renouvelables
Expert de l’énergie, le chercheur Cédric Philibert s’interroge dans un livre sur l’hostilité française aux éoliennes. Pour lui, notre retard sur les renouvelables est dangereux, alors que l’arrivée de nouveaux réacteurs nucléaires reste hypothétique.
Cédric Philibert est un analyste de l’énergie et du climat. Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales, il enseigne à Sciences Po-Paris. Il a travaillé de 2000 à 2019 à l’Agence internationale de l’énergie. Il a publié en mars aux éditions les Petites Matins Éoliennes, pourquoi tant de haine ?.
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Fédération environnement durable, de l’association Vent de colère, etc ... Beaucoup des arguments que ces groupes utilisent sont nés aux États-Unis et en Australie dans les cercles d’extrême droite financés par les lobbys des énergies fossiles
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L’Allemagne a doublé sa production d’énergies renouvelables entre 2010 et 2021 et réduit dans le même temps de 35 % sa consommation de charbon.
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l’opposition du RN peut en fait sembler surprenante. Même si la France n’a plus de grands fabricants de turbines pour éoliennes, comme les Danois, les Allemands ou les Espagnols, l’industrie française demeure présente sur l’ensemble du secteur éolien. On produit des pales, des mâts, des nacelles, et nous disposons de développeurs compétents qui réalisent des projets éoliens en France et à l’étranger.
Et l’énergie éolienne, le vent, n’a pas à être importée. Comparé aux fossiles, c’est un bénéfice considérable en termes d’indépendance. On importe certes un peu de terres rares pour les éoliennes maritimes, les développeurs peuvent avoir une estampille étrangère, et les turbines ne sont pas forcément fabriquées en France. Mais une fois que les éoliennes sont en place, c’est 100% local dans la source d’énergie. Un « patriote » devrait en toute logique s’en réjouir.
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j’en veux beaucoup aux parlementaires écologistes et LFI à l’Assemblée nationale, qui n’ont pas su faire la part des choses et hiérarchiser les problèmes.
Non pas que la biodiversité soit un moindre problème que le changement climatique. Mais les atteintes locales à la biodiversité entraînées par certains projets d’énergies renouvelables comme les éoliennes ou le solaire ne représentent rien par rapport au fait que c’est un outil majeur pour lutter contre le changement climatique. Or, le changement climatique est lui-même devenu une des grandes causes d’érosion de la biodiversité.
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Les écologistes se sont finalement abstenus sur le projet de loi sur les énergies renouvelables voté en janvier [1]. Et ont contribué avec toute la gauche à interdire pratiquement toute grande centrale solaire au sol. https://www.liberation.fr/politique/energies-renouvelables-grace-au-soutien-annonce-du-ps-le-projet-de-loi-bien-parti-pour-etre-adopte-20230110_J4TNEUFSG5F6JCSD6LB7WGOIVI/
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le coût descend à 0,5 euro par watt, contre 3 euros pour la centrale sur un toit. ... il nous faut passer de 20 gigawatts (GW) solaires installés actuellement en France à 125 GW. On ne peut le faire rapidement et sans dépenser trop que si on accepte d’en mettre la moitié au sol. Ce qui prendra 100 000 hectares ; ce sera le dixième de la surface qu’on utilise aujourd’hui pour produire des agrocarburants.
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Il en faut de la sobriété. Il faut moins de SUV, moins d’avions, manger moins de viande de bœuf. Mais ce n’est pas la sobriété qui va nous permettre de diviser par six les émissions mondiales annuelles de CO2, et au moins par dix les émissions des pays riches. On ne va pas diviser par dix la taille de l’économie française, même si on accepte d’avoir des secteurs en décroissance comme le transport aérien.
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Parmi les anti-éoliens d’extrême droite, une des inspirations est leur combat contre l’Europe
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Qu’on réussisse enfin à construire des réacteurs post-Fukushima avec des sécurités nouvelles dans des délais contrôlés et dans des coûts contrôlés, c’est hypothétique mais pas impossible. La prolongation des centrales à plus de 60 ans me semble en revanche moins probable. Et qui aujourd’hui dans le monde exporte du nucléaire ? La Russie et la Chine, et cela reste un petit marché.
L’essentiel est ailleurs. L’essentiel de la bataille mondiale contre les énergies fossiles se joue sur le plan des énergies renouvelables. Le marché des énergies renouvelables sera dix fois plus important que celui du nucléaire.
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il nous faut beaucoup d’électricité bas carbone bon marché. Et en fin de compte, les énergies renouvelables électriques ont battu les autres à plate couture, par leur flexibilité, par leur polyvalence. ... La première réponse à la variabilité des renouvelables, c’est de toujours associer l’éolien et le solaire dans des proportions qui respectent le mieux les variations saisonnières de la zone de la demande. C’est la première chose à faire avant de parler de stockage ou d’hydrogène.
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il faut aller vers l’objectif de 100 % en 2050. Et si en 2040 on a du nucléaire nouveau qui arrive et que le nucléaire ancien se porte encore très bien - ce que l’on ne peut pas prédire - on ralentira éventuellement le développement des énergies renouvelables. Mais c’est de la folie de ralentir maintenant, cela nous met dans une situation très difficile.
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ce qu’on fait actuellement – installer 1 GW d’éolien et 1 ou 2 GW de solaire par an – est loin d’être suffisant. Il faut d’urgence doubler ou tripler ce rythme. Sinon, on va être structurellement déficitaire et importateur. Ce sera peut-être de l’énergie qui sera de moins en moins carbonée parce que nos voisins seront passés aux renouvelables. Mais si on veut retrouver une forme de souveraineté énergétique, ce n’est pas ce qu’il faut faire.
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Le Giec [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] vient de reconnaître dans son rapport de mars que c’est l’éolien et le solaire qui offrent les plus grands potentiels de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030. Et à échéance de 2050 encore bien davantage. Je suis pro-éolien car je combats le changement climatique. Je ne peux pas attendre 15 ans pour avoir de nouveaux réacteurs nucléaires qui seront peut-être, voire pas, délivrés.
Propos recueillis par Rachel Knaebel
Photo de une : Un champ d’éoliennes en Allemagne/©MB.
Notes
[1] Les élu·es LFI ont décidé de voter contre.
France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, est un organisme ...
Connu / TG le 08/03/23 à 11:44
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Le 3 décembre 2020, plus de 120 personnes ont participé au Webinaire « LES SECTEURS PRIORITAIRES POUR LE DÉPLOIEMENT DE L’HYDROGÈNE À HORIZON 2030 EN NOUVELLE-AQUITAINE, EN FRANCE ET EN EUROPE ». Un évènement organisé par ADI N-A, en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine et l’ADEME.
Tr.: ...Françoise Coutant, représente la NA : hydrogène vert, néoterra ...
Gérard Moleski? : la feuille de route : "répondre à l'objectif de structurer et développer en Nouvelle-Aquitaine une filière industrielle hydrogène sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, et dont l'offre s'adresse à l'ensemble des usages de l'hydrogène vert et fatal." ... filière pas encore mature ... 4 axes stratégiques de progrès : Transition énergétique / Territoire 0 carbone / Greentech, r&d, innovation / Mobilité et Nouveaux usages ... Plan d'actions (sur 10 ans) : ... 3 Appropriation par les citoyen-nes et implication citoyenne (rassurer sur la dangerosité de l'H, production) ... 8 Développer une production verte, biosourcée, locale pour contribuer à l'indépendance énergétique de la Nouvelle-Aquitaine.
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Carine Amonial?, encadre le service solutions énergétiques innovantes, au sein de la direction énergie et climat de la NA, basée à Limoges, accompagner techniquement et financièrement les projets ENR et énergie ... AAP annuel ... "Hub de mobilité hydrogène routière et maritime" ... fret ferroviaire ... 3 axes d'accompagnement : - études préalables - les investissements - FEDER PO 2021-2027 ... vient en complément des dispositifs nationaux dont ADEME ... Thomas Ferenc de l'ADEME : ...
Ndlr : TERMINER >40:00 ACT
ENVIRONNEMENT
Jour de la Terre: le changement climatique s'emballe, la preuve en cinq animations
Google affiche depuis ce matin un nouveau doodle illustrant l'impact du réchauffement climatique sur la planète. Une tendance de "long terme" accélérée par les activités humaines.
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Au vu des engagements des États lors de la COP26, tout cela est possible en théorie, mais il faut faire vite. Dans son dernier rapport, le GIEC estime que nous n’y arriverons que si nous agissons dès maintenant: il faut que les émissions plafonnent dès 2025 et diminuent très fortement dès 2030.
À voir également sur Le HuffPost: les 3 attitudes vraiment utiles pour le climat selon le GIEC
LIRE AUSSI
- La fonte de la banquise antarctique atteint un record en 2022
- Même les cactus risquent de disparaître à cause du réchauffement climatique
Connu / tg 22/4/22 à 10:20
Connu / https://lareleveetlapeste.fr/un-collectif-francais-bloque-des-autoroutes-pour-exiger-la-renovation-energetique-des-batiments/
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19 avril 2022 / Augustin Langlade
Créé il y a quelques mois, Dernière Rénovation a une demande très claire : « Que le gouvernement s’engage immédiatement à assurer et financer intégralement la rénovation énergétique des logements de tous les ménages en situation de précarité énergétique d’ici à 2030, et à rendre obligatoire sous six mois la rénovation globale du parc immobilier français d’ici 2040. »
Vendredi 15 avril, à 18 heures, six activistes du collectif Dernière Rénovation ont bloqué la circulation d’une portion de l’autoroute A13, près de Paris, pour appeler le gouvernement français à accélérer la rénovation énergétique des logements.
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En quinze jours, c’est la troisième fois que les activistes de Dernière Rénovation bloquent un tronçon routier.
Le matin du 1er avril, sous la neige, une dizaine d’entre eux s’étaient mis en travers du périphérique parisien et avaient déjà fini au poste de police. Ce passage par la case commissariat ne les avait pas empêchés de réitérer leur action le 5 avril, au même endroit, et de nouveau à une heure de pointe.
À la suite de ce second blocage, le collectif avait déclaré que les manifestations « ne prendr[aient] fin que lorsqu’une victoire législative aura[it] été obtenue ».
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Lire aussi : « Des centaines de manifestants ont bloqué dix terminaux pétroliers et provoqué des pénuries au Royaume-Uni » https://lareleveetlapeste.fr/des-centaines-de-manifestants-ont-bloque-10-terminaux-petroliers-et-provoque-des-penuries-au-royaume-uni/
Pour l’instant, le rythme des rénovations énergétiques s’élèverait à 0,2 % par an en moyenne, alors qu’il devrait déjà s’établir autour de 1 %.
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les passoires énergétiques pourraient être les dernières à bénéficier d’une rénovation globale, étant donné qu’avec le dispositif d’aide actuel, « les ménages précaires doivent encore financer un reste à charge important ».
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C’est pourquoi Dernière Rénovation a adressé, le 9 mars, un ultimatum au président de la République : si le gouvernement n’appliquait pas les mesures de la CCC avant le 28 du même mois, le collectif promettait « d’entrer en résistance civile »
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Ce mouvement de résistance civile s’inscrit dans une mouvance internationale. Des opérations similaires sont menées dans une dizaine de pays, sur plusieurs continents. À Lausanne, en Suisse, le collectif Renovate Switzerland a par exemple bloqué une sortie d’autoroute le 11 avril, pour réclamer la rénovation d’un million de logements énergivores. Aux États-Unis, Declare Emergency organise également des actions coups de poing visant à forcer le gouvernement à prendre en compte l’urgence climatique.
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Le ministère italien de la Transition écologique ... favoriser le développement d'une nouvelle génération de centrales flottantes offshore ... objectif de 900 MW d'éolien en mer à l'horizon 2030 inscrit dans son plan national intégré pour l'énergie et le climat (Pniec) ... manifestations d’intérêt ... acteurs industriels, les associations professionnelles du secteur mais également des associations de protection de l'environnement (WWF, Legambiente et Greenpeace) ou des réseaux de chercheurs tel que le CIRSAM (Consortium international pour le développement et la recherche de l'Adriatique et de la Méditerranée) ... 40 projets ...
53 minutes
La production de pétrole est vouée à décliner peu à peu, inexorablement. Quelles seront les conséquences pour l'Europe si ce déclin n'est pas anticipé ?
Bientôt la fin du pétrole ? © Getty / Anton Petrus
D’après le Shift Project, la majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030.
Le groupe de réflexion sur la transition énergétique s’appuie sur une analyse critique de la base de données pétrolières de la seule société norvégienne Rystad Energy, qui figure parmi les sources de référence au sein de l’industrie.
L’Europe dispose donc de 10 ans pour apprendre à se passer de pétrole.
Car s’il n’est pas anticipé ce déclin sera subi, avec des conséquences probablement catastrophiques.
Pourtant, le problème reste aujourd’hui mal compris et sous-estimé.
Au sein de l’ouvrage Pétrole, le déclin est proche publié ce 2 septembre au Seuil, Matthieu Auzanneau analyse la menace que constitue l’approche de l’inéluctable « pic pétrolier », et ses risques spécifiques pour les pays de l’Europe, qui figurent parmi les premiers importateurs mondiaux de brut.
Les invités Matthieu Auzanneau, Directeur de The Shift Project groupe de réflexion sur la transition énergétique
Les références Pétrole le déclin est proche écrit par Matthieu Auzanneau(Seuil)
... Ce scénario négaWatt 2022 comporte deux grandes nouveautés par rapport au précédent :
- les émissions importées, c’est à dire les émissions de gaz à effet de serre engendrées par la fabrication à l’étranger de biens importés en France, sont désormais comptabilisées,
- le scénario négaWatt est couplé à un scénario négaMat qui évalue les évolutions possibles de consommation et de production de matériaux (acier, béton, cuivre, plastiques, lithium, etc.).
Ce scénario atteint la neutralité carbone en 2050 ainsi qu’un mix énergétique à 96 % renouvelable, tout en réduisant fortement l’extraction de matières premières dans la croûte terrestre. Il est également compatible avec l’objectif de -55 % de gaz à effet de serre fixé au niveau européen à l’horizon 2030.
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Analyse Technos et Innovations \ Gouvernement
On ne sait pas encore à quelle hauteur, mais le plan France 2030 va financer la recherche sur les petits réacteurs nucléaires de troisième et quatrième générations. Et il y a plein de bonnes raisons pour cela.
4 min. de lecture
© Rolls-Royce Au Royaume-Uni, Rolls Royce pubie des images et promet déjà dizaines de milliers d'emplois avec les SMR.
Cela ne sera une surprise pour personne. Le 12 octobre, dans la liste des dix technologies du plan France 2030, figureront les petits réacteurs nucléaires modulaires, ou SMR. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait vendu la mèche le 30 septembre aux acteurs de la filière hydrogène. « Nous allons poursuivre les recherches sur les nouveaux réacteurs de petite et moyenne puissance, mais aussi sur de nouveaux types de réacteurs plus sophistiqués », leur avait-il dit.
Selon lui, avec l’ambition française de devenir « le leader mondial de l’hydrogène vert », le développement des énergies renouvelables et la « réforme en profondeur du marché européen de l’énergie », le nouveau nucléaire est désormais un des quatre piliers de la nouvelle stratégie énergétique de la France.
Rester un grand pays du nucléaire
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Résumé :
Visite Framatome Creusot, le financement un handicap pour que le nucléaire joue son rôle dans la lutte contre le dérèglement climatique et la course à l’électrification des usages et à la production d’hydrogène décarbonée. Projet français Nuward, remplacer plus facilement les centrales électriques à énergies fossiles, en les installant place pour place sur les mêmes sites afin de réutiliser les infrastructures réseaux existantes et donc limiter les coûts, technologies passives, plus sûrs, explique l'Autorité de sûreté nucléaire. ... technologies plus avancées, dite de quatrième génération ou AMR (advanced modular reactor), la France pourrait aussi développer des centrales nucléaires produisant électricité et chaleur, au plus près des usages, comme le font déjà les Chinois. Elle optimiserait la production d’hydrogène par la technologie dite de vapeur haute du CEA, disponible d’ici à dix ans. Une technologie dont aura besoin la France. Dans les scénarios du mix électrique à 2050, pour rester à 50% de nucléaire tout en satisfaisant la demande, le gestionnaire du réseau RTE prévoit non seulement la construction de 14 EPR, mais aussi de quelques SMR. ... Investir dans la recherche faire oublier la décision très controversée dans la filière d’abandonner de la construction du réacteur Astrid, qui promettait une « régénération infinie du combustible à l’intérieur même de la réaction nucléaire », mais était « trop rapide », selon le PDG d’EDF. Jean-Bernard Lévy : « la priorité est à la démonstration de sûreté à l’échelle du laboratoire et de petits prototypes ».
Pérenniser une filière industrielle SMR fabriqués en série en usine avant d’être installés par grappe, être parmi l’un des rares finalistes de la course engagée depuis plus de 20 ans. Chinois, Russes et Américains, avec NuScale qui signe déjà des accords commerciaux en Europe de l’Est, sont déjà loin devant. Même si EDF et RTE auront bien rendu les rapports demandés pour décider, il manquera un paramètre essentiel, la démonstration de la capacité de la filière française à mettre en service un nouveau réacteur sans l’aide des Chinois. Malheureusement, investir dans les SMR n'y changera rien. Et ne rassurera en rien les anti-éoliens.
Tribune
Un collectif de personnalités appelle les candidats à la présidentielle à se montrer au rendez-vous de l'Agenda 2030 de l'ONU, référence mondiale du développement durable.
La campagne présidentielle se tiendra pendant que la France assurera la présidence du Conseil de l’Union européenne, à l’heure où l’Europe cherche à devenir le fer de lance mondial du développement durable avec son nouveau programme législatif "Fit for 55" annoncé à la suite de son Pacte vert et du plan de relance Next Generation EU.
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se tiendra - cette année - les trois COP des Conventions de Rio sur le développement durable : climat, biodiversité, désertification… Ce contexte nous ramène donc constamment au même centre de gravité : les candidats à la présidence de la République seront-ils prêts pour répondre à la question "quel avenir voulons-nous vraiment pour les générations futures ?"
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la France, pays qui a initié, porté et préservé le seul Accord universel en matière de lutte contre les dérèglements climatiques, pourrait également être l’aiguillon de l’Europe, première puissance internationale mobilisée pour atteindre la neutralité carbone et faire émerger une économie régénérative. Nous devons donc faire 2030 dès 2022 : nous ne pourrons pas attendre le prochain rendez-vous présidentiel pour espérer des résultats à temps.
Cette tribune est signée par : Thomas Friang (directeur général de l’Institut open diplomacy et créateur des Rencontres du développement durable) ; Matthieu Auzanneau (directeur du Shift Project) ; Frédéric Fotiadu (directeur de l’Insa Lyon) ; Stephan Bourcieu (président du directoire de BSB) ; Laurent Champaney (directeur général d’Arts et Métiers) ; Emmanuel Métais (directeur général d’Edhec Business School) ; Bruno Ducasse (directeur général de Montpellier Business School) ; Christophe Germain (directeur général d’Audencia) ; Romain Soubeyran (directeur général de Centrale Supélec) ; Frank Bournois (directeur général et Doyen de ESCP) ; Bettina Laville (présidente du Comité 21) ; Sébastien Treyer (directeur général de l’Iddri) ; Marion Darrieutort (coprésidente d’Entreprise et Progrès) ; Fabrice Bonnifet (président du C3D) ; Elisabeth Claverie de Saint Martin (PDG du Cirad) ; Alexandre Jost (fondateur de la Fabrique Spinoza) ; Galitt Kenan (directrice du Jane Goodall Institute France) ; Eric Duverger (initiateur de la Convention des entreprises pour le climat) ; Emeline Stievenart (directrice de l’Impact Tank) ; Richard Collin (président de la Fondation des transitions) ; Gabriela Martin (vice-présidente de La Fonda) ; Eric Singler (directeur général de la BVA Nudge Unit) ; Patricia Savin (présidente d’Orée) ; Olivier Mousson (président de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale) ; Alizée Lozac'hmeur (cofondatrice de Make Sense) ; Marc Fleurbaey (codirecteur du Ceres) ; Gilles Berhault (délégué général de Stop exclusion énergétique) ; Yacine Aït Kaci (fondateur de ELYX) ; Michel Derdevet (président de Confrontations Europe) ; Sébastien Maillard (directeur de l’Institut Jacques Delors) et Denis Simonneau (président d’EuropaNova).
Rubriques Science & Techno Courrier international - Paris
Une nouvelle étude balaie l’idée que ce type d’hydrogène est plus respectueux de l’environnement que l’hydrogène gris. De quoi reconsidérer l’engouement général pour cette énergie ?
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publiée le 12 août dans la revue Energy Science & Engineering “bat en brèche ce principe”, rapporte le journal suisse Le Temps.Les résultats de Robert W. Howarth, biogéochimiste, et Mark Z. Jacobson, professeur en ingénierie environnementale, ont de quoi surprendre. Les chercheurs écrivent dans leur étude :
L’empreinte de gaz à effet de serre de l’hydrogène bleu est supérieure de plus de 20 % à celle de la combustion de gaz naturel ou de charbon pour le chauffage, et d’environ 60 % à celle de la combustion de gazole pour le chauffage.”
L’hydrogène se décline en une large palette de couleurs, rappelle dans The Conversation Tom Baxter, professeur en ingénierie chimique. L’hydrogène gris est fabriqué à partir d’hydrocarbures, notamment le gaz naturel
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L’hydrogène vert, lui, est issu des énergies renouvelables et présente normalement une empreinte carbone neutre. Mais il est “très coûteux, et devrait le rester au moins jusqu’en 2030”, prévoit le professeur de l’université d’Aberdeen, en Écosse.
Moins de CO2 mais plus de méthane
Parmi les autres filières de l’hydrogène, la bleue reprend les premières étapes de la production du gris, mais stocke le dioxyde de carbone émis dans d’anciennes poches géologiques de gaz ou de pétrole vides, plutôt que de le relâcher dans l’atmosphère.
Dans leur analyse du cycle de vie de l’hydrogène bleu, les deux chercheurs notent bien une baisse des émissions de CO2. Mais elle est compensée par un rejet de méthane plus élevé, du fait d’une utilisation accrue de gaz naturel pour capturer le carbone. Or, le méthane a “un potentiel de réchauffement planétaire 28 à 36 fois supérieur à celui du CO₂”, souligne Tom Baxter.
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Etats-Unis , Nucléaire , Climat , Framatome , Technos et Innovations
Framatome a annoncé le 13 octobre un partenariat avec l’américain General Atomics Electromagnetic Systems pour développer un concept de petit réacteur nucléaire modulaire de 50 MWe. Commercialisation possible vers 2035.
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En septembre 2019, on apprenait que le consortium français Nuward, constitué en 2017 par le CEA, EDF, Naval Group et TechnicAtome, allait collaborer avec l'américain Westinghouse pour développer un SMR de 170 MW tout intégré afin d’être prêt à le produire en série en 2030. Si TechnicAtome maîtrise bien la conception de réacteur nucléaire de puissance embarqué dans les sous-marins, le CEA et EDF disposent de la technologie et de l’ingénierie et Naval Group d’un outil industriel ad hoc, il leur manquait une brique, celle de de sûreté passive, pour faire fonctionner les mini-réacteurs avec un minimum de maintenance. Cette brique, l’américain Westinghouse en dispose. L’accord avec lui devrait aussi permettre d’accélérer les procédures auprès des autorités de sûreté américaine et canadienne.
Un projet américain
Cette fois, c’est Framatome, filiale à 75 % d’EDF, qui vient d’annoncer un partenariat avec un américain, General Atomics Electromagnetic Systems (GA-EMS), pour développer son SMR. Ce sont ses équipes aux États-Unis qui travailleront à la conception de plusieurs structures, systèmes et composants critiques de ce SMR, dont les options technologiques sont très différentes de celles de Nuward.
Le duo franco-américain veut construire un réacteur modulaire rapide (FMR) de 50 mégawatts électriques (MWe) à sûreté passive et refroidi à l'hélium, un gaz chimiquement inerte qui n'est ni explosif, ni corrosif, et qui ne s'active pas. Il pourra être fabriqué en usine, puis monté sur site, pour réduire les coûts financiers et augmenter sa capacité. Le combustible fonctionnera pendant environ 9 ans avant d'être remplacé. L'équipe, dirigée par GA-EMS, voudrait finaliser la conception du FMR dès 2030 pour une utilisation commerciale au milieu des années 2030, précise General Atomics dans son communiqué.
Framatome déjà partenaire d'Holtec
Ce n’est pas la première incursion de Framatome dans les SMR. À l’origine, avec Siemens, de la conception du réacteur nucléaire de troisième génération français EPR, le français a aussi une activité dans les phases aval de la production de combustibles. En mai 2020, il a annoncé avoir été retenu par l’équipementier nucléaire américain Holtec International a pour fournir du combustible nucléaire à son petit réacteur modulaire SMR-160. "L’inclusion de Framatome dans notre programme SMR-160 garantit qu’un futur propriétaire de centrale utilisant un SMR-160 aura facilement accès à une solide chaîne d’approvisionnement internationale en combustible", expliquait alors l’entreprise américaine dans un communiqué. Holtec aurait déjà des prospects sérieux pour ses SMR, notamment Energoatom en Ukraine.
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Ndlr :
- délai compatible avec le réchauffement climatique ? NON ! Cela ne risque-t-il pas de bloquer encore le déploiement massif des ENR ? ACT
- quelle différence entre sûreté passive et sécurité intrinsèque ? Des éléments à https://fr.qaz.wiki/wiki/Passive_nuclear_safety Continuer ACT
From: Department for Environment, Food & Rural Affairs, The Rt Hon Lord Zac Goldsmith, and The Rt Hon Theresa Villiers MP
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The 30by30 initiative, which is pushing for at least 30 per cent of the global ocean to be protected in Marine Protected Areas by 2030, has so far been supported by 10 countries including:
Belize Costa Rica Finland Gabon Kenya Seychelles Vanuatu Portugal Palau, and Belgium
The Global Ocean Alliance will push for the trebling of existing globally-agreed targets so at least a third of the ocean is safeguarded in Marine Protected Areas over the next decade.
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Connu / https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1718518/environnement-protection-faune-flore-planete-ecosystemes
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La Presse canadienne Publié le 9 juillet 2020
Le Canada se joint à un groupe international d'une vingtaine d'autres pays qui travaillent à protéger les océans du monde.
L'Alliance mondiale pour les océans, fondée par le Royaume-Uni l'année dernière, cherche à protéger 30 % des océans du monde d'ici 2030.
Ses 22 membres comprennent des pays européens tels que l'Italie, l'Allemagne et la Suède, ainsi que des États insulaires comme les Fidji et les Seychelles.
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connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1282707626829197313
La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
- Téléchargez l’étude : L’Union européenne risque de subir des contraintes fortes sur les approvisionnements pétroliers d’ici à 2030 – Analyse prospective prudentielle (The Shift Project, 2020) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf
- La vidéoconférence de présentation de l’étude, ce jeudi 25 juin à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PQTbaA
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L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.
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l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole.
Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris.
Contact : petrole@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
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Notre "Avenir Désirable" est-il réalisable ? Suite à notre dernière vidéo (https://youtu.be/KB30j_igzyQ), on a reçu une avalanche de commentaires disant c'était bel et bien cet avenir sobre et résilient que vous désiriez... mais beaucoup craignaient que ce soit utopique !
Si notre vidéo n’a rien d’un programme politique facile à mettre en oeuvre, ni d’un scénario d’ingénieur où chaque changement aurait été chiffré, on s’est inspiré d’un ensemble d’études et de prospectives qui font que notre vidéo n’est pas non plus un rêve totalement utopique. On en discute avec Charles-Adrien Louis, aka CAL, du bureau d'étude B&L Evolution, qui a chiffré les mesures à prendre en France d’ici à 2030 pour rester sous les 1,5°C de réchauffement de la température terrestre à la fin du siècle. ► L'étude complète est ici : http://www.bl-evolution.com/Docs/181208_BLevolution_Etude-Trajectoire-rapport-special-GIEC-V1.pdf -> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?EUKcoA
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Auteurs : Charles Adrien LOUIS, Guillaume MARTIN - B&L évolution
Relecture : Sylvain BOUCHERAND (B&L évolution), Communauté d’Avenir Climatique, La Maison Bleue
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► Toi aussi, essaye un scénario pour la France en 2030 : http://mission-climat.io/
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Épinglé par Partager C'est Sympa il y a 1 heure
Une fois n'est pas coutume, on se permet de prendre le temps d'une discussion sur les aspects concrets et complexes de la transition (ou plutôt bifurcation... ou freinage au frein à main) écologique en France ! On a beaucoup taffé pendant le confinement, on était animé par l’opportunité que représentait cette crise sans précédent, par l’urgence de s’engouffrer dans la brèche alors que le système montrait au grand jour ses faiblesses et les injustices qui le caractérisent.
Entre le 15 mars et aujourd’hui, on a produit 10 vidéos qui ont cumulé 3,8 millions de vues sur Youtube, et 15 millions (soit 3,3M de “vraies” vues) sur Facebook. La page a pris 130k abonné.es, notre chaîne YouTube presque autant, mais nos vidéos ont touché bien plus de monde, 1,8 millions de personnes en fait. C’est énorme.
On a participé à la bataille des idées, vous les avez débattu dans 66000 commentaires. On a pas pu tous les lire.
En plus de nos vidéos, on a aussi participé à un Jterre, à des collab, à des podcasts, des émissions... En tout donc, en moins de trois mois, on a produit ou participé à 22 projets audiovisuels : C’est 1,8 vidéo par semaine !
Après chaque grosse vidéo, toute l’équipe était vidée, on prenait au moins 4 jours pour se remettre en selle, souvent poussés par l’urgence de répondre à l’actualité qui nous indignait, nous stimulait. On a traversé des gros moments de doute, d’”à quoi bon faire tout ça”, de déprime en réalisant que rien de ce qu’on pouvait proposer comme “alternative” ne se réalisait dans le monde réel, mais on s’accrochait à l’idée qu’on avait un microphone géant pour participer à la grande bataille des idées, dans un monde qui vacille.
On est hyper contents du succès que nos vidéos ont rencontré, de lire vos réactions, et fiers d’avoir pu creuser ces sujets qui nous tiennent à cœur et de découvrir l’importance qu’ils ont aussi pu trouver à vos yeux.
Voilà on sort cette petite dernière pour décortiquer si notre vidéo Avenir Désirable, mais on va prendre un temps pour souffler après ça, si vous le voulez bien.
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Transcription : ... s'impliquer, ne pas attendre que ça se fasse, localement dans les décisions politiques, c'est vraiment le moment, imaginer la transition qu'on veut, dialoguer avec nos opposants pour s'assurer qu'elle soit partagée et comprise, faire ensemble car en s'opposant ce sera toujours les puissants qui gagneront.
Ndlr : cette phrase de fin nie l'effet "David contre goliat" possible, nie la fertilité des confrontations. Et comment imaginer que la mutation proposée dans l'étude ci-dessous se fasse sans conflits ? Ne faut-il pas assumer les conflits et les confrontations ? n'est-ce pas par la mise en place d'un système démocratique adapté à l'anthropocène qu'on va réussir ? DOMMAGE. Sinon pour le reste ++ à valoriser ACT (sauf que ? https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?vrXGKw )
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...« le fournisseur et producteur numéro 1 » d’hydrogène, grâce à un plan de 9 milliards d’euros visant à soutenir cette technologie, pour décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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grâce à un plan de 9 milliards d’euros ... décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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« Pour des raisons de compétitivité et surtout pour atteindre » ses « objectifs climatiques » ... dans l’hydrogène durable, a affirmé le ministre de l’Economie Peter Altmaier, lors d’une conférence de presse mercredi, à l’issue de l’adoption de ce programme en conseil des ministres.
Ce gaz, surtout utilisé aujourd’hui dans certaines industrie comme la chimie ou l’acier, permet de stocker de l’électricité, quelle que soit son origine.
Dans son programme, le gouvernement allemand ne compte développer que l’hydrogène « vert », c’est-à-dire issu d’énergies décarbonées, selon lui.
L’hydrogène peut aussi servir de carburant dans les véhicules électriques équipés de piles à combustibles, suscitant de nombreux espoirs en terme de transition écologique dans les transports.
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7 milliards pour développer le marché intérieur et 2 milliards visant à conclure des « partenariats internationaux » ... fait partie de l’immense plan de relance de 700 milliards d’euros ... relancer son économie sinistrée
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accroître les capacités de production d’hydrogène vert en Allemagne, à près de 5 gigawatts d’ici 2030 et 10 gigawatts d’ici 2040.
Le gouvernement veut également « verdir » l’hydrogène utilisé par les industriels allemands qui ont pour le moment recours massivement à de l’hydrogène issu d’énergies non renouvelable.
Un autre axe du projet est le développement des réseaux de distribution.
L’Allemagne compte également investir dans la recherche, la technologie étant pour le moment encore confrontée à de nombreuses difficultés pratiques.
Ndlr : "n°1" = compétition économique, l'anthropocène ne nécessite-t-elle pas la coopération, surtout dans ce domaine qui n'apporte aucune garantie de succès à ce jour :-( ? Donc BELLE AMBITION mais que du "marketing politique" ? Suivre ACT