Casey Handmer ... Des milliards d’acres. Des milliers de gigawatts d’énergie solaire. Un milliard de tonnes de carbone.
Sa startup
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un seul Terraformer est conçu pour tenir dans un conteneur d’expédition. La société parie que la baisse rapide des coûts de l’énergie solaire, ainsi que les subventions du marché, créeront une économie unitaire favorable par rapport à la production existante de combustibles fossiles. Bientôt, estime Handmer, il sera moins cher de synthétiser le gaz naturel à partir de l’énergie solaire plutôt que de l’extraire du sol.
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Le Terraformer est une machine simple. Il est composé de trois sous-systèmes : un qui élimine le CO2 de l’air en utilisant la capture directe de l’air ; un électrolyseur qui crée de l’hydrogène bon marché à partir de l’eau ; et un réacteur chimique, parfois appelé réacteur de méthanisation, pour fabriquer du gaz naturel. Tous les composants ont été conçus en interne et fonctionnent tous les trois à l’électricité produite à partir de l’énergie solaire. Le résultat est un produit à base de gaz naturel entièrement compatible avec les systèmes qui utilisent du gaz naturel
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devra construire 8 000 usines afin d’augmenter la production des machines Terraformer à plus d’un million d’unités par mois d’ici la prochaine décennie. Mais cela ne s’arrête pas là. « Notre civilisation aura besoin de 300 à 400 millions de machines, fabriquées à raison d’environ 60 millions par an, ce qui est comparable en termes de nombre, de masse et de flux de capitaux (mais pas de complexité, heureusement !) à l’industrie automobile mondiale, », indique le livre blanc.
Le processus est également extrêmement énergivore – “Les demandes énergétiques sont astronomiques”, écrit la société dans un article de blog – donc la simple construction des Terraformers ne suffit pas. Il faudra également une incroyable production d’énergie solaire dans le monde. Selon les estimations actuelles, Terraform pense que l’humanité devra augmenter la production annuelle de panneaux solaires d’environ 1000 fois. Le livre blanc suggère que si la production continue d’augmenter à son rythme actuel – doublant environ tous les 33 mois – nous atteindrons ce rythme entre 20 et 30 ans. Une telle quantité d’énergie solaire nécessitera environ 2 000 milliards d’acres de terres.
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La startup Mecaware, incubée par PULSALYS et portée par Arnaud Villers d’Arbouet, recycle les produits technologiques en fin de vie, notamment les batteries, pour récupérer de manière écologique les métaux stratégiques et les terres rares. Ce procédé vert, unique au monde, se base sur le captage du CO2 et répond à deux problématiques environnementales : la réduction du CO2 et le recyclage des matériaux stratégiques non accessibles mais indispensables à l’industrie des nouveaux outils technologiques. Après avoir déjà séduit Lyon Vallée de la Chimie en 2021 lors de l’AMI « les Ateliers Cleantech », Mecaware effectuera sa première levée de fonds dans les prochains mois afin de poursuivre son développement.
Une innovation de rupture unique au monde issue de la recherche publique française
Le procédé chimique mis au point par le Professeur Julien Leclaire du Laboratoire Chimie Supramoléculaire Appliquée de Lyon (ICBMS : Université Claude Bernard Lyon 1, INSA Lyon, CPE Lyon et CNRS) fait intervenir des amines et du CO2 présent dans les fumées industrielles pour générer un ensemble d’extractants qui vont s’associer de manière distincte à chaque molécule métallique. Les caractéristiques physiques et chimiques différenciées de chaque métal permettent leur sélectivité et leur extraction.
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ne rejette pas d’effluent et est peu énergivore, donc économiquement performante, mais également évolutive en s’adaptant au gisement. Simple à mettre en œuvre, elle permet de produire un métal compatible avec les filières industrielles.
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A l’heure des nouvelles technologies, le recyclage de tous ces produits est déterminant pour assurer un cycle vertueux contribuant au développement durable. » souligne Sophie Jullian, Présidente de PULSALYS.
Le soutien décisif de 2 SATT pour aboutir à la création de la startup
... 3 brevets ... mise en relation entre le chercheur et l’entrepreneur ...
l’inventeur Julien Leclaire
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Une levée de fonds pour industrialiser le processus dans une future usine
... la startup Mecaware, acronyme de MEtal CApture for WAste REcycling, apporte sa contribution à l’émergence de filières de production de produits technologiques et spécifiquement à la mise en place de la filière européenne de batteries de nouvelle génération dans une logique d'économie circulaire et de souveraineté industrielle.
... Son procédé ayant fait l’objet de plusieurs PoC (preuve de concept) ... les premiers partenariats industriels et commerciaux (2021-2022) ... la future usine (2022-2023) ...
Connu / https://twitter.com/Pulsalys/status/1390247468407873537
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PULSALYS @Pulsalys
Ce matin, nous présentions à la presse la startup #Mecaware, boostée par @Pulsalys & @SATTse_, qui recycle les batteries pour récupérer écologiquement les métaux stratégiques et les terres rares. Elle s'appuie sur une innovation issue de @ICBMSLyon
Sophie Jullian et 9 autres personnes
12:10 PM · 6 mai 2021·- 12 Retweets 14 J'aime
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Ndlr :
- "la startup MeCaWaRe créée en décembre 2020" selon https://www.pulsalys.fr/article/mecaware-le-recyclage-des-metaux-precieux-et-des-terres-rares
- est-ce l'heure des nouvelles technologiques comme le pense Sophie Jullian, ou plutôt celle de l'anthropocène ? En d'autres termes, la tech, centrale ou secondaire ? ACT
- usine en 2023 ? c'est donc du moyen-long terme. À suivre ACT