INSA Lyon @insadelyon · 17 sept. #INSALyonthese Demain au @CNRS_dr07 Soutenance #doctorat @insadelyon Laboratoire @labo_lamcos École #MEGA => http://ow.ly/vO4H50BpUWH
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Dynamiques de rotors embarqués sous sollicitations multi-axiales et multi-fréquentielles : modélisation et expérimentation.
ED162 - Mécanique - Énergétique - Génie civil - Acoustique
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Demain, l’université et la recherche s’arrêtent. Les universités et les laboratoires se mobilisent contre la précarité, la loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche et et contre la réforme des retraites. Déborah Guy, doctorante à l’EHESS et Samuel Hayat, chercheur en sciences politiques au CNRS, sont les invités de #LaMidinale.
Pour aller plus loin :
https://universiteouverte.org/
https://precairesdelesr.wordpress.com/
Sur l’arrêt de la recherche et des universités
« On lance un appel à l’arrêt. C’est un appel au refus des conditions de travail actuelles de l’enseignement supérieur et de la recherche. »
« C’est un appel à la grève reconductible de manière à marquer notre désaccord. »
« En gros, c’est l’idée de ‘on se lève, on se casse’. »
« Il y a un niveau de précarité dans l’université qui s’étend à tous les rôles et les statuts qui ont atteint un niveau inacceptable et ingérable. »
« Notre mobilisation s’inscrit dans la continuité d’une lutte qui a commencé le 5 décembre dernier et qui continue le 5 mars qu’on veut amplifier dans les universités et les établissements de recherche. »
Sur la néolibéralisation de l’université et la « prévarication »
« Il y a une compétition généralisée et une sur-sélection dans l’université qui passe par une précarisation des statuts. »
« La plupart des enseignements qui sont donnés à la fac sont donnés par des précaires dans le cadre le plus souvent de vacations où on est payés à la tâche. »
« La mise en compétition généralisée va accroitre la sélection sociale de l’université. »
Sur la fin de l’université publique
« On voit une pression démographique de plus en plus forte qui a démarré en 2012 et qui ne va pas s’arrêter avant 2029. »
« L’université ne tient que sur la précarisation des contrats. »
« Les TD [travaux dirigés] sont surchargés, les amphithéâtres sont dépassés. »
« Les conditions sont de pire en pire. »
« Il y a une demande de formation et on n’a pas les moyens de le faire correctement. »
Sur les promesses de la ministre Frédérique Vidal
« Il y a de la part de ce gouvernement et des gouvernements précédents une logique qui consiste non pas à détruire les universités ou la recherche publique mais à modifier fondamentalement son fonctionnement. »
« Il s’agit de mettre en place une logique de différenciation. »
« Avant d’être ministre, Frédérique Vidal était membre d’un lobby qui s’appelle la Coordination des Universités de Recherche Intensive de France qui est une association qui regroupe les présidents des universités d’élite sur lesquelles se concentrent tous les financements. Ces gens-là ne veulent pas la fin des universités mais des universités à deux vitesses : des universités de masse d’un côté et de l’autre 10% d’universités sur lesquelles vont se concentrer les moyens et l’ensemble de la recherche. »
Sur les conditions de travail et les négociations avec le ministère
« Il y a quasi 50% des étudiants qui travaillent à côté de leurs études. Avec la sélection massive, les étudiants se retrouvent dans des filières qu’ils n’ont pas choisi. »
« On est dans des conditions de rémunération qui sont littéralement inacceptables. On commence nos thèses sans financement. »
« On est obligé aujourd’hui pour pouvoir devenir un professionnel de l’enseignement ou de la recherche, de passer par des conditions de précarité extrême. »
« Si on veut faire ces métiers-là, c’est parce qu’on tient à la recherche et au travail de transmission. »
« Les doctorant-es sont une main d’oeuvre corvéable à merci pour faire tenir l’université qui est à bout de souffle. »
« On est face à des travailleurs et travailleuses qui sont sinistrés à tous les niveaux. »
Sur la vocation de la recherche
« Le ministère dit qu’il faut renforcer l’attractivité des métiers de la recherche. Pour un poste de maitre de conférence, vous avez entre 50, 100 et 150 candidats. »
« Le métier, malgré les difficultés, malgré les conditions de travail et de rémunération, il y a une envie qui est énorme de l’exercer. »
« On ne peut pas être dans une logique où les gens se sacrifient et se transforment en exploiteurs de précaires. »
Sur le climat dans les universités
« Je pense qu’il faut être performatif : la mobilisation va prendre. »
« Les chercheuses et les chercheurs, les personnels administratifs de l’université sont particulièrement touchés par la réforme des retraites. »
« La baisse de nos pensions va être entre 25 et 30% selon les catégories de personnels. »
« Il faut retirer la réforme des retraites. »
« Il y a un projet global de société : l’idée c’est de mettre fin à des logiques de sécurité sociale, de service public et de les remplacer par un système de marché généralisé. »
Sur les violences policières et les intimidations à l’université
« La lutte prend surtout au niveau des personnels les plus précaires mais on a besoin du soutien des personnes qui prennent moins de risque. On a besoin d’une solidarité inter-statut de manière à collectiviser et minimiser les risques. »
Catégorie Actualités et politique 11 commentaires
RICHA Roland il y a 22 heures
La marchandisation de l'enseignement supérieur entraîne la prolatisation du corps enseignant et des chercheurs.
Tous ensemble pour éradiquer le Macronavirus.
Transcription :
...
processus de bologne fin 1990 ... néolibéralisation mettre tout le monde en compétition généralisée accroit la sélection sociale ... normalisation généralisée, recherche qui va dans les clous, standardisation contre la diversité des recherches et des objets des recherches ... la ministre vient d'un lobby pour imposer une université à deux vitesses, ... la rech sur coronavirus était délaissée ... au bout du sacrificiel /burnout, précarisation, ...
Francois Briens est ingénieur et chercheur. Il a soutenu en 2015 une thèse de doctorat d’économie
Sous la direction de Nadia Maïzi-Ménard - Soutenue le 14-12-2015 à Paris, ENMP , dans le cadre de École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) , en partenariat avec Centre de mathématiques appliquées (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) (laboratoire) .
Le président du jury était Mathieu Arnoux.
Le jury était composé de Nadia Maïzi-Ménard, Jean-Michel Cayla, Michel Armatte.
Les rapporteurs étaient Fabrice Flipo, Thierry Bréchet.
Résumé
Face aux enjeux socioéconomiques, démocratiques, et environnementaux, la croissance économique comme fin en soi, ou comme condition nécessaire au « développement », est de nouveau remise en cause. Depuis le début du XXIème siècle, suscitant un intérêt grandissant et de vifs échanges, la Décroissance se fraie une place dans le débat. Après avoir resitué son émergence dans la perspective historique de la controverse qui s'est développée, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, autour de la croissance et du modèle de développement des pays industrialisés, nous suggérons une synthèse des principales idées et des propositions concrètes actuellement portées par ses partisans. Celles-ci soulèvent un certain nombre de questions complexes, pour lesquelles nous proposons d'apporter quelques éclairages à travers un exercice de modélisation prospective. Nous réalisons pour cela une série d'entretiens, qui visent à recueillir différentes visions détaillées et quantifiées de ce que pourraient être, selon les participants, des scénarios de Décroissance, ou - plus largement- des scénarios de transitions souhaitables et soutenables, notamment en termes d'évolution des institutions, des modes de vie et de consommation, pour la France. En parallèle de ces entretiens, nous développons un modèle spécifique de simulation dynamique de l'économie française, construit autour de l'analyse entrées-sorties, sur la base de données publiques, et incorporant un haut niveau de détail. A l'aide de cet outil macroéconomique, nous proposons alors d'explorer, sur un horizon à long terme (2060) les implications possibles de différents scénarios, dont ceux élaborés à partir des entretiens. Nous nous intéressons par exemple aux conséquences possibles en termes d'emploi, de finances publiques, de consommation d'énergie, d'émissions de polluants atmosphériques, et de production de déchets. Les résultats des simulations soulignent l'importance des choix institutionnels, des facteurs culturels, comportementaux, et « non-techniques », et le potentiel de certaines propositions des mouvements de la Décroissance. Ils invitent ainsi à ouvrir le débat autour de la construction collective d'un nouveau projet de société. Dans cette perspective, notre approche offre un support simple et efficace pour la compréhension commune et la délibération collective.
mots clés : Modélisation prospective ; Décroissance ; Macroéconomie ; Scénarios participatifs ; Métabolisme social ; Transition sociale ; Développement économique -- Modèles mathématiques .
Version validée par le jury (STAR) https://pastel.archives-ouvertes.fr/tel-01305956/document
Ndlr :
- quelle place des communs dans cette thèse ? Pas présents d'après les Relevés :
. L’article The Tragedy of the Commons (La tragédie des biens communs) de l’écologue américain Garrett Hardin, paru en 1968. Selon Hardin, la croissance de la population remettrait en cause la possibilité d’attribuer aux ressources et à l’environnement un statut de biens communs, sous peine de mener inévitablement à leur épuisement. Pour l’auteur, les problèmes liés à la surpopulation, incluant les problèmes environnementaux, n’admettaient pas de solution technique, mais nécessitaient de renoncer à la liberté de procréer.
. Dans 6.3. Quelques propositions concrètes du mouvement : ... améliorer la gestion collective des biens communs...
. Face à la complexité de notre problématique, la modélisation prospective peut constituer ici une aide précieuse. Il faut y voir là une méthode ─ parmi d’autres ─ destinée à faciliter un processus de compréhension commune et de délibération collective 117. Un modèle constitue une représentation simplifiée d’une réalité complexe ou compliquée (ou les deux), dont le rôle principal est d’apporter de l’intelligibilité. Il remplit notamment ce rôle de deux manières : d’une part en servant « d’articulation et d’assemblage de savoirs hétérogènes correspondant aux diverses composantes du système [...] et d’autre part, comme substitut au système, il autorise des jeux de simulation [...] » (Armatte, 2010a, p. 22).
. Dans Table 1 – Quelques exemples de propositions portées par les mouvements de la Décroissance, dans Modes de vie, comportements des personnes organisation sociale, 9.Mise en commun (“Commoning”) et partage : de l’habitat, des véhicules, des outils, des équipements, etc. - Figure le mot médiation :
. « La modélisation, forme postmoderne d’un mix de quantification, de formalisation, et de simulation est l’élément du dispositif scientifique qui fait médiation entre le système réel et la théorie, permettant que l’un et l’autre entrent dans un rapport spécifique, productif, fait à la fois de représentations et de transformations pratiques, mais permettant aussi que s’instaure entre eux un décalage ‘’autiste’’. » (Armatte, 2010a, p. 17)
INSA de Lyon
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2 hil y a 2 heures
.#INSALyonthese Demain à @insadelyon Soutenance #doctorat Laboratoire #INL École doctorale #Matériaux http://ow.ly/iw7c50mNLKr
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INL
Étude et maîtrise des mécanismes de piégeage dans les composants MIS-HEMT en nitrure de gallium pour la conversion de l'énergie
ED34 Matiériaux de Lyon
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.#INSALyonthese Demain à @binsalyon Soutenance #doctorat @insadelyon Laboratoire #Ampère École doctorale #EEA http://ow.ly/SzmO50jRlVm
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Caractérisation des défauts profonds du SIC et pour l'optimisation des performances des composants haute tension