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Le vendredi 4 février 2022, Jean-Luc Mélenchon était au Mans, devant l’obélisque érigée à la mémoire de René Levasseur, pour célébrer l’anniversaire de la première abolition de l’esclavage en France, le 4 février 1794.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a rappelé que l’abolition de l’esclavage était le résultat du combat pour la liberté de ceux qui étaient sous les fers. Il a aussi souligné les raisons économique qui étaient invoquées à l’époque pour maintenir l’esclavage et il a répété les mots de Maximilien Robespierre sur le sujet : « Périssent les colonies plutôt qu’un principe ».
Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé de l’identité française. Il a expliqué qu’avec la Révolution de 1789 et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, la France parlait « la langue universelle » qui s’adresse à tout être humain. Il a rappelé que l’identité nationale en France ne se basait ni sur une couleur de peau, ni sur une religion, ni sur une langue, mais sur un contrat politique contenu dans notre devise nationale : « Liberté, Égalité, Fraternité ». Il a affirmé qu’il n’y a de France possible qu’en République.
Faisant un parallèle entre le passé et le présent, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite salué ceux qui changent le monde par leur action et leur engagement politique. Il a rappelé que le 4 février 1794, c’était René Levasseur qui avait proposé un vote de la Convention pour l’abolition de l’esclavage.
Jean-Luc Mélenchon a expliqué que la liberté est consubstantielle à la citoyenneté, affirmant que la citoyenneté était le moyen de garantir les droits acquis. Il a appelé à porter la mémoire de l’Histoire de la Révolution et de la constitution du peuple français comme nation par l’exercice de la souveraineté.
Face aux discours de haine de Zemmour et Le Pen, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a parlé du processus de créolisation qui est en train d’avoir lieu. Il a défendu l’histoire patriotique, révolutionnaire et républicaine de la France face à la vision étriquée des candidats d’une vision raciste des évènements politiques. Il a rappelé que la France était depuis 2600 ans et la création de la ville de Marseille, née de l’amour d’un Grec et d’une Gauloise, une terre de créolisation.
Actualités #COVID19 👉 Retrouvez ma réaction aux annonces d’Emmanuel Macron sur le #PassSanitaire
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surtout les jeunes qui prennent des rendez-vous et non pas les personnes les plus à risques. C’est donc une prise de rendez-vous pour de mauvaises raisons. Pour éviter la sanction et non pas par conviction. Cela met à mal la démocratie sanitaire et la capacité à convaincre par des arguments plutôt que par la menace. ... Permettre ou non d’accéder à un lieu selon la présentation de données sanitaires nous fait basculer dans une société inédite. Celle du contrôle permanent. ... depuis l’allocution d’Emmanuel Macron, toute opposition au Pass Sanitaire est suspectée d’être antivax ... Etre vacciné ne garantit pas de ne pas être contaminé ni de ne pas transmettre le virus. On ne peut donc pas substituer le vaccin aux gestes barrières et à la poursuite de la politique « tester – tracer – isoler ». On ne connait pas non plus les effets à long terme du vaccin, même si l’on sait que les effets secondaires d’un vaccin surviennent généralement pendant la période d’immunisation, dans les quinze jours après la vaccination.
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La pandémie est mondiale. Tant que durera la fracture vaccinale entre les pays riches et les pays pauvres, nous ne viendrons pas à bout de celle-ci. Cette fracture vaccinale existe aussi sur notre territoire où la carte de la vaccination se superpose à merveille avec la carte des niveaux de revenus.
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A ce stade, pour lutter contre la Covid-19, il n’est pas vrai que les seules solutions soient l’extension du Pass Sanitaire et les restrictions de libertés ou l’obligation vaccinale.
... éviter les formes graves mais elles sont plus rares chez les personnes qui ne sont pas à risque, se prémunir des Covid longs…
... développer les alternatives au confinement que nous proposons avec Jean-Luc Mélenchon depuis plus de neuf mois (généralisation des purificateurs d’air, roulements, réquisitions etc…).
La solution thérapeutique est absente du débat public. Où en sommes-nous de la disponibilité d’un traitement contre le Covid en France ? De même, il faut des moyens supplémentaires pour l’hôpital. Où sont-ils ?
On peut donc être favorable au bon usage proportionné de la vaccination et s’opposer à juste titre au Pass Sanitaire. Mais on ne peut pas le faire en 140 caractères.
De tout cela, on doit pouvoir débattre. Mais le débat n’est plus possible dans cette monarchie présidentielle où le rôle du parlement est réduit à voter pour ou contre les mesures que le Président de la République a décidé tout seul, comme il a décidé le retour de la réforme des retraites et de l’assurance chômage.
Pour lutter efficacement contre la pandémie aussi, la monarchie présidentielle est un frein. Elle doit être abolie.
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Une polémique a lieu sur le financement d'une mosquée par la mairie de Strasbourg. Une utilisation de l'argent public contraire à la loi de 1905 pour laquelle l'État ne reconnaît, ne subventionne ni ne salarie aucun culte.
Dans cette vidéo, Jean-Luc Mélenchon explique que l'exception qui a lieu a Strasbourg est rendu possible en Alsace par la présence du Concordat, qui lie les religions et l'État depuis sa mise en place par Napoléon Ier. Un texte que les insoumis ont appelé à abroger lors du passage de la loi sur le « séparatisme » à l'Assemblée nationale. À ce moment-là pourtant, les hypocrites de la séparation des Églises et de l'État défendaient le maintien du Concordat en dépit du dépôt d'amendements des insoumis pour le supprimer.
Jean-Luc Mélenchon revient aussi sur les deux accusations de Gérald Darmanin contre cette mosquée. D'abord une accusation en ingérence étrangère de la Turquie d'Erdogan... qui existe aussi dans d'autres cas. Ensuite une accusation de non signature d'une charte organisant l'islam de France par l'une des associations à l'origine de cette mosquée... charte qui n'a aucune valeur légale.
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«Je chante avec toi liberté» - Discours sur l'abolition de l'esclavage à La Réunion - •20 déc. 2020 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Le 20 décembre 2020, Jean-Luc Mélenchon était au cimetière des esclaves de Saint-Paul aux côtés d'Huguette Bello, maire de la ville, pour célébrer la Fèt Kaf : l'abolition de l'esclavage sur l'île de La Réunion.
Le député insoumis a remercié la maire de Saint-Paul Huguette Bello et a salué sa lutte pour faire reconnaître en France l'esclavage comme crime contre l'humanité ainsi que celle de Younous Omarjee pour la faire reconnaître dans l'Union européenne. Il a ainsi expliqué qu'il ne pouvait y avoir d'esclavage sans esclavagistes et que c'était un système économique qui permettait que la cupidité l'emporte sur la dignité et la liberté humaines.
Jean-Luc Mélenchon a aussi salué les combattants de la liberté, ceux qui ont résisté à l'esclavage. Il a en particulier mis en avant le rôle des femmes noires de La Réunion qui se sont battues, à la Révolution, en 1792, en refusant de s'asseoir sur les places réservées aux femmes libres de couleur au théâtre et qui ont participé à la création des mouvements de femmes Sans Culotte sur l'île de La Réunion.
Le député insoumis a aussi appelé à se battre, aujourd'hui, contre toutes les formes de préjugés racistes et notamment ceux qui visent à cibler les musulmans. Il a expliqué qu'il fallait faire nôtres les mots de ceux de Champagney qui, dans une pétition, appelaient le roi à abolir l'esclavage au nom du fait que les êtres humains sont semblables. Il a expliqué que l'aboutissement de cette idée était le processus de créolisation dont la société réunionnaise est le modèle.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son discours en citant les paroles de la chanson «Je chante pour toi Liberté».
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27 octobre 2020 - 18H03 / Par Elsa Gambin et Nicolas Mayart
Couvre-feu : Les travailleuses du sexe, oubliées de la crise sanitaire
Clés : Coronavirus ; Travail
Les contraintes répressives du confinement et de l'état d'urgence sanitaire ont exacerbé les violences et agressions à l'encontre des travailleuses du sexe. Les principales concernées et les associations de terrain s’inquiètent maintenant des conséquences du couvre-feu.
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sur le site du projet Jasmine, qui recense les violences depuis 1 an et demi, aucune baisse n’a été constatée. Pire, souligne la coordinatrice, « s’il y a moins de TDS en activité, mais toujours autant de violences recensées, cela signifie bien qu’elles ont augmenté. Les politiques abolitionnistes, couplées à des politiques répressives, ont renforcé la stigmatisation
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Clés : Amérique du Nord ; Discriminations ; Répression ; Violences policières.
Des deux côtés de l'Atlantique, des mobilisations contre les crimes policiers s'organisent. Aux États-Unis, la mort de George Floyd, assassiné par un policier blanc le 25 Mai 2020 à Minneapolis, déclenche une série de manifestations dans tous le pays. Interpellé par quatre policiers, George Floyd est plaqué au sol sur le ventre et répète "I can't breathe" (je ne peux pas respirer). Filmé par des passants, la vidéo fait le tour des réseaux sociaux et provoque la colère des riverains de Minneapolis qui dès le lendemain manifestent et réclament "justice". Très vite, le mouvement gagne le reste du pays à l'image de la mobilisation Black lives matter. Un mot d'ordre en particulier surgit : "Defund the police", ce qui signifie littéralement "couper les finances de la police". Il s'agit d'exiger une réduction des budgets de la police pour réorienter les fonds vers des programmes sociaux, culturels et de santé. Certains demandent même l'abolition des forces de l'ordre. En France, la mort de George Floyd rappelle celles de plusieurs victimes tuées aussi par plaquage ventral. George Floyd décède des mêmes techniques d'interpellation policière qui ont tué Lamine Dieng, Adama Traoré ou Cédric Chouviat, dont les proches se sont organisés en collectif pour obtenir l'interdiction de ces méthodes d'intervention. En écho aux événements américains, le comité Adama qui regroupe la famille d'Adama Traoré, appelle à un rassemblement dès le 2 Juin devant le palais de justice porte de Clichy à Paris. Des manifestations se poursuivent depuis et une marche est prévu le 18 juillet à Beaumont-sur-Oise pour les quatre ans de la mort d'Adama Traoré.
Les mobilisations contre les violences policières aux États-Unis et en France sont-elles pour autant semblables? Pour en parler, Le Média a contacté Gwenola Ricordeau, spécialiste en justice criminelle à la California State University at Chico. Cette criminologue s'est également rendu à la CHAZ (Capitol Hill Autonomous Zone) dans le centre-ville de Seattle. Ce quartier est devenu durant quelques semaines une zone sans police, après l'évacuation du commissariat situé en son centre. Transformé par les militants locaux en sanctuaire en hommage aux victimes des violences policières, ce lieu est devenu un symbole du mouvement Defund the Police. Lorsque cet entretien fut tourné, la CHAZ était encore entre les mains du mouvement social américain. Gwenola Ricordeau raconte les dernières heures de la CHAZ, dont la police de Seattle a repris possession après l'enregistrement de l'interview, le 1er Juillet 2020.
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À l'approche de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On continue avec la sociologue Danièle Linhart pour le 2e numéro de cette série.
Le collectif Citoyens Résistant d'hier et d'aujourd'hui a proposé aux intervenants prévus de répondre à trois questions en rapport avec la crise sanitaire, économique et politique que traverse le monde.
.#Coronavirus #Capitalisme #Travail
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Il vient de publier "Capital et idéologie" aux éditions du Seuil. Thomas Piketty est le premier invité du Long Regards, un rendez-vous mensuel chaque dernier vendredi du mois.
http://www.regards.fr
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Retrouvez le 8e cours de l’école de formation de la France insoumise du samedi 10 novembre. Il portait sur la 6e République et était animé par Lucie Kirchner. Participez dans le chat et sur Twitter avec le hashtag #eFi8.
Le samedi 4 février 2017, Jean-Luc Mélenchon était à Champagney pour célébrer l'abolition de l'esclavage. Un lieu symbolique, puisque lors de la grande Révolution de 1789, les habitants de Champagney demandèrent dans leur cahier de doléances que l'esclavage soit aboli. Un jour symbolique, également, puisque c'est le 4 février 1794 que l'esclavage a été aboli pour la première fois.