Taken from The Miracle, 1989
Remastered in HD. 35mm film 4K scanning by Simon Marbrook at Final Frame. Conform editing by Chris Frankland. Restoration by Luke Davis. Grading by Pete Lynch.
#Queen #IWantItAll #Remastered #TheMiracle
Connu / TG le 19/03/23 à 12:46
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"I want it all, and I want it now" : "Je veux tout, et je le veux maintenant"
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Les opposants au nucléaire, forcément, s’opposent et critiquent. Lapalissade. Mais que dire alors d’un rapport interne discrètement disposé sous la pile dans le tiroir de la commode du garage qui tirerait une sonnette d’alarme ? Rien officiellement… Ce rapport émane pourtant d’un des plus hauts responsables d’EDF dans lequel il reconnait qu’un accident n’est plus négligeable au regard de l’état des centrales. Bon, l’augure a été avancé en 1989 et est dépassé, mais les éléments relevés restent d’actualité chaude et le pourcentage a donc nécessairement cru un plus encore depuis.
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Ce rapport est appelé ‘rapport Tanguy’, du nom de son rapporteur donc, comme il est d’usage en pareil cas. Pierre Tanguy, ci-devant Inspecteur Général de la Sûreté Nucléaire d’EDF, autant dire un homme du cénacle. Cette communication pointe un vieillissement plus rapide que prévu de certains éléments essentiels au bon fonctionnement des réacteurs, plus rapides que les attendus de sûreté minimum réglementairement imposés et anticipés par calculs savants (encrassement précoce de générateurs de vapeur par exemple), et un risque de ruptures brutales de tubes de générateurs est carrément redouté.
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Au niveau des générateurs de vapeur, ce phénomène d’étranglement des tubes au niveau des orifices de passage dans les plaques entretoises, résultant d’une corrosion accélérée du métal de ces plaques, est un phénomène nommé « denting » (analogue à celui constaté aux Etats-Unis il y a quelques années, pour lequel des fissurations par corrosion sous contrainte s’ensuivent). L’origine exacte de ce défaut restait alors à déceler). Cela entraine aussi des déformations à la base des tubes des générateurs de vapeur des tranches 1300 MW, dues à la présence de boues et de particules métalliques.
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Connu / tg 19/06/22
- Député de la Vienne depuis juin 2007 (3e circonscription)
- 66 ans, marié
- Avocat honoraire depuis le 1er janvier 2018
- Chevalier du Mérite agricole
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Titulaire de la médaille d’honneur des collectivités locales du Burkina Faso
Je suis un homme de convictions ; l’engagement est mon ADN. Il a d’abord été citoyen, associatif puis professionnel et politique mais toujours autour d’un fil rouge : faire reculer et combattre toutes les formes d’injustice.
... De l’engagement intellectuel au militantisme ... en direction des publics fragiles.
- Salarié d’un organisme agricole, j’adhère à la CFDT.
- Président-fondateur de l’association La Font Manivole, je travaille au développement culturel en milieu rural.
- Au service du développement local, j’accompagne la création d’entreprises d’insertion et d’associations de formation.
- Devenu avocat en 1990, je me spécialise en droit rural et agroalimentaire.
- A l’université de Poitiers, j’ai été chargé de cours sur la fiscalité et j’ai collaboré à la rédaction de plusieurs ouvrages sur les finances et l’agriculture.
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adhère au PS en 1989 ... ma vie politique publique.
- Conseiller municipal de Mauprévoir de 1989 à 1995
- Maire de Mauprévoir de 1995 à 2014
- Président du Syndicat mixte du Pays Montmorillonnais — SMPM, de 2008 à 2014
- 1er vice-président du Syndicat Intercommunal d’électricité du département de la Vienne – SIEEDV, de 2008 à 2014
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Politiquement, je suis et reste un homme de gauche et je préfère la cohérence au renoncement.
A l’occasion des élections législatives de 2017, j’ai été l’un des 23 parlementaires investis par le Président de la République. Au printemps 2018, afin d’être en accord avec ma conscience, j’ai quitté le groupe majoritaire après avoir voté contre le projet de loi asile-immigration.
En octobre 2018, j’ai participé avec 15 autres députés non-inscrits ou appartenant à des groupes parlementaires identifiés, à la constitution du nouveau groupe : Libertés et Territoires http://www2.assemblee-nationale.fr/15/les-groupes-politiques/groupe-libertes-et-territoires/(block)/53744.
Depuis 2014, je me consacre exclusivement à mon mandat parlementaire.
Permanence Parlementaire
Martine Bonnet-Blanc et Gaëlle Poisson vous accueillent du lundi au vendredi à la Permanence Parlementaire à Gençay.
Place du Champ de Foire BP 10 025 – 86160 Gençay - Tél. : 05 49 03 16 38
Ndlr : élude le fait d'être membre de Place Publique ?
La littératie, ou lettrure, est définie par l'OCDE comme « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d'étendre ses connaissances et ses capacités »1.
Cette notion va donc au-delà de la lecture-écriture désignée par les termes de lettrisme ou littérisme, dans leurs acceptions officielles en France2,3. La présente notion implique de pouvoir communiquer au quotidien à l'écrit autant qu'à l'oral, pour interagir autant dans les sphères personnelle, familiale, socioculturelle que professionnelle.
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autres types de littératie : médiatique ; numérique https://fr.wikipedia.org/wiki/Litt%C3%A9ratie_num%C3%A9rique ; physique https://fr.wikipedia.org/wiki/Litt%C3%A9ratie_physique
Ces différentes littératies (informationnelle, médiatique, informatique, numérique) convergent dans la translittératie https://fr.wikipedia.org/wiki/Translitt%C3%A9ratie. Cette notion peut être comprise comme étant la capacité de lire, écrire et interagir grâce à une variété de plateformes, d'outils et de moyens de communication : l'écriture, la télévision, la radio, les réseaux sociaux6…
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1989 ... 2005 ...
Entretien
C'est en habits d'apparat que les peuples indigènes d'Amazonie ont assisté au Forum social mondial de Belem, au Brésil, en 2009. Reuters
Les 6 000 peuples autochtones, qui tentent de survivre et de préserver leurs cultures à travers le monde, font partie des populations les plus vulnérables de la planète. Confrontés aux menaces sanitaires et à de multiples autres pressions, ces peuples, dont les droits ont été internationalement reconnus, sont toujours marginalisés. Explications de Patrick Bernard sur ceux qu’on nomme aussi « les peuples racines ».
Patrick Bernard est ethnographe, auteur, réalisateur et conférencier engagé depuis plus de quarante ans aux côtés des ethnies minoritaires et des « peuples racines » à travers le monde. Avec Visier Sanyü, historien naga, il fonde l’Icra International http://www.icrainternational.org/, un mouvement international de solidarité avec les peuples autochtones, puis il crée le Fonds mondial pour la sauvegarde des cultures autochtones, et la Fondation Anako http://fondation-anako.org/.
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environ 200 millions de personnes, soit 4% de la population mondiale, comprenant 6 000 peuples disséminés à travers la planète. Ils sont comme des touches de couleurs rebelles à l’uniformisation du monde dont l’existence est menacée et les droits bafoués. Ils sont victimes de la colonisation des terres, de la destruction des forêts nourricières, des pollutions environnementales, de la négation des cultures, des spiritualités et des identités socio-politiques. Une multitude de peuples oubliés qui subissent aujourd’hui le prosélytisme de religions qui n’acceptent pas la différence, l’invasion de leurs territoires par des colons, des firmes exploitant or, bois, pétrole, uranium, énergies hydroélectriques, détruisant l’environnement dont ils dépendent.
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Un petit village autochtone en Amazonie péruvienne. AFP PHOTO/Ministère péruvien de la Culture
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En Guyane française, un Amérindien arawak de la communauté de Cécilia est décédé dès le début de la pandémie. Un grand nombre de cas a été également décelé chez les Wayampi du village de Camopi et chez les habitants de Saint Georges de l’Oyapock sur la frontière brésilienne. Selon Radio Canada, 40 personnes des communautés des Premières Nations, dont 4 en Saskatchewan, 11 en Ontario et 25 au Québec, ont été déclarées positives dès le 9 avril, et 5 cas sont aussi à déplorer chez les Inuits du Nunavik.
Des indiens d'Amazonie à Manaus, au Brésil, le 26 août 2009. Reuters
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les menaces qui affectent durablement leurs territoires et leurs environnements naturels avec lesquels ils vivent en harmonie depuis des temps immémoriaux. Ces écosystèmes sont garants de leur identité, de leurs croyances et de leurs modes de vie aujourd’hui marginalisés (chasseurs-cueilleurs-ramasseurs, cultivateurs sur brûlis, éleveurs transhumants). De plus, ces peuples sont particulièrement vulnérables aux maladies nouvelles, car leur isolement ne leur a pas permis de développer les résistances suffisantes aux maladies apportées de l’extérieur.
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Un chef indigène sur des terres brûlées, dans l'État du Mato Grosso, au Brésil, le 28 août 2019. (Image d'illustration) REUTERS/Amanda Perobelli
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►À lire aussi : Coronavirus : la protection des peuples d'Amazonie au programme des politiques http://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20200515-coronavirus-amazonie-protection-indiens-travail-politiques
Un Amérindien d'Amazonie. Getty Images/Luoman
Ces peuples disposent de droits reconnus sur le plan international mais souvent peu respectés. ... les droits autochtones sont reconnus par la Convention 169 de l'OIT et par la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones de l'ONU adoptée en 2007.
La Convention 169 a été adoptée en 1989 par l'OIT mais elle n'a été ratifiée depuis que par 23 pays, essentiellement latino-américains. Cette convention est le seul instrument juridique international contraignant relatif aux peuples indigènes et tribaux, reconnaissant notamment leurs droits collectifs à la terre et leur droit à l'autodétermination. La France ne l'a pas ratifiée, car elle ne veut pas que soit reconnue à certaines communautés la prévalence des droits collectifs sur les droits individuels. Par ailleurs, la notion de peuples autochtones est incompatible avec la Constitution française.
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L’ensemble de l’Humanité aurait beaucoup à apprendre des derniers peuples sages. Leur message aux autres hommes pourrait consister à conseiller un retour à un peu plus de modestie face au monde qui nous entoure et à reconsidérer l’indispensable respect de nos différences qui doivent être cultivées plutôt qu’effacées systématiquement car, la vraie richesse n’étant pas matérielle, ce sont de nos différences que naissent nos véritables richesses et valeurs. En guise de conclusion, je dirais que ce sont ces hommes que certains qualifient de « primitifs » qui m’ont appris le sens du mot « civilisé ». S’il faut se ressembler un peu pour se comprendre, il faut être différents pour s’aimer.
►À écouter aussi : Amazonie : les indigènes confrontés au Covid-19 et à l’invasion des orpailleurs illégaux http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200512-amazonie-les-indig%C3%A8nes-confront%C3%A9s-covid-19-et-%C3%A0-linvasion-orpailleurs-ill%C3%A9gaux
Clés : Brésil Afrique Amazonie Droits de l’homme Société Environnement Notre sélection Coronavirus
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1269715815525482498
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 5h
Les «peuples racines» face au monde et au coronavirus
Ce sont des sociétés de l’autosuffisance dont la devise pourrait être : « puiser sans épuiser », au contraire des sociétés de l’accumulation. - 3 - 11 - 27
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Ndlr :
- Si JMJ soutien AUSSI les peuples premiers, tous les espoirs sont permis :-) => Valoriser ACT
- contribuer à faire reconnaître au plus vite les droits des peuples autochtones notamment en Guyane ACT
David Djaiz est haut-fonctionnaire. Il vient de publier Slow Démocratie, un essai dans lequel il essaie de réhabiliter le cadre national comme cadre essentiel de la démocratie et levier fondamental pour maîtriser la mondialisation. Il y décrit avec minutie les effets de la mondialisation sur la cohésion territoriale, l’urgence climatique et les processus démocratiques. Entretien par Lenny Benbara. Retranscription par Brigitte Ago et Dany Meyniel.
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première phase débute dès les années 70 ... mondialisation réglementaire ... seconde phase de la mondialisation quelque part autour de 1989 ... chute du mur de Berlin ... révolution technologique avec le développement des technologies de l’information et de la communication. Conjuguée à la révolution de la conteneurisation dans le transport maritime ... baisse des coûts ... Des chaînes de valeur globalisées se mettent en place ex. iPhone ... Tim Cook, l’actuel PDG d’Apple, est un logisticien ; ce n’est pas un hasard ... La mondialisation fragilise le travail intermédiaire, et donc la classe moyenne dans les pays industrialisés, mais en même temps elle offre des machines peu chères qui permettent aux industriels de remplacer les travailleurs par des machines.
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troisième phase aggravation des fractures territoriales ... L’économie de la connaissance, les manipulateurs de symboles, les centres de conception se concentrent dans les grandes métropoles, profitant au maximum des effets de rente d’agglomération. Ex. Renault ... la crise des finances publiques de 2010, qui arrive après la crise de 2008, a mis à mal cette solidarité invisible : les ressources publiques étant désormais sous contrainte, la solidarité naguère invisible devient de plus en plus visible et de moins en moins acceptée.
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effet positif dans l’absolu, au sens où elle a fait sortir de la pauvreté absolue des centaines de millions voire des milliards de personnes et qu’elle a réduit les inégalités entre nations.
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gouvernement mondial ou fédération européenne, projets à l’arrêt ... 90 % des sondés dans soixante pays du monde environ se disent attachés à l’idée nationale ... La vraie surprise ... plus attachés à leur identité nationale qu’à leur identité locale ... incapacité à voir que le sentiment national est une socialisation qui se construit sur plusieurs siècles, fondée sur un substrat structurel : une langue, une culture, des valeurs partagées. Ce n’est qu’ensuite qu’il se donne un projet politique – en l’espèce le projet républicain. ... à l’arrivée une montée sans précédent du nationalisme autoritaire ... montée des inégalités, des fractures dans les sociétés, bref des politiques néolibérales qui ont généré contre elles du ressentiment
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urgent de construire un discours beaucoup plus raisonnable qui ne serait pas basé sur l’antagonisme entre la mondialisation et la démocratie, qui accepterait le fait national mais inventerait une nouvelle phase de la mondialisation ... Les États deviendraient les écluses capables de décider démocratiquement dans quelles circonstances une intégration économique plus approfondie est bonne ou pas ... mettre des barrières au commerce international sous la forme d’un ajustement carbone aux frontières par exemple, ou en renégociant assez durement les traités de libre-échange ... les défis territoriaux et immobiliers rendent nécessaire une instance qui fasse prévaloir un intérêt général au-dessus des situations locales, qui soit capable de redistribuer des richesses entre des territoires qui ont tendance à les concentrer et des territoires plus en difficulté. Cette instance, c’est l’Etat-nation ... redistribution à la fois entre les individus et entre les territoires
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En revanche donner davantage d’autonomie aux autorités locales / des dépenses d’allocation / projets locaux d’aménagement / proximité avec les problèmes des habitants ... l’économie sédentaire ... agriculteurs aliments frais + services environnementaux ... artisanat / rénovation thermique ... emplois non délocalisables
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re-politiser l’Europe, mieux connecter toutes ces institutions européennes à la vie démocratique ... Aux États-Unis, l’anti-trust a été capturé par des lobbys et des intérêts industriels divers, qui ont petit à petit affaibli toutes ses défenses immunitaires et ont mené à la constitution de gigantesques oligopoles ... d’accord avec Thomas Philippon : la politique anti-concentration européenne ne mérite pas l’excès d’indignité qu’on lui oppose parfois, en revanche je n’arrive pas à me satisfaire d’un système où le citoyen n’a pas son mot à dire ... une Europe-puissance, une Europe des biens publics, etc. car il est nécessaire de passer à l’échelle dans un certain nombre de domaines. Il faut simplement qu’elle soit mieux connectée au fait national.
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décélération sélective ... si démondialiser ça veut dire re-nationaliser intégralement les économies, nous sommes face à une impossibilité, qui découle de l’incompatibilité de cette proposition avec une économie de la connaissance hyper-liquide, hyper-fluide, et en même temps hyper-industrielle ... on se dirige en réalité vers une régionalisation des chaînes de valeur, parce que les coûts de l’énergie et donc les coûts de transport vont fatalement augmenter / conscience écologique ... être moins naïves aussi dans les relations avec leurs partenaires économiques que sont la Chine et les États-Unis ... passer des accords de réciprocité / une partie de la valeur ajoutée locale
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Le populisme est assimilé dans l’ouvrage à un courant de droite radicale, alors que ce phénomène peut prendre différents aspects. Il traduit justement ce désajustement entre les lieux de la prise de décision et les lieux d’élaboration démocratique avec cette volonté de Take back control. Est-ce-que la solution ne résiderait justement pas dans une forme de populisme républicain ?
DD – C’est une excellente question : le populisme n’est pas une idéologie, c’est un style caractérisé par la valorisation du bon peuple face à des élites corrompues, un recours assumé à la violence verbale, une exaltation de la force physique, une méfiance vis-à-vis de toutes les médiations comme les partis politiques, une désintermédiation entre le leader « hyperincarné » et la masse, etc.
« La logique de la nation démocratique est une logique affinitaire davantage qu’identitaire. »
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à la question « certains éléments du populisme sont-ils parfois positifs pour re-dynamiser un peuple politique ou re-politiser une action ? », je réponds pourquoi pas. Mais encore faut-il être très prudent
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l’essentiel de la dynamique républicaine : sa capacité à convertir la dynamique des conflits sociaux en une énergie positive qui prend chair dans des lois, dans des institutions. ... On a besoin de puissance publique, on a besoin de biens communs, en conséquence de quoi on a besoin de débats publics ... Le bien commun est le résultat d’une délibération, mais qu’elle puisse se faire sereinement exclut un style politique empreint d’une trop grande violence.
Lenny Benbara est analyste politique et spécialiste de l'Espagne et de l'Italie, ainsi que de la politique européenne. Il est diplômé de l'ENS de Lyon et est économiste de formation. Il a par ailleurs fondé Le Vent Se Lève où il officie en tant que responsable du développement.
TAGS Capitalisme cohésion territoriale david djaiz Europe nation néolibéralisme Populisme République Territoires
Ndlr : si j'ai bien compris, il ne prône pas du tout une démondialisation (mais une décélération sélective) ni la fin du néolibéralisme, mais une économie duale (chaînes de valeur globalisées / économie sédentaire). Il termine en laissant la porte ouverte à un populisme éthique (bien qu'il manque la notion d'oligarchie tout en citant les oligopoles, comme s'il n'allait pas au bout du raisonnement, restant centré sur la notion d'élites) et fait l'éloge du débat pour régler les conflits. CONCLUSION : texte qui ouvre des ponts vers une société vivante et éthique ? À SUIVRE !
54 minutes
Aujourd’hui dans Affaires sensibles : la visite de Raoni à Paris, il y a trente ans. Invités le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone et Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante qui a mené une enquête sur la dernière venue de Raoni à Paris pour Le Monde.
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989 © AFP / YVES SIEUR
Le 12 avril 1989, les Français découvrent pour la première fois – en direct à la télévision – le visage d’un homme semblant surgir d’un autre siècle !
Lui – coiffé de sa parure de plumes jaunes, maquiller de ses peintures de chef de guerre et arborant fièrement son labret rond traditionnel en bois qui lui distend la lèvre inférieure – c’est le cacique Raoni, chef des Indiens Kayapos – une tribu amérindienne !
Face à la caméra, cet homme – aux yeux cernés d’un épais maquillage noir – dénonce le péril qui plane sur son peuple, les menaces qui submergent les tribus indiennes du Brésil et enfin le danger qui guette l’humanité tout entière !
« Chaque jour » explique le chef Raoni « des monstres de métal viennent saccager la forêt verte et coloniser les terres sauvages ». Derrière ce discours alarmiste, Raoni veut sensibiliser l’opinion mondiale sur la défense des droits des Amérindiens et surtout avertir de la nécessité absolue de protéger la forêt amazonienne !
Première étape d’un tour du monde de 60 jours – qui va le conduire dans 17 pays – le voyage de Raoni à Paris au printemps 1989 est considéré – aujourd’hui encore – comme le moment fondateur d’une prise de conscience planétaire pour la biodiversité et la sauvegarde de l’Amazonie.
Mais pour quelles raisons et surtout comment cet homme s’est-il retrouvé en France, sur un plateau de télévision par une soirée d’avril 89 ? De quels dangers pour la forêt amazonienne et les tribus indigènes parle-t-il ? Et enfin, quelle fut la portée réelle de son voyage ?
Invités Gert-Peter BRUCH et Sabah RAHMANI.
- Avec nous en studio, le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone, il se bat depuis plus de 30 ans pour soutenir les peuples autochtones dans leur combat international contre la déforestation. Il l’auteur d’un documentaire intitulé Terra Libre et consacré à la mobilisation internationale des peuples indigènes du Brésil.
Gert-Peter BRUCH © Radio France / Valérie Priolet - Egalement avec nous par téléphone, Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante et collaboratrice au quotidien Le Monde. Rédactrice en chef adjointe du magazine Kaizen. Elle est l’auteur – avec Nicolas Bourcier et Claire Gatinois – d’une passionnante enquête en deux volets disponible sur le site internet du Monde, enquête qui revient sur les coulisses de la dernière venue de Raoni à Paris et sur le rôle trouble joué par Jean-Pierre Dutilleux dans cette affaire.
Ressources documentaires Film documentaire Raoni de Jean-Pierre Dutilleux, 1977
Livres :
Raoni, mon dernier voyage de Jean-Pierre Dutilleux,qui vient de paraître chez Arthaud
Raoni, mémoire d'un chef indien de Jean-Pierre Dutilleux, éditions du Rocher, 2010
Raoni, le tour du monde en 60 jours d'un indien, de Jean-Pierre Dutilleux et Patrick Mahé, édition N°1 Filipacchi, 1989
Programmation musicale : Rodrigo AMARANTE : Tardei STING : One fine day STING : Fragile
Les invités Jean Pierre Dutilleux Cinéaste
L'équipe Fabrice Drouelle Producteur Christophe Barreyre Rédacteur en chef Khoi Nguyen Réalisateur Adrien Carat Rédacteur Valérie Priolet Attachée de production Murielle Perez Programmatrice musicale
Thèmes associés Histoire Amazonie biodiversité
Créée en 1989, l’Afci est l’association française de référence en communication interne.
Elle regroupe plus de 800 membres, professionnels de la communication représentant tous les secteurs d’activité, répartis dans toute la France.
L’ambition de l’Afci est double :
- renforcer la place de la communication interne dans les organisations et les pratiques de management,
- accompagner les évolutions de la communication interne pour en faire une fonction stratégique au service de la performance économique et sociale des entreprises.
Pour y parvenir, l’Afci offre à ses membres un espace de professionnalisation, d’échange, de rencontre et d’ouverture.