La France en 2050 - L'émission - Diffusée en direct le 13 janv. 2025 / Institut La Boétie
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Lundi 13 janvier, l'Institut La Boétie vous proposait sa deuxième émission en direct : « La France en 2050 », à l'initiative de son département de géographie !
Après une introduction sur le rôle de la prospective et sur notre rapport au futur, l’émission abordait à travers trois plateaux, trois sujets essentiels pour la France de 2050 :
00:00:00 Le rôle de la prospective
00:12:53 Une France en insécurité écologique ?
00:49:20 Une France sans industrie ?
01:34:14 Une nouvelle France ?
Avec nos invité·es exceptionnel·les :
• Frédéric Gilli, économiste de la ville, professeur à l’école urbaine de Sciences Po Paris, fondateur de la revue en ligne Métropolitiques
• Jean-Luc Mélenchon, co-président de l’Institut La Boétie
• Cécile Gintrac, géographe, co-animatrice du département de géographie de l’Institut La Boétie
• Martine Drozdz, géographe et spécialiste de l’adaptation des villes aux risques climatiques (urbaniste)
• Anaïs Voy-Gillis, géographe spécialiste de l’industrie
Tr.: ...
le rôle de la démocratie, permettre une discussion ... néolibéralisme, privatisation des données ... aménagement du territoire ... PPR (Plan de prévention des risques), PPRI
30:00 terminer ACT
Voici venir le temps où nos déjeuner s'ouvrent à l'extérieur. Invité cette semaine Bertrand Chateau, prospectiviste énergétique. Qu'est-ce que la prospective
Paul Vannier @PaulVannierFI · 3 août
Ce matin nous présentons notre proposition de loi visant à garantir le droit fondamental à l’éducation.
Moins d’un mois avant la #rentréescolaire tout laisse en effet à penser que le droit à l’éducation des élèves peut être mis en cause en septembre prochain. #PPLRentrée
Image
Jérôme Legavre et 6 autres personnes
73 - 327 - 660
-> https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/dossiers/droit_education_fondamental
fait notamment référence à la DEPP : Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance
Yves Marignac a retweeté Charline DUFOURNET @dufournet_c · 14 avr.
Le rapport détaillé du scénario négaWatt 2022 sort aujourd'hui 🥳
Pour en savoir plus sur les hypothèses et la construction par secteur du scénario, c'est par ici ⬇️ Bonne lecture!
Citer le Tweet
Association négaWatt @nWassociation · 14 avr.
Scénario #négaWatt 2022 : de nouvelles ressources sont disponibles ! Pour comprendre plus finement la structuration, les hypothèses et les résultats du scénario négaWatt, nous mettons à votre disposition 2 nouveaux documents #Prospective #énergie #climat #neutralitécarbone 1/4
...
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11 Commentaires - Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter.
Basile Bolide• Il y a 2 jours
Pourquoi y a t il quelque chose plutot que rien ?..tout simplement
parceque il y a ... la conscience...c'est seulement pour cette raison
qu'il y a "quelque chose"...ça change du transhumaisme ...
Chahadu30• Il y a 2 jours
Pauvre homme dérangé et dangereux pour des esprits faibles. Et dire que le public se rie de ses extravagances il se croit tellement intelligent mais n'a pas une once de sagesse.
Chahadu30• Il y a 2 jours
Intervenir sur les fœtus et de quel droit? Il se prend pour Dieu il a oublié ou ignore t'il qu'il doit mourrir et retourner à la poussière un jour. Il est encore temps pour lui de se repentir avant quil ne soit trop tard et de redescendre de son pied d'estale et inutile de croire qu'il va vivre éternellement sans se secouer...
Giusi• Il y a 3 jours
qui lui à donné le consentement de nous manipuler génétiquement ? ce mec est taré !les fous sont en liberté.
Emmanuelle ROBIN-DUHAMEL• Il y a 3 jours
C'est ce fou qui promus les avancées Tech/AI et Biotech d'Elon Musk en Farance dans les grandes écoles pour conditionner les jeunes de la Centrale par exemple. Pure spéculation / réglementation et l'éthique. C'est de l'eugénisme sociale. Sans compter sur l'automatisation via l'IOT. ça va très vite depuis 2 an...
ROISIN Patrick• Il y a 3 jours
Quel suffisance cet alexandre. En tout cas cette obsession du transhumanisme ne lui réussi pas beaucoup, car il a prit un sacré coup de vieux depuis dette conférence (6 ans)
Pascal29s• Il y a 3 jours
Décidément inaudible ce mec méchant, il faudra un jour le déconnecter, ou le reconnecter à la réalité
Jul397• Il y a 3 jours
Si il a un problème avec la vie, qu’il se fasse modifier la tronche si ça l’amuse ce gros naze mais qu’ils ne fassent pas chier les gens normaux qui veulent vivres en paix et en harmonie car le risque est là avec ce genre de débile, on l’a bien vu avec le Covid par exemple !
Physique• Il y a 3 jours
Ont nous amènent dans un Bon monde de retarder mentaux braves gens nous allons devenir des petites tapettes voilà le monde de demain
ztn48223• Il y a 3 jours
Pour ce débile mentale, le but de la vie c'est des circuits imprimés...
Richard Jehl• Il y a 3 jours
Le summum de l'égarement, et de l'irrespect de la nature...donc de l'être humain. C'est étonnant de confondre l'intelligence avec un programme informatique, car un programme informatique c'est tout le contraire...c'est un esclave au service d'un pouvoir pensé, souhaité. Un outil opérant un programme n'a aucune intellig...
Tr.: ... laurent.alexandre@dnavision.be CANAL+ 2050
Connue / mel de pdr du Fri, 10 Sep 2021 09:27:54 +0200
Ndlr : tenir un discours péremptoire en 2015 sans un mot sur l'anthropocène, le climat, la biodiversité, les approvisionnements matières, les risques d'effondrement... PATHÉTIQUE...
Quant aux commentaires, ils le rendent souvent responsables de ce qu'il énonce. En le faisant de cette manière, il prête le flanc à l'amalgame...
... consiste à reproduire et à améliorer les processus et mécanismes à l’œuvre dans les plantes ... août 2015, des chercheurs australiens de l’Université de Monash, à Melbourne ... nouveau record, en portant à 22 % le taux d’efficacité de leur « feuille artificielle » qui décompose l’eau grâce à la lumière du soleil pour produire de l’hydrogène ... cellules photovoltaïques multi-jonctions ... électrodes en mousse expansive de nickel ... avril 2016, des chercheurs danois et suédois de l’Université de Copenhague et de l’Université technologique Chalmers (Suède) ... méthode à partir de biomasse, produire des biocarburants et d’autres substances chimiques sans émettre de CO2 ... “photosynthèse inverse” ... ont eu recours à une enzyme synthétisée par certaines espèces de bactéries et de virus ... cycle CETCH ... feuille bionique ... nouveau catalyseur cobalt-phosphore ... montrer que les nanotechnologies pouvaient non seulement permettre d’augmenter l’efficacité du processus naturel de photosynthèse, mais pouvaient également être utilisées pour transformer la plante afin qu’elle puisse devenir un "capteur" très sensible pour détecter le monoxyde d’azote (NOx), un polluant nocif produit notamment par les véhicules thermiques ... intégrer de la chlorophylle à des transistors électroniques sur graphène, ce qui a donné naissance à un « phototransistor » ... "sandwich" moléculaire graphène-chlorophylle ... aux confins de la physique, de la chimie, de l’électronique de la biologie : les nanobiotechnologies ... faire d’une pierre trois coups : accélérer le basculement énergétique mondial vers les énergies propres, valoriser et recycler le CO2 pour en faire une « matière première » utile à l’économie et enfin produire massivement et de manière propre de l’hydrogène ... carburant, vecteur énergétique ... approche résolument transdisciplinaires et en favorisant le dialogue et l’échange ...
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Pour de nombreuses personnes, la crise sanitaire a renforcé le sentiment que notre modèle devrait changer en profondeur, afin de préserver le climat et notre avenir.
Depuis le premier confinement, nous sommes de plus en plus nombreux à nous questionner sur le futur et sur notre façon de consommer. La situation que nous vivons cette année et l'expérience du confinement nous poussent à prendre du recul sur notre société, nos modes de vies et nos priorités.
Dans cette série "Science et Fictions", animée par Cyrus North, nous vous proposons un dialogue entre un expert (architecte, anthropologue, agronome) et un autre intervenant du monde de la création (autrice, poétesse, chef) sur 3 problématiques : l’habitat, le voyage et l'alimentation de demain. Cyrus North les pousse à imaginer à quoi pourrait ressembler un futur plus écologique, en se basant sur le réel - l'état des connaissances - tout en laissant libre court à l'imagination, la fiction ou la création.
Episode 1 : "Habiter demain"
Intervenants : Antonin Yuji Maeno, architecte et fondateur de l’agence Cutwork et de Catherine Dufour, autrice de science-fiction, membre du collectif Zanzibar.
Crédits
— Agence : 84.Paris
— Directeurs de la Création : Olivier Bienaimé, Hervé Bienaimé
— Planning Stratégique : Charlotte Faure
— Direction Artistique : Basile Protat
— Conception Rédaction : Emile D’Orsay
— Responsables agence : Arnaud Depaul, Gwenaëlle Legallais
— Studio de Production 84•Paris : Antoine Arnoux
— Producteur agence : Michaël Ligier
À propos de nous
Greenpeace est une organisation internationale qui agit selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et la biodiversité et promouvoir la paix. Elle est indépendante de tout pouvoir économique et politique et s’appuie sur un mouvement de citoyennes et citoyens engagés pour construire un monde durable et équitable.
4 commentaires
Tr.: ... culture interstitielle d'Alain Damasio, développer des liens ...
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?RxIcQA
sur la question de l'emploi dans les filières électriques, étude très intéressante qui montre une intensité "nombre emploi/TWh produit" pour les EnR assez importante, si ce n'est supérieure aux filières historiques (nuke/thermique/hydro) : https://ufe-electricite.fr/publications/etudes/article/etude-prospective-emplois-et-competences-de-la-filiere-electrique-1959
UFE - Union Française de l'Électricité
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 30/10/20 à 11:15 de Sean du Cambraisis (livret énergie de LFI)
Etude prospective des coûts de production d'électricité selon différents scénarios, réalisée par l'ADEME pour la période 2020 - 2060. Cette étude permet de comparer les solutions de production d'électricité ENR et nucléaire, même si avec la volatilité du prix des matières premières, les chiffres sont bien sûr à manier avec précautions.
3.76 MB
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 22/10/20 à 23:09 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
Ndlr : retrouver le lien original ACT
4 septembre 2020 dans Actualités, AMFiS 2020, Vidéos
Retrouvez la conférence des AMFiS 2020 « Peut-on conjuguer sobriété énergétique et Green New Deal ? » avec :
- François Briens (chercheur en prospective et transition énergétique),
- Zeynep Kahraman-Clause (The Shift Project),
- Angela Bovo (groupe énergie LFI)
Notre invitée Zeynep Kahraman-Clause a eu un empêchement de dernière minute lié à une contrainte familiale, d'où son remplacement par Thierry Caminel de l'Institut Momentum
Aussi en ligne à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?nll3kA
Transcription :
...
scénario négawatt, équation de kaya PIB/efficacité énergétique (PIB doit baisser de 2%/an),
si on mise sur le progrès technologique pour provoquer ces changements le plus rapidement possible, ça va prendre tout de même un certain temps, à moins de mettre à la poubelle des tas d'actifs qui vont ??? et ont quand même des coûts économiques assez importants. Donc ya cette question d'inertie. Ya la question également de ce que le progrès technique peut faire. On parle par ex de voiture électrique pour résoudre les pb de la mobilité, à l'heure actuelle, les analyses de cycle de vie montrent qu'on peut gagner à peu près 1/4, 1/3 des émissions de GES. En remplaçant le parc automobile diesel et essence par des véhicules électriques. Ce n'est pas suffisant. En 2050, si on veut respecter les objectifs climatiques pour réduire l'élévation de la température à 1,5°C, on devrait viser plutôt -90% de GES. Donc l'ampleur de ce que permet le progrès technique à l'heure actuelle est clairement en deça des objectifs climatiques. Ya aussi avec le progrès technologique (les anglo-saxons appellent ça reping the ??? - en gros, on cueille les fruits les plus accessibles. Donc les solutions technologiques les plus abordables, les plus faciles, les moins coûteuses, son déjà mises en pratique dans la plupart des cas. Il reste finalement à mettre en pratique les solutions les plus coûteuses, les plus complexes, celles dont le gain marginal qu'on peut espérer de par ces innovations va être de plus en plus faible. Donc ya un rendement marginal décroissant de l'innovation technologique. Donc on peut en espérer de moins en moins dans le temps. Autre chose aussi, les solutions technologiques transforment le problème en un autre problème. C'est-à-dire par exemple, pour ce qui est des émissions de GES, on peu penser au nucléaire, On transforme un pb climatique en un pb de gestion de déchets radioactifs, de centralisation de l'énergie, etc. Tout un tas d'autres question pour la biomasse, on peu penser à tout ce qui est biodiversité, particules fines également. Enfin voilà, on va avoir tendance par les solutions technologiques à faire muter les pb en d'autres formes de pb, finalement à diversifier l'aventail des nuisances face auxquelles on a de plus en plus de mal à arbitrer puisque chaque jour on se rapproche davantage de notre limite planétaire. Donc les pb technologiques transforment les pb en autres pb plutôt que leur résolution. Et puis ya aussi des pb d'effet rebond en matière d'efficacité énergétique. C'est un phénomène qui correspond à l'augmentation de l'usage d'une technologie du fait de l'amélioration de l'efficacité énergétique. Par exemple, pour les automobiles, plus elles sont devenues faciles à utiliser, plus le carburant baisse de prix, on peut les conduire de plus en plus longtemps. Ça c'est les effets d'ordre direct. Mais ya aussi des effets indirects : l'économie réalisée peut très bien être réinvestie dans des billets d'avion pour partir en vacances aux Maldives. Et puis des effets de 3ème ordre, des effets dits macro-économiques où en gros, l'automobile s'est développée de telle façon qu'elle est devenue finalement une sorte de monopole technologique sur la façon de se déplacer des gens. Elle a remplacé les modes de déplacement - la marche, le vélo, le cheval, etc - au point de devenir le mode dominant. Et du coup, on a organisé l'espace et aménagé l'espace public en fonction de l'existence de l'automobile. Et donc, l'automobile qui était une option, est devenue un moyen obligé pour les gens de se déplacer. Et à partir de là, puisqu'on a organisé l'espace en tenant compte de la possibilité d'utiliser la voiture et que ça a créé cette obligation, on a créé un autre effet rebon d'ordre macro-économique qui est que on a créé des distances de déplacement que seule la voiture peut franchir au final. Donc on a généré une hyper mobilité par l'amélioration technologique mise au profit de l'automobile.
C'est un exemple parmi d'autres. On peut trouver des exemples sur le chauffage des logements, tendance à relaxer les normes de confort, à chauffer davantage. Donc les gains espérés dans l'isolation des logements ne sont pas aussi importants que ce que théoriquement on estime. C'est donc à prendre en compte. Pas facilement quantifiable surtout à l'échelle macro-économique mais qui existe et qui a des effets vraiment considérables.
Le progrès technique a d'autres facettes aussi. Il peut être utilisé pour améliorer l'efficacité énergétique. Mais pendant qu'on utilise des technologies qui réduisent les consommations d'énergie, le progrès technologique va aussi diffuser d'autres technologies qui elle, vont permettre de consommer davantage d'énergie. La r&d crée autant d'obsolescence et donc de mises au rebut d'appareils qu'elle crée des appareils plus performants.
La question des énergies renouvelables est un exemple qui est assez parlant. La plus grosse centrale solaire thermodynamique au monde actuellement est utilisée pour faire de l'extraction améliorée de pétrole. Donc on utilise de l'ENR pour améliorer l'extraction du pétrole ! Donc tant que la société ne se met pas dans le paradigme de réduction de consommation de l'énergie, tout gain d'efficacité énergétique est susceptible d'être mis à profit pour produire davantage et non pas pour polluer moins. Voilà. Ya un ensemble de raisons pour lesquelles on est en droit de se poser la question "est-ce que l'efficacité énergétique pourra faire la différence ?" vraissemblablement, sans sobriété, sans une réduction de la demande à la base de la consommation énergétique, ça va être difficile. On ne pourra pas résoudre la crise écologique comme ça.
AB : Je voulais ajouter un mot pour dire que du coup, on est dans un raisonnement général et abstrait. Mais en fait, on peut le reproduire secteur par secteur et on obtiendra les mêmes résultats. Ainsi par ex, ya un rapport qui est sorti récemment sur la question du transport aérien. Ils ont étudié pour ce domaine ce qui était faisable ou non, les possibilités de gains énergétiques en travaillant sur l'aérodynamique des nouveaux modèles, les nouvelles motorisations. Ensuite ils ont travaillé sur les perspectives de décarbonation de l'énergie. Faire voler des avions à hydrogène, à batteries ou à carburants de synthèse. Et les réponses étaient que en prenant en compte les gains qu'on pouvait espérer, compte tenu de la trajectoire historique et le fait que les technologies de décarbonation, même si elles arrivent, elles arriveront sans doute trop tard par rapport au pb climatique que nous avons devant nous. Le constat est le même : ça ne va pas suffire. Donc on va être obligés de diminuer notre usage du transport aérien. C'était pour illustrer que ce raisonnement général se retranscrit en raisonnement sectoriel. Et du coup, je propose maintenant à François ou à Thierry, de nous expliquer ce qu'est l'équation de Kaya. Et commencer à faire un premier lien entre ces gains possibles d'efficacité qu'on attend et le PIB pour nous expliquer, si on intègre la contrainte climatique, quelles conclusions en découlent.
Mr ???
... isoler les principaux facteurs qui déterminent les émissions de GES. On décompose ...
/PIB en changer par un indicateur de mieux vivre. L'énergie est notre pouvoir de changer le monde, c'est pourquoi il est corrélé complètement au PIB. Le PIB de prend pas en compte l'ensemble de l'économie domestique. De toute façon, le PIB DOIT BAISSER.
Q / crise de 2008 : date du pic de prod du pétrole conventionnel. Effet de déclenchement /augm prix pétrole, subprimes, logement plus remboursé, etc. Cela va se reproduire de plus en plus dans l'avenir.
/découplage relatif énergie/pib ou absolu faire augm le pib
réduire les externalités ? /progrès technologique non
rapport ??? depuis les années 2000 l'écon de plus en plus intensive en matériaux. En suisse, on a tenu compte des externalités des importations. Il n'y a pas d'ex. de découplage pour l'instant. Donc pari risqué pour la survie de l'humanité.
Sur les politiques de décroissance, réintroduire plus d'énergie humaine ? ndlr : dualité travail intellectuel / travail physique ?
est-ce que l'état providence survit à la récession ?
Les pb de changement sont monstrueux. Ça fait 48 ans qu'on le sait mais on reste dans le déni. Difficile d'imaginer moins de pouvoir d'achat, etc.
Q / baisse des salaires faisable politiquement NON mais ça va arriver
par l'éducation, semer les idées pour éviter le pire. Imaginaire du moindre mal (personnel).
Pouvoir d'achat défini / prix ex immobilier qui a doublé depuis 50 ans. Que soumettre au marché ? ya les communs / autogestion, communautés, am qual de vie, lien social,
/ densité énergétique
/ ferm parc nucl augm ges ??
Q d'une femme : tout dit avec côté négatif. Sortir d'un discours scientifique. Faire des choix pour vivre avec sérénité. /confinement, pause. Avoir un discours plus poétique, littéraire.
besoin de l'art, ciné, littérature, pour décrire la sobriété.
Q /green new deal : plan de relance écologique : nouvel avatar de la croissance verte se nourrit de roosevelt mais ça ne peut pas marcher.
Ex. 100 milliards / importer du gaz russe.
Le mot pétrole n'apparaît pas. Au lieu de ça, on parle d'hydrogène.
Q De quoi parler ?
garder les gens au travail, reflet d'une société qui ne veut pas... penser le temps libre.
Remplacer la relance par la résilience.
Prêts à prendre moins la bagnole, l'avion.
Ne voit pas ça comme pessimiste.
3 >> syst utopiques : /54% c'est l'utopie écologique donc pas pessimiste
Q /femme : /sobriété nationale /monde guerre se faire écraser, impasse.
Oui. Mais si on se scratch moins fort on vivra plus
Q / progrès réd tps trav besoin de plus d'én humaine donc cul entre 2 chaises /externalités écon du loisir tourisme très carbonée ?
/hypothèse passer au nucléaire peut amener de l'adhésion
la réd tps trav condi de la démocratie
un anthropo age d'or les chass cueill trav 5 h /j
/ automobile illitch calculait la vitesse généralisée de l'auto dépend du revenu ~12 km/h
Q /crise énergétique paysan, l'agri était neutre au niv énerg maintenant 10/1 !!! :élevage cesse l'emploi de machines et de pétrole, ça demande tout une organisation.
Q /vocabulaire /état providence à supprimer /pouvoir d'achat inventons un nouveau langage = POUVOIR DE VIVRE
Q / gaz russe / fin du nucl
/quotas carbone nouvelle monnaie
des expérime au RU
plus de manuel, de trav humain, déformater le vocabulaire
/gaz /gest intermittence conséquence du non découplage il faut choisir 2 / 3
Q /intro du temps à =scénario /corrélation pib énergie mais intro du temps faire baisser les conso ex le bâtiment dans un 2e temps se satisfaire d'une baisse de salaire ça ne veut pas dire une perte de qualité now économie de l'énergie au sens économiser,
/ temps faire plus vite pas nécessaire /temps trav d'éduc ex smartphone, obsolescence programmée peut se faire rapidement
/accélér du temps arthur troza ??? q utilitariste
/temps on est en urgence absolue baisser de 5% /an on n'a donc plus le temps !
la sobriété est récessive ex le covoiturage moins de voit d'essence etc.
c'est ainsi, faire avec.
Mme ?? /réalité énerg ex voiture, syst indust. ex laminoire marseille /1 personne !
/population /malthus oublie la quantité de ressources ex modes de vie usa allucinante => marxisme
/ressources /renouvelable un code /temps de renouvellement /sensibiliser les gens remettre en cause la sonso à tout prix, philo profonde APPLAUDIE
A quatennens s'exprime
/indicateurs comprendre la chaine de prod -> perception de ce que ça implique vraiment
/tmps de renouvellement est psychanalitique conscience de notre propre finitude moins de prétentions à laisser des traces
???
/nucléaire : issue des déchets narration d'enfants gâtés, ce chgt de comport mais les gros, non. /chauffage aberration /shift proj : créer de l'emploi dans un monde à -5%/an du pib ensuite, un socle énerg sinon descente énerg trop forte et ça ne marche pas, c'est plutôt par défaut. trajectoire de moindre mal. éviter l'effondrement. et accepter les risques. risuqe à 1 milliards de morts ou déplacés / degrés en plus
Q /découplage /historien NON chaque fois que nouvelle én augmentation!
et
/énergies globales rempl /én renouvelables
l'hydro et la biomasse, l'intermittence,
/avant révol indus pas de croissance donc pas de découplage
l'én nucl <10% de l'én. demand response ex effacement
/step où mettre le curseur, débat avec le maxi d'infos
quelle population avec quel mode de vie ?
Q /modèle cubain arrêt appro gaz russe : baisse de 2 ans à -20% ! exode massif mais dû à quoi ? mais indicateurs de qual de vie restent élevés
/club de rome déclic mvt des obj de croissance, asso délocalisons ???
expliquer autour de soi ce qu'on a compris; Chaque discours a son pubic
Q /asso de covoit /cuba covoit obligatoire /mesure autoritaire on réduit de 20% ém de carbone !! en chine idem.
L'autre curseur, individuel
Q /démocratie ex usa /fin partis à qui bénéficie le crime comment vous, les gens de droite, comment leur parler ?
être factuels, ex / pétrole pas de doutes chiffres comme *5%/ans, rapport meedows, biais cognitifs
démocratie directe ex conv cit climat la solution /démocratie directe => info raisonnée, l'information de l'opinion, la croyance, la convertion
laisser les ressources dispo sous terre
nbreux angles d'attaques
ensemble de courants qui convergent vers la décroissance
thèse de tymoty paris ???
/statu quo impossible
Fin
À partir du 31 mars, découvrez les technologies à ne pas manquer en webinaires et sur https://www.tpm2025.fr/
Mené depuis plus de 20 ans par le Cetim - avec l’appui de la FIM ... exercice de prospective ... Conduit tous les cinq ans ... alimenter le référentiel de l'Industrie du Futur
Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique : Rapport & Référentiel méthodologique
Au terme de près de deux années de travaux, The Shift Project a publié le 7 novembre 2019 le rapport « Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique » et le « Référentiel méthodologique pour les études prospectives sur la transition énergétique et électrique » associé. Cette étude vise à nourrir le développement d’un débat scientifiquement éclairé sur la transition énergétique via l’approche par scénarios, avec pour point de départ la problématique des systèmes électriques.
Le Rapport, le Référentiel et le Résumé aux décideurs sur la page de la publication : « Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique » : le nouveau rapport du Shift et son « Référentiel méthodologique » https://theshiftproject.org/article/explorer-avenir-planifier-transition-referentiel-rapport-shift/
La première publication du 7 novembre 2019
Si le Référentiel méthodologique est destiné aux producteurs de scénarios, sa synthèse et son résumé intéresseront également tous les acteurs de la société qui sont amenés à lire des études prospectives sur la transition énergétique, ou qui cherchent simplement à s’informer sur ce sujet.
A propos du Référentiel méthodologique…
(composé de 12 Dossiers Techniques) est une proposition du Shift Project, inspirée par de nombreux experts et de nombreuses études prospectives existantes. Il s’agit d’une première brique : ce Référentiel est ouvert à des co-constructions ultérieures avec celles et ceux qui l’utiliseront, et avec les lecteurs de scénarios.
Ce Référentiel se base sur les pratiques observées dans les études prospectives existantes. Certaines pratiques n’ont pas été examinées, car pour chaque aspect clé, nous n’avons examiné que quelques études pour avoir une idée des pratiques actuelles et de leurs fondements. Nous n’avons pas non plus validé nos interprétations avec les producteurs de scénarios.
…et des suites de nos travaux
C’est pourquoi nous souhaitons produire des benchmarks complets de certaines études existantes, et valider ces benchmarks avec les producteurs de ces études : c’est la prochaine étape du projet.
Dans ce but, nous élaborons une « liste de transparence » (« checklist ») basée sur les recommandations du Référentiel, et qui pourra être remplie pour chaque étude prospective afin d’en décrire les stratégies et les pratiques vis-à-vis de chaque recommandation. La vocation ultime d’une telle liste de transparence est que les producteurs de scénarios l’utilisent comme un « pense-bête » au cours de la production des scénarios, et qu’ils la renseignent eux-mêmes pour publication avec le rapport. La communauté serait alors efficacement informée sur les spécificités de leur étude prospective par rapport aux autres études prospectives.
Une fois cette liste de transparence remplie, une « carte d’identité de l’étude prospective » pourrait en être extraite, afin de synthétiser les pratiques de l’étude prospective en question.
—
L’étude est le fruit d’un travail dirigé par Nicolas Raillard, chef de projet expérimenté et ingénieur spécialisé dans les systèmes complexes, et ont bénéficié des contributions d’une centaine d’experts et de parties prenantes, notamment lors d’Ateliers Collaboratifs le 18 juin 2019.
Vidéo de présentation du rapport par son auteur : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qVRlbA
Contact : Nicolas Raillard – nicolas.raillard@theshiftproject.org
|Général|Commentaires fermés
Selon un rapport de BloombergNEF, la baisse des prix de l’éolien et de l’énergie solaire vont favoriser la montée en puissance de l’hydrogène vert. Et le déploiement de cet hydrogène pourrait contribuer à faire baisser de 34% les émissions de CO2. Le rapport estime qu’il pourrait être utilisé dans des secteurs très dépendants des produits fossiles comme la production d’acier, le transport lourd, la navigation maritime et la production de ciment.
Bloomberg entrevoit un prix au kg compris entre 0,8 et 1,6 $ avant 2050, ce qui le rendrait compétitif face au gaz naturel dans des pays comme l’Allemagne, le Brésil, la Chine et l’Inde.
Toutefois, pour être déployé massivement, l’hydrogène vert nécessite un soutien clair des gouvernements et l’application de règles strictes concernant la neutralité carbone.
Le groupe INSA, composé de 7 instituts sur le territoire national, d’un INSA international au Maroc et de 6 écoles partenaires, s’est lancé dans une démarche prospective, pensée pour avoir encore sens d’ici à 2040. Elle s’appuie sur les enjeux de transformations climat-énergie, numériques et sociales et veut répondre à de nombreuses questions pour permettre aux écoles d’innover sur une offre renouvelée de programmes et de former les ingénieurs humanistes de demain, tout en favorisant une ouverture sociale, autour d’un modèle inclusif mais néanmoins sélectif avec un taux de croissance de candidats de plus de 4 % l’an dernier.
Au cœur de la démarche prospective du groupe INSA (14 écoles d'ingénieurs post-bac) qui doit permettre de repenser la formation d’ingénieur, figure son modèle inclusif, « où les sciences, les technologies et les humanités, mieux partagées, s’hybrident et servent une société moins fragmentée et une économie plus saine dans des territoires aux environnements préservés », explique Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon. Pour faire face aux mutations qui s’annoncent et qui posent la question des nouvelles compétences pour l’ingénieur et le docteur, dans ses exigences de maîtrise du sens et du progrès, le groupe pense le futur du profil INSA au travers de son Institut Gaston Berger (IGB).
L’ingénieur humaniste
... fierté à construire un profil d’ingénieur équilibré, où les technologies et les humanités s’entremêlent. Mais les transformations sociales, écologiques et numériques que l’on observe nous poussent à nous questionner : comment, aujourd’hui, nous, écoles d’ingénieurs, amenons nos élèves et nos doctorants à être force de proposition en termes de technologies, pour construire un monde plus durable ? L’épaisseur culturelle de l’ingénieur aujourd’hui n’est plus une option. »
... Une prospective imaginée et créée, en son temps, par Gaston Berger, philosophe et créateur des INSA, dont la grande spécificité est d’estimer « que ce sont les acteurs eux-mêmes qui doivent penser leur futur ». Ce sont donc tous les membres du personnel des écoles et les étudiants qui sont invités à s’impliquer dans cette démarche co-constructive. « Cette démarche, qui peut s’avérer complexe dans une période où notre agilité financière est moindre, ne peut être que vertueuse : elle nous oblige à prendre le temps de nous poser, d’analyser les grandes orientations à choisir dès aujourd’hui pour commencer à faire levier. C’est un outil politique puissant et structurant pour le groupe, qui nous permet de mobiliser nos communautés. Et ces dernières répondent à l’appel », poursuit Bertrand Raquet.
9 enjeux clés pour penser #INSA2040
Après l’INSA Lyon et l’INSA Toulouse, c’est donc le groupe dans son ensemble qui entame cette réflexion profonde et structurante. Elle mènera à un nouveau plan stratégique, à l’horizon 2021.
... cinq scénarios et neuf enjeux clés ont été retenus : articuler diversité, excellence et massification ; affirmer le modèle INSA dans la stratégie à l’international ; focaliser la recherche sur des enjeux sociétaux majeurs en synergie avec la formation ; préserver autonomie et liberté dans une dynamique d’alliances stratégiques ; partager avec les entreprises des valeurs sociales, environnementales et économiques ; réinventer la formation pour accompagner le changements de société ; incarner l’humanisme scientifique ; oser l’esprit pionnier ; mettre les personnels au cœur du projet #INSA2040. « Parmi les thématiques relevées, figure en premier lieu la question de l’articulation entre diversité, excellence et démocratisation
LE MONDE DANS 100 ANS, DÉBARRASSÉ DU CAPITALISME - ALAIN DAMASIO, PABLO SERVIGNE
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Par lemediatvAccount avatar
S’il ne s’agissait que de réparer le monde, on serait armés. Une clé à molette, quelques vis, deux ou trois boulons, et tout repartirait. Mais le monde n’est pas cassé, il est perdu. Il est égaré, il est foutu. L’humanité se pousse elle vers la sortie ; vers son extinction totale ou juste cérébrale.
C’est tout le mécanisme de l’humanité qu’il faut revoir, la bagnole entière qu’il faut changer. À condition que ceux qui conduisent le modèle actuel veuillent bien sortir. À condition de s’autoriser à les éjecter. Il se peut ainsi que le salut du monde passe par une certaine rudesse. Il se peut que parmi les neuf moyens infaillibles de le sauver ne figure pas le yoga.
Retrouvez pendant 2 heures François Bégaudeau en conférence, en direct du théâtre du Rond Point, dans le cadre du festival "Nos disques rayés #4 : Réparer le monde" dont le Média est partenaire.
Théâtre du Rond-Point, Paris - Festival "Réparer le monde - Nos disques sont rayés #4 », du 4 au 15 février 2020
Le programme complet : http://bit.ly/2Ghh3Jr
.#Begaudeau #DisquesRayés
Confidentialité Publique Publié originellement 04 février 2020
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : actualité ; gouvernement ; manifestations ; RATP ; retraites
et aussi à
https://www.youtube.com/watch?v=BfZVPFETID8
"
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Nous sommes le 4 février 2120. Paris est-il toujours Paris ? Des bisons broutent-ils la prairie autour du Rond-Point ? Et le théâtre est-il désormais une ferme en permaculture, un atelier low-tech ou un centre d’hébergement pour les migrants climatiques ?
Pour apprivoiser l’avenir, jouons ensemble que nous sommes un siècle plus tard, réunis à nous remémorer l’effondrement et son dépassement inattendu : comment nous sommes sortis de la dissonance cognitive qui empêchait la mobilisation générale alors que l’alerte sonnait depuis des décennies ; nos stratégies de (sur)vie ; cette nouvelle façon de s’émanciper par et au-delà des technologies ; les rétromorphoses insoupçonnées du capitalisme ; le renouement au vivant en nous et hors de nous ; l’amitié, le collectif, le temps retrouvé.
L’auteur de science fiction Alain Damasio et le collapsologue Pablo Servigne viennent de planètes différentes, mais ils croient l’un comme l’autre aux vertus expérimentales de la fiction. Porteurs tout au long de la soirée de brèves narrations qui nous font toucher le basculement en cours, ils en déplient les enjeux avec leurs invités artistes et penseurs – et avec le public. #Futur #Effondrement
Catégorie Actualités et politique 10 commentaires
Rackham le Rouge* il y a 2 heures
Sur les questions abordées dans la vidéo, je recommande vivement cette excellente vidéo du philosophe communiste Georges Gastaud : https://youtu.be/v1fNrMnP0xA
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entrepreneur, spécialiste des médias sociaux et du web social, enseignant dans la section Masters de l'Université de la Sorbonne CELSA ainsi qu'au Medialab de Sciences Po.
... le web est devenu un outil de surveillance ... Le développement de la reconnaissance faciale, couplée à un contexte sécuritaire et à une ignorance coupable des citoyens, nous conduit droit dans une société privative de liberté. Les caméras installées dans les grandes villes, ces fameuses « caméras intelligentes » censées assurer une protection, seront bientôt capables de nous verbaliser automatiquement au moindre mégot jeté ou passage piéton non respecté. Le programme européen INDECT réuni toutes les données des caméras européennes qui sont collectées par une dizaine d’universités du continent…
Ces Big Data permettront d’améliorer le fonctionnement de la reconnaissance faciale. Concrètement, c’est l’oeil de l’Etat. A terme, 100% de l’espace public sera contrôlé. C’est Big Brother au sens propre. Le but est d’avoir un algorithme prédictif, capable de vous dire que dans tel pâté de maisons il y a plus de risques de se passer un faits-divers. Cela existe déjà dans plusieurs villes américaines : les tournées des flics sont organisées en fonction des zones où la probabilité criminelles est plus élevée. C’est le même genre de technologies qui permet à Uber de placer sa flotte au bon endroit à Paris : il y a cinq fois moins d’Uber que de taxis dans dans la capitale, pourtant, le temps d’attente est le même.
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campagne de Donald Trump, qui a basculé grâce à la technologie de la société Cambridge Analytica (SLC) ...
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je résume : vous avez d’un côté une fachosphère puissante et compétente sur le web et, de l’autre, une technologie comme SLC, capable de cibler des internautes et d’orienter leur vote, qui est « aux mains », d’hommes d’affaires populistes acquis à la cause du RN… Voilà pourquoi je pense qu’en 2022, ou en 2027, Le RN a des chances de l’emporter. Je ne suis pas très optimiste sur ces questions, c’est vrai. Ca fatigue un peu mon entourage d'ailleurs (rire). La lueur d’espoir passe par un sursaut citoyen : il faut espérer que ces privations de libertés finissent par réveiller les consciences !
entretien réalisé avec Gaël Giraud, économiste, directeur de recherche au CNRS, ancien chef économiste de l'Agence française de développement.
... aggravation de l’impact du réchauffement climatique, de la destruction de nos écosystèmes et de la raréfaction de plusieurs ressources naturelles. Il est vraisemblable, par exemple, que le Sud de l’Europe connaisse dans les dix ans qui viennent des pénuries d’eau extrêmement graves. ... il y a un problème structurel lié aux taux d’intérêts nuls ou négatifs des pays riches. Je crains qu’ils ne restent proches de zéro de façon durable à cause de la déflation. Du coup, les investisseurs vont continuer de prendre des risques irresponsables sur les marchés financiers : plus les taux d’intérêts sont faibles, plus les investisseurs sont incités à tout risquer pour rentabiliser leurs placements. Le manque de rendement des titres obligataires devient alors une incitation permanente à la faute. Couplé à l’énormité des dettes privées (et non publiques) dans le monde, cela fait un cocktail idéal pour une nouvelle crise. ... dette des étudiants américains, qui dépasse les 1.500 milliards de dollars ... le risque que le marché du travail américain s’essouffle est réel.On pourrait alors se retrouver dans une situation analogue à celle de 2007. ... nouvelle crise des subprimes. ... dette des cartes de crédit : 1.000 milliards de dollars environ ... Les banques européennes ont beaucoup de Non-performing loans, ou des actifs “pourris" en français ... Nous sommes loin d’être à l’abri de la faillite d’un gros établissement bancaire européen. Contrairement à ce qu’elles répètent, les banques n’ont pas fini de nettoyer leurs bilans après la crise de 2008. A l’époque de Christine Lagarde, le FMI avait déjà multiplié les mises en garde à ce sujet.
Quatrième foyer : la Chine. Les banques chinoises sont des banques d’Etat publiques complètement opaques, dont on ignore une grande partie du bilan. Elles ont énormément prêté pour alimenter l’explosion immobilière sur la côte Est chinoise. Or des erreurs d’estimation des flux migratoires liés à l’exode rural chinois —- qui touche plus d’une centaine de millions de personnes sur une décennie — ont entraîné des milliers de quartiers fantômes, vides aujourd’hui. Cette bulle immobilière pourrait crever d’un instant à l’autre, un peu comme au Japon à la fin des années 1980. ... l’accumulation des dettes privées n’est pas viable
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Nous avons atteint le pic d’extraction conventionnel du pétrole au niveau mondial en 2006. Les techniques non-conventionnelles commela fracturation hydraulique de la roche ou les différents schistes ont permis au secteur pétrolier de crever le plafond conventionnel au-delà de 100 millions de barils par jour
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les communs sont et restent l’avenir institutionnel des sociétés résilientes ... Une intervention massive des Etats est indispensable pour amorcer vraiment un virage vers des sociétés bas-carboneà l’échelle des nations. Les mesures prises par le gouvernement Macron vont exactement en sens inverse : il multiplie les cadeaux aux plus favorisés et aux industries polluantes tout en détruisant les filets sociaux instaurés en 1945 : les indemnités chômage, la retraite… Cette violence à peine dissimulée derrière un faux bon sens gestionnaire s’explique peut-être par la peur de certaines élites françaises : c’est la panique avant la débâcle, et l’on tente de faire payer la note de nos errements écologiques et financiers par les classes moyennes et populaires. ... la situation est bien plus grave qu’en 1939.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1211622749879390208
Francois Briens est ingénieur et chercheur. Il a soutenu en 2015 une thèse de doctorat d’économie
Sous la direction de Nadia Maïzi-Ménard - Soutenue le 14-12-2015 à Paris, ENMP , dans le cadre de École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) , en partenariat avec Centre de mathématiques appliquées (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) (laboratoire) .
Le président du jury était Mathieu Arnoux.
Le jury était composé de Nadia Maïzi-Ménard, Jean-Michel Cayla, Michel Armatte.
Les rapporteurs étaient Fabrice Flipo, Thierry Bréchet.
Résumé
Face aux enjeux socioéconomiques, démocratiques, et environnementaux, la croissance économique comme fin en soi, ou comme condition nécessaire au « développement », est de nouveau remise en cause. Depuis le début du XXIème siècle, suscitant un intérêt grandissant et de vifs échanges, la Décroissance se fraie une place dans le débat. Après avoir resitué son émergence dans la perspective historique de la controverse qui s'est développée, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, autour de la croissance et du modèle de développement des pays industrialisés, nous suggérons une synthèse des principales idées et des propositions concrètes actuellement portées par ses partisans. Celles-ci soulèvent un certain nombre de questions complexes, pour lesquelles nous proposons d'apporter quelques éclairages à travers un exercice de modélisation prospective. Nous réalisons pour cela une série d'entretiens, qui visent à recueillir différentes visions détaillées et quantifiées de ce que pourraient être, selon les participants, des scénarios de Décroissance, ou - plus largement- des scénarios de transitions souhaitables et soutenables, notamment en termes d'évolution des institutions, des modes de vie et de consommation, pour la France. En parallèle de ces entretiens, nous développons un modèle spécifique de simulation dynamique de l'économie française, construit autour de l'analyse entrées-sorties, sur la base de données publiques, et incorporant un haut niveau de détail. A l'aide de cet outil macroéconomique, nous proposons alors d'explorer, sur un horizon à long terme (2060) les implications possibles de différents scénarios, dont ceux élaborés à partir des entretiens. Nous nous intéressons par exemple aux conséquences possibles en termes d'emploi, de finances publiques, de consommation d'énergie, d'émissions de polluants atmosphériques, et de production de déchets. Les résultats des simulations soulignent l'importance des choix institutionnels, des facteurs culturels, comportementaux, et « non-techniques », et le potentiel de certaines propositions des mouvements de la Décroissance. Ils invitent ainsi à ouvrir le débat autour de la construction collective d'un nouveau projet de société. Dans cette perspective, notre approche offre un support simple et efficace pour la compréhension commune et la délibération collective.
mots clés : Modélisation prospective ; Décroissance ; Macroéconomie ; Scénarios participatifs ; Métabolisme social ; Transition sociale ; Développement économique -- Modèles mathématiques .
Version validée par le jury (STAR) https://pastel.archives-ouvertes.fr/tel-01305956/document
Ndlr :
- quelle place des communs dans cette thèse ? Pas présents d'après les Relevés :
. L’article The Tragedy of the Commons (La tragédie des biens communs) de l’écologue américain Garrett Hardin, paru en 1968. Selon Hardin, la croissance de la population remettrait en cause la possibilité d’attribuer aux ressources et à l’environnement un statut de biens communs, sous peine de mener inévitablement à leur épuisement. Pour l’auteur, les problèmes liés à la surpopulation, incluant les problèmes environnementaux, n’admettaient pas de solution technique, mais nécessitaient de renoncer à la liberté de procréer.
. Dans 6.3. Quelques propositions concrètes du mouvement : ... améliorer la gestion collective des biens communs...
. Face à la complexité de notre problématique, la modélisation prospective peut constituer ici une aide précieuse. Il faut y voir là une méthode ─ parmi d’autres ─ destinée à faciliter un processus de compréhension commune et de délibération collective 117. Un modèle constitue une représentation simplifiée d’une réalité complexe ou compliquée (ou les deux), dont le rôle principal est d’apporter de l’intelligibilité. Il remplit notamment ce rôle de deux manières : d’une part en servant « d’articulation et d’assemblage de savoirs hétérogènes correspondant aux diverses composantes du système [...] et d’autre part, comme substitut au système, il autorise des jeux de simulation [...] » (Armatte, 2010a, p. 22).
. Dans Table 1 – Quelques exemples de propositions portées par les mouvements de la Décroissance, dans Modes de vie, comportements des personnes organisation sociale, 9.Mise en commun (“Commoning”) et partage : de l’habitat, des véhicules, des outils, des équipements, etc. - Figure le mot médiation :
. « La modélisation, forme postmoderne d’un mix de quantification, de formalisation, et de simulation est l’élément du dispositif scientifique qui fait médiation entre le système réel et la théorie, permettant que l’un et l’autre entrent dans un rapport spécifique, productif, fait à la fois de représentations et de transformations pratiques, mais permettant aussi que s’instaure entre eux un décalage ‘’autiste’’. » (Armatte, 2010a, p. 17)
L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a pour slogan Better policies for better lives. Belle et louable ambition.
...
Des rapports variés sont ainsi fréquemment publiés par cette organisation internationale, comme l’un des derniers en date, le Global Material Resources Outlook to 2060, sous-titré economic drivers and environmental consequences.
Dans le contexte actuel de crise environnementale systémique (érosion forte de la biodiversité, changement climatique, perturbation des cycles biochimiques, …), il est en effet bienvenu de réfléchir à l’évolution de l’exploitation des ressources métalliques, minérales, énergétiques fossiles et biomasse.
L’OCDE a donc fait plancher ses experts sur cette question cruciale. Et la réponse laisse pantois !
Dans le scénario privilégié par les auteurs du rapport, d’ici à 2060, les émissions de gaz à effet de serre augmenteraient de plus de 50%, pour atteindre 75 Gt CO2 eq par an. Où est passé, dans les modèles de l’OCDE, l’Accord de Paris et la division a minima par 2 des émissions mondiales d’ici 2050, pour atteindre la neutralité carbone entre 2050 et 2100 ? Dans ce travail, l’OCDE propose un réchauffement minimal de +4°C, dont on sait que ce serait une menace grave pour la taille et l’espérance de vie de l’humanité.
Source : Global material resources outlook 2060, OCDE
http://www.oecd.org/fr/environnement/global-material-resources-outlook-to-2060-9789264307452-en.htm
ndlr :
- vérifier en lisant le rapport originel ACT
- dispo en fr ? Q posée ATT
Info
L'environnement en péril
Deux mois avant sa démission en direct, Nicolas Hulot se retrouve à discuter de la théorie de l'effondrement avec le Premier ministre Edouard Philippe durant un "Facebook Live".
Deux mois avant sa démission en direct, Nicolas Hulot se retrouve à discuter de la théorie de l'effondrement avec le Premier ministre Edouard Philippe durant un "Facebook Live".
Nicolas Hulot a démissionné en direct sur France Inter ce mardi 28 août et expliqué longuement le pourquoi de cette décision. De nombreux concepts reliés aux "théories de l'effondrement" ont été cités par le ministre démissionnaire pour justifier son impuissance. Nicolas Hulot a-t-il a annoncé la fin de la civilisation industrielle, sans le dire ?
"Le plus petit dénominateur commun de ces civilisations qui ont disparu, si je fais court, c’est la difficulté qu’ont eu ces peuples et ces civilisations à prendre en compte la limite des ressources dont ils disposaient." C'est ainsi que Nicolas Hulot répondait à Edouard Philippe lors de leur "Facebook live" du 3 juillet dernier à propos du sujet qui "taraude"le premier ministre, selon ses propres mots : la théorie de l'effondrement, basée sur un ouvrage éponyme "Effondrement"de Jared Diamond.
Le ministre de l'écologie s'étonne de l'intérêt du Premier ministre pour la théorie de Jared Diamond (dont l'ouvrage publié en 2006 est très contesté scientifiquement), mais quand ce dernier explique qu'il y a des "solutions en changeant de modèle pour éviter l'effondrement", Nicolas Hulot souligne alors qu'"il y a quand même un point de non-retour". Moins de deux mois plus tard, Nicolas Hulot atteint son propre point de non-retour en tant que ministre de l'écologie et démissionne.
La collapsologie est « l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition et sur des travaux scientifiques reconnus » (Servigne & Stevens, 2015). Son objectif est de nous éclairer sur ce qui nous arrive pour pouvoir discuter sereinement des politiques à mettre en place. (http://www.collapsologie.fr)
Durant toute l'entretien-démission du 28 août 2018 qu'il accorde à France Inter, cette notion de "limite atteinte" et de l'impossibilité de modifier le modèle économique et ses orientations politiques — pour y inscrire une écologie efficace — tient lieu de fil rouge à Nicolas Hulot. La "catastrophe" est annoncée comme inéluctable, et le ministre pointe du doigt plusieurs aspects indirectement liés avec les problèmes écologiques, comme la "recherche de croissance à tout crin", "d'équation impossible avec les critères maastrichiens" (empêchant les investissements pour la transition écologique), "la spéculation sur les biens communs", etc. Le ministre conclut cette partie de son explication avec une affirmation qui résonne directement avec les théories de l'effondrement : "Il y a une telle urgence !".
Collapsologie et études scientifiques sur l'effondrement des civilisations
Les différentes analyses issues de la collapsologie (étude de l'effondrement des civilisations), le rapport du chercheur du MIT Dennis Meadows pour le club de Rome ("Les limites de la croissance" sorti en 1972, et révisé en 1993 et 2004), ou encore l'étude parrainée par le Goddard Space Flight Center de la Nasa de 2014, concluent tous à l'effondrement de la civilisation industrielle à courte échéance, soit avant la moitié du XXIème siècle.
L'étude parainnée par la NASA est le fruit d'un long travail de chercheurs dirigés par un mathématicien, Safa Motesharri, de la National Science Foundation, aux Etats-Unis. C'est en croisant des données historiques sur les civilisations au sein d'un nouveau modèle informatique nommé Human And Nature DYnamical que cette équipe a pu calculer les limites de la civilisation actuelle, industrielle et désormais planétaire.
Il ressort de ce modèle que l'exploitation excessive des ressources de la planète ainsi que le creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres dans les sociétés sont les deux principaux facteurs d'effondrement futur de notre civilisation.
Nicolas Hulot a très certainement lu cette étude : les constats de l'écologiste sont les mêmes que ceux que l'on retrouve au sujet de l'exploitation excessive des ressources dans l'étude dirigée par Safa Motesharri et ceux du chercheur Dennis Meadows à propos de la croissance économique. L'aveu d'impuissance de Nicolas Hulot est à l'image de celui des chercheurs concluant à l'effondrement…
Le rapport Meadows : un oracle vieux de presque 50 ans
Le travail de prospective demandé par le Club de Rome en 1972 au MIT et réalisé par Dennis Meadows a été effectué à l'aide de l'un des premiers modèles informatiques de type "dynamique des systèmes" : World3.
...
Les conclusions de l'époque sont —étonnamment — toujours parfaitement valides aujourd'hui selon les chercheurs qui ont analysé ces résultats et ont révisé le modèle à 2 reprises. Le rapport a été nommé dès l'origine "Les limites de la croissance" pour une raison simple : la croissance [économique, industrielle] infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible et la "nature" devrait mettre un terme à cette course en stoppant net la civilisation industrielle, selon Meadows.
Lors de la traduction en français en 2012 du dernier "rapport Meadows" de 2004, le chercheur a été interrogé par le Télégramme de Brest et ses conclusions sont similaires à celles de Nicolas Hulot : il y a peu d'espoir que quoi ce soit change au niveau du modèle de civilisation basé sur la croissance. Nous irions donc tout droit vers l'effondrement, et à la question "comment résoudre le problème ?", le chercheur réplique avec le même pessimisme que Nicolas Hulot mardi dernier : "La croissance va s'arrêter. Les crises et les catastrophes sont des moyens pour la nature de stopper la croissance. Nous aurions pu l'arrêter avant, nous ne l'avons pas fait donc la nature va s'en charger (…) Les politiques sont accros à la croissance. L'addiction, c'est faire quelque chose de dommageable mais qui fait apparaître les choses sous un jour meilleur à courte échéance. La croissance, les pesticides, les énergies fossiles, l'énergie bon marché, nous sommes accros à tout cela. Pourtant, nous savons que c'est mauvais, et la plupart des hommes politiques aussi."
Source : https://twitter.com/JMJancovici/status/1035560827267567618