153 Signatures (231 au 11/8/23)
Appel des Maires pour défendre l’existence et le rôle central de la Commune
La Cour des Comptes a choisi cette année de consacrer son rapport annuel à : « La performance de l'organisation territoriale de notre pays ».
En effet parlons-en !
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Peu à peu, couche après couche, se dessinait alors une restructuration du territoire national sans l’avis du citoyen, premier concerné.
Ce qui n’empêche pas à la Cour des Comptes d’affirmer dans son rapport de Novembre 2022 :
« Le projet de territoire apparaît indispensable à la bonne information des citoyens, dans un système où le mode d’élection ne favorise pas la tenue d’un débat démocratique sur le projet intercommunal ». Et de poursuivre : « La question de l’approfondissement du lien démocratique des EPCI avec les habitants reste posée ».
Mais quid du vote du citoyen pour la création même de cette infrastructure nouvelle ! ?
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Après avoir peu à peu supprimé les impôts et ressources souveraines des Communes, (Taxe habitation, CVAE, et bientôt Taxe d’aménagement). À cela, en février 2023, la Cour des Comptes via le Conseil des Prélèvements Obligatoires préconise de ne plus affecter de TVA vers les collectivités ! La CVAE, la taxe d’habitation, la DGF sont compensées par la TVA ! Demander de ne plus affecter cette recette compensatoire revient à acter la disparition des Communes par la privation de leurs moyens d’agir et d’investir.
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les Communes doivent disparaître ... cellule de base de la démocratie, et qu’il faut permettre leur libre association.
Revenir sur les Méga-Régions et Métropoles technocratiques et sur l’obligation d’appartenir et de transférer ses compétences à des Intercommunalités en abrogeant les lois NOTRe et MAPTAM.
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Nous rappelons le rôle essentiel de médiation que jouent les Maires au quotidien, dans un contexte de tension sociale et de perte de confiance en nos institutions, parfois même au détriment de notre personne. En effet, bien souvent, les agressions que nous subissons sont provoquées par le débat politique national pauvre, binaire et clivant ! Pourtant, nous faisons la preuve tous les jours qu’une démocratie locale dans notre République peut encore fonctionner !
Les Maires sont les garants de cette République qui fonctionne, au plus près des Citoyens !
Connu / TG le 28/07/23 à 23:09
Connu / TG le 21/02/23 à 22:18
france-5 magazines 1 h 7 min tous publics Vidéo sous-titré - diffusé le 22/02/23 à 17h43 disponible jusqu'au 24/03/23
Il était un peu plus de 10 heures ce matin, au lycée Saint-Thomas d’Aquin, à Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, lorsqu’un élève est entré dans la classe d’espagnol armé d’un couteau et a poignardé son enseignante de 54 ans. Les secours sont arrivés très vite sur place mais la professeure est décédée quelques minutes plus tard. Le jeune homme, âgé de 16 ans, a été interpellé rapidement par la police.
Les autres élèves du lycée catholique privé ont pu sortir de l’établissement à la mi-journée souvent attendus par leurs parents, après avoir été confinés près de deux heures dans leurs classes respectives. Certains étaient en larmes. Tous sont sous le choc après cette matinée. Olivier Véran a exprimé ce matin le "soutien" du gouvernement "à la communauté éducative dans son ensemble incluant les enseignants, les directeurs d’établissement, les parents d’élèves, les élèves eux-mêmes". "J’imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter localement et plus généralement à l’échelle de la nation", a encore dit le porte-parole du gouvernement. Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye qui s'est rendu sur place a évoqué un "jour triste pour l’Éducation nationale" et un "drame d'une exceptionnelle gravité qui a ému la France entière". Une cellule d’aide psychologique a été mise en place pour accompagner les lycéens. Le suspect actuellement interrogé par la police aurait assuré avoir "entendu des voix". Outre les circonstances des faits, l'enquête va devoir déterminer l'état psychologique et les motivations de cet élève
Le meurtre d'un enseignant en milieu scolaire, en plein cours, est rarissime en France. L’Agence France Presse en recense moins d’une dizaine au cours des quarante dernières années. Le dernier en date remonte au 16 octobre 2020 et s'est produit à Conflans-Sainte-Honorine, à l'extérieur d'un collège. Il s'agissait du professeur Samuel Paty, assassiné par un terroriste islamiste. L’émotion est aujourd'hui immense dans la communauté éducative, de plus en plus confrontée à la montée des violences en milieu scolaire. Insultes, menaces et parfois agressions physiques, proférées par les élèves mais aussi par leurs parents, minent le climat scolaire et font désormais des professeurs, l’un des dix métiers les plus exposés à la violence avec les policiers, les sapeurs-pompiers, les soignants et les maires.
Premier maillon de l’État au contact des citoyens, les édiles et les conseillers municipaux sont eux aussi de plus en plus cibles des violences de la part des administrés, du fait de leurs fonctions. Quelque 1500 agressions sont à déplorer en 2022, selon l'Association des maires de France. Dans un cas sur dix, les élus ont été attaqués physiquement.
Nos experts :
- Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique - France Télévisions
- Driss Aït Youssef, docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité
- Étienne Girard, rédacteur en chef société - L’Express
- Audrey Goutard, cheffe de service enquête et reportage, France Télévisions
- Hélène Romano, psychothérapeute spécialiste de la prise en charge des traumatismes
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Le mardi 15 mars 2022, Jean-Luc Melenchon participait à la « Rencontre des libertés locales » à l’invitation de l’Association des maires de France (AMF). Il a commencé son intervention par remercier le président de l’AMF David Lisnard pour lui avoir donné son parrainage à l’élection présidentielle et pour avoir rappelé les maires à leur rôle de parrainage des candidats.
Jean-Luc Melenchon a ensuite présenté sa vision de l’organisation territoriale de la France, rappelant les origines des communes et des départements. Il a rappelé que la Constitution jacobine prévoyait la possibilité qu'une loi soit bloquée si un tiers des assemblées départementales s'y opposaient. Il a dit que, pour lui, la commune était l'échelon de base de la démocratie française et a expliqué qu'il leur confierait le rôle, en tant que président de la République, de réaliser le «goutte-à-goutte» des 200 milliards d'euros d'investissement de la planification écologique. Il a par ailleurs expliqué qu'il voulait que les départements s'occupent de l'organisation des services publics sur le territoire afin qu'aucun des services publics essentiels ne soit à plus de 30 minutes de chaque personne. Enfin, il a proposé que les régions soient organisées autour des bassins versants et travaillent à la protection de l'eau.
Interrogé sur ses réformes en matière de santé, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les ARS qu'il a qualifié d'«organismes bureaucratiques inefficaces» dont le but a été d'intégrer dans l'hôpital la logique de l'entreprise. Il a appelé à sortir de cette logique et notamment à arrêter la T2A, c'est-à-dire la tarification à l'acte. Il a par ailleurs dénoncé la désertification médicale et proposé des solutions concrètes comme des dispositifs pour des médecins qui voudraient être salariés, ou encore la suppression réelle du numérus clausus. Il a aussi critiqué ceux qui insultent les étrangers alors même que dans les territoires ruraux, ce sont bien souvent les seuls médecins qui restent.
Le candidat de l'Union populaire a ensuite répondu aux questions concernant son projet d'Assemblée constituante pour faire la 6e République. Il a expliqué que le peuple français n'était défini ni par une couleur de peau, ni par une religion ni par une langue mais par son adhésion à la devise «Liberté, Égalité, Fraternité». Il a dit qu'il fallait que le peuple français se refonde en refondant sa Constitution et en se définissant de nouveaux droits.
Enfin, interrogé sur les fonds européens, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le caractère bureaucratique d'un système qui envoie de l'argent de l'État français vers l'Union européenne pour ensuite le rediriger vers les régions. Il a rappelé que la France est contributrice nette de 9 milliards d'euros au budget de l'Union européenne.
Tr.: ... la rencontre des libertés locales ...