126 signatures
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République française ; Ministre de l'énergie et de la transition écologique; Edouard Philippe, Maire du Havre
Pour la désinstallation immédiate du terminal méthanier du Havre
Campagne lancée par Collectif Climat Le Havre
Le terminal méthanier flottant du Havre a été installé en septembre 2023, sous l’influence de TotalEnergies, sans répondre à un réel enjeu de sécurité énergétique !
👉 Cette infrastructure est loin d’être indispensable
👉 Elle présente des risques industriels majeurs
👉 Son impact carbone est lourd
👉 Elle est contraire aux objectifs européens de réduction de la consommation de gaz
Par cette pétition, demandons la désinstallation immédiate du terminal méthanier du Havre !
...
Ce terminal méthanier situé derrière l'écluse François 1er, à proximité du quartier des Neiges et des sites SEVESO, présente, en cas de fuite de méthane voire d’explosion, un danger imminent pour les résidents, usagers et salariés de l’agglomération Havre Seine Métropole. Une plainte au TA de Rouen est déposée sur ce point. ... le taux d’utilisation du terminal n’a pas dépassé 37% (4). ... l’approvisionnement par liquéfaction du gaz en GNL (comprenant son transport maritime et sa regazéification) est plus énergivore et émet plus du double de gaz à effet de serre que la livraison par gazoduc international.
...
Références
1) « Terminal méthanier flottant du Havre : symbole d’une politique climatique et énergétique à la dérive » Rapport GreenPeace; Juin 2023
2) « Au Havre, l’installation d’un nouveau terminal méthanier repose sur un mensonge d’État» Pierre Leibovici chez Disclose; Juin 2023.
3) « TotalEnergies inonde la France de gaz russe » Mickaël Correia chez Mediapart; Février 2023.
4) Ce taux a été calculé entre décembre 2023 et Mars 2024.
5) Gordon, D., Reuland, F., Jacob, D. J., Worden, J. R., Shindell, D., & Dyson, M. (2023). Evaluating net life-cycle greenhouse gas emissions intensities from gas and coal at varying methane leakage rates. Environmental Research Letters, 18(8), 084008
6) « CO2 et paradis fiscaux, la face cachée du terminal méthanier flottant du Havre » Vincent Rondreux (Le Poulpe) chez Mediapart; Février 2023.
7) « 21,4 milliards de dollars : les profits records de Total en 2023» En bref-Énergie, Reporterre; Février 2023.
Connu / https://x.com/GreenVoice_ong/status/1836755796513743270
Le Réseau Action Climat, en partenariat avec l'ADEME, publie un rapport présentant un panorama des impacts du changement climatique dans toutes les régions de France. Forêts, plages, montagnes, plaines... tous les paysages sont déjà affectés avec des répercussions pour tous et dans tous les secteurs.
1-AuRA - Les glaciers en danger
2-BFC - Le secteur agricole à sec
3-Bret - Alerte aux vagues de submersion
4-CVL - Agriculture, patrimoine et forêts face aux sécheresses
5-Corse - Des risques du fond des mers au sommet des montagnes
6-GE - Toute l'économie perturbée
7-HdF - Les Hauts-de-France prennent l'eau
8-IdF - invivable en été ?
9-Normandie - La mer grignote la côte
10-NAqu - Des territoires variés, tous impactés
11-Occitanie - Faire face aux sécheresses
12-PdL - Entre sécheresses et inondations
13-PACA - La Provence-Alpes-Côte-d'Azur en surchauffe
14-DROM - Les Outre-mer en première ligne
Le rapport complet -> https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2024/09/rac_climat-region-rapport_11-web-1.pdf
réchauffement climatique Explosion de la climatisation, virus, maladies : une étude pointe les risques climatiques dans près de 1.000 grandes villes qui abritent aujourd’hui 26 % de la population mondiale
Publié le 19/09/2024 à 12h17 • Mis à jour le 19/09/2024 à 12h40 / 20 Minutes avec AFP
Rogier van den Berg, du groupe de réflexion américain WRI, qui publie cette étude montrant une possible multiplication des difficultés pour les habitants de Dakar, Rio ou Padang (en Indonésie).
....
dans près de 1.000 grandes villes qui abritent aujourd’hui 2,1 milliards de personnes, soit 26 % de la population mondiale. Toutes villes confondues, c’est même plus de la moitié de l’humanité qui habite dans des centres urbains.
Les auteurs montrent la différence majeure pour les citadins entre un réchauffement mondial de 1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle - limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris - et de quasiment 3 °C, vers lequel se dirige actuellement le monde.
Les engagements climatiques pris jusqu’ici par les Etats placent en effet la planète sur une trajectoire de réchauffement allant jusqu’à 2,9 °C au cours de ce siècle, selon les dernières données de l’ONU, publiées en novembre dernier.
...
Connu / https://x.com/ClimateOfChange/status/1837010618986930372
"
Un Climat de Changement @ClimateOfChange
Réchauffement climatique
« La différence entre 1,5 °C et 3 °C représente un enjeu de vie ou de mort pour des milliards de personnes à travers le monde »
20minutes.fr
Bientôt des canicules d’un mois dans les grandes villes ?
Des milliards d'habitants seront durement frappés si le réchauffement atteint 3°C, alerte un rapport
8:07 AM · 20 sept. 2024 · 244 vues
"
Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute ©Radio France - Rémi Brancato
Que ressent-on par 50°C à l'ombre ? Une température qu'on pourrait atteindre en 2050 plusieurs jours de suite. L'explorateur Christian Clot propose au public d'en faire l'expérience dans son nouveau camion "Climate sense". France Inter l'a visité avec les premiers visiteurs, à Verdun.
Avec Christian Clot Explorateur et ecrivain franco suisse
50°C à l'ombre, plusieurs jours de suite ? C'est un scénario climatique probable, en France, en cas de pic de chaleur, en 2050. Cette expérience, ils sont quatre visiteurs à s'apprêter à la vivre, à l'entrée de ce tout nouveau camion, un projet unique au monde, le "Climate sense". Installé ce jeudi et jusqu'à lundi, à la foire de Verdun, dans la Meuse, il ouvre au public pour la première fois, trois ans après le lancement du projet par Christian Clot, explorateur, chercheur et fondateur du "Human adaptation institute".
"On va vous faire vivire le climat du futur, qui pourrait monter jusqu'à 50 degrés à l'ombre, même ici dans le Grand Est !" Les participants signent une décharge et entrent. Derrière la porte, 50 degrés et 35% seulement d'humidité. "Je commence à transpirer, il fait très chaud !" lâche Ludivine, après seulement 5 minutes de marche plutôt lente.
"Je n'arrive plus à réfléchir, il fait trop chaud !"
Les participants sont invités à participer à trois types d'activité : une simulation de déplacement à vélo ou à pied, un jeu d'adresse, et un questionnaire pour tester ses capacités cognitives. En à peine 10 minutes, Jérôme montre déjà des signes de fatigue intense, le front perlé de sueur. "Je ne me sens pas très bien, je ne vais pas tarder à sortir, je ne vais pas tenir, c'est invivable !" Ce professeur en lycée professionnel quittera le camion une minute plus tard.
Pour les autres, chaque geste devient une épreuve. "Je n'arrive plus à réfléchir, il fait trop chaud" lâche Andrew, qui tente désespérement de résoudre les énigmes proposées. "C'est difficile de se concentrer, le rythme cardiaque s'accélère" constate pour sa part Ludivine, pourtant assise au calme avec un livre.
Au bout de 30 minutes, c'est la libération, un air frais à 15 degrés : "Vous auriez imaginé, rester une journée entière là-dedans ?" questionne Christian Clot. La réponse est unanimement négative. "Au Pakistan, l'année dernière, ils ont eu cette chaleur pendant 3 semaines consécutives" informe le scientifique.
Le changement "ne viendra que par une expérience sensorielle vécue"
Christian Clot, connu pour ses expéditions scientifiques, notamment dans les régions au climat extrême, est devenu spécialiste de l'adaptation du corps humain. Pour déclencher chez tout un chacun une envie d'agir, il a eu l'idée de ce projet : rendre mobile la chambre climatique, ce dispositif utilisé jusqu'ici en laboratoire. "Cela donne deux envies aux gens : réfléchir à ce qu'on peut changer et à ce qu'on peut préparer pour s'adapter" argumente-t-il : "nos recherches sur le cerveau montrent que la décision de changement d'une personne ne viendra que par une expérience sensorielle vécue".
À écouter : En milieux extrêmes avec Christian Clot et les "climatonautes"
Le temps d'un bivouac
56 min
Après leur passage dans le camion, les visiteurs sont invités à regarder une vidéo et une exposition. Ils peuvent y piocher des actions à réaliser pour limiter son empreinte carbone ou sa pollution. Certaines solutions sont à destination des décideurs économiques ou politique. "Il faut agir de façon systémique, à nos dirigeants d'avoir le courage d'agir" abonde Ludivine !
Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute © Radio France - Rémi Brancato
Jérôme Dumont, le président du conseil départemental de la Meuse, approuve et promet de venir tester le camion durant le week-end de la foire de Verdun. Christian Clot, lui, proposera aux présidents de région, réunis à Strasbourg les 25 et 26 septembre de monter à bord et espère aussi convaincre bientôt députés et sénateurs. "Il y a eu une expérience très intéressante de simulation de la douleur des règles pour les députés hommes, on veut la même chose pour le climat : à eux de nous inviter à installer le camion dans la cour de l'Assemblée nationale et du Sénat".
Mais la sensibilisation n'est pas la seule utilité du dispositif. Christian Clot entend aussi déposer un dossier de demande d'autorisation de mener des recherches sur l'Homme pour sa chambre climatique mobile, unique au monde.
Clés : Sciences et Savoirs Environnement Sciences Climat Changement climatique Recherche et découvertes scientifiques Christian Clot
L'équipe Rémi Brancato Journaliste
The furnaces of the world are now burning about 2,000,000,000 tons of coal a year. When this is burned, uniting with oxygen, it adds about 7,000,000,000 tons of carbon dioxide to the atmosphere yearly. This tends to make the air a more effective blanket for the earth and to raise its temperature. The effect may be considerable in a few centuries.
Connu / https://x.com/PaulNeau/status/1823597422322307492 "7:48 AM · 14 août 2024 · 1 376 vues"
Ndlr :
- Journal fondé par "Australian Charles de La Roche began the newspaper in 1901. After his first foray into newspaper ownership with the short-lived Tauranga Herald in 1899, he moved to Warkworth and quickly established a successful real estate business"
- brève reprise de https://books.google.fr/books?id=Tt4DAAAAMBAJ&lpg=PA339&dq=Remarkable+Weather+of+1911&pg=PA339&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false comme le fait justement remarquer https://x.com/EnergieDevlpmt/status/1823615318507291070
/rétractation des argiles sous les maisons, expérimentation d'un réservoir d'eau à orienter au bon moment au bon endroit pour éviter ce retrait
© friche urbaine rue Jules Noutour à Lille
Gagner en résilience et en durabilité, pouvoir faire face à la raréfaction des ressources et aux aléas climatiques… Est-ce que la ville peut devenir régénératrice ?
De Singapour à Shangaï, de New York à Toronto, de Paris à Berlin, la mue écologique des métropoles est en cours. Mais malgré les efforts entrepris depuis plusieurs années pour faire baisser les émissions de CO2, ils apparaissent encore comme insuffisants. Les grandes agglomérations contribuent toujours à l'augmentation des températures et à la crise environnementale, et produisent massivement de la pollution et des déchets. Il y a urgence à faire évoluer le modèle actuel, et la ville régénératrice pourrait bien être une fort bonne option.
...
Renaturer différemment
...
Co construire la ville
... conception globale et révolutionnaire de la métropole de demain, plus inclusive et plus partagée, mieux armée face aux crises, intrinsèquement moins polluante, écologiquement et socialement dynamique. C'est un changement culturel majeur dans la façon de penser le rôle des villes qui, au lieu de dérégler le climat, pourraient demain être en mesure de le régénérer.
1,81 k abonnés - 832+ - 57 018 vues - 201 commentaires #rechauffementclimatique #biodiversite
Retour, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement ce 5 juin, sur la formation proposée par l’ENM aux magistrats en matière de droits de l’environnement du 27 au 31 mai derniers. Cette dernière était animée par de nombreux magistrats et experts des questions environnementales, parmi lesquels Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie et climat, et François Molins, procureur général honoraire près la Cour de cassation.
#journeemondialeenvironnement #biodiversite #rechauffementclimatique
Valérie Masson-Delmotte ©AFP - FRANCK FIFE
Très investie dans la recherche fondamentale en sciences du climat et le partage des savoirs, Valérie Masson-Delmotte revient sur son parcours au sein du GIEC et insiste sur l'importance de porter la connaissance scientifique auprès de la société dans le cadre de la lutte pour le climat…
Valérie Masson-Delmotte est directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace (Université Paris Saclay).
Ses recherches portent sur la variabilité climatique, l'évolution des climats passés et leur impact sur le climat futur. Dans un petit livre intitulé Face au changement climatique publié aux éditions du CNRS, elle restitue notamment son expérience au sein du GIEC, en tant que co-présidente d’un des groupes de travail, de 2015 à 2023.
Tout au long de son parcours professionnel, elle a pris conscience de la nécessité de s’engager pour la démocratisation et l’appropriation des connaissances scientifiques vis-à-vis du changement climatique, et des leviers d’action permettant d’en limiter les risques.
Depuis, elle multiplie les prises de parole publiques, œuvre à la formation des décideurs, et mène des actions au quotidien.
Elle a ainsi co-présidé le groupe de travail sur les bases physiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pendant 8 ans, et est toujours membre du Haut Conseil pour le Climat (2018-2024).
Elle est également membre du Comité Consultatif National d'Éthique (depuis 2022) et vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
Elle vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
À écouter : Le chaud et le froid du climat - Les Savanturiers 55 min
Continuer ses recherches sur le climat
La semaine dernière, on apprenait que la France avait enregistré en 2023 une baisse de 5,8 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2022. Un chiffre meilleur que celui qui était attendu, mais perçu comme conjoncturel par des associations environnementales en raison d'un hiver doux et du ralentissement économique. La semaine dernière, toujours, dans un appel lancé dans l'Obs, 70 personnalités réclamaient davantage de justice environnementale pour lutter contre les atteintes à la nature. Parmi les personnalités signataires du texte, Valérie Masson-Delmotte, climatologue qui, après huit ans passés au GIEC en tant que coprésidente du groupe un, a passé la main l'année dernière, sans pour autant cesser son engagement et ses recherches autour du climat. Valérie Masson-Delmotte vient de publier au CNRS éditions Face au changement climatique, un livre dans lequel elle raconte son parcours et l'importance des sciences du climat.
Une baisse remarquable des émissions de gaz à effets de serre
Valérie Masson-Delmotte note que cette baisse des émissions de gaz est remarquable, elle est encore en train d'être analysée en vue du prochain rapport du Haut Conseil pour le climat : « Par rapport aux anciens hivers doux et la pandémie, c'est le troisième épisode de baisse le plus fort, mais il y a encore des facteurs conjoncturels, comme les hivers doux, l'inflation, le pouvoir d'achat et la production industrielle. Mais il faut aussi se réjouir que cela s'inscrit dans le cadre d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre dans une vingtaine de pays dans le monde. En France, les émissions de gaz à effet de serre ont permis d'éviter d'émettre dans le monde plusieurs milliards de tonnes de gaz à effet de serre, et les trajectoires de très fortes hausses à venir ou de très fort réchauffement sont considérées comme moins plausibles. Par contre, ce qui est aussi notable, c'est qu'on voit des résultats qui peuvent sembler encourageants, mais des tendances préoccupantes comme par exemple la forte hausse du transport aérien qui est de 15 %. »
Il reste encore beaucoup à faire pour baisser ces émissions à effets de serre
Malgré ces chiffres encourageants, Valérie Masson-Delmotte note qu'il reste encore beaucoup d'efforts à faire : « Il y a encore énormément à faire d'une part pour construire la décarbonation de nos activités économiques et aussi pour être mieux protégé face à un climat qui va continuer à changer. Nous sommes devant un bilan net des émissions de gaz à effet de serre qui pourrait ne pas tenir les objectifs que la France s'est fixés. Il y a ce qu'on émet, mais il y a aussi les forêts gérées ; on misait en partie sur l'accroissement des forêts pour contrebalancer une partie des émissions et ce puits de carbone des forêts a été divisé par deux sur dix décennies, ce qui montre l'importance de préserver les écosystèmes et leurs services et notamment le fait de pouvoir capter du carbone. »
À écouter : Vents et tempêtes, attention zone de turbulences à venir - La Terre au carré
52 min
2025, une année importante pour réaffirmer l'engagement de l'Europe face au climat
Le changement climatique souligne aussi la mise en œuvre du Green Deal européen qui est important dans tous les pays : « L'année 2025 sera essentielle pour réaffirmer quel sera l'engagement des pays européens dans le cadre de l'Accord de Paris. Ce sera aussi le moment pour préparer les caps qu'on se donnera collectivement, notamment entre 2030 et 2040. C'est une période qui va vraiment être critique en fonction de ce qui sera engagé pour aller vers la neutralité carbone ou non. »
Un risque de recul de l'ambition politique climatique ?
Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat, notait que ces 6 % de baisse étaient encourageants, mais qu'il allait falloir renouveler l'exploit chaque année et dans tous les secteurs. Alors que le Premier ministre affirme qu'il n'a de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale, le Haut Conseil pour le climat s’inquiète lui du risque de recul de l'ambition politique climatique : « On a besoin de garder le cap et le calendrier qui était prévu, notamment pour la programmation énergie climat, mais aussi la trajectoire pour l'adaptation. On voit bien que la France est touchée de plein fouet par les conséquences d'un climat qui se réchauffe. Dans le cadre du comité consultatif d'éthique, on travaille sur la préfiguration d'un avis sur les enjeux éthiques, santé et climat. Ce matin, la présidente de la Croix-Rouge faisait le point sur l'aide d'urgence aux 65 000 personnes déplacées lors des inondations dans le Pas-de-Calais. Il y a beaucoup de choses à apprendre des vulnérabilités qu'on voit déjà aujourd'hui. »
À écouter : Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue - Une semaine en France
41 min
Des pluies plus fréquentes et intenses en France dans le futur
Dans un climat qui se réchauffe, on s'attend à avoir des pluies extrêmes, plus fréquentes et plus intenses avec une tendance à l'augmentation des précipitations plutôt au nord de l'Europe : « Les récentes études d'attribution sur les tempêtes ont suggéré que les records de pluie ont été dopés dans un climat qui se réchauffe et comme on a construit en zone inondable et qu'en plus la mer monte, ce serait le moment pour évacuer l'excès d'eau sur le continent, mais c'est une fenêtre qui se réduit un peu chaque jour. Au moment des marées basses, on observe que c'est le début de configurations qui vont être plus compliquées à gérer dans le futur et qui concernent autant les habitants de la métropole, des Outre-mer et de toutes les régions du monde. »
La justice, un levier majeur pour la lutte climatique
... comme le rappelle Valérie Masson-Delmotte : « Par exemple, la semaine dernière, le Tribunal international qui porte sur le droit de la mer a posé un avis en rappelant l'obligation des États par rapport aux conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur l'état de l'océan et son acidification qui fragilise les écosystèmes marins. Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que les enjeux du changement climatique percolent à travers les autres aspects du droit, de l'environnement, de la mer, et ce qui en ressort, c'est un rappel aux obligations des États. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission... Quel climat pour nos enfants ? La Terre au carré 52 min
Chroniques Camille passe au vert Conversation avec Michael E. Mann, le climatologue le plus célèbre du monde Leonardo DiCaprio dit s’être inspiré de lui pour le personnage de scientifique qu’il joue dans Don’t look up : Michael E. Mann, climatologue américain, alerte sur le réchauffement climatique depuis la fin des années 90, il vient de gagner un procès contre des climato-dénialistes …
5 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Valérie Masson-Delmotte Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) Écologie politique
54:35 mn
Jardins ouvriers à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis ©Maxppp - Basile Bertrand
À l’heure du réchauffement climatique, peut-on détruire des jardins ouvriers ?
C'était pourtant le projet du Grand Paris, à Aubervilliers, pour aménager une piscine olympique et un solarium, à proximité du périphérique. Projet qui suscita les luttes des jardiniers pour défendre ces fragiles coins de paradis.
À la fin du XIXᵉ siècle, on voit émerger en France les jardins ouvriers, un concept imaginé par les villes pour offrir aux habitants des parcelles de terre propices à la culture. À l'origine, dévolus principalement à l'agriculture maraîchère, ces lopins de terre étaient conçus pour améliorer le quotidien des travailleurs en leur procurant un équilibre social et une autonomie alimentaire. Depuis devenus les jardins familiaux, ces espaces de culture et de liens connaissent un regain d'intérêt dans les zones urbaines, même s'ils ne sont pas soutenus de la même manière sur tous les territoires. Certains jardins ont fait beaucoup parler d'eux ces dernières années, se sont même retrouvés au cœur de batailles juridiques, à l'instar des Jardins d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, menacés de destruction en vue des J.O. de Paris. Les jardins familiaux, c'est donc le dossier de la Terre au carré.
À écouter : Des jardins ouvriers bientôt transformés en solarium - Camille passe au vert - 5 min
Avec
- Eve Charrin, journaliste et autrice du livre “Glissement de terrain” publié chez Bayard Editions. C’est son 5eme livre. L'an dernier elle a publié un récit littéraire sur le travail, Journal intime du capitalisme (éditions Maurice Nadeau).
- Damien Deville docteur en géographie et aménagement du territoire. Chercheur associé au Laboratoire "Médiations. Sciences des lieux, sciences des liens" de Sorbonne Université. Il a soutenu en juin 2021 une thèse sur les jardins ouvriers et familiaux d’Alès dans le Gard. Intitulée «jardiner la ville en crise», son travail s’intéresse à «l’écologie de la précarité» qui lie ces cultivateurs à leur lopin de terre. On peut retrouver ses travaux sur le sujet dans l’ouvrage « La société jardinière », paru aux éditions Le Pommier.
Avec également la dessinatrice et peintre, Louise Collet qui s’intéresse depuis 2019 aux Jardinots situés en Dordogne, dans la banlieue de Périgueux. Les jardinots sont d’anciens jardins cheminots devenus jardins familiaux. Avec la complicité de Marc Pichelin, fondateur de la Compagnie Ouie/Dire qui a enregistré la voix des jardiniers amateurs, Louise Collet a transposé en image leur quotidien et leur environnement.
La Compagnie Ouie/Dire est par ailleurs locataire depuis 2018 de la parcelle 62 de ces jardinots devenue « un espace de culture potagère et artistique »
L’album Les Mains dans la terre est paru le 10 mai
À écouter : Les jardins ouvriers
La chronique de Zazie Tavitian - 6 min
Tr.:
... victoire juridique mais gâchi social et écologique ...
C’est un critère de plus en plus scruté lors des vagues de chaleur : la température humide, qui mesure la température de l’air ambiant combinée au taux d’humidité. A partir de certains seuils, le corps humain lâche. Ces températures humides extrêmes sont de plus en plus fréquentes.
Et il est parfois nécessaire et même inévitable de lutter... contre la chaleur. Nos petits corps sont mis à rude épreuve quand le thermomètre s’affole, et à ceux qui seraient passés à côté je vous signale qu’une partie de l’Asie souffre en ce moment d’une vague de chaleur inédite, les Philippines, la Thaïlande, le Vietnam, le Cambodge, le Bengladesh, la Birmanie, l’Inde, il y a plus de 45° par endroits, une habitante disait dans les journaux « il fait chaud à en mourir » et c’est vrai. Savez-vous par exemple que si vous êtes exposé à une température de 35° dans une zone très humide, 100% d’humidité, pendant 6h, vous y passez ?
C’est ce qu’on appelle la « température humide », le « wet bulb » en anglais, dont on retrouve les origines dans l’US Navy, en 1956 précisément, comme me l’a expliqué la physicienne de l’atmosphère au CNRS Sarah Saffiedine : « Le terme « wet bulb temperature » a commencé à être vraiment utilisé par l’armée aux États Unis suite à plusieurs décès et maladies qui ont touché l’armée navale américaine dont la côte Est proche de l’Équateur. C’est là où on trouve les premiers essais d’utiliser la température humide comme un indice de confort thermique qui peut prédire les coups de chaleur e, activité en extérieur »
... quand l’air est sec, on peut transpirer et donc refroidir notre température interne, puisqu’on évacue la chaleur, alors que quand il fait humide, ben ça ne ventile pas. Donc on peut tomber en hyperthermie, c’est-à-dire que la t° de notre corps dépasse la normale, comme quand on a de la fièvre. Et la barre des 35°/100 d’humidité 6h, ou – variante – 38° 80% d’humidité, ou encore 41° 60% d’humidité, elle pourrait non seulement en fait être + basse, certaines études commencent à parler d’un danger mortel à 31° et 60% d’humidité, mais surtout, elle est plus fréquente, ces événements de t° humide extrême ont été multipliés par 2 depuis 40 ans. Et ça ne va évidemment pas aller en s’arrangeant avec le réchauffement climatique. Cathy Clerbaux est elle aussi physicienne de l’atmosphère au CNRS :
« Comme la température augmente, des zones du globe vont être de plus en plus chaude et comme la température augmente la vapeur d’eau il y a plus d’évaporation aussi. Des endroits combinent à la fois des températures élevées et une concentration en vapeur d’eau qui est assez élevée et humide. On pense qu’en 2050, si on fait des projections de la température, dans certaines régions du globe comme l’Asie du Sud, le golfe persique, tout ce qui est autour de la mer rouge, il va y avoir plusieurs jours par an où justement ces températures vont être difficiles à supporter parce qu’elles combineront à la fois température élevée et niveau d’humidité élevé aussi »
Voilà des zones à risque clairement identifiées, avec un critère un peu contre-intuitif, c’est qu’il pourrait être plus difficile à vivre en bord de mer, où il y a plus de vapeur d’eau et donc d’humidité, que dans les terres, les chercheuses citent l’Arabie Saoudite par exemple. Sarah Saffiedine prévient également que ce n’est que le début :
« Aujourd’hui on voit qu’il y a de temps en temps des extrêmes mais ces extrêmes seront la norme dans le futur. Dans cette norme du futur il y aura aussi des extrêmes. On ne sait pas encore vraiment. Chaque année il y a une canicule qui est plus extrême que celle de l’année d’avant. Il y aura peut-être des événements très extrêmes de chaleur, ça pourrait avoir des effets catastrophiques »
Des régions inhabitables, et même si l’Europe par exemple est moins concernée puisque le climat est tempéré et non tropical, elle est aussi surveillée. L’enjeu est d’anticiper, partout :
« La finalité est de regarder comment le corps humain supporte les variations de différents paramètres avec l’idée que si les températures autour du globe augmentent, comment les personnes qui vivent dans des pays qui combinent à la fois chaleur et humidité vont pouvoir supporter ça ? »
Et là c’est un travail à mener aussi avec la médecine bien sûr, les recherches en fait sont encore assez nouvelles, mais l’enjeu est grand, avec comme toujours dans ce monde qui change, la nécessité de s’adapter, et donc de penser aussi les choses politiquement, à une échelle locale, nationale, globale. En attendant, donc, les corps et les gens n’arrêteront pas de lutter, pour simplement pouvoir continuer à vivre.
L'équipe Camille Crosnier Production Suzanne Pacaud Stagiaire
SATURATION de l'EFFET DE SERRE : Le réchauffement a-t-il atteint sa limite ? - 6 oct. 2023 / ScienceEtonnante
1,39 M d’abonnés - 30k+ - 630 022 vues - Géologie & planétologie
On cherche à comprendre comment fonctionne vraiment l'effet de serre...
Le serveur Discord de Science étonnante ➡️ / discord https://discord.gg/GPamYjVYxA
Détails et compléments dans le billet de blog qui accompagne la vidéo : https://scienceetonnante.com/2023/10/06/la-saturation-de-leffet-de-serre
Le code sur Github : https://github.com/scienceetonnante/RadiativeForcing
00:00 Intro
1:15 Rayonnements de la Terre et du Soleil
09:50 On allume l'effet de serre
14:51 L'argument de la saturation
21:13 Un modèle numérique simple
27:49 Estimer le forçage radiatif
Écrit et réalisé par David Louapre © Science étonnante
Abonnez-vous : / scienceetonnante
Me soutenir sur Tipeee : http://www.tipeee.com/science-etonnante
ou Patreon : / scienceetonnante
Mes livres : https://scienceetonnante.com/livres/
Facebook : / sciencetonnante
3 421 commentaires
- @ericbertrand2386 il y a 6 mois
'Maintenant on va rallumer l'effet de serre ..." et là j'ai une coupure pub pour une voiture
996 - @julesjoulaud3889 il y a 6 mois
Bonsoir, chaleureuses félicitations pour votre médaille CNRS de la médiation scientifique, elle est méritée pour tout le travail que vous faites. Vous êtes un exemple pour stimuler la jeunesse.
Tr.: ... modèle numérique simple écrit en python ... forçage radiatif (NDLR : plus d'énergie reçue qu'émise) ... réchauffement de 3 à 4 W/m2 pour un doublement du CO2 ... donne un impact significatif sur la température moyenne qui sera calculé dans une prochaine vidéo ...
Ndlr : l'argument de la saturation démonté avec certitude et brio. Je résume : la quantité de CO2 dans l'atmosphère dépend de l'altitude. Chaque couche absorbe et réémet de la chaleur pour les spectres de chaque molécule dont elle est composée. 3 parties : en dessous de 10 km, au dessus de 30 km et entre les deux. Au final, le fonctionnement thermique de l'atmosphère est complexe et maintenant TRÈS BIEN CONNU et le réchauffement est INCONTESTABLE. Affirmer qu'il y a un effet de saturation à partir d'un certain seuil de concentration en CO2 est donc FAUX. Valoriser ACT
A la une, Actualités, Bonnes pratiques / Eddy Klemenczak
De gauche à droite : Younès Nezar, Amélie Clerc et Mathéo Gabon
Créé par trois sportif(ve)s amateur(rice)s et semi-professionnel(le)s, les Climatosportifs sont un jeune collectif souhaitant sensibiliser et embarquer les pratiquant(e)s dans la transition écologique du sport.
... ils forment le collectif des Climatosportifs https://climatosportifs.super.site/ ... promouvoir une pratique responsable. Pour ce faire, les trois amis ont déjà créé deux outils d’influence : une charte et une manchette de sensibilisation.
...
six leviers d’actions : la mobilité, l’alimentation, le sponsoring, les équipements, la communication/sensibilisation, l’évolution des disciplines sportives. Transports doux, stages en France, dimension éthique des sponsors, articles de sport en matériaux bio-sourcés ou encore vigilance sur sa communication et les messages transmis, les exemples sont nombreux et inspirants.
« Nous nous sommes inspirés de la Charte pour un journalisme à hauteur de l’urgence écologique et nous l’avons co-construite avec d’autres athlètes engagé(e)s dans cette cause » nous précise Mathéo
...
la manchette que peuvent porter les pratiquant(e)s à leur bras. Son originalité réside dans son design qui reprend les « warming stripes », ces « bandes du réchauffement climatique » virant du bleu au rouge et représentant l’évolution des températures sur terre de 1850 à nos jours. Imaginées par le climatologue anglais Ed Hawkins, co-auteur des deux derniers rapports du GIEC, elles ont très vite rencontré un vif succès puisque plus d’un million de téléchargements ont été dénombrés lors de leur parution sur le site créé à cette occasion.
... marque française R/upcycling lancée par Le Relais Val de Seine
...
Connue / journal de 10h FI de ce jour
Ndlr : semble être intéressant. Creuser ACT
Clés : réchauffement climatique , crise , eau
Ressource vitale, l’eau est devenue un enjeu prioritaire dans une planète en surchauffe. Tandis qu’elle se rarifie ici, elle se retrouve là en surabondance. En cette Journée mondiale de l’Eau, David Blanchon analyse les multiples crises contemporaines de l’eau à la lumière de Gramsci.
...
Connu / TG le 29/03/24 à 13:39
Climat, la grande affaire locale 1 / 29
Publié le 12/03/2024 à 17h56 / Pascale Tessier
Sujets relatifs :
Dérèglement climatique, Aménagement urbain, Urbanisme
Pierre Moscovici présente le 12 mars 2024 le rapport annuel de la Cour des comptes. © Cour des comptes
Simplification des diagnostics, trajectoires claires et désignation d’un pilote dans l’avion : voilà ce que préconisent les magistrats financiers aux collectivités devant adapter la ville au dérèglement climatique.
Après la crise sanitaire en 2022 et la décentralisation en 2023, la Cour des comptes a choisi comme objet de son rapport annuel 2024 l’action en faveur de l’adaptation au changement climatique. Et au terme d’investigations menées auprès de 19 villes et intercommunalités de plus de 50 000 habitants, le président Pierre Moscovici a mis l’accent le 12 mars sur « l’ensemble des mesures à prendre pour continuer à vivre dans des conditions supportables », dans un contexte où, malgré ce qui a été engagé, le changement climatique reste « inéluctable et irréversible. » Après n’avoir pris, pour certaines, la mesure de l’urgence que face à la multiplication des épisodes météorologiques extrêmes et les implications sur les conditions de vie des habitants, les collectivités se voient rappelées à l’ordre par... des magistrats financiers.
Lire aussi L’heure de l’adaptation au changement climatique a plus que sonné pour les collectivités locales
Pour une simplification drastique
Pour Pierre[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Pourquoi la désobéissance civile pourrait s’intensifier / Reporterre
Face à l’inaction des dirigeants sur la question climatique, les mouvements choisissant la désobéissance civile se multiplient. Jusqu’ici perçu comme « radical », ce mode d’action ...
Connu / TG le 6/02/24 à 8:29
...
Introduction
Le rapport de synthèse reconnaît l’interdépendance du climat, des écosystèmes, de la biodiversité et des sociétés humaines. Il met également l’accent sur les liens étroits entre l'adaptation au changement climatique, l'atténuation de ses effets, la santé des écosystèmes, le bien-être humain et le développement durable, et reflète la diversité croissante des acteurs impliqués dans l'action climatique.
Le GIEC alerte sur le fait que le rythme et l'ampleur de l'action sont actuellement insuffisants pour lutter contre le changement climatique. Cependant, il reste de l’espoir, car des options multiples, réalisables et efficaces existent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et ainsi diminuer les dégâts sur les humains et les écosystèmes.
Le défi est donc de réduire rapidement et fortement les émissions pour créer un monde plus sûr et durable et renforcer la résilience à travers des stratégies d’atténuation et d’adaptation.
Le présent document est structuré en quatre parties. La première dresse l’état des lieux actuel.
La seconde partie présente les possibles changements climatiques futurs et les risques associés.
La troisième se penche sur les réponses qui peuvent être apportées à long terme,
la quatrième sur les réponses immédiates et par secteur.
...
Les émissions de CO₂ d’origine fossile ont atteint un nouveau record en 2023 - Publié: 5 décembre 2023, 08:23 CET / The Conversation
Les quantités de CO₂ que nous pouvons encore émettre tout en respectant l’objectif de l’accord de Paris se réduisent à une peau de chagrin : au rythme de 2023, nous aurons épuisé ce budget carbone dans sept ans.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) d’origine fossile augmenteront de 1,1 % en 2023, les portant au niveau record de 36,8 milliards de tonnes de CO2. C’est la conclusion du 18e rapport annuel du Global Carbon Project sur l’état du budget carbone mondial, que nous avons publié aujourd’hui.
...
La production d’énergie renouvelable a atteint un niveau record et croît rapidement. Pour limiter le changement climatique et le changement d’affectation des terres, les émissions de CO2 doivent être réduites beaucoup plus rapidement et, à terme, atteindre le niveau zéro.
La version originale de cet article a été publiée en anglais.
Clés : énergies fossiles gaz à effet de serre (GES) stockage CO2 émissions de CO2 réchauffement planétaire COP28
Connu / TG le 9/12/23 à 11:00