Empreintes fossilisées dans le parc national de White Sands, au Nouveau Mexique (Etats-Unis) datées de 23 000 ans. - USGS, NPS, BOURNEMOUTH UNIVERSITY
Au sommaire cette semaine : des empreintes de pas fossilisées vieilles de 23 000 ans, le secret du ronronnement des chats et un projet d'élevage de poissons sur la Lune
Des empreintes de pas révèlent la présence d'humains en Amérique durant le dernier maximum glaciaire
Ces empreintes de pieds nus qui se sont fossilisées dans une roche du Nouveau-Mexique à côté d’empreintes de mammouths et de paresseux géants datent de 23 000 ans. C’est ce qu’affirme une récente étude qui résonne comme un coup de tonnerre dans la le ciel de la paléontologie. Ces traces de pas révèlent qu'il y avait des humains en Amérique bien plus tôt que ce l’on pensait.
Jusqu’à présent, le scénario le plus communément admis était que les premiers sapiens à avoir mis le pied sur ce continent étaient arrivés d’Asie en passant par le détroit de Bering il y a 13 500 ans, après le dernier maximum glaciaire. Au plus fort de cette période froide située entre – 26 000 et – 19 000 ans, des glaciers de 2 000 mètres d’altitudes recouvraient tout le Nord de l’Amérique. Cette barrière de glace était considérée comme infranchissable. Mais la datation des empreintes prouvent que des chasseurs-cueilleurs gambadaient déjà de l’autre côté il y a 23 000 ans. Depuis combien de temps étaient-ils là ? Et d’où venaient-ils ? C’est toute la question.
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Pour en savoir plus : L'étude scientifique dans la revue Science, un article du Monde et un autre du Figaro.
Les technologies actuelles permettent d’échapper en grande partie à la sélection naturelle. Pour survivre et transmettre nos gènes, nous n'avons plus besoin de nous adapter parfaitement à notre environnement : les progrès de la médecine permettent de sauver bien des personnes qui n’auraient pas survécu "à l’état de nature". L’évolution naturelle de l’homme est-elle arrivée à son terme ?
Il a fallu plusieurs centaines de milliers d’années d’évolution pour passer des hominidés, proches des singes, à notre espèce actuelle, Homo sapiens. Aujourd’hui, notre culture et nos technologies permettent d’échapper en grande partie à la sélection naturelle. Pour survivre et transmettre nos gènes, nous n'avons plus besoin de nous adapter parfaitement à notre environnement : les progrès de la médecine permettent de sauver bien des personnes qui n’auraient pas survécu "à l’état de nature".
L'apport du brassage génétique
L’évolution naturelle de l’homme est-elle pour autant arrivée à son terme ? Notre propre avenir sera-t-il façonné par le génie génétique ? L’intelligence artificielle transformera-t-elle l’humain en cyborg ? L’espèce humaine continuera-t-elle à s’adapter pour ne pas disparaître ? Nombreux sont les chercheurs qui estiment que l’humain est loin d’avoir fini d’évoluer, alors que le brassage génétique à l’échelle mondiale rend possibles des combinaisons encore jamais vues. Le réalisateur Tom Theunissen interroge biologistes, paléoanthropologues, historiens de l’art et informaticiens pour composer une fascinante mosaïque des êtres humains de demain.
Réalisation : Tom Theunissen - Pays : Allemagne
Année : 2017 Médecine et santé Sciences - Durée : 53 min
Disponible : Du 03/07/2021 au 02/08/2021 - Proch diff mercredi 14 juillet à 11:55
Tr.: ... théorie de l'évolution ... biologie de l'évolution ... Jean-Jacques Hublin, anthropologie évolutionniste ...
Réalisateur : Véronique Kleiner
Producteurs : ARTE France, Point du Jour, Picta Productions, CNRS Images, CNDP
Où la recherche révèle un pan méconnu de l’évolution qui, pour une fois, met les femmes en vedette.
Partout dans le monde, les femmes sont en moyenne plus petites que les hommes. Même chez les Européens du Nord, qui sont actuellement les plus grands du monde, leur taille est inférieure à celle des hommes d’une quinzaine de centimètres environ. Le dimorphisme sexuel de taille, comme l’appellent les scientifiques, n’est cependant pas universel. Il y a des espèces animales où les femelles sont plus grandes que les mâles - les baleines bleues, par exemple. Si le plus grand mammifère au monde est une femelle, pourquoi en va-t-il autrement chez les humains ?
Les spécialistes de la question nous racontent une histoire inédite, au carrefour de la biologie, de la médecine, de la paléoanthropologie et de la sociologie. Ces experts travaillant en France, au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne et aux États-Unis retracent leurs découvertes sur l’évolution qui, pour une fois, mettent les femmes sur le devant de la scène.
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