3,89 k abonnés -12+ - 273 vues - 5 commentaires
Le projet Cigéo de stockage de déchets radioactifs de Haute Activité et Moyenne Activité à Vie Longue (HA-VL et MA-VL) est prévu à Bure, dans la Meuse. S’il n’entrerait en service qu’en 2035, son concepteur, l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) avance inexorablement sur le dossier.
Par un décret en Conseil d’État en date du 7 juillet 2022, le gouvernement a déclaré « d’utilité publique » le projet Cigéo à Bure. Cette décision se situe dans la continuité du rapport des commissaires enquêteurs qui, malgré les avis négatifs et étayés de la population, de certaines collectivités locales et institutions ainsi que de nos organisations, ont rendu un avis favorable.
Parallèlement, un décret d’Opération d’Intérêt National (OIN) a été pris par la Première ministre, favorisant ainsi l’implantation de Cigéo en lui permettant de déroger à certaines règles d’urbanisme et en donnant tous les pouvoirs à l’État au détriment des collectivités locales.
À ce stade, les dispositions des conventions d’Espoo et d’Aarhus n’auraient-elles pas dû être déjà appliquées ? Le public européen est-il suffisamment informé en amont et peut-il intervenir à temps ?
Qu’en est-il du respect de la directive européenne relative à l’évaluation des incidences sur l’environnement ? Alors que les pays transfrontaliers pourraient être touchés par un tel projet, il est indispensable que les conventions d’Aarhus et d’Espoo soient mises en œuvre le plus tôt possible et que l’impact environnemental d’un tel projet soit réellement évalué avant l’engagement de tout travaux, même préparatoires.
Cette conférence sera l’occasion d’aborder ces questions avec des acteurs et actrices de tous les pays concernés.
Programme et renseignements : https://www.michele-rivasi.eu/politique/projet-cigeo-mobilisation-des-outils-juridiques-europeens-aarhus-espoo-evaluation-environnementale
Connu / TG le 03/03/23 à 09:57
Ndlr: terminer >49:00 ACT