... is a non-governmental organisation based in Birmingham, England. RTC strives to provide training, advice, and support to people working for peace and human rights in areas affected by war or violent conflict. In 2011, RTC won the Coventry International Prize for Peace and Reconciliation in recognition for its work in training peace practitioners to become effective peace builders in their communities.
RTC's ethic to approaching Peacebuilding and conflict transformation involves a number of key working principles:
- By invitation ...
- In partnership ... local organisations to ensure that the work is sustainable in the long-term ...
- Understanding root causes ... through thorough analysis is vital ... the key players and relationships can be identified and appropriate responses to a specific conflict can be made
- Long-term ... professional skills-based accompaniment for partners in their own situations to ensure that they have the support they need to make their own interventions and ensure sustainable change
- Learning ...
... Since it was founded in 1991 by Simon Fisher, RTC has established itself as a leader in the field of conflict transformation. Its main publication, the handbook "Working with Conflict: Skills and Strategies for Action", is acknowledged as a key resource for practitioners, trainers and academics throughout the world and has been translated into eight languages. ...
Entretien
C'est en habits d'apparat que les peuples indigènes d'Amazonie ont assisté au Forum social mondial de Belem, au Brésil, en 2009. Reuters
Les 6 000 peuples autochtones, qui tentent de survivre et de préserver leurs cultures à travers le monde, font partie des populations les plus vulnérables de la planète. Confrontés aux menaces sanitaires et à de multiples autres pressions, ces peuples, dont les droits ont été internationalement reconnus, sont toujours marginalisés. Explications de Patrick Bernard sur ceux qu’on nomme aussi « les peuples racines ».
Patrick Bernard est ethnographe, auteur, réalisateur et conférencier engagé depuis plus de quarante ans aux côtés des ethnies minoritaires et des « peuples racines » à travers le monde. Avec Visier Sanyü, historien naga, il fonde l’Icra International http://www.icrainternational.org/, un mouvement international de solidarité avec les peuples autochtones, puis il crée le Fonds mondial pour la sauvegarde des cultures autochtones, et la Fondation Anako http://fondation-anako.org/.
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environ 200 millions de personnes, soit 4% de la population mondiale, comprenant 6 000 peuples disséminés à travers la planète. Ils sont comme des touches de couleurs rebelles à l’uniformisation du monde dont l’existence est menacée et les droits bafoués. Ils sont victimes de la colonisation des terres, de la destruction des forêts nourricières, des pollutions environnementales, de la négation des cultures, des spiritualités et des identités socio-politiques. Une multitude de peuples oubliés qui subissent aujourd’hui le prosélytisme de religions qui n’acceptent pas la différence, l’invasion de leurs territoires par des colons, des firmes exploitant or, bois, pétrole, uranium, énergies hydroélectriques, détruisant l’environnement dont ils dépendent.
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Un petit village autochtone en Amazonie péruvienne. AFP PHOTO/Ministère péruvien de la Culture
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En Guyane française, un Amérindien arawak de la communauté de Cécilia est décédé dès le début de la pandémie. Un grand nombre de cas a été également décelé chez les Wayampi du village de Camopi et chez les habitants de Saint Georges de l’Oyapock sur la frontière brésilienne. Selon Radio Canada, 40 personnes des communautés des Premières Nations, dont 4 en Saskatchewan, 11 en Ontario et 25 au Québec, ont été déclarées positives dès le 9 avril, et 5 cas sont aussi à déplorer chez les Inuits du Nunavik.
Des indiens d'Amazonie à Manaus, au Brésil, le 26 août 2009. Reuters
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les menaces qui affectent durablement leurs territoires et leurs environnements naturels avec lesquels ils vivent en harmonie depuis des temps immémoriaux. Ces écosystèmes sont garants de leur identité, de leurs croyances et de leurs modes de vie aujourd’hui marginalisés (chasseurs-cueilleurs-ramasseurs, cultivateurs sur brûlis, éleveurs transhumants). De plus, ces peuples sont particulièrement vulnérables aux maladies nouvelles, car leur isolement ne leur a pas permis de développer les résistances suffisantes aux maladies apportées de l’extérieur.
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Un chef indigène sur des terres brûlées, dans l'État du Mato Grosso, au Brésil, le 28 août 2019. (Image d'illustration) REUTERS/Amanda Perobelli
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►À lire aussi : Coronavirus : la protection des peuples d'Amazonie au programme des politiques http://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20200515-coronavirus-amazonie-protection-indiens-travail-politiques
Un Amérindien d'Amazonie. Getty Images/Luoman
Ces peuples disposent de droits reconnus sur le plan international mais souvent peu respectés. ... les droits autochtones sont reconnus par la Convention 169 de l'OIT et par la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones de l'ONU adoptée en 2007.
La Convention 169 a été adoptée en 1989 par l'OIT mais elle n'a été ratifiée depuis que par 23 pays, essentiellement latino-américains. Cette convention est le seul instrument juridique international contraignant relatif aux peuples indigènes et tribaux, reconnaissant notamment leurs droits collectifs à la terre et leur droit à l'autodétermination. La France ne l'a pas ratifiée, car elle ne veut pas que soit reconnue à certaines communautés la prévalence des droits collectifs sur les droits individuels. Par ailleurs, la notion de peuples autochtones est incompatible avec la Constitution française.
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L’ensemble de l’Humanité aurait beaucoup à apprendre des derniers peuples sages. Leur message aux autres hommes pourrait consister à conseiller un retour à un peu plus de modestie face au monde qui nous entoure et à reconsidérer l’indispensable respect de nos différences qui doivent être cultivées plutôt qu’effacées systématiquement car, la vraie richesse n’étant pas matérielle, ce sont de nos différences que naissent nos véritables richesses et valeurs. En guise de conclusion, je dirais que ce sont ces hommes que certains qualifient de « primitifs » qui m’ont appris le sens du mot « civilisé ». S’il faut se ressembler un peu pour se comprendre, il faut être différents pour s’aimer.
►À écouter aussi : Amazonie : les indigènes confrontés au Covid-19 et à l’invasion des orpailleurs illégaux http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200512-amazonie-les-indig%C3%A8nes-confront%C3%A9s-covid-19-et-%C3%A0-linvasion-orpailleurs-ill%C3%A9gaux
Clés : Brésil Afrique Amazonie Droits de l’homme Société Environnement Notre sélection Coronavirus
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1269715815525482498
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 5h
Les «peuples racines» face au monde et au coronavirus
Ce sont des sociétés de l’autosuffisance dont la devise pourrait être : « puiser sans épuiser », au contraire des sociétés de l’accumulation. - 3 - 11 - 27
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Ndlr :
- Si JMJ soutien AUSSI les peuples premiers, tous les espoirs sont permis :-) => Valoriser ACT
- contribuer à faire reconnaître au plus vite les droits des peuples autochtones notamment en Guyane ACT
Ma demande :
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Bonjour,
je suis médiateur en Charente, j'accompagne toute problématique en tant que généraliste dans une approche holistique et holomidale. Je suis intéressé par votre programme Résilience 4.0 et j'aimerais en savoir plus pour mieux informer et orienter les entreprises que je côtois.
Merci d'avance.
JLP Racines médiation 09 51 26 29 25 Marthon
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ATT rép. sinon
Prenez contact avec notre service SQR Téléphone : +33 970 821 680
2 commentaires 3 recommandés mots-clés alternative ; changement radical ; désobéissance civile ; Non-violence; transition écologique et démocratique ;
Cette lettre ouverte, préparée depuis 2019 par tous nos membres, marquait le départ de notre campagne 2020 « la non-violence, c’est radical ». Elle devait être publiée mi-mars mais les événements en ont décidé autrement. Aujourd’hui, après près de deux mois de confinement, nous la trouvons d’une pertinente actualité pour aborder la « période d’après ». Nous la publions sans rien y changer.
Signé : Le Bureau de Non-violence XXI
Nous arrivons aujourd'hui à un moment clé de l'histoire où chacun.e de nous est placé.e devant ses propres responsabilités. Le choix est simple : soit nous changeons de cap et nous essayons collectivement de construire d'autres modèles de société, soit nous ne changeons rien et nous condamnons les générations futures. Les luttes sociales et climatiques témoignent de cette puissante volonté de changement. Elles témoignent aussi d’une vive colère et nous ne voulons pas que celle-ci se traduise par des explosions de violences qui se révèlent souvent sans issue et se retournent contre les objectifs initiaux.
Nous proposons donc de rechercher comment agir et réagir de façon à la fois efficace et sans violence.
C'est pourquoi, à la suite de Non-violence XXI et de ses membres1, nous nous engageons dans une lutte ferme et bienveillante pour que les choses changent positivement. Nous voulons ainsi contribuer à faire de la non-violence un mode d'action et une philosophie à la portée de toutes les citoyennes et les citoyens qui désirent s'engager et combattre en vue de ce changement.
Nous appelons par conséquent chacun.e à utiliser la force, la cohérence et l'efficacité de la non-violence.
Signatures :
Association pour la Communication Non-Violente (ACNV), réseau Alliance Citoyenne, Les Amis de la Terre, revue Alternatives non-violentes, Action Non-Violente COP 21 (ANV-COP21), La Boîte Militante, Construire et Alerter par la Non-Violence Active (CANVA), Centre de Ressources sur la Non-Violence (CRNV), Les Désobéissants, Génération Médiateurs, Génération Non-Violente (GNV), Institut de Formation et de recherche du Mouvement pour une Alternative Non-violente (IFMAN), Institut de recherche sur la Résolution Non-Violente des Conflits (IRNC), Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), Mouvement International de Réconciliation (MIR), Peace Brigades International (PBI), revue SILENCE.
Personnalités membres de Non-Violence XXI :
Guy Aurenche, Jean-François Bernardini, Maria Biedrawa, José Bové, Marie-Pierre Bovy, Simone de Bollardière, Père Christian Delorme, Txetx Etcheverry, Isabelle Filliozat, Kaddour Hadadi dit "HK", Yazid Kherfi, Léon Maillé, Père Christian Mellon, Edgar Morin, Jean-Marie Muller, Bernard Quelquejeu, François Roux, Jacques Sémelin, Jacques Stewart, Marysette Tarlier, Ogarit Younan.
1 Cette lettre ouverte a été signée par toutes les organisations membres de Non-Violence XXI et par des personnalités ayant placé la non-violence au cœur de leur engagement.
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Le 6 janvier 2020, Adrien Quatennens était l'invité du grand oral des GG sur #RMC. #GGRMC #Retraites
Catégorie Actualités et politique
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Aude Lancelin reçoit Romaric Godin, journaliste à Mediapart, ex-rédacteur en chef adjoint à la Tribune, pour « La guerre sociale en France », aux éditions La Découverte.
Catégorie Actualités et politique 132 commentaires
Après avoir participé à presque tous les partis de gauche, Corinne Morel Darleux est une déçue de l’action partisane, qui n’est plus adaptée, selon elle. Elle se sent désormais à une place plus juste dans les mouvements d’action plus radicale et concrète, dans la désobéissance civique.
Dans son livre au titre sombre Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia), elle défend, face à la catastrophe écologique, le recours à l’action directe, couplée à une éthique personnelle de résistance et de décroissance. Corinne Morel Darleux a pourtant écumé les partis et accumulé les responsabilités politiques. Mais de cette action institutionnelle, elle tire un constat d’échec. Après avoir tenté d’entraîner, via le mouvement Utopia, le Parti socialiste (PS) vers l’écologie radicale, elle a cofondé en 2008 le Parti de gauche (PG), puis travaillé à ancrer dans l’écosocialisme le Front de gauche, puis La France insoumise (LFI). L’an dernier, cette Drômoise d’adoption a quitté la direction du PG et LFI. Si elle reste élue d’opposition au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes où elle siège depuis 2010, elle se consacre au militantisme de terrain, du soutien des solidaires de la frontière franco-italienne à celui des écologistes du Rojava, la zone kurde en Syrie, en passant par Extinction Rebellion, dont elle est une «compagne de route».
... L’urgence écologique s’accélérant ... Le bouillonnement intellectuel et politique des premières années du PG s’est ainsi étiolé au profit du commentaire d’actualité, des polémiques au sein de LFI. On a délaissé le débat de fond et le projet. L’abandon de l’écosocialisme a été une erreur. ... Extinction Rebellion (XR) ... nous n’avons que très peu d’années pour essayer d’infléchir les pires scénarios du Giec. L’une des idées centrales de XR, c’est «Hope dies, action begins» («l’espoir meurt, l’action peut commencer»). Il faut assumer une certaine gravité dans le discours, dans la symbolique, et arrêter avec la volonté de toujours positiver, de ne pas faire peur ... extension du mouvement des ZAD ... La solidarité avec les mouvements récents des gilets jaunes et des quartiers populaires doit se faire partout. Il faut politiser une population de sensibilité écologiste qu’on n’avait pas l’habitude de voir militer en réinventant les lieux, l’organisation et la forme des luttes. ... face à la disparition du vivant, certaines formes d’action légitimes passent par la destruction d’infrastructures matérielles. La limite aussi bien de XR que de certains gilets jaunes, c’est le recours trop régulier à des actions symboliques et à des revendications tournées vers le gouvernement. Il nous faut repenser cette culture du rapport de force qui a construit la gauche ouvrière mais n’est plus adaptée. On a passé des années à tenter d’être le plus nombreux possible au même endroit, sur le même mot d’ordre. Cela nous a coûté très cher, on est trop souvent sortis fâchés de cette recherche d’unité. Il faut passer à une forme d’acupuncture politique ... l’archipélisation des luttes ... îlots de résistance émergents ... stratégie coordonnée et des objectifs communs ... collectif Deep Green Resistance, je ne crois pas qu’on ait théorisé cette convergence internationale d’actions aussi différentes, qui n’est ni un mouvement insurrectionnel mené par une élite ni un mouvement spontané. ... deux constats : l’écologie est incompatible avec le capitalisme, les questions sociales et écologiques sont indissociables. ... refuser de parvenir, cesser de nuire, cultiver la dignité du présent ... nous sommes la nature qui se défend ... On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache !
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?UMdspA
Ndlr : en tous points en accord avec CMD, sauf qu'il ne faut renoncer à rien et surtout pas à la politique élective tant qu'on n'a pas mieux en terme de démocratie élective. Donc être en dualité. Dans le cas de CMD, je peux comprendre qu'elle a fait sa part...
Voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?TieHmw
Les élections européennes ont vu une nouvelle fois l’extrême-droite tirer son épingle du jeu. Dans de nombreux pays en Europe – Belgique flamande, Italie, Royaume-Uni, Pologne, France, etc. – celle-ci engrange des réussites électorales avec une stabilité qui force le respect. Certes, on en oublierait que le principal vainqueur de ces élections est, comme à l’accoutumée, l’abstention – avec uniquement 50,7% de participation. Les cris d’orfraie provoqués par cette percée masqueraient presque l’impuissance colossale du Parlement européen, exclu du droit d’initiative législative et enserré dans le complexe réseau d’acteurs de la gouvernance européenne. C’est donc à une élection aux enjeux "dérisoires" https://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economique que le peuple français était convié.
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Pour Jean-Claude Michéa, il ne s’agit ni plus ni moins d’une "trahison des classes populaires par la nouvelle gauche "progressiste"", et ce recentrement sur les questions dites sociétales "a permis de dégager peu à peu un boulevard pour le Rassemblement National en lui offrant la possibilité - au prix de quelques indispensables révolutions de palais - de diffuser dans l’électorat populaire ses propres "vérités alternatives".
extrême(s)_droite(s)
L’air fétide du radicalisme rigide
Il y a environ un siècle, la célèbre anarchiste Emma Goldman était à une fête, quand un jeune homme la prend à part. “Avec un visage grave, comme s’il allait annoncer la mort d’un camarade,” l’homme lui dit “qu’il n’était pas très avisé de la part d’un agitateur de danser”. Selon lui, cela donnait une mauvaise image du mouvement révolutionnaire. Goldman était bourrée, et lui répondit grosso modo d’aller se faire voir. On dit de cette rencontre qu’elle est à l’origine de la phrase de défense célèbre de la joie et du jeu, souvent attribuée à Emma Goldman : “Si je ne peux pas danser, ce n’est pas ma révolution”. Mais il ne s’agissait pas seulement de danse. Pour Goldman, le conformisme et le contrôle de soi étaient inhérents aux mouvements radicaux eux-mêmes, et les militant.e.s étaient supposé.es faire passer leur “cause” avant leurs propres désirs. Un siècle plus tard, si les règles ont peut-être changé, quelque chose continue de traverser de nombreux espaces politiques, mouvements et milieux, en sapant leur puissance de l’intérieur.
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Poussée à l’extrême, cette tendance génère une forme de sectarisme qui s’alimente par le simple fait d’avoir un discours sectaire.
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Nous pensons que la rigidité disparaît en activant, en attisant et en intensifiant le pouvoir partagé, et en le défendant avec détermination et tendresse, en d’autres termes, en trouvant comment transformer nos propres situations, prendre soin les un.es des autres, s’écouter, expérimenter et lutter ensemble.
P.-S.
Home This is the home page's excerpt
https://joyfulmilitancy.com/
Le site de la zad de NDDL a produit une version brochure du texte.
Dispo aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Q2zWaw
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L’idée de révolution semble s’être dissoute en l’air, de même que toute critique radicale du capitalisme. Bien sûr, on admet généralement qu’il y aurait de nombreux détails à changer dans l’ordre du monde. Mais sortir du capitalisme tout court ? Et pour le remplacer par quoi ? Qui pose cette question risque de passer soit pour un nostalgique des totalitarismes du passé, soit pour un rêveur naïf. Mais au regard de notre situation écologique et sociale il est bien nécessaire de porter une critique radicale du capitalisme, de mettre à nu son caractère destructeur, et en même temps historiquement limité.
Il s’agit alors moins de « vaincre » le capitalisme que d’éviter que sa désintégration, déjà en cours, ne débouche que sur la barbarie et les ruines. Les mouvements sociaux dirigés contre les seules banques ou contre la classe politique « corrompue » constituent une réponse tout à fait insuffisante, parce qu’ils prennent le symptôme pour la cause, réactivent les vieux stéréotypes des « honnêtes » travailleurs exploités par des « parasites » et risquent de dégénérer en populisme et en antisémitisme. L’État n’a jamais été l’adversaire du capital ou du marché, mais leur a toujours préparé les bases et les infrastructures. Il n’est pas une structure « neutre » qui pourrait être mise au service de l’émancipation. l’état moderne, même si les citoyens se le réapproprient, reste soumis financièrement à la sphère du capital, n’est que le gestionnaire du capital, et modifier ses institutions ou sa constitution, en superficie, ne change pas cette dimension. Lordon notamment, mais tout une partie de la gauche et de l’extrême gauche ne semble pas anticiper ce fait élémentaire. Et cette critique de l’état comme sphère séparé de décision doit se tenir jusqu’à la démocratie directe. Il sera inévitable de sortir du marché autant que de l’État – les deux pôles fétichistes, adoré, de la socialisation à travers la valeur – pour arriver un jour à établir un véritable accord direct entre les membres de la société. Une société post-capitaliste ne fera plus dépendre son destin à des automatismes incontrôlables, à des abstraction meurtrière comme le travail et sa valeur.
Source:
Révolution contre le travail ?:
http://www.palim-psao.fr/2017/10/revo...
Frédéric Lordon, de République à Nation:
https://lepressoir-info.org/spip.php?...
La mascarade du nationalisme de gauche:
http://www.zones-subversives.com/2015...
Lettre sur la confusion:
https://vosstanie.blogspot.fr/2015/03...
Citoyennisme, protectionnisme, nationalisme - Les vrais virages populistes d'une certaine « gauche » contemporaine:
http://www.palim-psao.fr/2017/03/cito...
Entre Macron et Mélenchon, les classes moyennes salariées:
http://sortirducapitalisme.fr/emissio...
Mon blog: http://guillaumedeloison.wordpress.com/
Framasphére: https://framasphere.org/people/83df65...
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Deux volets sont à conduire en parallèle :
- le volet limitation : limiter au maximum et AU PLUS VITE nos émissions de gaz à effet de serre pour réduire au maximum le réchauffement climatique (le Zéro Fossile VITE) ;
- le volet adaptation : nous adapter au changement climatique déjà opéré à cause de la très grande inertie du cycle des émissions de gaz à effet de serre en anticipant au maximum.
Dépasser les constats
Malgré des efforts, des initiatives, les responsables politiques élus, les Institutions, ont bien du mal à sortir de leurs contradictions.
Et par ailleurs, les citoyens militants sont loin d'être assez nombreux ni assez unis pour renverser définitivement le rapport de forces.
En d'autres termes, l'inertie du "business as usual" est en train de gagner. Et la démission de Nicolas Hulot n'en est que le dernier avatar.
Heureusement, ce n'est pas encore inéluctable. Nous pouvons encore faire beaucoup mieux.
Mais pour ce faire, nous devons nous unir le plus largement possible, nous, les citoyens du monde. Exemple : Patrick Cahez nous fait découvrir Jean-Michel Valantin, dans Géopolitique d’une planète déréglée, Le choc de l’Anthropocène (Seuil). Il ne dit pas autre chose :
organiser "une alliance stratégique mondiale pour atténuer les effets de l'Anthropocène".
Nouvelle géopolitique d'un côté, nouvelle approche de l'économie de l'autre avec notamment "Le PIB nous mène dans l’impasse" Par Jean-marc B, dont je retiens "...détruire des forêts tropicales pour y planter du soja transgénique ou des végétaux destinés aux agrocarburants est bon pour le PIB des pays et pour le PIB mondial. Peu importe que ce soit une catastrophe écologique pour la biodiversité et pour le climat et que les peuples indigènes soient chassés manu militari : rien de tout cela n’entre dans le PIB." Faire émerger un nouvel indicateur économique sociétal est donc bien STRATÉGIQUE... La boucle est bouclée, l'économie nous ramène à la géopolitique.
Et comme il n'est pas sûr que ça soit suffisant, mettons tout en œuvre pour gagner la "bataille" culturelle portée par exemple en France par le collectif Le Partage dont certains membres font également partie de l’organisation d’écologie radicale internationale Deep Green Resistance. En effet, elle va jusqu'à remettre en question la notion même de civilisation, de façon très convaincante en s'appuyant sur la pensée de son fondateur Derrick Jensen. Il se termine par la vidéo du documentaire End:Civ - VOSTFR (2011) À VOIR ABSOLUMENT à la mémoire de Qwatsinas et de tous les peuples autochtones opprimés (depuis l'invention de l'agriculture ?).
Parlez-en autour de vous
nous contacter: contact@partage-le.com
La situation est si grave qu’on ne peut plus attendre. En janvier, Reporterre et Audrey Vernon ont organisé une grande rencontre à Paris : des comédiennes et comédiens y ont lu des textes forts de Paul Watson, Fabrice Nicolino, Vandana Shiva, Hervé Kempf, Derrick Jensen… Une soirée exceptionnelle, dont voici la vidéo et les écrits. Un concentré d’énergie pour s’engager.