A 52 ans, France Rieger a choisi de changer de vie et de venir vivre à la campagne. Pour partager sa vision du monde, elle a développé une association de permaculture dans un petit coin de paradis sur la Côte d’Azur.
- Tourrettes du Loup, reportage
Dans les Alpes maritimes, à une dizaine de kilomètres au-dessus de la ville de Grasse, le petit chemin pédestre qui mène à la maison de France Rieger longe les gorges du Loup. ... L’endroit est « une merveille de biodiversité » pour France Rieger, installée dans cette zone Natura 2000 depuis la création de son association Les Jardins du Loup http://www.lesjardinsduloup.fr/. L’emplacement, qu’elle a trouvé avec sa compagne Corinne, servait d’antan à la culture de jasmin, d’oranger ou de bigaradier (oranges amères) qui alimentaient les parfumeries de Grasse. « J’ai eu envie de faire revivre ce lieu », dit-elle.
231 ont signé
Union National Lycéenne ALPES-MARITIMES a lancé cette pétition adressée à Région PACA
La région Provence Alpes Cotes d’Azur a décidé d’installer au lycée les Eucalyptus un « système de reconnaissance biométrique »financé par Cisco.
Est-ce que cette méthode qui commence à émerger dans plusieurs établissements en France serait un moyen de recenser les jeunes pour faciliter le passage au Service National universel Obligatoire ?
Cette mesure fait penser à l'émergence d'un régime chinois déjà implanté dans la région. Cette mesure draconienne mérite plusieurs attentions notamment sur la question de la fuite des informations.
L'entreprise qui finance cet état d'âme sera-t-elle en mesure de garantir un respect total de l'individu ? Nous attendons des réponses des élus de la région !
Notre syndicat, l’Union Nationale Lycée Alpes-Maritimes demande à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) de refuser ce projet qui n’ait pas accepté par la majorité des lycéens-ne-s et pas par diverses associations et syndicat et qui ne garantit nullement le respect total de l’individu !
L’Union Nationale lycéen des Alpes-Maritimes n’hésitera pas à se mobiliser dès Septembre si la région Provence Alpes Cotes d’Azur et la CNIL décide d’installer ces caméras !
Société
Reportage
Poissons tropicaux pêchés au large de Marseille, sapins brûlés par la chaleur sur le mont Ventoux ou vignes en souffrance dans le Var : le paysage et la faune du Sud-Est se transforment, durablement. Reportage.
En cette saison estivale, le soleil tape fort sur le campus défraîchi de l'université des sciences de Marseille, à deux pas de la gare Saint-Charles. Les cours sont finis, mais l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale (Imbe), installé au premier étage du bâtiment des sciences naturelles, reste sur le pied de guerre. Et pour cause : l'été est plus que jamais une période chaude pour ses scientifiques. L'universitaire Thierry Gauquelin, directeur de l'IMBE, reçoit Marianne dans son bureau, devant lequel passe un flot régulier de professeurs, d'ingénieurs, de doctorants et de jeunes diplômés lancés dans de fiévreuses recherches. Au total, 250 scientifiques répartis entre différentes installations méridionales scrutent l'évolution des températures, des précipitations, de la faune et de la flore.
« D'ici à quelques décennies, le paysage de la Provence aura changé sous l'effet du changement climatique », assure Thierry Gauquelin. Sa consœur Elena Ormeno, chercheuse du CNRS, souligne que « la période actuelle se caractérise par une extension des forêts de pins d'Alep visible partout sur le littoral et dans l'arrière-pays, à raison de 15.000 ha par an à la suite de l'abandon de terres agricoles. A l'abri de ces pins très résistants à la chaleur poussent des chênes, qui, à terme, les remplaceront ». Fini, donc, les cartes postales de la garrigue provençale célébrée par Pagnol et Giono ? « La biodiversité va souffrir, prévient Thierry Gauquelin. On commence à le voir. Certaines espèces végétales et animales devraient disparaître. »
Raies et barracudas
A l'inverse, certaines ont fait irruption dans un environnement qu'il leur était jusqu'ici étranger. C'est par exemple le cas des barracudas, ces poissons carnivores des eaux tropicales pouvant mesurer jusqu'à 2 m de long et peser 50 kg, que les pêcheurs marseillais et leurs collègues des environs remontent dans leurs filets. « Le problème, c'est qu'ils mangent tout, y compris les loups...
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