Nicolas Voisin a retweeté
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
[Thread] Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l'effet de la température sur les végétaux. C'est important pour comprendre les effets du changement climatiques sur l'agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! Revers de main avec index pointant vers le bas #FrAgTw
FranceAgritwittosCœur et 3 autres personnes
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Tout d'abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n'oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l'air.
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type "beta") Revers de main avec index pointant vers le bas
La croissance des végétaux est rapide autour d'une température optimale (Topt) et décroit de part et d'autre pour devenir nulle à la température minimale (Tmin) ou maximale (Tmax).
Ces 3 paramètres dépendent des espèces ! Topt espèce tropical > Topt espèce tempérée !
Un peu de THERMODYNAMIQUE simple maintenant. La température est la mesure de l'agitation moléculaire.
EN GROS, + il fait chaud, + les molécules sont excitées et bougent dans tous les sens (comme les gosses !!)
- il fait froid, plus les molécules sont stationnaires.
Easy, non ?
Aller maintenant tout va s'éclairer !
Plus il fait chaud (zone bleue),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Flèche nord-est vitesse des réactions augmentent
Flèche nord-est croissance du végétale est rapide !!!
C'est juste une histoire de thermodynamique...
Cette hausse de croissance est pas éternelle hein ?! C'est là que les impacts du changement climatique sont les + importants.
Entre Topt et Tmax (zone rouge),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent (encore !)
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Pourtant la croissance Flèche vers le bas !??
Image
11:11 AM · 21 août 2021·Twitter Web App 1 Retweet 1 Citer le Tweet 28 J'aime
C'est simplement que lorsque les molécules sont trop agitées, les protéines/enzymes (qui facilitent les réactions chimiques) ont leur forme qui est modifiée !
C'est la DENATURATION DES PROTEINES.
Elles n'ont donc plus la même efficacité : les vitesses de réactions baissent !
Ainsi,
- il fait (trop) chaud
- les enzymes sont dénaturées
- elles perdent leur efficacité
- les vitesses des réactions chimiques baissent
- la croissance ralentit !
Easy, non ? Visage souriant avec des yeux en forme de cœur
Aux températures extrêmes, des contraintes physiques s'appliquent aux cellules de la plantes. Et là c'est le drame. Si ces contraintes sont trop fortes, les cellules éclatent : c'est la MORT CELLULAIRE.
Amen !
Aller maintenant vous êtes calés en biochimie, en biologie et en thermodynamique. Vous pouvez aller à votre repas de famille impressionner vos cousins ou votre belle-mère !
En admiration Visage souriant avec des yeux en forme de cœur Visage avec chapeau de cow-boy
J.M. BRIELLES @JM_BRIELLES · 21 août
En réponse à @SergeZaka Pouce levé Merci pour les infos ...
On peut y ajouter une Flèche sud-est de l'alimentation hydrique :
En situation de stress, la plante restreint sa transpiration et les tissus s’échauffent alors.
https://arvalis-infos.fr/les-cereales-en-cours-de-remplissage-particulierement-exposees-@/view-30393-arvarticle.html
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
Oui, mais j'ai volontairement pas parlé des interactions température * stress hydrique pour ne pas faire fuir les néophytes !
Copyright AFP 2017-2021. Droits de reproduction réservés.
Des publications très partagées en anglais, en français ou en croate, affirment que les personnes ayant reçu le vaccin anti-Covid de Pfizer peuvent excréter la protéine "spike" du Sars-CoV-2 et être dangereuses pour les non-vaccinés. Comme l'ont expliqué de nombreux experts, c'est impossible.
...
Ces articles sont des traductions d'un article en anglais du site canadien anti-avortement "Lifesite News" (relais régulier de désinformation), qui lui-même reprend les éléments de ce texte, provenant du site du groupe de médecins américains America's Fronline Doctors.
Ces médecins ont plusieurs fois relayé des allégations trompeuses autour de supposés remèdes au Covid-19, comme expliqué dans ces articles (1, 2) de l'AFP Factuel.
La théorie - infondée - selon laquelle les vaccinés pourraient excréter des particules virales ou vaccinales, a déjà fait l'objet d'articles de vérification de l'AFP en serbe et en anglais.
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La protéine de pointe (ou "spike" en anglais), située à la surface du Sars-CoV-2, est celle qui lui permet de s'arrimer aux cellules humaines et d'y pénétrer pour l'infecter. Les vaccins visent à faire produire au corps humain cette protéine - qui isolément est inoffensive - pour déclencher une réponse immunitaire.
Ainsi, l'organisme est "entraîné" à combattre efficacement et immédiatement le Sars-Cov-2 s'il venait à être réellement infecté.
...
Dasantila Golemi-Kotra, microbiologiste à la York University au Canada ... Barry Pakes, enseignant à l'école de Santé publique de l'Université de Toronto ... Jamie Scott, professeur émérite de la Simon Fraser University au Canada ... "Dr Simone Gold", co-fondatrice d'America’s Frontline Doctors ... le médecin David Gorski, auteur de nombreux articles de démystification de fausses allégations autour du Covid ... le chirurgien oncologue de la Wayne State University School of Medicine aux Etats-Unis ... Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ... le Centre de Référence sur les Agents Tératogènes (CRAT) en France et l’American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) ... Daniel Dunia, directeur de recherche au CNRS ... le Pr Claire-Anne Siegrist, experte en maladies infectieuses ... Kathryn Clancy, enseignante au département d'anthropologie de l'université américaine University of Illinois Urbana-Champaign ...
Pourlascience @PourlaScience · 4 déc.
Un réseau de neurones artificiels développé par DeepMind a fait un bond en avant vers la résolution de l’un des plus grands défis de la biologie : déterminer la forme 3D d’une protéine à partir de sa séquence d’acides aminés.
L’intelligence artificielle fait un pas de géant dans le problème de la structure des protéines
Le programme d’apprentissage profond de DeepMind pour déterminer la structure tridimensionnelle des protéines, nommé « AlphaFold », pourrait transformer la biologie.
pourlascience.fr - 0 - 6 - 10
Les incendies qui ravagent l’Amazonie sont en grande partie causés par la déforestation destinée à cultiver du soja. Cette légumineuse hypernutritive est massivement importée en France et en Europe pour nourrir volailles, cochons et ruminants. Peut-on se défaire de cette addiction au soja brésilien ?
La France a « une part de complicité » dans les incendies qui ravagent l’Amazonie. Ce n’est pas un militant écolo qui le dit, mais bien Emmanuel Macron, lors d’un entretien accordé à France 2 lundi 26 août. Et le président de préciser : « Sur le soja, on a une part de responsabilité. »
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« À la question : sommes-nous dépendants du soja brésilien, la réponse est clairement oui, résume l’agronome Marc Dufumier. Les deux tiers de nos animaux dépendent du soja américain pour se nourrir en protéines. Et l’Europe en dépend aux trois quarts. » La légumineuse séduit ainsi nombre d’éleveurs français, notamment sous sa forme triturée et broyée de tourteau, car « elle est un super-aliment, constate Suzanne Dalle. Hyper nutritif et facile à digérer pour les animaux ». « Si on veut faire produire beaucoup de lait aux vaches, ou si l’on veut des animaux qui grossissent plus vite, effectivement, on va complémenter la ration alimentaire avec beaucoup de soja, précise Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne et éleveur laitier dans le Jura. Le soja, et particulièrement celui importé, est intrinsèquement lié au productivisme. Ce n’est pas tant l’agriculture qui est dépendante du soja brésilien que le modèle industriel. »
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il n’y a pas de fatalité, à en croire Nicolas Girod : « Sur notre ferme, on se fournit localement en Bourgogne en soja et colza bio ...
Pour Marc Dufumier aussi, « il est temps de dénoncer les accords de Blair House » : « Devant l’Organisation mondiale du commerce, nous pouvons faire valoir un accord supérieur, le traité de Paris sur le climat, souligne-t-il. Car, en important moins de soja et en soutenant la production européenne de protéagineux, nous réduirions le transport maritime, polluant, et surtout, puisque les légumineuses fertilisent naturellement le sol en azote, nous éviterions de mettre trop d’engrais azotés de synthèse, qui sont coûteux en énergies fossiles et émetteurs de protoxyde d’azote, un important gaz à effet de serre. » Quant aux surfaces nécessaires pour cultiver l’équivalent de 3,5 millions de tonnes de soja, l’agronome a déjà fait ses calculs : « Il nous faudrait mettre des cultures de légumineuses – soja, luzerne, trèfle, féverole, lupin — sur 1,4 million d’hectares en France, affirme-t-il. Nous pourrions les prendre sur 700.000 ha de maïs ensilage et sur 700.000 ha de blé, seigle et autres céréales, que nous exportons aujourd’hui vers des pays comme l’Égypte, qui se fournissent déjà auprès de l’Ukraine. »
Suzanne Dalle, de Greenpeace, espère que le gouvernement, inspiré par le nouveau positionnement du président Macron, « va enfin rendre plus concrète et contraignante la stratégie nationale contre la déforestation importée », adoptée l’an dernier mais restée pour le moment une coquille vide. Autre levier d’action entre les mains de l’exécutif, le plan protéines végétales pour la période 2020-2026, actuellement en discussion : « On pousse pour qu’il fixe un objectif de réduction des importations de soja, explique-t-elle. Mais aussi pour qu’il développe les protéines végétales pour l’alimentation humaine. » Car à Greenpeace, on en est convaincu : pour se passer de soja brésilien, il faudra réduire notre consommation de viande d’au moins 80 % d’ici 2050, donc manger plus de légumineuses.
L’équipe toulousaine 2018 est composée de neuf étudiants de l’INSA Toulouse et de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier. Elle est encadrée par des chercheurs et des enseignants-chercheurs du Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés (LISBP), du Laboratoire de Biologie Moléculaire Eucaryote (LBME) et de l’Institut Gaston Berger (IGB) de Lyon.
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compétition internationale iGEM (international Genetically Engineered Machine - soit en français génie génétique international des machines ?)
... L’étape limitante reste la difficulté de fixer des molécules bioactives sur la cellulose (le matériau de base des fibres textiles). Pour contourner ce problème, l’équipe a conçu une protéine nommée Cerberus (en référence au chien mythologique). Cette protéine pourra fixer trois types de molécule à la fois grâce à ses trois « têtes » ainsi qu'une grande diversité de molécules organiques ou inorganiques.
Durant l’été, les étudiants produiront cette protéine en utilisant des approches de biotechnologie et démontreront ses différentes fonctionnalités en faisant produire par des levures de la cellulose fluorescente, magnétique, antibiotique ou conductrice.
Contacts presse :
Virginie Fernandez, relations presse, université Toulouse III - Paul Sabatier, virginie.fernandez@univ-tlse3.fr, 06 88 34 49 98
Gaëlle Bordes, équipe iGEM, igem.toulouse@gmail.com, 06 68 36 02 18
Véronique Desruelles, directrice du service communication INSA Toulouse, servicecom@insa-toulouse.fr, 06 80 58 47 72
Q. :
- quelle est la quantité d'énergie consommée dans ces processus biologiques ?
- Les études préalables sont-elles accessibles pour étayer l'argument "énorme besoin" ? Comprennent-elles un volet "étude concurrentielle" ?
ACT
Page d'aide sur l'homonymie Pour les critères administratifs, voir Enzymes (maladie professionnelle).
Une enzyme est une protéine dotée de propriétés catalytiques. Pratiquement toutes les biomolécules capables de catalyser des réactions chimiques dans les cellules sont des enzymes ; certaines biomolécules catalytiques sont cependant constituées d'ARN et sont donc distinctes des enzymes : ce sont les ribozymes.
(en) Représentation d'une α-glucosidase (PDB 1OBB1) avec à sa droite le substrat — ici, le maltose — au-dessus des produits de réaction — deux molécules de glucose.
Diagramme d'une réaction catalysée montrant l'énergie E requise à différentes étapes suivant l'axe du temps t. Les substrats A et B en conditions normales requièrent une quantité d'énergie E1 pour atteindre l'état de transition A...B, à la suite duquel le produit de réaction AB peut se former. L'enzyme E crée un microenvironnement dans lequel A et B peuvent atteindre l'état de transition A...E...B moyennant une énergie d'activation E2 plus faible. Ceci accroît considérablement la vitesse de réaction.
Action d'une enzyme sur l'énergie d'activation d'une réaction chimique.
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Coenzymes
Les coenzymes sont de petites molécules organiques qui peuvent être liées à l'enzyme de façon assez lâche ou, au contraire, très étroite. Elles transportent des groupes fonctionnels ou des résidus d'une enzyme à une autre.