Comment une centrale solaire fonctionne sur terre et sur l'eau ? - 29 sept. 2023 / Actu-Environnement
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C’est à Montpezat d'Agenais, proche d’Agen, dans le département du Lot-et-Garonne que c’est développé cette centrale hybride sur un terrain industriel, une gravière parcellement délaissée par l’entreprise de Longhi Béton. La zone est considérée comme dégradée, c’est-à-dire avec de faibles enjeux environnementaux. La collectivité a proposé à l’entreprise de valoriser son terrain en y installant une centrale solaire. Le PLU de la commune était favorable au développement de ce type d’installation à condition de ne pas s’étendre sur des terres agricoles. Le terrain est pourvu d’un lac de plusieurs hectares en plein milieu, façonné par l’exploitation de la gravière.
Pour en savoir plus : https://www.actu-environnement.com/ae/news/video-centrale-solaire-mixte-sol-eau-42623.php4
Avergies, une société d’économie mixte du territoire du Lot-et-Garonne et Amarenco, producteur indépendant d’énergie solaire, co-investissent dans une centrale d’un nouveau genre, ce qu’ils vont appeler une centrale hybride, à la fois terrestre et flottante.
Sur les 8 hectares du site, 3 hectares de panneaux solaires sont fixés sur des flotteurs à la surface du lac tandis que 2 autres hectares, sur terre cette fois, sont recouverts de panneaux fixés sur des blocs de béton.
Quels sont les intérêts, les difficultés, le coût, les impacts environnementaux d’une centrale hybride ? Voir le reportage vidéo et écoutez Pascal Sermet, Pdg d’Avergies, Gonzague Vuillier, responsable construction d’Amarenco et Nicolas Hauchecorne, directeur de Solar France chez Amarenco.
En plus de son intervention face caméra, Nicolas Hauchecorne explique que le rendement des panneaux flottants serait plus intéressant, l’eau renvoie davantage de lumière sur les cellules et en été, les panneaux sont refroidis ce qui, là encore, est bénéfique pour la production électrique.
Toutefois, la mise en œuvre d’une centrale solaire flottante est bien plus contraignante qu’une installation au sol et plus onéreuse. Aujourd’hui, le foncier se fait rare pour développer de grandes centrales au sol sans empiéter sur les terres agricoles ou raser des zones forestières. Du coup, dans certains cas, ce type d’installation hybrides pourra être une solution sur des espaces qui ne présentent pas d’enjeux écologiques et paysagers trop importants.
Shorts utilisant l'audio de cette vidéo
L énergie solaire se développe partout sur terre et sur l'eau. 225 vues
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La chaleur renouvelable, en particulier la géothermie, occupe une place grandissante dans la transition énergétique voulue par le Gouvernement. Des entreprises comme HGE France recrutent davantage de tuyauteurs et de soudeurs pour renforcer la filière.
Pour en savoir plus :
https://www.emploi-environnement.com/news/video-emploi-geothermie-recherche-jeunes-profils-transition-energetique-HGE-France-693.html
La filière de la géothermie recherche activement des tuyauteurs et des soudeurs, pour constituer des « duos » indispensables au déploiement de cette énergie renouvelable. « Ils travaillent conjointement, en binôme, pour réaliser l'interface entre le réseau de chauffage urbain et le branchement de ce réseau à un bâtiment, explique Jérôme Nunes, chargé d'affaires travaux chez HGE France, à l'occasion du salon Bepositive 2023. Ils réalisent toute l'installation d'une sous-station ou d'une chaufferie. »
Les entreprises comme HGE France, qui installe des sous-stations géothermiques et de biomasse, restent néanmoins confronter à un vieillissement de leurs effectifs et à de sérieuses difficultés de recrutement de jeunes professionnels, davantage attirés par d'autres secteurs industriels, comme l'agroalimentaire ou la pétrochimie. « Il faudrait sans doute ouvrir plus de classes dans les lycées professionnels et plus de cursus manuels sur ce type de métiers pour avoir la main-d'œuvre suffisante en France », souligne le chargé d'affaires. D'autant qu'à en croire Jérôme Nunes, « du fait de la rareté de ces métiers, il y a de très bons salaires » proposés dans la géothermie. En exerçant ces métiers dans une filière de la transition énergétique, « on peut aussi avoir cette fierté de se dire qu'on participe à cette transition et qu'on essaie d'arrêter le plus possible l'utilisation des énergies fossiles ».
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Avec le projet Dreaup, le CSTB recrute des collectivités de toutes tailles, partout en France, pour mettre à jour les statistiques de l’eau et leur donner les clefs d’une politique adaptée à leur territoire. Détails avec Maxime Roger, directeur eau du CSTB.
Pour en découvrir davantage : https://www.actu-environnement.com/ae/news/eau-donnees-CSTB-recherche-collectivites-collecte-datas-41244.php4
Dreaup. C’est le petit nom d’un nouveau projet lancé par la jeune direction de l’eau du CSTB. L’idée est d’analyser sur un territoire les usages de l’eau et de mettre à jour des statistiques obsolètes. Traditionnellement, on estime qu’un Français consomme en moyenne 150 litres d’eau par jour et qu’une douche consomme entre 40 et 60 litres. Mais ces chiffres, et bien d’autres, reflètent-ils encore la réalité à l’heure où les équipements de la maison sont de plus en plus économes et où la sensibilisation aux pénuries d’eau gagne du terrain ?
À travers des enquêtes, des tests de produits et des foyers équipés de capteurs, l’équipe du projet Dreaup se donne trois ans pour mieux cerner la situation. Pour les collectivités territoriales participantes, c’est l’occasion de mieux connaître les usagers de leurs services de l’eau, l’état de leur réseau, de se comparer à d’autres services afin de mettre en place une politique de l’eau adaptée à leur situation. Détails avec Maxime Roger, directeur eau du CSTB, rencontré en janvier dernier à l’occasion du Carrefour des gestion locales de l’eau, à Rennes.
Tr.: ... Prix de l'eau : 4€/m3 ... conclusions en 2026 mais partage des résultats intermédiaires.
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La guerre des bassines fait rage dans certains territoires. Confrontés à la sécheresse, les agriculteurs veulent sécuriser leurs récoltes. Les opposants ne veulent pas qu’ils s’accaparent la ressource.
Décryptage de ces conflits avec les invités de Florence Roussel : Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, et André Bernard, président de la chambre d’agriculture du Vaucluse (FNSEA).
Ndlr: D.Batho n'est pas contre les réserves de substitution sous réserve que les agriculteurs changent de pratiques : agroécologie, etc
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Afin de proposer des services de nettoyage de contenants, des centres de lavage industriel voient le jour et permettent ainsi aux cantines scolaires de sortir du plastique jetable. Exemple à Avignon qui vise le zéro plastique.
Tr:. ... entreprise Usaje ... laveur externalisé mutualisé
Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise et de l'Union populaire à l'élection présidentielle, répond aux questions qu'Actu-Environnement a adressées à l'ensemble des candidats. Les interviews sont publiées dans l'ordre de leur réception.
Interview | Gouvernance | 30 mars 2022 | Félix Gouty | Actu-Environnement.com
Actu-Environnement : Quel mix énergétique souhaitez-vous développer ? Quelle place accorderez-vous aux énergies renouvelables ?
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Le renforcement des moyens humains consacrés à la prévention des risques et au contrôle des sites classés Seveso est un combat qui a été porté par le groupe parlementaire de la France insoumise durant ce mandat, particulièrement contre les suppressions de postes au sein du ministère de l'Environnement et de ses opérateurs, alors que ces derniers contribuent à la prévention des risques sanitaires. À titre d'exemple, nous renforcerons les moyens, notamment humains, de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris).
Enfin, nous arrêterons les activités dangereuses pour la santé et l'environnement, comme les engrais à base de nitrate d'ammonium, tout en planifiant la reconversion des travailleurs de ces secteurs vers des secteurs d'activité nécessaires à la bifurcation écologique (énergie, assainissement et gestion des déchets).
Nous ferons du Plan national santé-environnement (PNSE) un moyen d'éradiquer les maladies chroniques liées à la malbouffe et à l'exposition aux pollutions, notamment dans le cadre professionnel (pesticides, radioactivité, amiante, produits chimiques)
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Propos recueillis par Félix Gouty, journaliste, Rédacteur scientifique