Connu / mel BNM du 19/4/23 à 15:19
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Les territoires autochtones sont de plus en plus souvent visés par des programmes de compensation des émissions carbone. Les Aires protégées – dont la création entraîne généralement des expulsions et des violences à l'encontre des populations locales – sont désormais légitimées par des allégations sur leur capacité à “stocker” du carbone. Les “crédits” de carbone qui en résultent peuvent ensuite être vendus aux pollueurs, comme les compagnies pétrolières, afin qu'ils puissent prétendre être “neutres en carbone”.
Ces systèmes sont une escroquerie et représentent un danger pour les humains et le climat. Il s'agit de carbone de sang (blood carbon).
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Depuis longtemps, des dizaines de milliers d’éleveurs pastoraux autochtones samburu, borana et rendille font pâturer leur bétail et dépendent des quelque cinq millions d'hectares aujourd'hui couverts par un projet de compensation carbone du Northern Rangelands Trust (NRT). Leurs terres ancestrales, leurs modes de vie et leur capacité à nourrir leurs familles sont menacés par le projet du NRT, qui prétend augmenter la quantité de carbone stockée dans le sol en modifiant les modes de pâturage des éleveurs pastoraux et la manière durable dont ils utilisent leurs terres. Les communautés autochtones n'ont pas été consultées comme il se doit sur ce projet.
Les personnes les moins responsables du changement climatique paient le prix d'une destruction qu'ils n'ont pas causée.
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Verra, une organisation qui supervise la certification des projets et la vente des crédits carbone, a certifié le projet du NRT et prévoit de continuer à le faire.
Agissez maintenant en écrivant à Verra pour leur demander de retirer ce projet et de ne pas certifier d'autres projets sur des terres autochtones où des violations des droits humains ont été commises et dans le cadre desquels le consentement libre, informé et préalable des communautés n'a pas été obtenu.
Les parents d'élèves d'Auxy, en Saône-et-Loire, ont le sens de l'humour. Pour empêcher la fermeture annoncée d'une des quatre classes de l'école du village, ils ont choisi un mode de protestation 2.0. Deux annonces ont été...
Connu / TG le 05/03/23 à 13:26
Lors d'un comité social et économique (CSE) qui s'est tenu jeudi matin à Ussel, la direction de l'usine ...
Connu / TG le 15/10/22 à 21:05
Corruption ; International
Alors que des soupçons de corruption pèsent sur les tractations entre l’Inde, Dassault et la France au sujet de la vente de 36 avions de chasse Rafale, nous avons reçu Yann Philippin, journaliste à Mediapart et auteur de l’enquête pour nous expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Pendant des mois, Yann Philippin, journaliste à Mediapart, a enquêté sur la vente pour 7,8 milliards d’euros des Rafale à l’Inde, un contrat faramineux remporté par Dassault après 15 années d’âpres négociations. Les “Rafale Papers”, comme Mediapart a nommé l’enquête publiée le 4 avril, montrent la face cachée de ce succès de Dassault, entre maquettes surpayées, luxurieuses commissions aux intermédiaires, corruption politique et pressions au plus haut niveau des deux états.
Grâce à des documents publiés pour la première fois, Yann Philippin a réussi à reconstruire la longue série de moyens illicites utilisés par Dassault et la France pour s’assurer de remporter ce marché exceptionnel, ainsi que le rôle joué par deux présidents de la République, François Hollande, dont la compagne a joui du financement d’un film, et Emmanuel Macron, qui a autorisé un mystérieux abattement fiscal quand il était ministre de l’économie.
Sur le plateau du Média, le journaliste du service enquête de Mediapart relate également l'indifférence de l’ancienne cheffe du parquet national financier, Eliane Houlette, et de l’Agence française anticorruption. Au courant des soupçons de corruption, ni l’une ni l’autre n’ont entamé aucune investigation sérieuse.
Une enquête qui a eu une grande résonance en Inde, mais très peu d’écho en France, et dont l’auteur raconte les coulisses sur Le Média.
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From 1973.
Auteurs-compositeurs Phil Collins, Mike Rutherford, Peter Gabriel, Tony Banks, Steve Hackett
Track List:
00:00 - Dancing With The Moonlit Knight
08:03 - I Know What I Like (In Your Wardrobe)
12:13 - Firth Of Fifth
21:48 - More Fool Me
25:00 - The Battle Of Epping Forest
36:43 - After The Ordeal
40:58 - Cinema Show
51:40 - Aisle Of Plenty
2 212 commentaires
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pour créer le design, mais aussi le prix et les stratégies marketing
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Le Wall Street Journal assure de son côté avoir récolté le témoignage d’une vingtaine de salariés, encore en poste ou non, du service chargé de concevoir des produits pour les marques d’Amazon. Un service créé en 2007 et qui propose aujourd’hui pas moins de 243.000 articles. Sur son site, le leader mondial de l’e-commerce vend également des produits tiers, commercialisés et fabriqués par d’autres marques. L’entreprise ainsi accès à un panel d’informations sur ces produits tiers, notamment leur succès à la vente…
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l'utilisation de ces données était une pratique courante, discutée ouvertement lors des réunions auxquelles ils ont assisté.
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Le Wall Street Journal cite en exemple le cas de Fortem ... En octobre 2019, Amazon Basics (la marque du groupe) a lancé trois casiers proches de celui de l’entreprise new-yorkaise. Le quotidien économique évoque un schéma similaire avec des coussins de chaise de bureau de la marque Upper Echelon Products.
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les détaillants indépendants - principalement des petites et moyennes entreprises - constituent plus de 58% des ventes sur Amazon. En comparaison, les produits des marques Amazon ne représenteraient que 1% des ventes.
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ces nouvelles accusations tombent à un moment où l’entreprise est déjà sous le coup de plusieurs investigations institutionnelles, au niveau américain, mais aussi européen. En juillet dernier, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, déclarait enquêter sur le fait qu'Amazon ait un double rôle de vendeur de ses propres produits et d'opérateur de marché, afin de savoir si l'entreprise tire un avantage concurrentiel ou non des données qu'elle recueille sur des vendeurs tiers. Le Congrès américain enquête par ailleurs sur les grandes entreprises technologiques du pays, dont Amazon, concernant des questions de marché concurrentiel.
Lire aussi
"Ils se soucient davantage de leurs robots que de leurs employés" : les témoignages glaçants des employés d'Amazon aux Etats-Unis https://www.marianne.net/societe/ils-se-soucient-davantage-de-leurs-robots-que-de-leurs-employes-les-temoignages-glacants-des
Ndlr : sans tiers de confiance indépendant, impartial, éthique, c'est "couru d'avance" dans le monde impitoyable néolibéral GAFAMisé :-(