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Il a réalisé une étude prémonitoire au sein de “mondes qui se parlent encore trop peu” (défense, agriculture, sécurité, alimentation, risques, société civile, collectivités locales, monde associatif, consommateurs).
Il a analysé un impensé, formulé des pistes de réponses à la question relative au « plus vieux sujet du monde » qui est le lien essentiel, mais désormais oublié, entre l’alimentation et la sécurité.Il s’attache en particulier à articuler, depuis plusieurs années, les thèmes des ressources, du continuum sécurité-défense, de la gouvernance et des adaptations, sous le prisme des priorités d’engagement et de la saturation des infrastructures de sécurités.
Il a ainsi publié en juin 2019 un livre-enquête issu d’un mémoire de recherche de Mastère spécialisé en gestion des risques sur les territoires, intitulé « Résilience alimentaire et sécurité nationale » https://www.thebookedition.com/fr/resilience-alimentaire-et-securite-nationale-p-367243.html, lauréat du prix « Information préventive et résilience des territoires » au Forum national sur les Risques Majeurs et a directement inspiré au Sénat.
Concepteur de la première formation de Mastères Spécialisés de France « Risques d’effondrements et adaptations », inspirateur et consultant sur l’intégration du risque de rupture d’approvisionnement alimentaire dans les Plans Communaux de Sauvegarde, il pointe la nécessité de préparer les populations et d’enrichir et d’élargir la Loi de Modernisation de la Sécurité Civile, afin de contribuer à ce que tous les acteurs, citoyens et consommateurs compris, soient co-producteurs de sécurité collective. Il considère que la double contrainte carbone (climat et énergie) nécessite une préparation active des populations et les sensibilise, à partir de la nourriture, aux grands défis de l’Anthropocène.