Connu / https://twitter.com/adjaile/status/1222429680327852032
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François BOCQUET a retweeté
Jérôme Carfantan @adjaile · 16h
Les pays (Canada, Finlande et Singapour) qui ont rénové leur système éducatif pour l'adapter à notre époque sont passés d'une logique de contrôle à une logique de confiance @FrancoisTaddei @SismiquePodcast via @PodcastAddict
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Transcription : ... biologique de l'évolution, même les bactéries coopèrent ... ce qui compte, c'est d'apprendre tous ensemble, apprendre un système ouvert (liste non finie) ... interroger le passé pour en conserver le pertinent et mixer pour inventer l'avenir ... la vérité pour faire des citoyens éclairés, curiosité encouragée par le système, le nourrir, développer la capacité de questionnement, de chercher, etc. Le cerveau est fait pour. apprendre de ses erreurs. L'essentiel : capacité à résoudre des problèmes, imaginaire, penser complexe hors de la boite, compétences émotionnelles et relationnelles, être accompagnés ++ Le syst fr est moins performant que ce qu'on croyait. Repenser les choses. ... La Fr n'a pas de budget r&d ni formation continue dans l'éducation !
En tant qu'adulte, que faire ? on démonte le mvt et on avance. Revenir sur les progrès et les célébrer. Festival de l'apprenant. Être un acteur. /systémique dynamique de changement ... comment accélérer ? Au CRI on a dév les savanturiers ++ questionnement scientifique, expérimenter, raconter, ... former nos décideurs à penser ainsi. Le >>débat va dans ce sens. Logique de recherche pou tous. Être fexibles. Apprendre à apprendre. /défis climat, ia robots tueurs => éthique, Empathie, Aristote le savait déjà. éthique de l'action au coeur du syst éduc. S'unir pour créer collectivement ex greta manifeste au nom de la science. Se mobiliser collectivement, citoyens engagés. Créer des lieux de coconstruction, de rencontre entre cette jeunesse, des chercheurs, comment on apprend à se parler, à créer ensemble des projets, faire face aux défis. ON a besoin de penser la coévolution des humains et des machines, des individus et des collectifs, travailler aux interfaces des disciplines qui pensent le cerveau, la machine. De l'individu apprenant à la planète apprenante. Se sent amélioriste (celui qui fait ce qu'il peut pour améliorer les choses) cf colibri : faire sa part. Prendre soin des autres et de la planète simultanément.
Livres : else emotion?? d'albrecht (philosophe a essayé de comprendre les émotions intimes /autres et /la planète a inventé mot solastalgie - la nostalgie que l'on a lorsque l'on n'est jamais parti de chez soi car l'environnement n'est plus ce qu'il était. Partir de ses émotions, être capable de les exprimer de les nommer, de passer de l'émotion individuelle à l'émotion collective et à la réflexion individuelle à la réflexion collective et idem /action. On a besoin de savoir ce qui nous touche. Cette capacité de prendre soin de soi, des autres et de la planète, il l'articule assez bien mais de manière philosophique. Travailler avec des auteurs de science fiction, manière d'explorer le monde de demain. Les plus belles histoires sont encore à écrire.) Enfin, inviter les auditeurs à écrire des sciences fictions positives car >>nbr dystopies. 1 défi : lettres persanes à l'échelle planétaire, inventer une utopie. Revenir, chercher le chemin vers elle. S'inventer des destins collectifs.
Dernier bouquin : le livre du voyage de verber : appel explicite à l'imagination ex ta maison de tes rêves. voyage intérieur espoirs, rêves, modalité + récit. Science participative de ces imaginaires
Conformément au décret du 11 octobre 1990, il recense les mesures de sauvegarde répondant aux risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune.
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L’article L2211-1 du C.G.C.T. impose au maire des responsabilités en matière de police administrative, qui incluent la sécurité.
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Il contient les données locales, départementales et nationales nécessaires à l'information des citoyens au titre du droit à l'information... contient quatre grands types d'informations :
- La connaissance des risques naturels et technologiques dans la commune,
- Les mesures prises par la commune, avec des exemples de réalisation,
- Les mesures de sauvegarde à respecter en cas de danger ou d’alerte
- Le plan d'affichage de ces consignes
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L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable
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l’analyse préalable peut être effectuée à une échelle intercommunale, la plupart des documents utilisés (PPR, PPI) traitant généralement un bassin de risque. ... panorama des phénomènes recensés sur la commune et susceptibles d’entraîner des dommages. Elles déterminent les zones à risque ... cartographiée ... inventaire des enjeux particuliers, ... établissements recevant du public (ERP) bâtiments nécessaires à la gestion de la crise ... partage du constat sur le risques entre les autorités et les habitants : le succès de la politique de prévention des risques naturels sera nécessairement une réussite commune à tous les acteurs, ce qui suppose également la prise de conscience, par les particuliers, de leur capacité à réduire leur propre vulnérabilité.
"La propriété, c'est le vol" - c'est bien connu... Mais est-il vraiment possible de penser un "cadre d'appropriation sociale véritable c'est-à-dire sans propriétaire des moyens de production" ? Le chercheur militant Benoît Borrits entend contribuer à « refermer définitivement l’impasse de la propriété collective » pour lui substituer une « économie des communs dans laquelle tout individu trouvera sa place dans la délibération »…
... Benoît Borrits, animateur de l’association Autogestion, s’attache à un impensé du mouvement ouvrier, à savoir « l’appropriation collective des moyens de production » comme pierre angulaire de la construction d’une « société postcapitaliste ». Dans son essai préfacé par Pierre Dardot, il invite à rompre avec cette notion de propriété, qu’elle soit privée ou collective.
... Benoît Borritz défend la « nécessité de donner corps à la notion d’un commun productif, un commun qui se serait définitivement débarrassé du carcan de la propriété et dans lequel travailleurs et usagers, du simple fait de leur participation et non d’une quelconque qualité de propriétaire, même coopératif, seraient appelés à délibérer pour le gérer conformément à leurs attentes ».
Cette économie des communs suppose la conscience d’avoir des ressources à partager, à gérer ensemble et à préserver collectivement par une communauté politique éclairée sur les enjeux vitaux. Au préalable, elle suppose l’exercice d’une « citoyenneté » réelle voire éclairée et non pas purement incantatoire…
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Benoît Borrits, Au-delà de la propriété – Pour une économie des communs, La Découverte, 248 p., 19 €
Expertise
Le 11 août dernier, Cyril Lage était invité sur le plateau de l’émission de France Inter Des idées pour demain, présentée par Valère Corréard — également auteur du livre Changer d’ère, l’air de rien, directeur de ID L’info durable et rédacteur en chef de Ushuaïa le mag. Étaient également invités à cette émission : Romain Slitine, maître de conférences à Sciences Po et co-auteur du Coup d’État citoyen, Christian Proust, auteur du Guide pratique pour oser s’impliquer dans la vie politique locale et Sylvain Lapoix, journaliste et co-auteur du programme Datagueule.
L’entretien commence à 39’40
Bonjour Cyril Lage, vous êtes le fondateur de la plateforme Parlement & Citoyens. Comment fonctionne cette plateforme ?
Cette plateforme est à destination des parlementaires qui souhaitent associer les citoyens à la rédaction de leurs propositions de loi. Tout parlementaire peut nous solliciter pour ouvrir une discussion sur cette plateforme, à travers un processus un peu complexe […] qui va se situer en différentes étapes : la première étant la présentation d’un problème, des causes et des solutions identifiées par le parlementaire, pour permettre au citoyen de rentrer dans une réflexion avec lui, qui conduira par étapes successives à la rédaction d’une proposition de loi dans laquelle le parlementaire expliquera ce qu’il a retenu ou non des propositions des citoyens.
Tout le monde peut venir y écrire la loi avec le parlementaire qui a choisi de consulter le public ?
Absolument. C’est gratuit, ouvert à toute personne désireuse de s’impliquer.
Quel est le rôle du citoyen dans le processus d’échange avec le parlementaire ?
Son rôle, c’est plutôt de concrétiser un droit. À la base de ce projet, c’est l’article 6 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen qui, depuis 1789, reconnait le droit à chaque citoyen de participer à l’élaboration de la loi. Donc la question c’est d’abord de lui rendre ce droit, et de pouvoir rentrer dans une réflexion qui, face à un problème qui va le concerner, de pouvoir dire son analyse des causes et des solutions proposées par le parlementaire et les autres citoyens, et pouvoir à son tour développer sa propre argumentation. C’est la première phase, qui est une phase d’expression, de recueil des positions individuelles, qui va être synthétisée dans un deuxième temps par notre équipe et ensuite qui va faire apparaître des éléments d’accord et de désaccord sur lesquels les citoyens vont se réunir ensuite avec le parlementaire — virtuellement sur Parlement & Citoyens — pour avoir un débat beaucoup plus contradictoire et en profondeur sur les éléments qui ne sont pas d’accord.
Il y a souvent une question qu’on se pose avec ce type d’outil audacieux et innovant : comment prendre en compte la pluralité des avis et comment donner voix au chapitre à chacun quand on est dans un grand collectif ?
Vous avez raison, c’est un des points essentiels dès lors qu’on est face à une consultation qui va être intègre, c’est-à-dire dans laquelle on a un décideur qui a une véritable volonté de tenir compte de la parole citoyenne. Sur certaines opérations qu’on a pu mener avec 40, 50 ou 60 000 contributions c’est un véritable défi. On a expérimenté beaucoup de choses, tout ce qu’on fait est assez expérimental, et on s’est arrêté sur une approche de synthèse cartographique dont l’ambition n’est pas de faire une synthèse de 2 ou 5 pages pour dire au politique « Voilà ce qui est essentiel » mais de réussir à travers cette cartographie de lui montrer toute la diversité des opinions exprimées, sans les doublons. On va catégoriser le contenu pour réassocier tout ce qui est de même nature pour lui permettre d’embrasser la diversité des opinions qui vont s’être exprimées, et donc de lui permettre ensuite d’avoir une sorte de « map » (carte) [pour] rentrer plus en détails dans les sujets sur lesquels il va vouloir approfondir.
On parle beaucoup de « green washing », de « social washing », est-ce qu’il y a du « civic washing » ?
Bien sûr, évidemment. Vous avez aujourd’hui beaucoup de politiques — on entend les buzz words « intelligence collective », « civic tech » — qui se disent qu’ils peuvent gagner des points par le simple fait d’opérer un processus participatif.
Je consulte mais j’écoute pas…
Voilà c’est ça. Alors nous on a été très clairs et on est toujours très clairs avec nos clients et on est réputés d’être durs de l’éthique sur le marché. On présente notre outil comme une arme à double tranchant : vous vous en servez bien, vous gagnez des points ; vous vous en servez mal, c’est fait pour que ça se voit et pour que les citoyens puissent de façon éclairée savoir que vous vous êtes moqué d’eux.
A partir de la plateforme Parlement & Citoyens, combien de propositions co-écrites sont devenues loi ?
Trois consultations ont abouti à la rédaction de propositions de loi et sur les trois, une a été votée — elle vous intéressera, c’est celle qui est relative aux pesticides à usage non agricole, celle qui fait qu’aujourd’hui le Roundup est interdit à la vente aux particuliers et sur les espaces publics.
NDLR : le positif est en gras, mais des doutes sur le sens de "actif sans voter" => approfondir ACT