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Avec la série « 2022 : Nos pas ouvrent le chemin », nous vous proposons d’entrer dans les coulisses de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, avec des images inédites. Vous y découvrirez, épisode après épisode, toute une partie du travail collectif réalisé pour faire vivre cette campagne et remporter la victoire en 2022.
Ce quatorzième épisode revient sur la préparation de l'émission de chiffrage de « L’Avenir en commun », le programme de Jean-Luc Mélenchon. Puis, on suit les derniers instants en loge avec le candidat avant son passage dans l'émission « La France face à la guerre ». L'épisode traite également d'une réunion de campagne animée par Manuel Bompard, le directeur de campagne, et d'une rencontre inopinée entre Jean-Luc Mélenchon et des enfants à la sortie de sa rencontre avec l'Association des Maires de France.
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Le samedi 12 mars 2022, l’Union populaire réalisait une émission sur le chiffrage du programme de Jean-Luc Mélenchon, « L’Avenir en commun ». L’émission était présentée par Clémence Guetté, co-responsable du programme et Julie Maury, journaliste aux Jours Heureux.
Le candidat de l’Union populaire a introduit cette émission en expliquant comment il voulait gouverner par les besoins. Il a d’abord commencé par décrire les échecs de la politique de l’offre consistant à produire n’importe quoi n’importe comment pourvu que cela ne soit pas cher. Il en a décrit les conséquences néfastes sur le plan social, écologique et géopolitique, mais aussi le gouvernement par le temps court. À l’inverse, Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu’en partant des besoins, on pouvait reconquérir le temps long par la planification et mettre en place une culture du durable et non du jetable. Présentant un schéma résumant ses mesures, il a expliqué que l’augmentation de la dépense publique occasionnée par la mise en œuvre du programme L’Avenir en commun serait compensée par une augmentation des recettes. Il a par ailleurs rappelé que la révolution fiscale qu’il mettrait en place permettrait à tous ceux qui gagnent moins de 4000€ par mois de payer moins d’impôt.
Plusieurs intervenants et experts se sont ensuite succédé. Anne-Laure Delatte a présenté les principales mesures pour les salaires et faire face à la pauvreté. Elle a en particulier parlé du coût pour l’État de l’augmentation du SMIC et de la revalorisation du salaire des fonctionnaires, ou encore de la mise en place de l’allocation d’autonomie pour les jeunes à 1063 euros par mois. Elle a aussi présenté le coût de deux mesures centrales : la gratuité des premiers mètres cubes d’eau et la gratuité des premières quantités d’énergie.
Manon Aubry, Éric Coquerel et Hadrien Toucel ont ensuite présenté les grandes lignes des mesures pour une révolution fiscale. Manon Aubry a ainsi expliqué ce que rapporterait le rétablissement de l’ISF, la réforme de la taxe foncière ou encore l’héritage maximum. Éric Coquerel a quant à lui parlé de la réforme de l’impôt sur le revenu, de la suppression des niches fiscales inutiles, mais aussi des changements sur la TVA. Enfin, Hadrien Toucel a conclu cette séquence en présentant les gagnants des réformes que mettra en oeuvre Jean-Luc Mélenchon.
Hugo Harari-Kermadec et Hadrien Toucel ont présenté les grandes mesures pour les jeunes et l’éducation. Hugo Harari-Kermadec a parlé du recrutement des enseignants et de la revalorisation de leur salaire. Hadrien Toucel a quant à lui parlé des mesures pour les jeunes : garantie d’autonomie, rénovations, emplois jeunes, conscription.
Maëlle Chacé a présenté les principales mesures pour la santé et l’hôpital, affirmant qu’il ne s’agissait pas de coûts mais d’investissements. Elle a en particulier parler du 100% Sécu et du plan de recrutement dans l’hôpital.
Bernard Pignerol a de son côté parlé des grandes mesures pour la police et la justice. Il a en particulier décrit la volonté de rendre la justice réellement gratuite pour les démarches courantes, mais aussi celle de lutter pour de bon contre les violences faites aux femmes.
Dans la partie «une économie au service du peuple», Cédric Durand, économiste spécialiste de la planification et des enjeux industriels a présenté le plan d’investissements de 200 milliards d’euros dans la bifurcation écologique. Il s’agit notamment de passer à 100% d’énergies renouvelables, de développer le ferroviaire, d’isoler thermiquement les logements, d’adapter nos infrastructures et de rénover les canalisations d’eau. Clément Carbonnier, lui aussi économiste, a présenté l’évolution de la fiscalité pour les entreprises pour faire moins payer les PME, et faire payer davantage les multinationales, notamment en mettant fin à leur évasion fiscale.
Aurélie Trouvé, président du parlement de l’union populaire et Eric Berr, membre de ce parlement, tous deux économistes ont présenté les effets macroéconomiques de l’Avenir en Commun. Ainsi, l’application du programme aboutira à 2,7% de croissance par an et la création de 2,8 millions d’emplois publics, privés et dans le secteur non marchand. Ainsi, au global, le choc de demande appliqué pour répondre aux besoins permettra non seulement de mieux répartir la richesse mais également de relancer l’économie.
Dans une dernière séquence de l’émission, Jean-Luc Mélenchon a fait face à quatre journalistes spécialisés, Ghislaine Ottenheimer de Challenges, Jean-Chistophe Catalon d’Alternatives économiques, Pascal Perri de LCI et Jade Grandin de l’Épervier de L’Opinion. Ces derniers avaient suivi l’intégralité de l’émission et ont interrogé Jean-Luc Mélenchon sur plusieurs aspects du raisonnement économique qui sous-tend le chiffrage présenté. Cet échange a notamment permis à Jean-Luc Mélenchon de revenir sur le mécanisme général de la relance, sur la dette, l’inflation, la création de nouveaux indicateurs économiques et sociaux et la relocalisation.