QUI ?
... Positive Money Europe examine les activités de la Banque centrale européenne, élabore des propositions visant à réformer le système monétaire de la zone euro et mène des campagnes publiques pour mobiliser les citoyens sur des questions telles que la finance durable et les inégalités.
Unlock rassemble une coalition d’organisations diverses agissant aux côtés de Positive Money Europe. Ensemble, nous pensons qu’il est urgent de débloquer les financements pour la transition écologique de nos foyers : Agir pour le Climat – Association négaWatt – Dorémi – Institut Rousseau – Institut Veblen – Rénovons – The Shift Project – Renovate Europe – REVO – Asufin – Green Building Council España
QUOI ?
... rénovation performante du parc immobilier en France ...
LES BANQUES COMMERCIALES EN PLUS DE L'ÉTAT
... des prêts accessibles destinés spécifiquement au financement de la rénovation énergétique performante de leur logement. En participant de cette manière à l’objectif de neutralité carbone, les banques prendraient alors leurs responsabilités.
AVANTAGES
... les ménages conserveront leur pouvoir d’achat, mais, en vivant dans des maisons plus efficaces sur le plan énergétique et mieux ventilées, ils bénéficieront également d’une meilleure qualité d’air intérieur, ce qui améliorera leur santé et leur confort de vie.
BÉNÉFIQUE POUR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
... Dans l’UE, 36% des émissions de gaz à effet de serre sont dues aux bâtiments. La rénovation de nos maisons peut faire partie de la solution. En les rendant efficaces sur le plan énergétique, nous ferons un pas vers un mode de vie plus sain et neutre en carbone.
BÉNÉFIQUE POUR NOTRE ÉCONOMIE
... effet d’entraînement sur le secteur de la construction et stimulera l’emploi en France. En apportant ces changements, plusieurs centaines de milliers de nouveaux emplois verts pourraient être créés à l’échelle européenne.
Contactez-nous à info@unlock.green
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La plateforme https://unlock.green vous est mise à disposition par Positive Money Europe, une association sans but lucratif Belge dont le siège est à Bruxelles, Belgique.
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RAPPORT | Novembre 2021
Les coûts actuels des énergies électriques bas-carbone
Analyse des différents coûts actuels des moyens de production nucléaire, éolien et photovoltaïque et de leur impact sur le réseau.
Greenpeace est une organisation internationale qui agit selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et la biodiversité et promouvoir la paix. Elle est indépendante de tout pouvoir économique et politique et s’appuie sur un mouvement citoyen engagé pour construire un monde durable et équitable.
L’Institut Rousseau est un laboratoire d’idées indépendant, attaché à la reconstruction écologique, sociale et démocratique de nos sociétés.
Il rassemble des intellectuels, des chercheurs, des hauts fonctionnaires et des travailleurs du privé ou du public. Son objectif est de produire des propositions de politiques publiques innovantes, ambitieuses et opérationnelles.
Greenpeace France et l’Institut Rousseau tiennent à remercier différents acteurs associatifs pour leurs retours précieux et leurs conseils avisés : particulièrement Yves Marignac de l’association négaWatt ainsi qu’Alain Grandjean et les équipes de la Fondation Nicolas Hulot.
Contact presse Greenpeace Guillaumine Lickel, guillaumine.lickel@greenpeace.org, 06 73 89 48 90
Contact presse Institut Rousseau Oriane Wegner, oriane.wegner@institut-rousseau.fr, 06 59 57 32 89
Contact éditorial Morgane Gonon, morgane.gonon@institut-rousseau.fr, 06 33 12 10 58
Résumé exécutif
La France est actuellement à un tournant de son avenir énergétique avec un choix crucial pour son futur mix électrique : par quoi remplacer les 56 réacteurs nucléaires du pays après leur fermeture dans les décennies qui arrivent ? S’il est certain qu’il faudra quoi qu’il arrive accélérer le développement des énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques, la question se pose pour le nucléaire : faut-il ou non construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France ou faut-il progressivement aller vers un mix 100 % renouvelables ?
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pour éclairer ce débat sur l’avenir énergétique du pays dans un contexte électoral particulier. Le rapport RTE Futurs énergétiques 2050 se focalise sur la trajectoire électrique alors que le scénario négaWatt 2022 et les scénarios de l’Ademe Prospectives, énergies, ressources 2050 proposent une vision de la transition sur l’ensemble du système énergétique vers la neutralité carbone en 2050.
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choix : nucléaire existant, nucléaire en construction avec l’EPR de Flamanville, éolien terrestre et posé en mer, photovoltaïque au sol, sur ombrières ou grandes toitures ainsi que sur le segment résidentiel. Cette grille de lecture repose sur le calcul du coût courant économique, tel qu’utilisé par la Cour des comptes pour calculer le coût de production de l'électricité nucléaire.
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méthodologie et un périmètre d’analyse communs pour ces différentes technologies. En outre, les chiffres utilisés proviennent tous de sources publiques les plus récentes possibles. Dans le cas du nucléaire, les données d’EDF ont été privilégiées et ont été complétées par des données d’autres sources, essentiellement celles de RTE ou de la Cour des comptes.
...
Il résulte de cette étude que les renouvelables les plus compétitives, photovoltaïque en centrale au sol ou sur grandes toitures et éolien terrestre, présentent aujourd’hui un coût courant économique moyen de 5 % à 30 % inférieur à celui du nucléaire existant, celui de l’éolien posé en mer restant légèrement supérieur (moins de 15 %). Toutes ces options ont un coût courant économique moyen au moins deux fois moins élevé que celui de l’EPR de Flamanville, qui se situe au même niveau que celui du photovoltaïque résidentiel.
...
Malgré les nombreuses variables et incertitudes à prendre en compte, le coût complet d’un tel système à l’horizon 2050 ou 2060 n’apparaît pas d’un ordre de grandeur différent de celui d’un système électrique reposant sur un mix d’énergies renouvelables et de nucléaire.
...
Dès lors, il est indispensable que ce sujet puisse être débattu dans un cadre véritablement démocratique, en prenant le temps
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discutées sur la base d’une comparaison économique aussi équitable que possible, éclairant leurs coûts directs et leurs coûts indirects, ce qui est l’objet du présent rapport. Cette comparaison, pour être complète, doit intégrer d’autres critères, notamment des aspects environnementaux (matières premières, biodiversité, artificialisation des sols, ressource en eau, production et gestion des déchets...) et sociaux (création d’emplois, santé publique, retombées économiques, implication des différents territoires...) qui ne sont pas abordés ici.
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obtenir le CCE par MWh.
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le CCE plus adapté que le Levelized Cost Of Energy (LCOE) ou coût complet actualisé de l’énergie.
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Du rapport RTE/ Agence internationale de l'énergie (AIE), il ressort l’existence de “quatre ensembles de conditions strictes, qui devront être remplies pour permettre, sur le plan technique et avec une sécurité d’approvisionnement assurée, l’intégration d’une proportion très élevée d’énergies renouvelables dans un système électrique de grande échelle comme celui de la France” : le maintien de la stabilité du système électrique, l’assurance d’une adéquation permanente entre production et consommation électrique, l’existence de réserves opérationnelles adaptées en volume au mix électrique considéré et l’adaptation du réseau électrique.
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Seule une vision globale sur un ensemble de critères permettra aux citoyens, à l’ensemble des organisations concernées et aux personnalités politiques de débattre sereinement de l’avenir du mix électrique français et de prendre des décisions en toute connaissance de cause.
...
le maintien du signal électrique à la fréquence de 50 Hertz, et le développement de dispositifs techniques pour remplacer ou imiter l’apport à la stabilisation du réseau aujourd’hui fournie par l’inertie des machines tournantes des centrales électriques.
Au moins deux options sont envisageables pour reproduire cet effet. La première
consiste simplement à utiliser des compensateurs synchrones, c’est-à-dire des
moteurs synchrones tournant à vide sur le réseau, sans production de puissance.
Pour cela, il est possible de réutiliser les machines tournantes des centrales
conventionnelles mais donc à vide. Il s’agit d’une solution mature ... La deuxième option consiste à modifier le fonctionnement actuel d’opérations de l’électronique de puissance des parcs éolien et photovoltaïque ... sans machines tournantes en modifiant le fonctionnement de “grid-following” en “grid-forming”, permettant aux moyens de production renouvelables de générer leur propre onde de tension à la fréquence voulue et de se synchroniser avec les autres sources générant des ondes de tension ... c’est l’objet du projet européen Osmose.
...
état de l’art des coûts système
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d'après nos calculs, même en appliquant une hypothèse favorable d’une baisse de 30 % - préconisée par la SFEN (Société française d'énergie nucléaire) - au coût de construction (hors frais financiers) et en réduisant la durée de construction à 10 ans, le CCE du nouveau nucléaire ressortirait à près de 120 €/MWh.
...
l’intégration dans un réseau, tel que celui de la France, d’électricité renouvelable générée par des centrales photovoltaïques et éoliennes, représentant une proportion pouvant aller jusqu’à 75 % du total (impliquant donc des coûts système additionnels de l’ordre de 40 € par MWh), peut être économiquement rentable lorsque cette intégration se fait au détriment du nucléaire de troisième génération
...
TERMINER AVEC LES ANNEXES
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Connu / https://twitter.com/ClemSenechal/status/1463466234893189120
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@ClemSenechal
12:15 PM · - 22 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime & 14h Le rapport complet - 1 - 4 - 10
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8,6 k vues VALENCE - 8 707 vues - 653 - 12 - 58,6 k abonnés - 108 commentaires
Vendredi 27 août à 13h30, suivez en direct la conférence « Pour aller vers le plein emploi, répartition du temps de travail et garantie d'emploi », avec :
• Clémentine Autain, députée LFI
• Gérard Filoche, porte-parole de la Gauche Démocratique et Sociale
• Morgane Gonon, secrétaire générale de l’Institut Rousseau
• Adrien Quatennens, député LFI
Tr.: ... salariat ... transformer le temps par une culture du temps choisi ... protectionnisme solidaire ... semaine de travail à 32 h, 6ème semaine de congés payés, mettre en relation les personnes et les tâches à accomplir ... garantie emplois (contester le monopole de la création d'emploi au capital car l'emploi est un droit) verts sur la réparabilité, l'économie circulaire, l'état employeur en dernier ressort, étendre TZCLD (hors secteur marchand, développement d'activités) ... travailler mieux, tous, mieux payés ... un seul niveau de sous-traitance ... partage du travail et des richesses ... une seule sécurité sociale pour tout le monde ... du temps pour faire des études avec un revenu, se former tout au long de la vie, sécuriser les parcours professionnels, organiser la mutation des emplois ... le sens de l'emploi, leur qualité, la démocratie dans l'entreprise pour que chacun soit acteur d'emplois soutenables pour l'emploi et pour l'environnement ... la pénibilité, réduire les accidents du travail actuellement en augmentation ... la sécurité sociale professionnelle, accroître notre capacité professionnelle d'émancipation ... /bénévolat /besoins lien entre la qualification et la défense du BAC ... démarchandiser le travail ... imposer les termes du débat pour gagner ++
Ndlr : que devient le travail et l'emploi sous l'anthropocène ? Q posée ? Rép par Clém Autain ACT
Durée >3h05
Le Revenu Universel, le Travail et la Monnaie : quelles articulations pour une nouvelle société des Communs ?
Quelles sont les lignes d’un humanisme renouvelé, à travers des outils comme le revenu universel, l’organisation du travail et la monnaie ? Sous quelles conditions pratiques ? 45 min de propos liminaire chacun, puis un échange avec l’auditoire… exigeant !
Très heureux d’avoir pu donner cette conférence, le 3 juillet, avec mon ami Nicolas Dufrêne.
Tr.: ...
RU aditionnable aux aides sociales actuelles autour de 50% du revenu médian. Marx ou ??? (société de l'abondance), le travail n'est plus nécessaire pour vivre. Mise en commun de ressources (la res communis des romains), relation à la vie comme dette primordiale des chrétiens (Nietch? le raille), tomasi maniscopa ? (le devenir des européens, réapprendre à souffrir !), ça dérange que les gens se la coulent douce. Autre anthropologie qui s'affranchit de la dette, être vivant (la gloire de dieu) débarrasse le ru de la fainéantise, les bullshits jobs.
Mise en oeuvre du RU : expériences pas menées jusqu'au bout. Ex. Canada. En Inde, les revenus dégagés supérieurs au coût du RU. Théorie du russelement ascendant. En 1986, Alaska, chacun reçoit 1000 à 8000$/an comme redevance du pétrole ! Imaginer une taxe carbone mondiale pour financer le RU ?
On peut faire mieux que le RU.
À l'Institut Rousseau, une solution à dév + tard. Ex Tchad.
Garantie Emploi Vert. Taxe carbone plus facile à mettre en oeuvre avec accompagn social. Ex. 120€/tonne taxer les 100 multinationales resp de la majo des ém. -> ??? Si à toutes les entr. 4430 milliards /an.
Ce qui est derrière, c'est la gestion des communs. Besoin d'institut internat qui prennent soin des communs. Ya des tas de communs ex. le langage. Leur privatisation vient après coup. /covid19 donner des doses car santé, un commun.
ONU suffit à générer du droit, NON. Le conseil de sécurité n'a rien dit. L'OMS dépassée. DNDI plateforme créé à Genève par des médecins privés. Fait dialoguer les parties prenantes pour bénéfice commun. Le secteur privé y contribue. Idem gérer forêt, climat, etc. ++
Ya pas que Etat et Entreprises.
/RU, le travail, marché du travail, marchandise = esclavage. Le concept de propriété privée vient de l'esclave romain. Ex ma tronçonneuse. Conditions d'usage. Nous avons des tas de communs à gérer ensemble. Un travail, un commun. Pas la mafia, née de la logique tribale par refus de la république ?
C'est un commun universel. Je dépends de la foret indonésienne, de ses écosystèmes. Le RU prend sa place au niveau mondial ++
Réécriture de ce qu'est l'entreprise. Conditionalité de l'utilité publique. Crée un pj avec les parties prenantes. Entreprise, coeur de la machine sociale de notre pays.
Nicolas Dufrêne (Haut fonctionnaire, économiste, Directeur de l'institut Rousseau) : à ~51mn Le RU, l'écologie, le récit.
/Travail 500 pers/an meurent chaque année (tripalium romain)
à la révolution bourgeoise, libérale, travail revenu un simple contrat régi par le code civil. Le droit du travail né de cette vision esclavagiste. Pas marchandise comme les autres.
/état providence minima sociaux rsa, etc. Découpler revenu et emploi. /fraternité, solidarisme. / art25 dudh. droit de vivre dignement. En dehors du travail. /esclave trav sans rémunération. Séparation entre revenu et emploi. Des marges à conquérir pour aller vers la société des communs.
/Monnaie condition essentielle du marché. Vision libertaire de la monnaie. the denationalization of monney. Th moderne de la monnaie. Opposé de la dimension sociale. Bitcoin, etc. Nie le rôle social de la monnaie, bien commun. Plus utilisée au service de l'intéret général, ... Contestation /ordre illégitime actuel. Autre dimension : des services non valorisables par le marché. environnement, santé, sphère symbolique tour eiffel, etc. Pas que homo economicus. Politique et social nécessaires.
/RU rémunération basée sur la dignité, le prendre soin. /ordre monétaire pouvoir des banques privées, donc privatisé. La dématérialisation de la monnaie est bonne. Anticipation de richesses futures. Financer ce qui n'est pas rentable par création monétaire, l'impôt ABC. RU à 1000 €, seuil de pauvreté. 15% de la population. 600 milliards d'€/an. Rompre le cercle vicieux entre création monétaire et dette (dont le remb détruit la monnaie). Il faut de la monnaie hélicoptère, arme de désendettement massif.
/vie sociale et civique /bourdieu : "le temps libre libéré des urgences du monde ..." caractérise l'homme libre. P Lafargue, droit à la paresse. insoumis.
Q désagréable. Comment va se faire le travail ? Ru, moyen de renverser la logique. À l'entreprise, à la société de prouver que ça vaut la peine de travailler ex les caissières, le corps médical. Valoriser l'essentiel. On mettrait fin à l'insupportable des étudiants, logique humaniste d'émancipation.
/approche libertarienne du RU détruire l'état social. La charité minimale.
/RU humaniste élevé contre la pauvreté, complète la solidarité, automatique pour casser le non recours du rsa /ex. revenu universel ou de base (pas aux riches) ? préfère le RDB.
inconditionnel ? articuler avec la garantie à l'emploi. Facilite reconversion, formation, aides associations, Financé par la création monnétaire bien commun.
C'est mal engagé. Le vent de l'austérité revient. Merkel, Macron, etc.
10% PIB de déficit public. Trouver 150 miard d'€ pour revenir à 3%.
Les taux sont négatifs, on n'en a pas profité, les états comme l'allemagne se sont désendettés.
Banque centrale, source ultime, monnaie fiduciaire. Pouvoir monétaire, bien commun. Interdit par art 123 dU TRAITÉ SUR LE FONCTIONNEMENT DE L'UE !
Solutions : 1 annuler la dette publique de la banque centrale en échange investissements dans la trans écolo/sociale. 2 hélicoptère monnaie possible /monnaie numérique de banque centrale au service des citoyens et de la société. Mais sans but politique. Mieux vaut la cibler sur un obj.
/bien commun => gouv bien commun. Parlement de la monnaie. sortir du tout public/tout privé. /neutralité rien ne l'est. besoin de volonté, transmission, récit.
1h42 terminer ACT
Stop au chômage de masse. Mobilisons-nous pour un emploi vert pour tous !
Nous sommes déjà 6076 à soutenir l'objectif de conjurer le chômage et de réussir la reconstruction écologique.
...
«Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi» affirme le préambule de la Constitution de 1946. A ce titre, il constitue un droit constitutionnel. Mais ce droit est bafoué dans les faits.
Plutôt que d’ajouter des mots dans notre Constitution, Un emploi vert pour tous propose d’en réaliser la promesse en instaurant un droit à l’emploi orienté vers les métiers de la reconstruction écologique et du lien social.
...
Qui sommes-nous ?
... campagne autonome lancée à partir de la proposition de garantie à l’emploi vert défendue par deux think tank : l’Institut Rousseau et Hémisphère gauche.
Formé d'intellectuels, de chercheurs, de fonctionnaires, de travailleurs du privé ou du public, l'institut Rousseau est un laboratoire d’idées dont l'ambition consiste à réinvestir l’idée d’une raison républicaine partagée et d’un bien commun à l’humanité. Il élabore un corpus d’idées rassemblées autour du projet central que constitue la reconstruction écologique et démocratique de nos sociétés, dans toutes ses composantes économiques, sociales et institutionnelles. S'inspirant du legs de Jean-Jacques Rousseau, l'Institut documente les grandes réalisations à même de renouer avec une conception exigeante de l'intérêt général afin d'ancrer dans le réel la souveraineté du peuple.
Hémisphère gauche a pour ambition de réunir tous ceux qui partagent le sentiment d’urgence à engager un travail doctrinal pour sortir de l’impasse du « réformisme » libéral. Pour ce faire, le laboratoire d'idées travaille à l’élaboration de propositions en lien étroit avec les forces de gauche - socialistes, républicaines et écologistes - présentes à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les territoires et au Parlement européen. Son travail s’appuie sur la contribution de bénévoles venus de l’administration, de la recherche, du monde de l’entreprise et du monde associatif. Il tire son originalité d’un dialogue fécond avec les responsables publics.
Les porte-parole
Chloé Ridel, Directrice-adjointe de l’Institut Rousseau
Diplômée de Sciences Po et de l’ENA, est haut fonctionnaire et militante associative.
Elle est directrice adjointe de l’Institut Rousseau et chargée des questions européennes au sein du conseil scientifique de l’Institut, après avoir travaillé successivement à la Commission européenne et au ministère de l’économie et des finances, puis comme experte française au ministère des finances roumain. Elle enseigne les questions européennes à l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE). Elle préside depuis 2018 l’association « Mieux Voter », qui appelle à améliorer l’élection démocratique à travers une réforme du mode de scrutin et l’adoption du Jugement majoritaire.
Alexandre Ouizille, Président d’Hémisphère Gauche
est maître de conférence en économie à Sciences Po, président du think tank Hémisphère gauche depuis 2018 et élu local dans les Hauts-de-France. Diplômé de l'ESSEC et de Sciences Po, il a travaillé au ministère du budget et des comptes publics et au sein de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) sur des questions d'aménagement numérique du territoire. Il est également l'auteur de Politiques économiques, ouvrage d'économie publique de référence paru en 2017 et réédité en 2019.
Notre parrainage international
Pavlina Tcherneva est directrice de l'Initiative pour la démocratie économique et chercheuse au Levy Economics Institute. Elle a travaillé pour la campagne présidentielle de Bernie Sanders en 2016. Elle fait partie des économistes à l'origine de la proposition de garantie d'emploi et du Green New Deal. Elle est également l'une des figures d'une tendance économique en vogue aux États-Unis : la théorie monétaire moderne, influencée par des auteurs comme John Maynard Keynes, Georg Friedrich Knapp ou Hyman Minsky.
Ndlr : signée car va dans le bon sens même si elle ne semble pas tenter de faire basculer dans l'économie des Communs. Qustionner ACT
Apprendre et évaluer "jugement majoritaire", orgas et noms cités ACT
106 vues (172 au 25/10/21)
Nicolas Dufrêne (Institut Rousseau), Olivier Sidler (Association négaWatt) et Édouard Bouin (Agir Pour Le Climat) débattent du financement de la rénovation énergétique des bâtiments et répondent aux questions des auditeurs de cette web conférence qui s'est tenue le 3 juillet 2020.
QUI SOMMES-NOUS ?
En 1755, Rousseau écrivait : « Il est certain que les peuples sont, à la longue, ce que le gouvernement les fait être ». Qu’est donc devenu notre peuple si l’on regarde notre histoire récente ? Notre République est-elle vraiment à la hauteur de ses promesses ? Sans nier le mouvement de l’Histoire, fait de progrès, de reculs et d’ambiguïtés, une part importante de l’idéal républicain apparaît aujourd’hui inachevée et parfois menacée.
C’est pourquoi nous souhaitons, intellectuels, chercheurs, fonctionnaires, travailleurs du privé ou du public, réinvestir l’idée d’une raison républicaine partagée et d’un bien commun à l’humanité, à travers la promotion d’idées rassemblées autour du projet central qu’est pour nous la reconstruction écologique et démocratique de nos sociétés, dans toutes ses composantes économiques, sociales et institutionnelles. L’institut Rousseau se veut un laboratoire d’idées attaché à cette mission et ouvert à des personnes d’horizons variés. Nous plaçons notre effort de réflexion sous la figure de Jean-Jacques Rousseau qui faisait de la souveraineté du peuple, et de la volonté générale fondée sur un libre exercice de la raison, notre chemin vers la modernité.
Mais nous sommes conscients que la raison moderne doit aussi faire face à ses contradictions. Notre rationalité économique nous a conduits à créer les conditions de destruction de notre habitat naturel et notre action menace l’équilibre du vivant. Notre rationalité démocratique fondée sur la représentation a laissé s’installer une désaffection croissante des citoyens pour la chose publique, qui se sentent tenus à l’écart et n’ont plus confiance dans leurs dirigeants. La colère sociale monte, conduisant à des postures de rejet et de repli. L’État, pilier de notre modèle républicain et de notre cohésion sociale, est affaibli, morcelé, concurrencé par des intérêts privés et, parfois, soumis à eux. L’économie, la monnaie et le budget sont de plus en plus gouvernés par des lois qui les retirent du champ politique, et donc du domaine de la décision collective, ce qui nous rend incapables d’affronter les trois grands défis du XXIe siècle : démocratie, justice sociale et reconstruction écologique de nos sociétés.
Au moment où l’humanité est, face au changement climatique, à une heure critique de son histoire, une action collective assumée et réfléchie nous paraît pourtant nécessaire pour répondre à ces défis. Notre objectif est donc de formuler des propositions visant à renouer avec une idée rigoureuse de l’intérêt général, notamment en nous appuyant sur la notion de biens communs, ainsi qu’avec la promesse d’émancipation des Lumières par l’éducation et la justice. Dans cette réflexion, nous souhaitons promouvoir des modes de gouvernance plus collectifs, soucieux d’impliquer les citoyens et de garantir leur confiance dans le temps, en même temps qu’il nous faut un regard neuf sur les phénomènes naturels, politiques et sociaux qui nous entourent. Nous nous fixons comme exigence que de grandes idées doivent servir de guides à de grandes réalisations, ancrées dans le réel. Le but de notre réflexion est ainsi de fixer un cap autant que de décrire les moyens pour l’atteindre.
Nos travaux
- Décentralisation et organisation territoriale : vers un retour à l’État ?
- Comment financer une politique ambitieuse de reconstruction écologique ?
- Affranchir l’agriculture des pesticides, enjeu central de la transformation agricole
- États-Unis : L’éveil de la gauche
- Listes citoyennes, municipalisme : Quelle démocratie locale après les gilets jaunes ?
Comment reconstruire ?
L’Institut Rousseau a été fondé le 4 mars 2020 lors d’une soirée qui a réuni quelque 500 personnes. Une semaine plus tard, cet événement aurait été impossible. En ce mois de mars 2020, la vie sociale s’est soudainement arrêtée, la peur est apparue et certains des dogmes qui régissaient notre vie économique et sociale se ...
- Notre système de santé après le covid-19 : réussir le changement de paradigme
- Droits de Tirage Spéciaux, Covid-19 et environnement : The time is now, the question is how ?
- Sortir vite et durablement de la crise économique en utilisant la création monétaire et l’annulation de dettes
- Vers un « Nouvel ordre écologique international »
- Ce qui doit échapper à la logique de la mondialisation : quelle méthode pour identifier les secteurs stratégiques de l’économie ?
- Pour une couverture totale de l’activité partielle
- Gérer les grandes infrastructures dans l’intérêt commun en période de crise
- Réduire la vulnérabilité de notre économie aux aléas des marchés financiers
- Retour sur le « retour de l’État »
L'ÉQUIPE
Conseil d'administration
Gaël Giraud Président d'honneur ; Nicolas Dufrêne Directeur de l'Institut Rousseau ; Antoine Rouillard-Pérain Trésorier ; Louis Hervier Blondel Directeur de la communication ; Maëlle Gélin Responsable du recrutement ; Morgane Gonon Responsable du recrutement ; Lenny Benbara Responsable de la publication ; Benjamin Morel Directeur des études ; Chloé Ridel Directrice des partenariats ; Antoine Cargoet Affaires générales ; Pierre Gilbert Affaires générales ; Anastasia Magat Affaires générales
Conseil scientifique
Ophélie Coelho ; Claire Durrieu ; Fabien Escalona ; Arnaud Iss ; Nathan Sperber ; Mohamed Sadoun ; Benjamin Lemoine ; Christophe Ventura ; Benjamin Morel Directeur des études ; Léa Lugassy ; https://www.pacte-grenoble.fr/membres/jean-francois-ponsot Jean-François Ponsot ; César Dugast ; Thomas Branthôme ; Chloé Ridel Directrice des partenariats ; Maurice Tastet
MENTIONS LÉGALES Institut Rousseau
Directeur : Nicolas Dufrêne Contact : contact@institut-rousseau.fr Hébergeur : 1&1 Internet SARL