1,02 M d’abonnés - 7,7k+ - 147 563 vues - 1 508 commentaires - #Antisémitisme #SciencesPo #Palestine
Le 12 mars, des étudiants de Sciences Po ont occupé un amphithéâtre pour y organiser des conférences dans le cadre de la"Journée de mobilisation européenne pour la Palestine".
Le soir-même et sur son compte Twitter, l'UEJF a déclaré que des étudiants y avaient été "pris à partie parce que juifs et sionistes".
Sans vérifier auprès des organisateurs, le président de la République, la ministre en charge de la lutte contre les discriminations et plusieurs médias ont relayé l'information.
L'emballement du gouvernement dans la condamnation sans preuves de l'exclusion d'une étudiante lors d'un rassemblement à Sciences Po, continue d'entretenir un récit où la défense des Palestiniens ne se fonderait que sur des idées antisémites.
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi 14 mars que le gouvernement allait saisir la justice "pour contribuer à l'enquête et à la mobilisation des services afin de déterminer ce qu'il s'est passé" sur le campus de Sciences Po Paris.
Cette action leur permettra peut-être de faire la lumière sur les faits de discrimination rapportés depuis plusieurs années par de nombreux étudiants.
Blast était sur place ce jour-là et s'est procuré des documents exclusifs qui mettent à mal la version du gouvernement.
Journaliste : Ibrahim Benaissa
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Dans ce 170ème numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le discours de Gabriel Attal à l'Assemblée nationale.
Il critique la manière dont le Premier ministre utilise sa jeunesse et sa supposée modernité comme une façade, pour masquer des politiques à l'encontre des principes de liberté et d'autorité. Il l’accuse de faire l'apologie de la suppression des lois et règlements. La politique fiscale du gouvernement ne sert que les plus riches.
Jean-Luc Mélenchon aborde la notion de liberté. Il critique les propositions d'Attal qui semblent affaiblir le code du travail, mettant en garde contre les conséquences sur les salaires, la concurrence, et la qualité de vie des travailleurs. Les annonces de Gabriel Attal sur les logements sociaux, présentées comme une extension de la liberté, conduisent en son amoindrissement pour tout ceux qui attendent un logement décent.
Il poursuit sur la concurrence dans le secteur agricole, soulignant les conséquences négatives de la liberté du commerce sur les producteurs locaux. Il dénonce la remise en question des normes, qui peut être un outil pour l'agriculture locale face à la compétition déloyale qui détruit des exploitations agricoles.
Jean-Luc Mélenchon critique ensuite la vision de l'autorité présentée par Attal, affirmant que l'autorité ne doit pas être confondue avec l'usage de la force. Il met en garde contre les mesures autoritaires qui peuvent créer de la résistance et éloigner la société du modèle démocratique.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon évoque la situation au Moyen-Orient, affirmant que les médias français entérinent sans vérification les récits du gouvernement israélien. Il appelle à la résistance contre la désinformation et à la défense du droit international dans un contexte de conflits ethniques et religieux.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:35 : L'offensive néolibérale du gouvernement Attal
20:17 : Traitement médiatique de la situation à Gaza
25:44 : Constitutionnalisation de l'IVG
LES LIENS
- Le journalisme français, un danger public (Le Monde Diplomatique) : https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/HALIMI/66560
Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, était l'invité du Grand Entretien, ce jeudi. Il a notamment précisé que les élèves portant l'abaya ou le qamis ne seront pas acceptés en cours dès lundi. Il assure aussi qu'il y aura bien un enseignant devant chaque élève.
Avec Gabriel Attal Homme politique
À quatre jours de la rentrée scolaire, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal était l'invité de France Inter, ce jeudi matin. Son annonce, dimanche dernier, d'interdire le port de l'abaya et du qamis à l'école, ces tenues traditionnelles portées par certains élèves musulmans, fait beaucoup réagir.
Accusé, notamment par la secrétaire générale de la CGT, d'avoir instrumentalisé le sujet "pour évacuer les questions centrales de la rentrée", le ministre répond que "l'école de la République s'est construite autour de principes forts, notamment la laïcité, c'est notre responsabilité de garantir qu'elle sera toujours respectée". "Je me suis posé la question de savoir s'il fallait avancer sur ce sujet et faire cette annonce au moment de la rentrée scolaire", assure-t-il. "Et ce qui m'a convaincu, c'est mon échange avec les chefs d'établissement. C'est un sujet difficile dans beaucoup d'établissements et dans certains, l'abaya s'est installée depuis plusieurs années (...) J'ai retenu que prendre cette décision au moment de la rentrée, qui est une forme de nouveau départ annuel, serait moins difficile à faire appliquer que de le faire en cours d'année", estime le ministre.
Concrètement, lundi, les jeunes qui porteront ces tenues et leur famille seront accueillis "pour leur expliquer le sens de la règle, pourquoi on prend cette décision, pourquoi on ne peut pas porter l'abaya ou le qamis dans l'école". Mais "non", ils ne pourront pas assister aux cours, affirme le ministre de l'Éducation.
Pour accompagner les personnels dans les discussions avec les élèves, Gabriel Attal a promis une note de service, avec le mode d'emploi de cette interdicton. "Elle sera envoyée aujourd'hui aux chefs d'établissement, elle clarifie la règle, elle explique qu'on ne peut pas porter l'abaya et le qamis dans l'école de la République, elle donne des pistes pour faire ce travail d'échanges." Le ministre donnera aussi aux personnels de direction "un courrier signé de ma main à destination des familles pour lesquelles ils jugent qu'il est nécessaire de leur transmettre ce courrier". "Mais surtout, pour les établissements pour lesquels on anticipe que ce sera un sujet plus important que pour d'autres, il y aura un accompagnement humain."
Dans ce contexte, la droite et l'extrême réclament, de nouveau, le port de l'uniforme à l'école. Gabriel Attal s'est dit favorable à des expérimentations. "Je ne crois pas que ce soit une solution miracle qui permette de régler tous les problèmes de l'école, en revanche, c'est un débat qui existe et la meilleure manière de faire progresser le débat, c'est d'expérimenter les choses", précise le ministre, qui indique qu'il n'y a, pour le moment, pas d'expérimentations lancées sous son impulsion. En revanche, certains maires, comme le maire Rassemblement national Louis Aliot à Perpignan, ont annoncé vouloir le faire dans leur ville.
3000 postes à pourvoir à l'issue du concours d'enseignants
Mais la question qui préoccupe beaucoup de parents et de professeurs est de savoir s'il y aura bien un enseignant devant chaque élève à la rentrée. "Oui", répond Gabriel Attal. "On a un peu moins de postes à pourvoir à l'issue du concours, que l'année précédente, autour de 3000. C'était environ 1500 de plus l'année précédente." Ces postes qui étaient vacants "sont déjà très largement pourvus avec des contractuels, qui seront formés avant leur prise de fonction et qui, pour 90% d'entre eux, enseignaient déjà l'année dernière", assure-t-il. Au total, ces enseignants contractuels représentent "autour de 4-5% des enseignants dans notre pays".
"En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022"
L'une des grandes nouveautés de la rentrée scolaire est le "Pacte enseignant", des missions supplémentaires proposées aux enseignants en échange d'augmentation de leurs salaires. Le pourcentage d'enseignants nécessaire pour que cela fonctionne avait été évalué à 30%. Quel est-il dans la réalité ? Le ministre botte en touche : "Ça n'a pas démarré puisque la rentrée n'a pas encore eu lieu", répond Gabriel Attal. "Il faut donner sa chance à ce dispositif, c'est nouveau, il va monter en puissance progressivement."
Le président avait aussi promis une revalorisation sans condition. "En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022, et ça ira jusqu'à 250 euros net de plus par mois selon votre degré d'ancienneté, c'est pour tout le monde, pas besoin de missions supplémentaires", détaille le ministre de l'Éducation.
Au total, la promesse était qu'aucun enseignant gagne moins de 2000 euros net par mois : "Pour les néo-titulaires, on sera à 2100 euros net par mois en cette rentrée, avec la revalorisation du point d'indice." "En moyenne, on est autour de 10%" de hausse des salaires, affirme le ministre.
Clés: Politique Société Gouvernement français Éducation Gabriel Attal
Tr.: ... abaya, qamis (ou kamis) ... travail de médiation et d'échange ...
78 recommandés - 29 commentaires / Philippe Watrelot, Ancien professeur de Sciences économiques et sociales, formateur, militant pédagogique
Gabriel Attal a déclaré depuis La Réunion le 16 août qu’il n’était « pas concevable que des millions d’heures de formations ou de réunions pédagogiques soient proposées aux enseignants sur leur temps de cours ». Il a demandé aux recteurs d’y « remédier ». Ce volontarisme technocratique est une triple erreur: organisationnelle, communicationnelle et politique…
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Scorpioaix a retweeté François Malaussena @malopedia · 14 févr.
Le montage à 1:45 est dévastateur, bravo aux archivistes 👏👏👏. J'aurais ajouté une chose : les noms des orateurs. Dans l'ordre, en plus de Franck Riester et Véran :
- Bruno Le Maire
- Aurore Bergé
- Stanislas Guérini
- Violette Spillebout
- Marlène Schiappa
- Gabriel Attal
Citer le Tweet Clément Viktorovitch @clemovitch 13 févr.
Retraite minimale à 1200€ : « Le gouvernement joue sur les ambiguïtés. Mais où se situe la frontière entre l'élément de langage... et l'élément de mensonge ? »
Ma chronique, pour @Qofficiel.
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Imposer un pass sanitaire pour les organisateurs d’événements politiques serait en fait illégal. La loi du 5 août 2021 déclare sans ambiguïtés qu’en dehors des cas qu’elle prévoit explicitement, « nul ne peut exiger d’une personne la présentation » du pass sanitaire.
Ces dispositions ont été prorogées par la loi du 10 novembre dernier.
Exiger un pass sanitaire lors d’un événement politique est donc puni « d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende » selon la loi.
Connu / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1463530528653692940
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