Biodiversités ultramarines : Laboratoires face au défi climatique (Tables rondes du 7 décembre 2017)
Dans le rapport au Sénat « Biodiversité ultramarines : laboratoires et changement climatique » mentionné dans cet interview, on trouvera également de nombreuses explications et informations dans le compte-rendu de l’intervention de Daniel Sabatier pour la table ronde « Changement climatique, une menace pour la biodiversité » (Sénat, 7 décembre 2017)
Connu / https://eco-dialogues.fr/evenements/eco-dialogue-avec-daniel-sabatier/
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Les grandes forêts tropicales : rencontre avec Daniel Sabatier
Manifestation CONFIRMÉE
Botaniste et écologue, ancien chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Daniel Sabatier est un spécialiste de la forêt amazonienne.
Il nous parlera non seulement de l’arbre pris séparément, mais surtout des communautés d’arbres, c’est-à-dire la façon dont la forêt se crée et grandit, et comment elle évolue au cours du temps.
Avec lui nous évoquerons aussi les grandes forêts du globe pour mieux comprendre leur importance dans les grands équilibres climatiques et hydriques de notre planète. Nous saisirons combien leur forte modification voire leur destruction partielle aurait des conséquences majeures non seulement sur le climat, mais aussi sur les ressources forestières, la biodiversité, le stockage du carbone dans le sol, ou encore la distribution des ressources en eau y compris en périphérie des grandes forêts : ainsi l’eau atmosphérique évaporée depuis les océans arrose le massif Amazonien qui a son tour humidifie ses régions périphériques, très loin de l’océan initial.
A perte de vue, la forêt guyanaise ...
Ressources
Sur la dynamique d’évolution de la forêt guyanaise, une interview à Guyane Soir : https://www.youtube.com/watch?v=YuHgae9PLeY
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Connue / https://twitter.com/ThierrySalomon/status/1320333915702394882
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Thierry Salomon @ThierrySalomon · 8h - 0 - 8 -12
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Les ONG signataires de ce courrier sont très inquiètes concernant le projet de centrale au fioul prévu sur le site du Larivot en Guyane.
Les ONG signataires de ce courrier sont très inquiètes concernant le projet de centrale au fioul prévu sur le site du Larivot en Guyane. Toutes les organisations faisant autorité en matière d’environnement ont rendu des avis négatifs sur la durabilité du projet sur le plan écosystémique et climatique. L’Autorité environnementale a par ailleurs également soulevé les nombreux enjeux autour de ce projet dans son avis, mettant ainsi en lumière les incidences environnementales majeures de ce projet1. Pourtant, EDF prévoit toujours d’installer cette centrale au fioul émettrice de gaz à effet de serre, située dans une zone écologiquement sensible, coûteuse et inutile. Nous vous demandons de vous saisir de ce dossier au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard.
Connu / https://wegreen.fr/comment/165894
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Dans une lettre ouverte au Premier ministre, plusieurs ONG se déclarent très inquiètes du projet de centrale au fioul prévu sur le site du Larivot en Guyane : « toutes les organisations faisant autorité en matière d’environnement ont rendu des avis négatifs sur la durabilité du projet sur le plan écosystémique et climatique ». Les ONG demandent au Premier ministre de se saisir de ce dossier au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard.
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Les ONG signataires de ce courrier sont très inquiètes concernant le projet de centrale au fioul prévu sur le site du Larivot en Guyane. Toutes les organisations faisant autorité en matière d'environnement ont rendu des avis négatifs sur la durabilité du projet sur le plan écosystémique et climatique. L' Autorité environnementale a par ailleurs également soulevé les nombreux enjeux autour de ce projet dans son avis, mettant ainsi en lumière les incidences environnementales majeures de ce projet1. Pourtant, EDF prévoit toujours d’installer cette centrale au fioul émettrice de gaz à effet de serre, située dans une zone écologiquement sensible, coûteuse et inutile.
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En outre, EDF envisage la conversion future de la centrale aux agro-carburants. Étant donné que la Directive européenne 2018/2001 rend impossible la culture des agro-carburants sur les forêts naturelles ou les zones humides, l’agro-carburant sera obligatoirement importé. D’où viendrait le biodiesel acheminé en Guyane ? S’agirait-il alors d’importer de l’huile de palme ? Les projets d’EDF pour “verdir” la centrale sont très nocifs pour l’environnement et le climat.
À contre-sens des objectifs adoptés et du potentiel 100 % Énergies renouvelables de la Guyane
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Signer aussi pétition https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?sjybjg
441 ont signé Guyane Ecologie a lancé cette pétition adressée à Rodolphe Alexandre et à 3 autres
Lors de son Assemblée générale du 7 mai dernier, EDF a voté à 99,9% sa « raison d’être » : « construire un avenir énergétique neutre en CO2 conciliant préservation de la planète, bien-être et développement grâce à l'électricité et à des solutions et services innovants ».
Alors que EDF vante sa « raison d’être », sa filiale EDF PEI s’apprête à lancer la construction d’une nouvelle centrale au fioul de 120 MW en Guyane
La « raison d’être » d’EDF s’arrêterait-elle aux limites de la Métropole ?
Malgré le consensus international sur l’urgence absolue de la lutte contre le changement climatique, les décideurs locaux et nationaux imposent la construction d’une centrale thermique de 120 MW de puissance installée et fonctionnant au fioul léger pour remplacer la centrale de Dégrad-des-Cannes.
120 MW, c’est 48 MW de plus que la centrale actuelle. Un sacré bond en avant à l’heure des économies d’énergies.
Avec ce projet, nous maintenons une Guyane en état d’ébriété énergétique ainsi qu’un modèle de production et de consommation dépendant des énergies fossiles importées à grands frais et peu résilient face aux crises, qu’elles soient climatiques ou sanitaires ou économiques.
Ce choix est incompréhensible :
- Pourquoi installer en 2023 ce qui sera probablement la dernière centrale thermique construite en France, alors que des objectifs audacieux visant 100% d’ENR sont inscrits dans la loi ?
- Pourquoi installer de telles infrastructures en zone inondable, dans de la forêt marécageuse et des mangroves, avec un oléoduc de 14 km traversant trois communes de l’Ile de Cayenne, notamment au regard de l’espace disponible sur le site déjà dégradé de Dégrad-des Cannes ? Ceci est d’autant plus regrettable qu’au regard des enjeux environnementaux, du coût d’investissement du projet évalué à plus de 500 millions d’euros publics et des modalités de saisine de la CNDP, un débat public aurait dû s’imposer plutôt qu’une enquête dématérialiser de seulement 30 jours qui plus est accompagnée d’avis très critiques du CSRPN, du CNPN et de l’Autorité environnementale.
- Comment EDF peut-il se positionner comme prescripteur et solutionneur d’un projet qui va à l’encontre des intérêts de la Guyane ? Face à l’incapacité d’EDF de changer de paradigme énergétique par rapport à une situation dérogatoire catastrophique, la filiale EDF-PEI de l’énergéticien français pousse les autorités publiques à adopter sa “solution miracle” : une centrale au fioul digne d’un modèle phare du siècle dernier.
- Pourquoi, de 72 MW en 2009 pour l’année 2020 ce remplacement est passé à 120 MW 10 ans plus tard. Qu’est-ce qui justifie ce surdimensionnement ?
Alors que la Guyane figure au premier rang des régions françaises productrices d’énergies renouvelables, alors que la population adopte efficacement les mesures de réduction de la consommation d’énergie (chauffe-eau solaire, isolation thermique), alors que les gisements solaires, éoliens, hydro-électriques et de biomasse sont abondants et compétitifs face aux solutions thermiques basées sur l’importation de combustible fossile, l’Etat encourage une technologie climaticide dans un territoire amazonien pourtant aujourd’hui exemplaire !
Seul un faux dilemme est proposé à la population : le black-out énergétique ou une méga-centrale thermique alors que des scénarios tangibles de production d’électricité 100% renouvelable en Guyane moyennant des ajustements techniques et une gestion rigoureuse du système électrique ont été avancés par l’ADEME et le SER.
Le pétitionnaire se veut rassurant en ouvrant la porte à une conversion aux agrocarburants. Que deviendrait alors l’oléoduc ? Qu’entend-on alors par biomasse liquide si ce n’est de l’huile de palme importée ? D’où viendrait le biodiesel acheminé en Guyane ? Cette annonce ne s’apparente finalement qu’à du greenwashing.
En 2018 l’Université de Guyane inaugurait une nouvelle filière Master Energie visant à « relever les défis relatifs à la modification structurelle profonde des modes de production et de consommation de l’énergie » et il répond à un « besoin essentiel du territoire guyanais et de nombreux territoires : celui de renforcer leur indépendance énergétique »
Que dire à présent aux étudiants Guyanais qui se préparent à accompagner une transition énergétique qui n’aura finalement pas lieu !
À l’heure où l’on promeut à longueur de communication, l’autonomie énergétique et le développement endogène de la Guyane, ce projet vient, à contre-courant et sans nécessité, renforcer et prolonger pour des décennies, notre dépendance à l’importation d’énergies fossiles, particulièrement en temps de crise sanitaire.
Premiers signataires :
Action pour une Qualité Urbaine et Architecturale Amazonienne
Maïouri nature Guyane
Stop Pétrole Offshore Guyane
Citoyen pour le climat Guyane
Guyane Ecologie
Réseau des Savoirs de la Forêts, Association Nature Rights
Voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?7-0vtA
Entretien
C'est en habits d'apparat que les peuples indigènes d'Amazonie ont assisté au Forum social mondial de Belem, au Brésil, en 2009. Reuters
Les 6 000 peuples autochtones, qui tentent de survivre et de préserver leurs cultures à travers le monde, font partie des populations les plus vulnérables de la planète. Confrontés aux menaces sanitaires et à de multiples autres pressions, ces peuples, dont les droits ont été internationalement reconnus, sont toujours marginalisés. Explications de Patrick Bernard sur ceux qu’on nomme aussi « les peuples racines ».
Patrick Bernard est ethnographe, auteur, réalisateur et conférencier engagé depuis plus de quarante ans aux côtés des ethnies minoritaires et des « peuples racines » à travers le monde. Avec Visier Sanyü, historien naga, il fonde l’Icra International http://www.icrainternational.org/, un mouvement international de solidarité avec les peuples autochtones, puis il crée le Fonds mondial pour la sauvegarde des cultures autochtones, et la Fondation Anako http://fondation-anako.org/.
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environ 200 millions de personnes, soit 4% de la population mondiale, comprenant 6 000 peuples disséminés à travers la planète. Ils sont comme des touches de couleurs rebelles à l’uniformisation du monde dont l’existence est menacée et les droits bafoués. Ils sont victimes de la colonisation des terres, de la destruction des forêts nourricières, des pollutions environnementales, de la négation des cultures, des spiritualités et des identités socio-politiques. Une multitude de peuples oubliés qui subissent aujourd’hui le prosélytisme de religions qui n’acceptent pas la différence, l’invasion de leurs territoires par des colons, des firmes exploitant or, bois, pétrole, uranium, énergies hydroélectriques, détruisant l’environnement dont ils dépendent.
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Un petit village autochtone en Amazonie péruvienne. AFP PHOTO/Ministère péruvien de la Culture
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En Guyane française, un Amérindien arawak de la communauté de Cécilia est décédé dès le début de la pandémie. Un grand nombre de cas a été également décelé chez les Wayampi du village de Camopi et chez les habitants de Saint Georges de l’Oyapock sur la frontière brésilienne. Selon Radio Canada, 40 personnes des communautés des Premières Nations, dont 4 en Saskatchewan, 11 en Ontario et 25 au Québec, ont été déclarées positives dès le 9 avril, et 5 cas sont aussi à déplorer chez les Inuits du Nunavik.
Des indiens d'Amazonie à Manaus, au Brésil, le 26 août 2009. Reuters
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les menaces qui affectent durablement leurs territoires et leurs environnements naturels avec lesquels ils vivent en harmonie depuis des temps immémoriaux. Ces écosystèmes sont garants de leur identité, de leurs croyances et de leurs modes de vie aujourd’hui marginalisés (chasseurs-cueilleurs-ramasseurs, cultivateurs sur brûlis, éleveurs transhumants). De plus, ces peuples sont particulièrement vulnérables aux maladies nouvelles, car leur isolement ne leur a pas permis de développer les résistances suffisantes aux maladies apportées de l’extérieur.
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Un chef indigène sur des terres brûlées, dans l'État du Mato Grosso, au Brésil, le 28 août 2019. (Image d'illustration) REUTERS/Amanda Perobelli
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►À lire aussi : Coronavirus : la protection des peuples d'Amazonie au programme des politiques http://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20200515-coronavirus-amazonie-protection-indiens-travail-politiques
Un Amérindien d'Amazonie. Getty Images/Luoman
Ces peuples disposent de droits reconnus sur le plan international mais souvent peu respectés. ... les droits autochtones sont reconnus par la Convention 169 de l'OIT et par la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones de l'ONU adoptée en 2007.
La Convention 169 a été adoptée en 1989 par l'OIT mais elle n'a été ratifiée depuis que par 23 pays, essentiellement latino-américains. Cette convention est le seul instrument juridique international contraignant relatif aux peuples indigènes et tribaux, reconnaissant notamment leurs droits collectifs à la terre et leur droit à l'autodétermination. La France ne l'a pas ratifiée, car elle ne veut pas que soit reconnue à certaines communautés la prévalence des droits collectifs sur les droits individuels. Par ailleurs, la notion de peuples autochtones est incompatible avec la Constitution française.
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L’ensemble de l’Humanité aurait beaucoup à apprendre des derniers peuples sages. Leur message aux autres hommes pourrait consister à conseiller un retour à un peu plus de modestie face au monde qui nous entoure et à reconsidérer l’indispensable respect de nos différences qui doivent être cultivées plutôt qu’effacées systématiquement car, la vraie richesse n’étant pas matérielle, ce sont de nos différences que naissent nos véritables richesses et valeurs. En guise de conclusion, je dirais que ce sont ces hommes que certains qualifient de « primitifs » qui m’ont appris le sens du mot « civilisé ». S’il faut se ressembler un peu pour se comprendre, il faut être différents pour s’aimer.
►À écouter aussi : Amazonie : les indigènes confrontés au Covid-19 et à l’invasion des orpailleurs illégaux http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200512-amazonie-les-indig%C3%A8nes-confront%C3%A9s-covid-19-et-%C3%A0-linvasion-orpailleurs-ill%C3%A9gaux
Clés : Brésil Afrique Amazonie Droits de l’homme Société Environnement Notre sélection Coronavirus
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1269715815525482498
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 5h
Les «peuples racines» face au monde et au coronavirus
Ce sont des sociétés de l’autosuffisance dont la devise pourrait être : « puiser sans épuiser », au contraire des sociétés de l’accumulation. - 3 - 11 - 27
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Ndlr :
- Si JMJ soutien AUSSI les peuples premiers, tous les espoirs sont permis :-) => Valoriser ACT
- contribuer à faire reconnaître au plus vite les droits des peuples autochtones notamment en Guyane ACT
vidéo sur peertube à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?2VvgUA
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Vous pouvez retrouver tous les contenus de Rémi-Kenzo Pagès en consultant sa page.
Amérique du SudCoronavirusÉcologieInternational
29 avril 2020 - 9H00
Covid-19 : Les peuples amérindiens risquent l'anéantissement
Ils sont surnommés les gardiens de la forêt parce qu'ils entretiennent l'Amazonie, un territoire considéré comme l'un des poumons de la planète, essentiel pour la régulation du climat. Pourtant ces gardiens sont menacés dans l'indifférence générale. Ce sont les amérindiens, ébranlés par la pandémie de Covid-19 et l'accélération soudaine de la déforestation en temps de confinement.
"Ce coronavirus est un problème très sérieux, aussi bien pour vous que pour nous, peuples indigènes" lance Raoni Metuktire, l'un des chefs amérindiens les plus célèbres. L'appel est solennel, mais il n'en témoigne pas moins de la détresse du peuple Kayapo qui s'est confiné face à la pandémie. Dans une vidéo de l'ONG Planète Amazone, envoyée au Média, le cacique Raoni alerte sur les dangers qui menacent les peuples autochtones et demande de l'aide. L'extinction, voilà ce qu'ils craignent. Certains des interlocuteurs contactés parlent même de "génocide" potentiel.
"Sans votre aide les peuples indigènes du Brésil ne pourront faire face à cette terrible maladie" prévient le leader indigène.
Depuis mars 2020, et le début de la pandémie mondiale, les garimpeiros, ces chercheurs d'or illégaux sont de plus en plus nombreux dans la forêt. Profitant du chaos généré par l'épidémie et de la politique laxiste à leur égard des gouvernements, brésilien en tête, les garimpeiros poussent leur excursions plus loin, et plus près des communautés amérindiennes, amenant maladies et virus avec eux, dont le Covid-19. Forçant le contact avec les populations autochtones, les repoussant souvent violemment, les chercheurs d'or, les braconniers et les bucherons mettent en danger les tribus qu'ils contaminent et qu'ils déciment. Cette nouvelle épidémie amenée par l'homme blanc rappelle certains des épisodes les plus dramatiques de l'histoire coloniale américaine, mais celle-ci pourrait bien être fatale à certains peuples, en particulier les plus isolées, dont les systèmes immunitaires ne sont pas les mêmes. De quoi raviver "le traumatisme collectif laissé par les épidémies qui ont jadis décimé nos ancêtres" écrit le Grand Conseil Coutumier des peuples Amérindiens et Bushinengé de Guyane dans un communiqué. Au point d'alarmer l'ONU qui relève que "les peuples autochtones connaissent un degré élevé de marginalisation socio-économiques et sont exposés à un risque disproportionné dans les urgences sanitaires, devenant encore plus vulnérables au cours de cette pandémie mondiale, en raison de leurs manques d'accès aux services de santé".
Dans le même temps, les garimpeiros exploitent la forêt et s'accaparent les ressources. La déforestation en Amazonie a battu de nouveaux records au mois de mars selon l'Institut National de recherche spatial du Brésil. L'extractivisme minier aussi se développe, attirant plus de mineurs et augmentant les risques sanitaires. Ces activités industrielles se portent au mieux, mais la forêt et les rivières sont de plus de plus polluées, "et certains fleuves qui n'étaient pas pollués le sont désormais" affirme une leader amérindienne contactée par Le Média.
Ces problèmes de pollutions, les amérindiens français vivant en Guyane en souffrent. Ils mettent en cause l’État français favorable à l'industrie minière qui encourage les exploitations aurifères. Un nouveau projet titanesque serait même planifié et la commission des mines convoquée le 29 avril à la préfecture avant la levée du confinement. Un scandale que ne manquent pas de dénoncer les organisations écologistes et autochtones pour qui "les priorités de la Préfecture (du département de la Guyane) sont tournées vers d'autres intérêts" (communiqué du collectif Or de Question) que la préservation de l'Amazonie et la santé de ses habitants.
En soutien aux peuples autochtones confinés, une ONG, Planète Amazone a donc lancé une campagne pour approvisionner les villages confinés. "On a besoin de riz, de pâtes, de haricots, de sels. On a besoin de produits sanitaires, de médicaments, d'acheminer des malades" précise Gert-Peter Bruch, le fondateur de Planète Amazone.
L'organisation humanitaire appelle à faire un don sur son site : http://planeteamazone.org/
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"Mercredi, la commission des mines a réuni les services de l'État mais aussi des exploitants miniers pour la prolongation de deux concessions minières de la tristement célèbre Montagne d'or. Un projet pharaonique, écocidaire, destructeur de l'environnement, qui serait responsable de la déforestation d'un pan de l'Amazonie."
.#Écologie <a href="?addtag=MontagneDor" title="Hashtag MontagneDor">#MontagneDor</a> <a href="?addtag=Amazonie" title="Hashtag Amazonie">#Amazonie</a>
Catégorie Actualités et politique 78 commentaires
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Cet été, alors qu'Emmanuel Macron pointait du doigt la déforestation amazonienne, la France a délivré de nouveaux permis miniers en Guyane. 360 000 hectares de forêt ont ainsi été offerts à l’appétit des industriels.
.#Amazonie <a href="?addtag=Climat" title="Hashtag Climat">#Climat</a> <a href="?addtag=Écologie" title="Hashtag Écologie">#Écologie</a> <a href="?addtag=ClimateStrike" title="Hashtag ClimateStrike">#ClimateStrike</a>
Catégorie Actualités et politique 169 commentaires
Transcription : ... CLIMAX Bordeaux ... nature rigths ... code minier ... valérie Cabanes juriste en droit international ... communs planétaires ...
Consultation sur la demande d’octroi du permis exclusif de recherches d’or, argent, platine, métaux de la mine du platine, cuivre, cérium, scandium et autres éléments de terres rares, zinc, plomb, chrome, nickel, bismuth, tellure et diamant et de substances connexes, dit « permis Espérance Nord » en Guyane, présentée par la société Takari Mining
Période de la consultation du 9/07/2019 au 24/07/2019 inclus
Descriptif
La société Takari Mining a déposé une demande d’octroi du permis exclusif de recherches d’or, argent, platine, métaux de la mine du platine, cuivre, cérium, scandium et autres éléments de terres rares, zinc, plomb, chrome, nickel, bismuth, tellure et diamant dit « permis Espérance Nord », d’une superficie d’environ d’environ 175,31 km² situé sur les territoires des communes de Saint-Laurent-du-Maroni et d’Apatou, en Guyane.
Emmanuel Macron encourageait l’industrialisation de la filière aurifère en Guyane en tant que ministre de l’économie en 2015. Et notamment le projet Montagne d’Or destiné à devenir la plus grande mine de France. Outre ses graves impacts humains et environnementaux, il ouvrirait la porte aux autres multinationales minières en attente…
Mises à jour
succès | 4 juin 2019
Montagne d'or « ne se fera pas » annonce le gouvernement
Pour le sénateur de Guyane, la France a les moyens d’assurer un suivi pointilleux des projets industriels du département d’Amérique latine. Il rappelle que le cyanure est présent dans l’industrie pharmaceutique, pas seulement dans l’industrie minière et aurifère.
© Nordine Bensmail Georges Patient, sénateur de Guyane
Alors que le gouvernement doit se prononcer sur les demandes de renouvellement des autorisations des exploitations aurifères du département, le sénateur LREM de Guyane, Georges Patient, entend rationaliser le débat. Un autre parlementaire, le député Gabriel Serville, demande l’interdiction générale de l’utilisation des technologies à base de cyanure dans l’industrie minière en Guyane. "Les experts n’ont pas dénoncé le cyanure" rappelle Georges Patient, qui poursuit : "prôner l’interdiction du cyanure dans l’exploitation minière, c’est quasiment mettre un coup d’arrêt à cette industrie en Guyane, à toute valorisation des ressources. Pas de décollage économique ? C’est suicidaire..." déclare le sénateur du grand département d'Amérique du Sud.
Contexte
La bataille pour ou contre l’industrie minière en Guyane, prend chaque jour un peu plus d'ampleur. Après la dénonciation du projet aurifère de Montagne d’Or, auquel s'ajoute désormais celui du groupe Auplata par les écologistes du collectif Or de Question, c’est désormais l’ensemble de l’industrie aurifère du département qui est concerné par une proposition de résolution déposée à l’Assemblée nationale. Elle demande l’interdiction du procédé d’extraction de l’or par cyanure alcalin en circuit fermé. S'agit-il de répondre voire de surenchérir à l'adhésion récente de la compagnie Montagne d'Or au Code International du Cyanure sous l'égide du programme des Nations Unies pour l'Environnement (UNEP) ?
Face à un chômage de masse, l'exploitation industrielle et minière serait créatrice d'emplois en Guyane et de retombées économiques et fiscales importantes. Mais la mine verte n'existe pas et les risques environnementaux, bien réels, rendent les positions difficilement conciliables. Rencontre à Paris avec Georges Patient. Le sénateur de Guyane, originaire de Mana dans l'Ouest Guyanais, soutient la Charte mine responsable et l'industrie minière de Guyane.
La 1ere.fr : l’industrie aurifère utilise du cyanure en circuit fermé, à raison de 0,001 %, quelles seraient selon vous les conséquences de l’interdiction évenutelle du cyanure comme le souhaitent Gabrielle Serville et une soixantaine de députés ?
Georges Patient : je réagis à cette proposition avec beaucoup de stupéfaction. J’ai toujours dit que j’étais favorable à l’industrialisation minière en Guyane. On sait que le cyanure est ou sera utilisé dans de bonnes conditions et je ne vois pas pourquoi, n’étant ni expert ni scientifique, je devrais subitement préconiser l’interdiction du cyanure. La production de cyanure va, à 94 %, dans les produits pharmaceutiques, cosmétologiques, et même dans le sel de table que nous consommons, donc oui à l’exploitation minière, mais sous deux conditions : s’il y a un risque, je ne suis pas d’accord, s’il n’y a pas de retombées pour le territoire, je ne suis pas d’accord, mais nous devons laisser aux experts, comme ceux du BRGM, le soin de s’exprimer. Je vais les rencontrer très prochainement et je vais leur poser la question.
Je reviens sur l’éventuelle interdiction du cyanure utilisé par l’industrie minière guyanaise, quelles en seraient les conséquences ?
Ce serait presque un point d’arrêt. Même les artisans locaux utilisent du cyanure (…) je me pose la question de savoir s’il n’y a pas une volonté de non-développement de l’industrie minière en Guyane, tout simplement. Notre industrie minière fait partie de la France, elle est soumise à tous les contrôles qu’on puisse avoir dans le cadre de l’Etat français. Elle peut permettre de juguler, en partie, l’orpaillage illégal. Ce sera une activité transparente avec un certain nombre de retombées économiques pour le Territoire.
L’industrie minière guyanaise qui n’utiliserait plus de cyanure n’est-ce pas pourtant une perspective écologique intéressante ?
On a l’impression que la Guyane devient la variable d’ajustement pour tous les combats écologiques. Faute de mener ces combats dans l’hexagone, on utilise la Guyane. Maintenant, c’est Montagne d’Or, après, ce sera le pétrole. Mais alors que la situation économique continue de s’enliser, que va-t-on faire des 40.000 chômeurs, alors même que la population passera dans les prochaines années à 570.000 habitants ? Quelles perspectives offrir à tous ces jeunes ?
Le 7 février prochain, un débat doit avoir lieu à l’Assemblée nationale sur l’orpaillage illégal, quelle est votre sentiment ?
Un débat de plus, sans doute utile, mais ça n’arrêtera pas l’orpaillage illégal, qui lui, on le sait très bien pollue la Guyane avec le mercure. D’ailleurs, j’entends peu les écologistes parler de l’orpaillage illégal, et pourtant, c’est une réalité négative sur le territoire. Malgré des forces policières et militaires très présentes, l’orpaillage illégal est le vrai danger.
La lutte contre l’industrie minière en Guyane est devenue la mère de toutes les batailles pour les écologistes ?
Oui, la Guyane est devenue une aubaine pour les écolos, une occasion de se gargariser sur la mise en péril écologique de la Guyane. Je dirai simplement que j’aime mon pays et peut-être davantage que tous ces gens qui pour la plupart ne connaissent même pas la Guyane. S’il y avait des risques (à l’utilisation du cyanure NDLR) si des scientifiques me disaient qu’il faut arrêter et ne pas compter sur l’industrie minière pour le décollage économique, je n’irai pas sacrifier ma terre, parce que j’y vis, moi.
Clé : économie, industrie, orpaillage, politique
Vice-Président de la commission des finances
Membre de la délégation sénatoriale aux outre-mer
Membre du groupe La République En Marche
Groupes d'études
Membre du groupe d'études Aviation civile
Groupes interparlementaires d'amitié ou de liaison
Président délégué du groupe France-Brésil (Surinam)
Contact g.patient@senat.fr
http://www.georgespatient.fr/
Historique
élu de la commune de Mana
ancien pdt de la Communauté de communes de l'Ouest guyanais
partie prenante du projet Montagne d'Or https://blogs.mediapart.fr/or-de-question-guyane/blog/200119/montagne-dor-en-guyane-or-de-question-repond-au-senateur-georges-patient
ndlr :
connu / https://twitter.com/GeorgesPatient/status/1131983237172146182
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HDF Energy a retweeté
Georges Patient
Compte certifié @GeorgesPatient
24 mai
Les <a href="?addtag=lobbys" title="Hashtag lobbys">#lobbys</a> <a href="?addtag=écolonialistes" title="Hashtag écolonialistes">#écolonialistes</a> préfèrent sauver les arbres plutôt que de sauver les hommes. Où doit porter l’effort de développement ? Où doit porter l’effort de protection ? Quelle doit être la priorité en <a href="?addtag=Guyane" title="Hashtag Guyane">#Guyane</a> ?
RadioPeyi, France Guyane, Outremers360 et 4 autres
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"
=>
https://twitter.com/JulienDelalande/status/1132964571034075136
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Julien Delalande @JulienDelalande 36 minil y a 36 minutes
En réponse à @GeorgesPatient @HDF_Energy et
.#GeorgesPatient, vs êtes 1 élu depuis 1983 d'1 territoire où la <a href="?addtag=riziculture" title="Hashtag riziculture">#riziculture</a> est en déroute. Plutôt que de critiquer je ne sais qui pour je ne sais quoi, aidez la <a href="?addtag=Guyane" title="Hashtag Guyane">#Guyane</a> à retrouver 1 <a href="?addtag=DéveloppementEndogène" title="Hashtag DéveloppementEndogène">#DéveloppementEndogène</a> adapté à l'#Anthropocène
Ne vs laissez pas entraîner/#LREM <a href="?addtag=UltraMarché" title="Hashtag UltraMarché">#UltraMarché</a>
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ATT
par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry - 53 minutes
Comme un bruit qui court retourne en Guyane, avec celles et ceux qui font de la forêt un champ de bataille.
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Nous vous avions fait entendre le mois dernier les voix de guyanais mobilisés contre des grands projets extractivistes qui menacent l’environnement.
Et si la mine industrielle Montagne d’or (en plein cœur de la forêt tropicale) est toujours dans le collimateur de 70% des habitants, on célèbre ces jours-ci en Guyane la victoire par abandon sur Total et son forage off-shore, qui vient de jeter l’éponge après 100 millions d’euros dépensés en prospection.
On retourne cette semaine dans ce paradis vert, cette fois avec les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent.
Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Dans son abattis, sa parcelle cultivée sur brûlis avant d’être rendue à la forêt pour 30 ans, Franck Nénesse pratique l’agroforesterie en utilisant les cycles naturels et les savoir-faire traditionnels pour que les sols ne s’épuisent pas. Cécile Kouyouri, première femme devenue chef coutumier voilà 21 ans, nous reçoit dans son petit village de Bellevue, où elle a réussi à imposer une « Zone de droits d'usage collectifs » (ZDUC) pour un autre usage communautaire de la forêt et du monde.
C’est aussi le message que porte une nouvelle génération d’Amérindiens réunis dans les Jeunesses Autochtones de Guyanes (JAG), dont fait partie Christophe Yanuwana Pierre que l’on retrouve près de Saint Laurent du Maroni.
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones © Radio France / Giv Anquetil
Alors qu’environnement et climat peinent à devenir des priorités pour le monde développé, toutes et tous partagent –comme Jean Paul Fereira, le maire Kali’na d’Awala-Yalimapo, l’idée que le « retard » en développement de la Guyane est peut-être une chance pour prendre d’autres voies. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs - climaticides - qui ont échoué ailleurs.
Un reportage de Giv Anquetil
Programmation musicale
16h40
Le focus de la semaine
Martelage et syndicalisme forestier
Mots-clés : Société
Guyane française :
Le méga projet de la gigantesque mine de la “montagne d'or”
Pour situer le lieu du projet de ce qui pourrait être la plus grande mine de France, voici une carte.
Le site se situe sur la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, au lieu-dit Boeuf-mort en Guyane française.
Une pétition citoyenne est actuellement en ligne pour refuser ce projet de la méga “montagne d'or” de Guyane, ainsi que tous les autres projets de ce genre dans ce département français.
Voir la pétition ici !
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1084/president-macron-non-a-la-mine-dor-industrielle-en-guyane
...
L'écologie gouvernementale était morte-née dès la prise de fonction du Président Emmanuel Macron.
La question que l'on peut maintenant se poser concernant le méga projet de la gigantesque mine d'or de Guyane, est de savoir si M. Emmanuel Macron aura le culot d'imposer sa réalisation contre l'avis général d'ONG, d'associations écologiques, des populations guyanaises concernée et en premier lieu les peuples Amérindiens de Guyane.
...
Votre serviteur, Pierre Sarrramagnan-Souchier, le 28 août 2018.
Mise à jour du 14 septembre 2018 :
C'est mal parti pour la reconnaissance des intérêts des Amérindiens (il fallait s'y attendre !) :
Montagne d’or : des industriels injurieux envers les peuples autochtones
(Lire ici !)
https://www.sciencesetavenir.fr/politique/les-industriels-du-projet-montagne-d-or-denient-aux-amerindiens-le-droit-de-s-exprimer_127480
13h21
Jacques Monin - Secrets d’info
Clés :
écologie Guyane Environnement
ou
écologie nature Amazonie
ndlr :
- est un GPII ? questionner ACT
Myrtille Delamarche DOM - TOM , L'Usine de l'Energie , Energies renouvelables , Photovoltaïque
Bonne nouvelle Hydrogène de France (HDF Energy) a annoncé le 28 mai un projet de centrale solaire couplée à une unité de stockage à l’hydrogène d’une capacité plus importante que la batterie géante de Tesla en Australie. Elle sera installée en Guyane, à Mana près de Saint Laurent du Maroni.
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Avec sa future Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), prévue pour 2020, HDF Energy sort le stockage hydrogène de la R&D pour l'industrialiser. Accompagné par des investisseurs privés, le groupe français veut investir 90 millions d’euros dans une centrale solaire d'une capacité de 55 MW en pointe, dont l’intermittence sera presque effacée par une unité de stockage de 140 MWh, plus que la batterie géante construite par Tesla en Australie (129 MWh) suite à un pari d’Elon Musk pris sur Twitter.
Cette unité de stockage fonctionnera à base d’hydrogène mais sera "couplée à un étage de batteries lithium-ion pour augmenter la disponibilité de l’énergie", précise Sylvain Charrier, directeur du développement Outre-mer d’HDF. Ce projet est développé sur un procédé Renewstable de HDF Energy. Consommant de l’eau et du soleil, la centrale ne rejettera que de l’oxygène et de la vapeur d’eau.
...
Aujourd’hui, la capacité du parc électrique guyanais est de 286 MW pour une production moyenne de 910 GWh. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) actuelle prévoit pour 2023 une production de 1375 GWh, répartie entre 1075 GWh d’énergies renouvelables et 300 GWh de thermique (fuel), qui représente aujourd'hui près de 45% du mix énergétique guyanais. Avec 10 MW en en heures de pointe (50 GWh par an) d’énergie verte, la CEOG réalise seule la moitié de l’objectif assigné à l’ouest guyanais de développer 20MW. Objectif qui devrait être revu à la hausse (à 40 ou 45 MW) pour intégrer les nouveaux besoins, notamment ceux de Montagne d'Or (20 MW en continu). Et HDF ne compte pas s’arrêter là : "nous avons d’autres projets en Guyane", confirme Sylvain Charrier. D'autres projets sont portés par des concurrents de HDF pour des unités additionnelles de production dans la région.
"Ce projet ne répond pas à nos besoins, mais il y en a d'autres en cours. Cela démontre comment des projets industriels comme le nôtre créent des emplois induits. L'ouverture d'un corridor avec une ligne à haute tension et une route élargie financée par Montagne d'Or entre Saint Laurent du Maroni et le site va créer des opportunités de développement économique qui créeront des besoins énergétiques", relève Pierre Paris, président de la Compagnie Montagne d'Or.
Créé en décembre 2012 par Immosun Solutions, bureau d’études spécialisé dans les énergies renouvelables, HDF Energy construit son usine de piles à combustible près de Bordeaux. Elle devrait êre opérationnelle en 2019.
2 commentaires
30/05/2018 - 22h25 - JO
tesla a fai sa ferme de panneaux et stockage en moins de 100 jours sinon il l offrait... donc dire "le Français HDF Energy plus fort que Tesla en Australie" il faudrait qu il est finit avant le 15 aout 2018 et a priori pas avant 2019 donc nul.. zero... out HDF Energy ..., tesla winner
04/06/2018 - 05h41 - Dimitri
Incroyable niveau de grammaire, JO. Donc si le titre de cet article est un peu trompeur, cela signifie que la société HDF est nulle ? Cerveau... Au fait, vous faites quoi dans la vie ? Vous créez des emplois ? Vous construisez des centrales énergétiques ? Que faites vous pour vous octroyer le droit d'insulter une entreprise qui jusqu'à présent, n'offre pas vraiment le flanc aux critiques ?
26/06/2018 - 06h34 - Bolo
Ah...cette implantation prévoit seulement de déboiser 200ha de foret amazonienne qui jouxtent un village amérindien, rien de grave n'est ce pas...
Ndlr : le pj montagne d'or ayant été arrêté, quid de ce pj qui a tout d'un GPII ? ACT